« À Théophile Gautier (Monavon) » : différence entre les versions

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Gabriel Monavon Extrait de : L'Entr'acte lyonnais, Journal des théâtres et des salons

A Théophile Gautier


Ta merveilleuse plume est un riche pinceau
Habile à tout parer d'éclat et d'harmonie,
Et chacun de ses traits fait éclore un tableau
Où respire la grâce, où brille le génie.
Pygmalion nouveau, sous ta main, la Beauté,
Haletante d'amour, sort du bloc qui l'assiège,
Idole au corps divin dans le marbre sculpté.
L'âme, à ton chaud baiser, gonfle son sein de neige.
Essaims voluptueux, les songes en riant

Glissent vers toi, portés sur l'aile du caprice....
Ah ! sans doute tu prends pure Muse inspiratrice
Une blanche Péri, fille de l'Orient !
Ton œuvre est un printemps baigné de poésie....
Ivre d'accords, ta lyre au rythme séducteur
Enferme dans ses flancs, comme un oiseau chanteur
Rival du bengali, l'heureuse fantaisie !...


(La première lettre de chaque ligne inscrivent ensemble : « Théophile Gautier »).