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Je ne dors plus. Il y a une voix, dans la nuit d’hiver,
Ne’ousl-ran mui. Ur vouéh e zo, ên noz-gouian, doll
qui m’appelle, une voix étrange ;
men gerùel, ur vouéh iskiz ;


Une voix forte, une voix âpre et habituée à commander :
Ur vouéh grénù, ur vouéh garù ha chah de gemennein :
une voix comme celle- est agréable aux jeunes
en ducl youanlc c blij clehê ur vouêh èlsé.
hommes ;
Ha nen dé kel mouêh ur verli é, na mouéh er hot »rigézed-hont,
e réel ché er mor keltiek ;


(Et ce n’est pas la voix d’une femme, ni la voix de
Ur vouéh ha ne hell dén chomel disent oliti : hudaclen
ces korriganes qui errent sur la mer celtique) ;
er Brézel ar en harzeu. o


Une voix à qui nul ne peut désobéir : le hurlement
Sentein e rinn. Kentpell ê vinn get mem breclêr,
de la Guerre aux frontières.
lradour de heul er gaderion ;


J’obéirai. Bientôt je serai avec mes frères, soldat à
Kentpell ê vinn él laliacleg... Peh arouêieu zo ar me
la suite des soldats ;
zal ? Ha guêlout e rinn ha zevê, blêad neùê P
Ha petra vern ? Abrecl pé deùêhat, a pe soñno en
eur de vont devacl en Tacl, leùên éli inn. Jésus oêr diliuz
mamineu.


Bientôt je serai dans la tuerie… Quels signe y a-t-il
IV.
sur mon front ? Année nouvelle, verrai-je ta fin ?

Je ne eclors plus. Il y à une voix, dans la nuit d’l1iver,
qui m’appelle, une voix étrange ;
Une voix forle, une voix âpre et habituée à commander :
une voix comme celle- est agréable aux jeunes
hommes ;

(Et ce : fest pas la voix (Tune femme, ni la voix de
ces korriganes qui errent sur la mer celtique) Q
Une voix à qui nul ne peut dêsobêir : le hurlement
dela Guerre aux frontières.

]’obéirai. Bientôt je serai avec mes frères, soldat å
la suite des soldats ;


Et qu’importe ? Que ce soit tôt ou tard, quand l’heure
Bientôt je serai dans la tuerie... (lgels signe y a-t-il
sonnera d’aller vers le Père, j’irai joyeux. Jésus sait consoler
sur mon front P Année nouvelle, verrai-je ta fin 9
nos mères.
Et qu’importe 9 (Lie ce soit tôt ou tard, quand l’heure
sonnera cfaller vers le Père, Îirai joyeux. Jésus sait consoler
nos mères. 5

Version du 14 mai 2015 à 18:15

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IV

Je ne dors plus. Il y a une voix, dans la nuit d’hiver, qui m’appelle, une voix étrange ;

Une voix forte, une voix âpre et habituée à commander : une voix comme celle-là est agréable aux jeunes hommes ;

(Et ce n’est pas la voix d’une femme, ni la voix de ces korriganes qui errent sur la mer celtique) ;

Une voix à qui nul ne peut désobéir : le hurlement de la Guerre aux frontières.

J’obéirai. Bientôt je serai avec mes frères, soldat à la suite des soldats ;

Bientôt je serai dans la tuerie… Quels signe y a-t-il sur mon front ? Année nouvelle, verrai-je ta fin ?

Et qu’importe ? Que ce soit tôt ou tard, quand l’heure sonnera d’aller vers le Père, j’irai joyeux. Jésus sait consoler nos mères.