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Hélas ! l’ange de la Mort t’enchaîne dans ses artifices,
Siouah ! El élu er Marù ’ous lmaudet ln ê ardeu,
— Les enfants du Vrai Dieu sur ta terre sont rares… —
Bugalé er Cuir Douê ar ha zouar, e zo rouez...
Et sans que nul ne se lève pour aller sur Ses traces,
Ha heb ne saù hañni de vont ar E roudeu,
Dans les Déserts d’Afrique Jésus traîne Sa Croix.
E gouéléliieu Afrik Jézus e stleij E Groez.
’ Kristof, Dougér-cr-Hrisl, a zizolas guélial,
Amérik, lia payañn e oes ;


Christophe, ''le Porteur-du-Christ'', te découvrit jadis,
E gué ha goecleùiér êan lal<as er vouhal
Amérique, et tu étais païenne. Dans les arbres de
De seùel, ar ha Zouar, er Groez.
tes forêts il mit la hache, Pour élever, sur ton sol, la

Croix, Après lui, l’Océan est devenu canal, Tu as
Ar é lerh, er Mor-Bras zo cleit de vour kanol :
vu accourir vers toi, Pour tes riches mines d’or et ton
Guélet’lu es é tont élevadous,
ciel doux, Les fils du Saxon et de l’Espagnol. Ils

paraissaient obéir aux lois du Vrai Dieu, Mais peu à
Aùit ha eur lêieu ninùik luag ha néanù clous,
peu, dans leur cœur, La Foi, la Charité et l’Espérance
Ê r
sont mortes : Ils ont élevé d’autres autels.

Mibion er Saoz liag er Spagnol.

Er Cuir Doué e zislcoent heuli E lézenneu.
Meir tam ha tam, ’rx ou haloneu,

Er Fé, er Garanté, er Goanag zo marùet :
Aotérieu all ou cles saùet.

Hélas ! liange de la Mori t’enchaîne dans ses artifices,
— Les enfants du Vrai Dieu sur ta terre sont rares...
Et sans que nul ne se lève pour aller sur Ses traces, -Dans
les Déserts d’Afrique Jésus traîne Sa Croix.
Christophe, le Porteur-du-Christ, Le découvrit jadis,
-’ Amérique, et tu étais paienne. - Dans les arbres de
tes forêts il mit la hache, - Pour élever, sur ton sol. la
Croix, Après lui, l’Océan est devenu canal, ’-’ Tu EI
vu accourir vers toi, *** Pour tes riches mines clior et ton
ciel doux, Les fils Êdu Saxon et de l’Èspagnol. Ils
paraissaient obéir aux lois du Vrai Dieu, -’ Mais peu å
peu, dans leur cœur, - La F oi, la Charité et l’Espêrance
sont mortes : ils ont élevé d’aurres autels.

Version du 29 mai 2015 à 20:24

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Hélas ! l’ange de la Mort t’enchaîne dans ses artifices, — Les enfants du Vrai Dieu sur ta terre sont rares… — Et sans que nul ne se lève pour aller sur Ses traces, — Dans les Déserts d’Afrique Jésus traîne Sa Croix.

Christophe, le Porteur-du-Christ, te découvrit jadis, — Amérique, et tu étais païenne. — Dans les arbres de tes forêts il mit la hache, — Pour élever, sur ton sol, la Croix, — Après lui, l’Océan est devenu canal, — Tu as vu accourir vers toi, — Pour tes riches mines d’or et ton ciel doux, — Les fils du Saxon et de l’Espagnol. Ils paraissaient obéir aux lois du Vrai Dieu, — Mais peu à peu, dans leur cœur, — La Foi, la Charité et l’Espérance sont mortes : Ils ont élevé d’autres autels.