« Page:Anatole France - Le Jardin d’Épicure.djvu/183 » : différence entre les versions

La bibliothèque libre.
ThomasBot (discussion | contributions)
m Marc: split
 
Papy77 (discussion | contributions)
Aucun résumé des modifications
En-tête (noinclude) :En-tête (noinclude) :
Ligne 1 : Ligne 1 :
{{nr||LE JARDIN D'ÉPICURE|169}}
{{----|100%}}
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 1 : Ligne 1 :
mère est à Paris. C’est une femme de bien et qui m’inspire un sincère respect. Elle me contait, il y a peu de temps, les derniers moments d’une de ses religieuses, que j’avais connue dans le monde rieuse et jolie, et qui était allée s’éteindre de phtisie au couvent.
est à Paris. C’est une femme de bien et qui m’inspire un sincère respect. Elle me contait, il y a peu de temps, les derniers moments d’une de ses religieuses, que j’avais connue dans le monde rieuse et jolie, et qui était allée s’éteindre de phtisie au couvent.


« Elle a fait une sainte mort, me dit la supérieure. Elle se levait de son lit tous les jours de sa longue maladie, et deux sœurs converses la portaient à la chapelle. Elle y priait encore le matin de sa délivrance. Un cierge allumé devant l’image de saint Joseph s’égouttait sur le parquet. Elle donna l’ordre à une des sœurs converses de redresser ce cierge. Puis elle se renversa en arrière, poussa un grand soupir et entra en agonie. On
« Elle a fait une sainte mort, me dit la supérieure. Elle se levait de son lit tous les jours de sa longue maladie, et deux sœurs converses la portaient à la chapelle. Elle y priait encore le matin de sa délivrance. Un cierge allumé devant l’image de saint Joseph s’égouttait sur le parquet. Elle donna l’ordre à une des sœurs converses de redresser ce cierge. Puis elle se renversa en arrière, poussa un grand soupir et entra en agonie. On

Version du 9 décembre 2013 à 15:01

Cette page n’a pas encore été corrigée
169
LE JARDIN D'ÉPICURE

est à Paris. C’est une femme de bien et qui m’inspire un sincère respect. Elle me contait, il y a peu de temps, les derniers moments d’une de ses religieuses, que j’avais connue dans le monde rieuse et jolie, et qui était allée s’éteindre de phtisie au couvent.

« Elle a fait une sainte mort, me dit la supérieure. Elle se levait de son lit tous les jours de sa longue maladie, et deux sœurs converses la portaient à la chapelle. Elle y priait encore le matin de sa délivrance. Un cierge allumé devant l’image de saint Joseph s’égouttait sur le parquet. Elle donna l’ordre à une des sœurs converses de redresser ce cierge. Puis elle se renversa en arrière, poussa un grand soupir et entra en agonie. On