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483
PREMIERE PARTIE.

CHAP.
ⅽⅼⅺ.
sus, de la bourre ou tondure de drap sur le cerouëne, mettre un patin à l’autre pied, pour obliger le Cheval à s’appuyer sur celuy-là ; & le laisser en une place sans le coucher quinze ou vingt jours : en attendant les escarres tomberont, on pansera les playes avec eau de vie, & on laissera le Cheval jusqu’à trente jours sans le sortir hors de sa place, apres quoy on le promenera en main peu à peu pour le faire marcher, & quelque temps apres on le travaillera doucement ; comme le feu est un grand resolutif, il resoudra & dissipera les humeurs qui faisoient boitter, & fortifiera la partie.

Si l’enflure de la hanche descend sur le jarret, & delà sur les jambes, il faut saigner le Cheval de la pince, & luy charger les jambes avec l’emmiellure susdite, ou le frotter avec de la graisse de mulet, ou d’ours, ou de chapon : si vous le promenez doucement, & qu’on le frotte de ces graisses, vous y verrez bien-tost de l’amendement : la graisse de blereau fera le mesme effet, on l’appelle en Province de la graisse de tesson ; la moësle de cerf, & la graisse d’oye sont tres-bonnes.

Souvent le Cheval a seulement fait effort au gros nerf qui est au dedans de la cuisse, en suivant la veine, ce qu’on connoist en ce qu’on trouve le nerf gros & enflé, tres-douloureux avec chaleur : si cela est, il faut saigner le Cheval du col, & charger la partie avec son sang mélé avec de l’esprit de vin, ensuite bonnes charges, & bons bains, le mal se dissipera : les graisses que j’ay ordonné cy-devant, y sont bonnes, comme aussi les onguens des nerfs, & autres que j’ay ordonné pour fortifier les jambes devant : on peut se servir de l’onguent du Baron, ou de celuy d’oppodeldoc, qui est assurément un des plus beaux remedes qui soient dans ce livre, & peut-estre aussi dans les autres qui parlent de cette matiere.


CHAP.
ⅭⅬⅫ.
Pour enflure de Testicules.


LEs bourses enflent aux Chevaux par diverses causes, par fois elles se remplissent de serositez, qui décendent le long de la production du peritoine ; d’autre fois la fluxion se jette sur cette partie, par un coup reçeu d’un autre Cheval ; souvent pour un effort, le boyau tombe dans les bourses, & c’est ce qu’on appelle descente de boyaux.

L’ordinaire remede, & qui se fait à peu de frais, est de mener
Ppp ⅱ