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Tolstoï ne caractérise pas plus flatteusement l’un des meneurs parmi les déportés politiques — Novodvovir<ref>''La Résurrection'', édition de A. Marx, p. 586.</ref>.
Tolstoï ne caractérise pas plus flatteusement l’un des meneurs parmi les déportés politiques — Novodvovir<ref>''La Résurrection'', édition de A. Marx, p. 586.</ref>.

Dernière version du 30 décembre 2018 à 16:30

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Tolstoï ne caractérise pas plus flatteusement l’un des meneurs parmi les déportés politiques — Novodvovir[1].

Leur caractère général est dépeint dans le roman sous un point de vue assez répandu, mais avec cette différence que cette peinture est exécutée avec le grand art qui est propre à Tolstoï et dont on peut dire ce qu’il dit lui-même de l’influence d’une pluie d’été sur le paysage : dans ses images tout est recouvert pour ainsi dire d’un vernis, le vert semble plus vert, le jaune plus jaune, le noir plus noir.

« Quand il les connut de plus près, Nekludoff se persuada qu’ils n’étaient tous ni des malfaiteurs comme se les représentent les uns, ni des héros comme les considèrent les autres, mais tout simplement des gens ordinaires, comptant parmi eux, comme partout d’ailleurs, des individus bons, méchants ou moyens.

Il en était, parmi eux, qui étaient devenus révolutionnaires parce qu’ils se croyaient sincèrement obligés de lutter contre le mal existant, d’autres avaient choisi ce parti poussés par des motifs d’égoïsmes et de vanité ; la plupart étaient entraînés vers la révolution par le désir, que Nekludoff avait appris à connaître pendant la guerre, du danger, du risque, par la volupté de jouer sa vie — sentiments propres à toute jeunesse énergique.

  1. La Résurrection, édition de A. Marx, p. 586.