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:60 sésrmn ET Les Lvs
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la guerre ; toutefois la cause véritable est la con-
voitise de la nation qui la rend incapable de fidé-
lité, de franchise et de justice et cause ainsi en
temps voulu se propre perte et le châtiment des
· individus (t). >>
A8. Notez-le, la France et l’Angleterre s’achè-
tent littéralement de la terreur panique, l’une à
l’autre ; elles achètent chacune pour dix millions
de livres de terreur par an. Maintenant supposez
qu’au lieu d’acheter chaque année ces dix millions
de panique elles se décident a vivre en paix toutes
deux et à acheter annuellement pour dix millions
d’instruction ; et que chacune d’elles emploie ces
dix millions de livres annuels à fonder des biblio-
thèques royales, des musées royaux, des jardins et
des lieux de repos royaux. Cela ne serait-il pas
quelque peu mieux pour la France et l’Angleterre ? `
Il se passera encore longtemps avant que cela
nÉarrive.C.ependant j’espère qu’il ne se passera pas .·.
_ longtemps avant que des bibliothèques royales ou
nationales soient fondées dans chaque ville impor-
tante, contenant une collection royale de livres. La
même collection dans chacune d’elles de livres
choisis, les meilleurs en chaque genre, édités pour ·
cette collection nationale avec le plus de soin
possible ; le texte imprimé toujours sur des pages`
de mêmes 'dimensions, à grandes marges, et divi-— `
ses en volumes agréables, légers à la _main, beaux 4
et solides et irréprochables comme modèles du tra-
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(1) Unto thislast, IV, ad val0rem,§ 76, note. (Note du traducteur.) , · r

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60 sésrmn ET Les Lvs

la guerre ; toutefois la cause véritable est la con- voitise de la nation qui la rend incapable de fidé- lité, de franchise et de justice et cause ainsi en temps voulu se propre perte et le châtiment des · individus (t). >> A8. Notez-le, la France et l’Angleterre s’achè- tent littéralement de la terreur panique, l’une à l’autre ; elles achètent chacune pour dix millions de livres de terreur par an. Maintenant supposez qu’au lieu d’acheter chaque année ces dix millions de panique elles se décident a vivre en paix toutes deux et à acheter annuellement pour dix millions d’instruction ; et que chacune d’elles emploie ces dix millions de livres annuels à fonder des biblio- thèques royales, des musées royaux, des jardins et des lieux de repos royaux. Cela ne serait-il pas quelque peu mieux pour la France et l’Angleterre ? ` Il se passera encore longtemps avant que cela nÉarrive.C.ependant j’espère qu’il ne se passera pas .·. _ longtemps avant que des bibliothèques royales ou nationales soient fondées dans chaque ville impor- tante, contenant une collection royale de livres. La même collection dans chacune d’elles de livres choisis, les meilleurs en chaque genre, édités pour · cette collection nationale avec le plus de soin possible ; le texte imprimé toujours sur des pages` de mêmes 'dimensions, à grandes marges, et divi-— ` ses en volumes agréables, légers à la _main, beaux 4 et solides et irréprochables comme modèles du tra- vail du relieur ; et ces grandes bibliothèques seront', accessibles à toute personne propre et rangée, a ` (1) Unto thislast, IV, ad val0rem,§ 76, note. (Note du traducteur.) , · r