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CHRONIQUE DE CAERDAL 493

— Doute et nie, cher Agnel. Crois pourtant à ta peine.

— Je ne crois plus à la liberté humaine.

— Tu peux tout nier, mais non pas ton amour. Et si tu t'accordes à l'amour, comment te dérobe- rais tu à la peine ?

8. C'est le cœur qui fait croire. Lui seul a )euplé mes déserts. Il sème le rêve ; et pour lui, »'il n'est beau, le grain jamais ne lève.

Où en serait on, et que ferait on des hommes, n Ton ne s'en formait pas quelque belle idée ? Je le puis pardonner à ceux qui m'ôtent la beauté |ue je leur donne.

9. Le seul amour nous fait toucher la vie et la réalité du monde. Et l'amour est unique, sache le,

[en dépit de tous les blasphèmes. Il est un, et le lême, depuis le premier frémissement de l'onde jusqu'aux larmes du Dieu dans la compassion. Mais la conscience d'aimer n'est qu'en nous, à fin que le Dieu se trouve dans sa créature.

Et de là, mon enfant, la grandeur et le supplice de l'homme.

Je chante toujours l'amour, et dans tous ses supplices.

10. Agnel. — Je chante, et ne m*apaise pas. J'aime en vain jusqu'à mes supplices : Je n'y

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