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LES ouêrxss. 26I
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' i ii A 'LE'CHOEUR·· i , "
Pourquoi donc allonges-tu la mèche avec ton doigt,
lorsque l’huile manque, petit niais? Ce n’est pas toi qui
en souffres, quand il faut en payer le prix. ([1 lefrappe.) '
x.’ENrANr.
De par Zeus! si vous nous faites encore la leçon à coups
de poing, nous éteignons les lampes, et nous retournons
à la maison seuls. Alors, sans doute, au milieu des ténè-
bres, privé de clarté, tu barboteras, en marchant dans
la boue comme un francolin.
LE cuouun.
Oui, i’en châtie d’autres plus grands que toi. Mais il me
semble que je patauge dans cette boue.>l_l n’est pas pos-
sible que d’ici à quatre jours le Dieu ne fasse pas tomber
de lleau en abondance, tant nos lampes se couvrent de
champignons. C’est l’habitude, quand cela se produit,
qu’il y ait une pluie torrentiel_le. Et puis, tout ce*qu’il y a
de fruits encore verts a besoin d’eau et du souffle de
Boréas. Mais qu’est-il donc arrive a notre collègue, habi-
tant cette maison, pour qu’il ne paraisse pas ici dans notre
groupe? On n’avait pas'besoin jadis de le remorquer : il
marchaitile premier de nous, en fredoinnant du Phryni-
khos; car c’est un amateur de chant. Mon avis, chers cama-
rades, est de nous arrêter ici et de l’appeler en chantant;
s’il entend ma musique, le plaisir l’attirera vers la porte.
Mais pourquoi ce vieillard ne se montre-t-il pas à nous,
devant sa porte, et ne nous répond-il pas? A-t-il perdu
ses chaussures Pou bien s’est-il cogne_l’orteil dans l’obs-


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LES ouêrxss. 26I ' i ii A 'LE'CHOEUR·· i , " Pourquoi donc allonges-tu la mèche avec ton doigt, lorsque l’huile manque, petit niais? Ce n’est pas toi qui en souffres, quand il faut en payer le prix. ([1 lefrappe.) ' x.’ENrANr. De par Zeus! si vous nous faites encore la leçon à coups de poing, nous éteignons les lampes, et nous retournons à la maison seuls. Alors, sans doute, au milieu des ténè- bres, privé de clarté, tu barboteras, en marchant dans la boue comme un francolin. LE cuouun. Oui, i’en châtie d’autres plus grands que toi. Mais il me semble que je patauge dans cette boue.>l_l n’est pas pos- sible que d’ici à quatre jours le Dieu ne fasse pas tomber de lleau en abondance, tant nos lampes se couvrent de champignons. C’est l’habitude, quand cela se produit, qu’il y ait une pluie torrentiel_le. Et puis, tout ce*qu’il y a de fruits encore verts a besoin d’eau et du souffle de Boréas. Mais qu’est-il donc arrive a notre collègue, habi- tant cette maison, pour qu’il ne paraisse pas ici dans notre groupe? On n’avait pas'besoin jadis de le remorquer : il marchaitile premier de nous, en fredoinnant du Phryni- khos; car c’est un amateur de chant. Mon avis, chers cama- rades, est de nous arrêter ici et de l’appeler en chantant; s’il entend ma musique, le plaisir l’attirera vers la porte. Mais pourquoi ce vieillard ne se montre-t-il pas à nous, devant sa porte, et ne nous répond-il pas? A-t-il perdu ses chaussures Pou bien s’est-il cogne_l’orteil dans l’obs-