« La Grande Morale/Livre I/Chapitre 27 » : différence entre les versions

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Version du 23 mai 2017 à 21:50

CHAPITRE XXVII.

§ 1. La modestie est un milieu entre l’impudence, qui se permet tout, et la timidité, que tout paralyse. Elle se produit dans les actions et dans les paroles. L’impudent est celui qui dit et fait tout, en toute rencontre, devant tout le monde, selon que cela se trouve. L’homme timide et embarrassé, qui est le contraire de celui-là, est l’homme qui prend toutes sortes de précautions pour agir et pour parler, en toutes choses, avec tout le monde. Il est toujours gêné et comme interdit ; il n’est bon à rien faire. La modestie et l’homme modeste tiennent le milieu entre ces extrêmes. L’homme modeste saura se garder à la fois de tout dire et de tout faire, en toute occasion, comme l’impudent ; et comme le timide qui se démonte trop aisément, d’avoir défiance pour tout et toujours. Mais il saura faire et dire les choses où il faut, qu’il faut et quand il faut.

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