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DEIT, SPERED SANTEL ! |
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~ Kañn cloné-mat d’er blé neùê |
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Nag en nandel ;-lšant-péùarzekvet blé gouclé Gañnedigeher |
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Hriist ér hreu ; |
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E1 penn er Peur én un taol cloh lenestr er becliz, diroll |
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gere er horolleu ; |
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El en tèr gonz ar er vangoer, é amzér koén-meur |
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Balthazar ; |
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El ul loer a ganv hag a lorh, dallet pep héol d’hé |
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splannclér gouéù, |
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A-us de zremùéleu diclalùé er Gate] Europ, |
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Drem-goècl er Brezél |
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Hag er Stéren vlaoahus e gilas én hé raog er stéred |
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oll, guintacl betag sol en nozieu ; |
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Hag el laborîeu ha chomel, de hortos clevé en |
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Obèr-Meur ; |
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Or, la mil-neuf-cent-quatorzième année après la naissance |
Or, la mil-neuf-cent-quatorzième année après la naissance |
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du Christ dans l’étable ; |
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Comme la tête du Pauvre tout à coup |
Comme la tête du Pauvre tout à coup à la fenêtre |
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des mondains, livrés aux danses déréglées ; |
des mondains, livrés aux danses déréglées ; |
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Comme les trois paroles sur le mur, au temps |
Comme les trois paroles sur le mur, au temps du |
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grand souper de Balthazar, |
grand souper de Balthazar, |
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Comme une lune de deuil et de terreur, aveuglant |
Comme une lune de deuil et de terreur, aveuglant |
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chaque soleil de sa splendeur sauvage. |
chaque soleil de sa splendeur sauvage. |
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Au-dessus des horizons méprisables de la Catin Europe, |
Au-dessus des horizons méprisables de la Catin Europe, |
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La Face sanglante de la Guerre ! |
La Face sanglante de la Guerre ! |
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Et devant l’Astre terrible reculèrent tous les astres, |
Et devant l’Astre terrible reculèrent tous les astres, |
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culbutés jusqu’au fond des nuits ; |
culbutés jusqu’au fond des nuits ; |
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Et tous les travaux de cesser, pour attendre |
Et tous les travaux de cesser, pour attendre l’achèvement |
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du Grand Œuvre ; |
du Grand Œuvre ; |
Version du 14 mai 2015 à 17:43
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
VENI, SANCTE SPIRITUS !
Chant de bienvenue à l'an nouveau
Or, la mil-neuf-cent-quatorzième année après la naissance du Christ dans l’étable ;
Comme la tête du Pauvre tout à coup à la fenêtre des mondains, livrés aux danses déréglées ;
Comme les trois paroles sur le mur, au temps du grand souper de Balthazar,
Comme une lune de deuil et de terreur, aveuglant chaque soleil de sa splendeur sauvage.
Au-dessus des horizons méprisables de la Catin Europe,
La Face sanglante de la Guerre !
Et devant l’Astre terrible reculèrent tous les astres, culbutés jusqu’au fond des nuits ;
Et tous les travaux de cesser, pour attendre l’achèvement du Grand Œuvre ;