« Page:Arago - Œuvres complètes de François Arago, secrétaire perpétuel de l’académie des sciences - Astronomie populaire, tome 3.djvu/12 » : différence entre les versions

La bibliothèque libre.
AkBot (discussion | contributions)
Pywikibot touch edit
 
(Aucune différence)

Dernière version du 22 juillet 2018 à 09:39

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

hautes montagnes fussent plus petites que les rugosités de la peau d’une orange lorsqu’on les compare au diamètre total de son enveloppe ? Le résultat des mesures nous éclairera à ce sujet.

La surface de l’Océan, lorsqu’il n’est pas agité par les vents, est courbe ; cela résulte avec évidence de la manière dont un navire disparaît lorsqu’il s’éloigne de la côte. La limite visible de la mer, c’est-à-dire la ligne bleue qui forme la séparation apparente du ciel et des eaux, couvre d’abord les parties basses du navire (fig. 227 et 228).


Fig. 227. — Démonstration de la courbure de la surface de la Terre
par la disparition d’un navire s’éloignant de la côte.


A mesure que celui-ci s’éloigne, on perd de vue les voiles basses ; les sommets des mâts disparaissent les derniers. Si le navire se mouvait sur une surface plane, s’il disparaissait seulement à raison de la petitesse de l’angle sous-tendu, on perdrait de vue tout à la fois le pont, les voiles et le sommet des mâts.

Fig. 228. — Positions successives d’un navire par rapport à l’horizon de la cote du départ.