Je lui dédie ce livre, glorification de son poëte. Je dis à l’Angleterre
la vérité ; mais, comme terre illustre et libre, je l’admire, et comme
asile, je l’aime.
<small>VICTOR HUGO</small>.
<small>''Hauteville''-''House'', 1864.</small>
Le vrai titre de cet ouvrage serait : ''À'' ''propos'' ''de'' ''Shakespeare''. Le désir
''d’introduire'', comme on dit en Angleterre, devant le public, la nouvelle
traduction de Shakespeare, a été le premier mobile de l’auteur. Le sentiment
qui l’intéresse si profondément au traducteur ne saurait lui ôter le droit de
recommander la traduction. Cependant sa conscience a été sollicitée d’autre
part, et d’une façon plus étroite encore, par le sujet lui-même. A l’occasion
de Shakespeare, toutes les questions qui touchent à l’art se sont présentées à
son esprit. Traiter ces questions, c’est expliquer la mission de l’art ; traiter ces
questions, c’est expliquer le devoir de la pensée humaine envers l’homme. Une
telle occasion de dire des vérités s’impose, et il n’est pas permis, surtout à une
époque comme la nôtre, de l’éluder. L’auteur l’a compris. Il n’a point hésité
à aborder ces questions complexes de l’art et de la civilisation sous leurs faces
diverses, multipliant les horizons toutes les fois que la perspective se déplaçait,
et acceptant toutes les indications que le sujet, dans sa nécessité rigoureuse,
lui offrait. De cet agrandissement du point de vue est né ce livre.
<small>Hauteville-House, 1864.</small>
<big>'''PREMIÈRE PARTIE'''</big>
<big>'''PREMIÈRE PARTIE'''</big>
Version du 27 février 2016 à 09:59
Ce texte est en cours d’édition. Sa présentation n’est pas terminée, il est possible qu’il contienne des fautes d’orthographe ou de typographie, et il peut en manquer certaines parties. Vous pouvez cependant participer à son élaboration au cours de votre lecture.