« La Grande Morale/Livre I/Chapitre 29 » : différence entre les versions

La bibliothèque libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
Kipmaster (discussion | contributions)
chap 29
 
Phe (discussion | contributions)
m Aristote - La Morale d’Aristote, Ladrange, 1856.djvu
Ligne 9 : Ligne 9 :
}}
}}


<pages index="Aristote - Morale à Nicomaque, Ladrange, 1856.djvu" from=1084 fromsection=chap29 to=1084/>
<pages index="Aristote - La Morale d’Aristote, Ladrange, 1856.djvu" from=1084 fromsection=chap29 to=1084/>


{{bdp}}
{{bdp}}

Version du 23 mai 2017 à 21:50

CHAPITRE XXIX.

§ 1. L’amitié sincère est le milieu entre la flatterie et l’hostilité ; elle se montre dans les actes et dans les paroles. Le flatteur est celui qui accorde aux gens plus qu’il ne convient et plus qu’ils n’ont. L’ennemi de quelqu’un est celui qui nie même les avantages évidents que possède cette personne. Il va sans dire qu’aucun de ces deux caractères n’est louable.

§ 2. Le sincère ami tient le vrai milieu ; il n’ajoute rien aux avantages qui distinguent celui dont il parle ; il ne le loue point de ceux qu’il n’a point ; mais il ne les rabaisse pas non plus, et il ne se plaît jamais à contredire son propre sentiment. Tel est l’ami.

Modèle:Bdp