« Page:Ramsay - Les Voyages de Cyrus, éd. Quillau, 1727, tome 1.pdf/130 » : différence entre les versions

La bibliothèque libre.
 
 
État de la page (Qualité des pages)État de la page (Qualité des pages)
-
Page corrigée
+
Page validée
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 1 : Ligne 1 :
<nowiki />
<nowiki />


Chaque semence, ''dit-il'', contient une plante de son espèce ; cette plante une autre semence, & cette semence une autre petite plante & ainsi sans fin. La fecondité de la nature est inépuisable. L’accroissement des vegétaux n’est que le développement des fibres, des membranes, des branches, par l’action du suc de la terre qui s’y insinue. La pression de l’air fait entrer dans les tuyaux des racines le suc nourricier chargé de sels & de souffres. La chaleur du soleil pendant le jour, attire en haut la fève la plus subtile ; & la fraîcheur de la nuit la fixe, la condense & la meurit, pour produire les feuilles, les fleurs, les fruits, & former toutes les richesses de la nature qui
Chaque semence, ''dit-il'', contient une plante de son espece ; cette plante une autre semence, & cette semence une autre petite plante ; & ainsi sans fin. La fecondité de la nature est inépuisable. L’accroissement des vegétaux n’est que le développement des fibres, des membranes, des branches, par l’action du suc de la terre qui s’y insinue. La pression de l’air fait entrer dans les tuyaux des racines, le suc nourricier chargé de sels & de souffres. La chaleur du soleil pendant le jour, attire en haut la sêve la plus subtile ; & la fraîcheur de la nuit la fixe, la condense & la meurit, pour produire les feuilles, les fleurs, les fruits, & former toutes les richesses de la nature qui

Dernière version du 25 avril 2019 à 09:15

Cette page a été validée par deux contributeurs.

Chaque semence, dit-il, contient une plante de son espece ; cette plante une autre semence, & cette semence une autre petite plante ; & ainsi sans fin. La fecondité de la nature est inépuisable. L’accroissement des vegétaux n’est que le développement des fibres, des membranes, des branches, par l’action du suc de la terre qui s’y insinue. La pression de l’air fait entrer dans les tuyaux des racines, le suc nourricier chargé de sels & de souffres. La chaleur du soleil pendant le jour, attire en haut la sêve la plus subtile ; & la fraîcheur de la nuit la fixe, la condense & la meurit, pour produire les feuilles, les fleurs, les fruits, & former toutes les richesses de la nature qui