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qu'un jeune homme l'évitait. Et comme il allait un soir seul par la montagne qui domine la ville appelée "la Vache multicolore", il trouva dans sa promenade ce jeune homme, appuyé contre un arbre et jetant sur la vallée un regard fatigué. Zarathoustra mit son bras autour de l'arbre contre lequel le jeune homme était assis et il parla ainsi:
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{{Centré|'''<big><big>De l’Arbre sur la Montagne.</big></big>'''}}
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"Si je voulais secouer cet arbre avec mes mains, je ne le pourrais pas.


qu’un jeune homme l’évitait. Et comme il allait un soir seul par la montagne qui domine la ville appelée « la Vache multicolore », il trouva dans sa promenade ce jeune homme, appuyé contre un arbre et jetant sur la vallée un regard fatigué. Zarathoustra mit son bras autour de l’arbre contre lequel le jeune homme était assis et il parla ainsi :
Mais le vent que nous ne voyons pas l'agite et le courbe comme il veut. De même nous sommes courbés et agités par des mains invisibles.


« Si je voulais secouer cet arbre avec mes mains, je ne le pourrais pas.
Alors le jeune homme se leva stupéfait et il dit: "J'entends Zarathoustra et justement je pensais à lui." Zarathoustra répondit:


Mais le vent que nous ne voyons pas l’agite et le courbe comme il veut. De même nous sommes courbés et agités par des mains invisibles.
"Pourquoi t'effrayes-tu? - Il es est de l'homme comme de l'arbre.


Alors le jeune homme se leva stupéfait et il dit : "J’entends Zarathoustra et justement je pensais à lui." Zarathoustra répondit :
Puis il veut s'élever vers les hauteurs et la clarté, plus profondément aussi ses racines s'enfoncent dans la terre, dans les ténèbres et l'abîme, - dans le mal?"


« Pourquoi t’effrayes-tu ? Il es est de l’homme comme de l’arbre.
" Oui, dans le mal! s'écria le jeune homme. Comment est-il possible que tu aies découvert mon âme?"

Puis il veut s’élever vers les hauteurs et la clarté, plus profondément aussi ses racines s’enfoncent dans la terre, dans les ténèbres et l’abîme, - dans le mal ? »

« Oui, dans le mal! s’écria le jeune homme. Comment est-il possible que tu aies découvert mon âme ? »

Version du 4 mai 2012 à 06:08

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De l’Arbre sur la Montagne.
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qu’un jeune homme l’évitait. Et comme il allait un soir seul par la montagne qui domine la ville appelée « la Vache multicolore », il trouva dans sa promenade ce jeune homme, appuyé contre un arbre et jetant sur la vallée un regard fatigué. Zarathoustra mit son bras autour de l’arbre contre lequel le jeune homme était assis et il parla ainsi :

« Si je voulais secouer cet arbre avec mes mains, je ne le pourrais pas.

Mais le vent que nous ne voyons pas l’agite et le courbe comme il veut. De même nous sommes courbés et agités par des mains invisibles.

Alors le jeune homme se leva stupéfait et il dit : "J’entends Zarathoustra et justement je pensais à lui." Zarathoustra répondit :

« Pourquoi t’effrayes-tu ? — Il es est de l’homme comme de l’arbre.

Puis il veut s’élever vers les hauteurs et la clarté, plus profondément aussi ses racines s’enfoncent dans la terre, dans les ténèbres et l’abîme, - dans le mal ? »

« Oui, dans le mal! s’écria le jeune homme. Comment est-il possible que tu aies découvert mon âme ? »