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abaisser les valeurs immobilières au profit des valeurs mobilières. Depuis 1897 les revenus du Trésor pour les « mutations immobilières à titre onéreux » vont toujours en baissant. Ils étaient, cette année-là, de 141 millions : ils ne sont plus en 1900 que de 135 et au 1{{er}} juillet 1901, ils se montaient à 68.433.000 pour le premier semestre de l’année contre 72.439.000 au 1{{er}} juillet 1900. Voilà pour le ralentissement des acquisitions d’immeubles. D’autre part, les droits encaissés en 1899 sur le revenu des valeurs mobilières Françaises ont été de 66.300.000 en augmentation de 2.900.000 sur 1898 et les droits encaissés sur le revenu des valeurs étrangères de 6.895.000, en augmentation de 1.172.000 sur 1898. Enfin si l’on compare les chiffres fournis par les déclarations de mutations après décès on voit entre 1898 et 1899 dans les portefeuilles Français les rentes étrangères monter de 187 à 215 millions et les Sociétés étrangères de 253 à 362 millions, tandis que les rentes Françaises baissent de 492 à 481 millions et les Sociétés Françaises de 1052 à 1023 millions.
abaisser les valeurs immobilières au profit des
valeurs mobilières. Depuis 1897 les revenus du
Trésor pour les « mutations immobilières à titre
onéreux 1 vont toujours en baissant. Ils étaient,
cette année-là, de 141 millions : ils ne sont plus en
1900 que de 135 et au I er juillet i90i,ilsse montaient
à 68.433.000 pour le premier semestre de
l’année contre 72.439.000 au I er juillet 1900.
Voilà pour le ralentissement des acquisitions d’immeubles.
D’autre part, les droits encaissés en
1899 sur le revenu des valeurs mobilières Françaises
ont été de 66.300.000 en augmentation
de 2.900.000 sur 1898 et les droits encaissés sur
le revenu des valeurs étrangères de 6.895.000, en
augmentation de 1. 172.000 sur 1898. Enfin sil’on
compare les chiffres fournis par les déclarations de
mutations après décès on voit entre 1898 et 1899
dans les portefeuilles Français les rentes étrangères
monter de 187 à 215 millions et les Sociétés
étrangères de 253 à 362 millions, tandis que les
rentes Françaises baissent de 492 à 481 millions
et les Sociétés Françaises de 1052 à 1023 millions.


Cette introduction des valeurs étrangères en France n’a rien en soi de déplaisant. C’est une conséquence de la civilisation moderne que {{tiret|l’en|chevêtrement}}
Cette introduction des valeurs étrangères en France n’a rien en soi de déplaisant. C’est une conséquence de la civilisation moderne que {{tiret|l’en|chevêtrement}}

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abaisser les valeurs immobilières au profit des valeurs mobilières. Depuis 1897 les revenus du Trésor pour les « mutations immobilières à titre onéreux » vont toujours en baissant. Ils étaient, cette année-là, de 141 millions : ils ne sont plus en 1900 que de 135 et au 1er juillet 1901, ils se montaient à 68.433.000 pour le premier semestre de l’année contre 72.439.000 au 1er juillet 1900. Voilà pour le ralentissement des acquisitions d’immeubles. D’autre part, les droits encaissés en 1899 sur le revenu des valeurs mobilières Françaises ont été de 66.300.000 en augmentation de 2.900.000 sur 1898 et les droits encaissés sur le revenu des valeurs étrangères de 6.895.000, en augmentation de 1.172.000 sur 1898. Enfin si l’on compare les chiffres fournis par les déclarations de mutations après décès on voit entre 1898 et 1899 dans les portefeuilles Français les rentes étrangères monter de 187 à 215 millions et les Sociétés étrangères de 253 à 362 millions, tandis que les rentes Françaises baissent de 492 à 481 millions et les Sociétés Françaises de 1052 à 1023 millions.

Cette introduction des valeurs étrangères en France n’a rien en soi de déplaisant. C’est une conséquence de la civilisation moderne que l’en-