« Page:Ozanam - Œuvres complètes, 3e éd, tome 7.djvu/25 » : différence entre les versions

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Comte n’a pas d’autre pensée. Convoqué aux cortès
Comte n’a pas d’autre pensée. Convoqué aux cortès
de Léon, il s’y rend hardiment sans peur de cette
de Léon, il s’y rend hardiment sans peur de cette
prison où il a langui de si longs jours il s’y rend,
prison où il a langui de si longs jours ; il s’y rend,
montant un cheval de prix et portant sur le poing
montant un cheval de prix et portant sur le poing
un vigoureux faucon. Le roi convoite ces animaux
un vigoureux faucon. Le roi convoite ces animaux
superbes et les achète pour une somme payable à
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terme fixe ; et qui doit doubler par chaque jour de
terme fixe, et qui doit doubler par chaque jour de
retard. Livraison faite, la discorde éclate entre les
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deux contractants. Après plusieurs années de guerre,
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pas ; et Fernan obtient en échange de sa
pas ; et Fernan obtient en échange de sa
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« Comte le tint pour bon, car il lui.pesait beaucoup
Comte le tint pour bon, car il lui.pesait beaucoup
« de baiser la main d’un autre homme, et il rendait à Dieu beaucoup de grâces pour avoir délivré de l’allégeance de Léon la glorieuse Castille. » Ainsi chante la ballade espagnole ;
de baiser la main d’un autre homme, et il rendait à Dieu beaucoup de grâces pour avoir délivré de l’allégeance de Léon la glorieuse Castille. » Ainsi chante la ballade espagnole ;
les peuples mêlent volontiers à leurs origines la
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Sin el Conde, su señor
Sin el Conde, su señor
La imagen suya de predra
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Y a Dios muchas gracias daba
Y a Dios muchas gracias daba
Por sacar de subjecion
Por sacar de subjecion
De Leon a Castilla honrada.</poem>}}</ref>
De Leon a Castilla honrada.</poem></ref>

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Comte n’a pas d’autre pensée. Convoqué aux cortès de Léon, il s’y rend hardiment sans peur de cette prison où il a langui de si longs jours ; il s’y rend, montant un cheval de prix et portant sur le poing un vigoureux faucon. Le roi convoite ces animaux superbes et les achète pour une somme payable à terme fixe, et qui doit doubler par chaque jour de retard. Livraison faite, la discorde éclate entre les deux contractants. Après plusieurs années de guerre, Fernan, victorieux, demande pour toute condition le prix de ses bêtes. Les arbitres désignés reconnaissent que tous les trésors du royaume n’y suffiraient pas ; et Fernan obtient en échange de sa créance l’indépendance absolue de son comté. « Le Comte le tint pour bon, car il lui.pesait beaucoup de baiser la main d’un autre homme, et il rendait à Dieu beaucoup de grâces pour avoir délivré de l’allégeance de Léon la glorieuse Castille. » Ainsi chante la ballade espagnole ; les peuples mêlent volontiers à leurs origines la ruse et l’héroïsme. Carthage se souvenait de la peau

    De no volver a Castilla
    Sin el Conde, su señor
    La imagen suya de predra
    Levan en un carreton,
    Resueltos,ssi atras no vuelve,
    De no volver ellos, non !

    El Conde lo hubo por bien,
    Porque mucho le pesaba
    De besar mano a ninguno ;
    Y a Dios muchas gracias daba
    Por sacar de subjecion
    De Leon a Castilla honrada.