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<br />De ſon débris ſeroit cauſe.
<poem class="verse" >
<br />Il n’en reviendroit morceau.
De ſon débris ſeroit cauſe.
<br />Pour vous, dit-il, dont la peau
Il n’en reviendroit morceau.
<br />Eſt plus dure que la mienne,
Pour vous, dit-il, dont la peau
<br />Je ne vois rien qui vous tienne.
Eſt plus dure que la mienne,
<br />Nous vous mettrons à couvert,
Je ne vois rien qui vous tienne.
<br />Repartit le Pot de fer.
Nous vous mettrons à couvert,
<br />Si quelque matiere dure
Repartit le Pot de fer.
<br />Vous menace d’avanture,
Si quelque matiere dure
<br />Entre deux je paſſeray,
Vous menace d’avanture,
<br />Et du coup vous ſauveray.
Entre deux je paſſeray,
<br />Cette offre le perſuade.
Et du coup vous ſauveray.
<br />Pot de fer ſon camarade
Cette offre le perſuade.
<br />Se met droit à ſes côtez.
Pot de fer ſon camarade
<br />Mes gens s’en vont à trois pieds
Se met droit à ſes côtez.
<br />Clopin clopant comme ils peuvent,
Mes gens s’en vont à trois pieds
<br />L’un contre l’autre jettez,
Clopin clopant comme ils peuvent,
<br />Au moindre hoquet qu’ils treuvent.
L’un contre l’autre jettez,
<br />Le pot de terre en ſouffre : il n’eut pas fait cent pas
Au moindre hoquet qu’ils treuvent.
Le pot de terre en ſouffre : il n’eut pas fait cent pas
</poem>

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LIVRE V.


De ſon débris ſeroit cauſe.
Il n’en reviendroit morceau.
Pour vous, dit-il, dont la peau
Eſt plus dure que la mienne,
Je ne vois rien qui vous tienne.
Nous vous mettrons à couvert,
Repartit le Pot de fer.
Si quelque matiere dure
Vous menace d’avanture,
Entre deux je paſſeray,
Et du coup vous ſauveray.
Cette offre le perſuade.
Pot de fer ſon camarade
Se met droit à ſes côtez.
Mes gens s’en vont à trois pieds
Clopin clopant comme ils peuvent,
L’un contre l’autre jettez,
Au moindre hoquet qu’ils treuvent.
Le pot de terre en ſouffre : il n’eut pas fait cent pas