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l’éducation physique au xxe siècle

si probante que la question se trouve désormais inscrite à l’ordre du jour de l’opinion et n’en sera plus effacée.

Ceux qui se placent au point de vue hygiénique ont aussi des droits à être entendus. Ils sont certains d’y réussir, car ils parlent au nom de la science et, de notre temps, ce seul fait empêcherait que leur voix ne fût couverte. La gymnastique scientifique a sans doute des prétentions exorbitantes ; elle se croit volontiers propre à répondre à toutes les exigences sociales, apte à entraîner des soldats vigoureux ou à satisfaire des adolescents bien portants autant qu’à exercer de jeunes enfants ou à guérir des malades. Elle devra en rabattre : néanmoins, trop de bienfaits sont, dès à présent, inscrits à son actif pour qu’un domaine étendu ne lui soit pas réservé dans le champ de l’éducation physique.

Ce domaine englobera, très évidemment, les enfants, les jeunes filles, les gens déjà avancés en âge, les malades et, d’une manière générale, les faibles. La gymnastique scientifique s’adapte à merveille aux besoins de ceux-là. Je