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au fond 1 un p< u"’ l’autre, une eslune nie. ra
au fond l'un pour l’autre, une estime solide, capable
pable île résister au^ rases le la vie quotidienne.
de résister aux orages de la vie quotidienne.
tout, en restant accoudée devant son feu
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Hemt, après avoir remué lamas confus de
Hemt, après avoir remué lamas confus de

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venir à se brouiller, tant ils sentaient au fond l'un pour l’autre, une estime solide, capable de résister aux orages de la vie quotidienne. tout, en restant accoudée devant son feu Hemt, après avoir remué lamas confus de ses souvenirs, Mme Heurteloup songeait à cet attachement. dont Fanfau Pierron lui a^ai donné tant de preuves C’était là un fait qu contrecarra t ses théories et sur lequel elle ne trouvait pas à mordre L amitié désintéressée de Fanb n 1 étonna■ t toujours et résistad à l’anal vse dissolvante de son pessimisme V Ce ronflement plus sonore de ses deux chiens lui fit relever la tête : la lampe se mourait, e foyer n était plus qu un monceau de cendres froides et. le cri-cri ne chanta plur lie se leva, repoussa sa chaise se deshabdla en un tour de main. Nous verrons, se dr lie en soufflant sa lumière s’il meUra lo pouces au sujet de dévergondée le fil U J** jure bien qu I n’aura pas le dern er Il n eut pas le dernier, n effet Fanfan était de la nature du v*nc il savait plier ^ans rompre Deux jours après se trouva n seul avec Mme Heurteloup au repas de midi il poussa un bruyant soupir t. dit entre deux bouchées : — Je me suis pourtant décidé h faivp un ero* sacrifice mam^ Heurteloup. Lequel ? demanda brièvement la veuve J ai mis notre Alzine en condition Ah ! Loin d ici 9 C’est toujours trop loin, quand i ! faut se réparer de ses enfants, répliqua Pierron en biaisant. — Il n’avait pas lair à son aise et tourmentait fort son bonnet de coton. Je l’ai placée à Grimonbois, reprit-il timidement - A Gnmonbois !.. Et chez qui donc ? Chez M,le Charmette. de Saint-André, accoucha enfin Fanfan elle y entrera à ta Ouasimodo. Lee épais sourcils de la veuve se froncèrent d’une façon menaçante, et elle posa rudement sa cuiller sur la labié. — Je ne te fais pas compliment de ton ho x ! grommela-t-elle c’est tirer ta Hile de la gueule du renard pour îa jeter dans celle du loup .. Enfin, cestton affaire Tant pis pour les gens qui ne voient o&s plus loin que leur nez f Fanfan ébaucha un sourire, >es deux dents

  • avancèrent mal ieusement sur sa lèvre m

férieure, et, de son ai bonhomme 1 si borna à répliquer Mieux vaut avoi la vue courte que je oï’ur iur mam^ Heurteloup I ! R ! t I O U I ill Le premier angélus tintait à h petite église lézardée, quand la femme Je Fanfan. a mère Norine. entra avec un toi ae café dans la chambre de devant, où Alzine, habillée et peignée, se préparait à partir pour Grimonbois. Allons, notre Alzine, dit la vieille femme en branlant, sa tête courbée avant l’âge par trente années de travail, voilà qu il est l heure de nous quitter ; avale ton café bouil lant pour qu il te tienne chaud en route. Je t’aurais bien accompagnée un bout de che m in, mais Pierron est au bois avec Mme Heur fceloup, et j ai nos bêtes à monder ^nettoyer Un t enverra ta caisse par une ^casion Prends seulement ton carton et embrassons nous, ma pauvre gare. On ira te voir de temp en temp là-bas. Sois sage et ne te fais pat. de mauvais sang pour ce Mirguet qui est cause de tous nos maux ! N’ayez peur, maman répondit AIzùi n lui sautant au cou. Elle avait le cœur gros et n osait parler dt crainte de oleurer. Avant noué un mouchoir L ,j en fanehon sur ses cheveux elle avait prit le carton qui renfermait le meilleur de se nippes, et elle ouvrait la porte de l’allée. La mère Norine l’embrassa une dernière fois, puis. sur le pas de la porte, la suivit des yeux tandis qu elle s éloignait Alzine avait traversé le coulant d’eau où ’es - anards filaient à la dérive, dans la buée matinale qui fumait au-dessus du courant Maintenant elle suivait le chemin de piéton pii monte vers le bois de Benoîte-Vaux. Arrivée à mi-cête, près de la lisière, elle se re tourna pour embrasser d’un long regard tout le creux de la vallée La veille, elle avait fait ses adieux aux gens de sa connaissance, sans oublier le Mirguet qui était venu la trouver à la brune, derrière les jardins. Aujourd’hui elle disait adieu aux choses, à tous ces coins amiliers où elle avait vécu depuis l’enfance Elle écoutait le grincement des scies qu débitaient des planches dans la brosserie elle suivait des yeux le frissonnement ar genté du ruisseau parmi les prés, les fumées bleues au-dessus des toits ; elle fouillait du regard les bois do Pontoux déjà verdoyants, où M™ Heurteloup avait emmené dès l’aube Fanfan et Désiré A ce moment de la sépara lion, les détails les plus minime^ prenaient pour elle une importance inusitée. Elle recon naissait de loin une grande femme que sa haute taille avait fait surnommer Pousse-WQêe. et. qui menait paître sa vache le long des fossés de Gonlinvaux elle distinguait sur la route la voiture du meunier, attelée de deux hevaux sr* aux sonnaille* retenti-