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4o6 CYR unis dô communion avec le pape Da- mase. Cyrille gouverna hon é^X’.se sans trouble pendant huit ans sous le règne de Théodosc. Il assista l’an 58 1 au concile général do Constan- tinoplc. Les pères s’exprimèrent en ces termes à son e’gdrd : a Pour l’c- » glise de Je’rusalcra , nous rccon- » naissons le vénérable e’vèque Gy- » riile, qui a beaucoup soufï’ert en » divers lieux de la part des ariens. » Cyrille souscrivit la condamnation des semi-ariens et dos macédoniens , et mourut en 586, dans la ^o*". an- née de son âge , et !a 55". de son episcopat. H est honoré par les Grecs et les Latins le i8 mars, qui fut le jom- de sa raoït. Les OEuvres de S. Cyrille consistent dar.s vingt - trois instructions connues sous le nom de Catéchèses , (ju’il composa lorqu’il remplissait à Jérusalem les fonctions de catéchiste. Ce Père est exact et pré- cis dans l’cxplicalion du dogme, et l’ou regarde ses catéchèses, dont le style est en général simple etfamiiicr, comme l’abrégé le plus ancien < t le plus parfait de la docliine de l’église. Les calvinistes ont voulu prouver qu’elles éfaiont supposées ; mais les protestants d’Angleterre out re<^onnu que Cyrille en élait l’auteur. D’ailleurs Théo lorel , Léon de Byzaucc et le septième concile général ne laissent aucun doute à cet égard. Les Caté- chèses ont été traduites en français avec des notes et des dissertations par Grancolas , Paris , 1715, in - 4". On a encore de S. Cyrille une Homélie .sur le parilvtiqiiede l’Évangile , et sa Lettre à Constance sur l’apparition de la croix lumineuse. Jrnn Grudc- cius et Jean Prévu, t ou* donné une version l.uine et dt ux éditions dis OE livres de S. Cyrille , P.u-is , i(j5i et 1 G4o , in-fol. L’édition de Thomas Milles , Oxford , i ■;o5 , in - fol. , est CYR plus complète et plus exacte pour le texte grec et pour la version latine ; mais on désirerait dans les notes plus de bonne foi et de sincénlc. D. Ant. Aug. Touttée avait préparé une nou- velle édition de S. Cyrille, lorsqu’il mourut en 171 8. D. Prudent Maran , sou confrère, h fit paraître à Paris, 1720 , in-fol. Le texte, corrigé sur plusieurs manuscrits , est éclairci par de savantes notes , et la version la- tine est estimée pour son exactitude. Cette édition est la plus recl;erchée. V— VE.

CYRILLE (S.), patriarche d’Alexandrie, fut élevé parmi les solitaires de Nitrie. L’abbé Sérapion dirigea ses études. Il lut avec avidité les écrits de Clément , de Denys , de S. Athanase, de S. Basile, et joignit la connaissance des auteurs profines à celle de l’Ecriture et des Pères. Théo- phile l’ayant retiré de sa cellule, lui permit de prêcher dans Alexandrie. On allait en foule l’entendre et l’ap- plaudir; des scribes recueillaient ses discours. Théophile mourut l’an fi’i , et trois jours, après Cyrille fui installé sur son siège ])atriarchal. Il l’emporta sur rarchidiacrc Timothée par le cré- dit d’Abundantius, son ami , qui com- mandait les troupes , et il prit le bâ- ton pastoral au milieu d’une sédition. Celle victoire lui donna plus d’auto- rité que n’en avait eu Théophile lui- même , et « depuis ce temps , dit » Fleury , les cvêques d’Alexandrie » passèrent un peu les bornes de la » puissance spirituelle, pour entrer eu » part du gouvernement temporel.» Cyrille avait contracte sous le patriar- che, son oncle, l’habitude de la do- mination. Il commença par fermer les églises des novaliens , et s’empara de leurs trésors. Les juifs ayant massacré plusieurs chrétiens , Cyrille se mil à la tète d’iuie multitude scdiiicusc ,