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en peu de mots ; mais comme je trouve bien plus
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important de donner au monde de l’horreur de vos
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opinions sur ce sujet, que de justifier la fidélité de
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mes citations, je seray obligé d’employer la plus
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grande partie de cette lettre à la réfutation de vos
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maximes, pour vous représenter combien vous estes
maximes, pour vous representer combien vous estes
éloignez des sentimens de l’Eglise, et mesme de la
eloignez des sentimens de l’Eglise, et mesme de la
nature. Les permissions de tuer que vous accordez
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en tant de rencontres, font paroistre qu’en cette
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1. B. ''Escrite... Provincial'', manque. — Sous-titre des éditions postérieures à celle de 1699 : « On réfute par les Pères les maximes des Jésuites sur l’homicide. On répond en passant à quelques-unes de leurs calomnies ; et on compare leur doctrine avec la forme qui s’observe dans les Jugemens criminels. »
1. B. ''Escrite... Provincial'', manque. — Sous-titre des éditions postérieures à celle de 1699 : « On refute par les Peres les maximes des Jesuites sur l’homicide. On répond en passant à quelques-unes de leurs calomnies ; et on compare leur doctrine avec la forme qui s’observe dans les Jugemens criminels. »

Version du 9 octobre 2013 à 09:50

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QUATORZIÉME LETTRE

¹ESCRITE PAR L’AUTEUR

DES LETTRES AU PROVINCIAL

AUX REVERENDS PERES JESUITES.

Du 23. Octobre 1656.

MES REVERENDS PERES,

Si je n’avois qu’à répondre aux trois impostures qui restent sur l’homicide, je n’aurois pas besoin d’un long discours, et vous les verrez icy refutées en peu de mots ; mais comme je trouve bien plus important de donner au monde de l’horreur de vos opinions sur ce sujet, que de justifier la fidelité de mes citations, je seray obligé d’employer la plus grande partie de cette lettre à la refutation de vos maximes, pour vous representer combien vous estes eloignez des sentimens de l’Eglise, et mesme de la nature. Les permissions de tuer que vous accordez en tant de rencontres, font paroistre qu’en cette

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1. B. Escrite... Provincial, manque. — Sous-titre des éditions postérieures à celle de 1699 : « On refute par les Peres les maximes des Jesuites sur l’homicide. On répond en passant à quelques-unes de leurs calomnies ; et on compare leur doctrine avec la forme qui s’observe dans les Jugemens criminels. »