À genoux/Sur les chemins de la guerre

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SUR LES CHEMINS DE LA GUERRE

Dédié à mon ami R. Le Roux
(Meven Mordiern)

en souvenir des jours passés.



CHAPITRE PREMIER


AUX TRANCHÉES

I. — EN PRENANT LE MÉTIER
27 Août 1915.

Nous avons quitté Le Bourget à minuit. Vers 5 heures, nous nous réveillons à Pierrefonds (Oise). Et si la route a été longue ou courte, nous ne le savons point.

Un peu d’eau sur mes yeux et je regarde autour de nous.


Il n’y a pas encore trace de soleil, bien qu’il se soit réveillé une demi-heure avant nous. La première chose que j’aperçois, c’est le château de Pierrefonds, qui dresse ses tours au milieu des myrtilles, comme une vision des âges morts. De chacun de ses côtés, des bois, et encore des bois, s’étendent, inclinés dans les myrtilles eux aussi. Combien doux est ce matin…

Et je pense que c’est pour garder aux fils de nos fils des horizons comme celui-ci que nous allons nous autres vers la pluie de plomb, pour la terre, pour les arbres, pour le château. C’est la douceur des matins de France que nous défendons chaque matin de cette guerre. Car les barbares du pays boche ne sauraient qu’en faire : sur le château vite abattu, ils installeraient une usine quelconque ; et dans ce bois que nous a donné Dieu, on n’entendrait plus que le bruit sauvage des roues ou des marteaux, au lieu du chant des oiseaux bénis. Soldat de mon pays, tu ne sais pas combien grand tu es : tu luttes pour que la Beauté ne meure pas.


Mais ce n’est pas pour méditer sur le château ou la forêt que nous sommes ici. Et nous voilà partis.

Quand vous allez sur les chemins de la guerre à la recherche du régiment auquel vous êtes affecté, la première chose que vous trouvez à votre rencontre, c’est les voitures.

À la gare de Pierrefonds, nous jetons nos bagages dans une charrette. Nous allons à pied à Rethondes, la charrette nous précédant. Notre passage est terrifiant : une douzaine de soldats suivant une voiture couverte. Il nous semble que nous conduisons un mort. Et cette pensée nous fait rire.

Et pourtant, c’est peut-être vrai. Peut-être, en vérité, était-ce à un enterrement que je suivais ce matin-là, et que je suivais sans comprendre, le cadavre de mon Passé, le cercueil d’une jeunesse destinée par Dieu à rester dans les bois près de Compiègne pour attendre le jour du Jugement. — Dieu le sait. Que sa sainte volonté soit faite !


Aussitôt partis de Pierrefonds, nous entendons la voix des canons. Maintenant nous marchons vers le canon, comme les Rois Mages sur l’Étoile.

J’ai pris à Rethondes les voitures régimentaires du 318e, que je cherchais. Avec elles, j’atteins Choisy-au-Bac.

Après avoir dîné, et bien dîné, je monte dans une autre voiture. Celle-ci me conduira jusqu’à la ligne de feu, à travers le Bois de l’Heure et le Bois de Saint-Mard.

C’est dans le bois de Saint-Mard que se trouve le secteur de mon régiment. Le colonel, qui est à son bureau, dans une misérable petite ferme, m’affecte à la 20e compagnie. La 20e compagnie est en première ligne. Un homme pour me conduire et je me dirige vers elle.

Il est trois heures.

Peu après, j’entends pour la première fois, au-dessus de ma tête le sifflement des balles. Il en tombe pas mal



derrière nous, mais aucune sur notre tranchée. Et l’affaire ne dure pas longtemps. Nous dînons en paix et je vais me coucher après, car je suis fatigué. Voilà deux nuits que je n’ai pas fermé les yeux, pour ainsi dire.

Comme chef d’une section, j’ai une petite cabane pour moi seul. On nomme cela un « gourbi » en français… et en arabe aussi. J’aime ma cabane de terre. Un lit de camp, une planche pour jouer le rôle de table, une chaise empaillée venue de quelque maison, voilà mes meubles. Je suis heureux là comme dans un palais.

…Mais d’où viennent-elles les pensées qui m’entourent brusquement, de mon imagination seulement, ou bien du fond des tombes glacées où dorment les cendres des Ancêtres ? Il me semble que je ne fais que continuer une vie commencée depuis longtemps. Le lit, la table, le quartier, jusqu’au pain cuit pour durer longtemps, je connais tout, je me souviens de tout… Peut-être, un de mes pères a-t-il été guerrier comme moi, et que c’est son âme qui s’éveille en mon âme…


Il n’est point besoin de creuser si profondément dans les temps. Je suis le fils d’un marin et le marin et le soldat sont frères par le métier. Les souvenirs qui me viennent ce soir sont ceux des mois que j’ai passés sur les chemins incomparables de l’Atlantique, quand j’allais avec les pauvres bateaux de mon pays promener ma douleur par la mer. Bruits de la mer, bruits de la guerre ! et les étoiles, dans la nuit, brillent de la même manière sur un même naufrage. Je puis en faire les mêmes chants, et je les ferai, car les voici qui montent lentement, lentement du fond de mon cœur, les couplets que nous aimions à dire ces nuits-là d’été, pendant que les poissons jouaient autour du bateau, dans la mer unie, — la chanson de l’homme de quart :

« Minuit sont sonnés, et on a crié : Au quart !
On a crié : Au quart !
Allons maintenant sur le pont passer quatre heures.


…Le temps est beau, la mer est sans vagues,
Et nous, sur le danger, élèverons des châteaux,

Bâtirons des châteaux en Espagne sans jamais les voir ;
Prêts à tomber aussitôt faits.

Peu importe. Faisons-en tout de même. Le temps passera
Et comme une course la nuit s’écoulera.

Voici venu le moment d’aller sur le pont :
Allons maintenant par la pensée à notre cher petit pays breton.

Quoique nous soyions si loin, il me semble le voir
Comme si nous passions dans ses Couteaux[1] bénis… »

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .


28 Août.

Toute la nuit j’ai dormi, d’un sommeil reposant. Les canons boches ont tiré sur notre tranchée, ils nous ont blessé un homme, et je n’ai rien entendu, tant était profond mon sommeil. C’est un métier terrible que celui-ci.

Mes hommes sont tous Cornouaillais. Gens de cœur, travailleurs solides. C’est une joie pour moi que de me trouver au milieu de mes frères de Basse-Bretagne, à qui je puis parler breton tous les jours. Aujourd’hui, je vois de mes propres yeux que ce n’est pas mensonge ce qu’on en dit dans tout l’univers. Ce sont des géants, mes hommes, vrais fils de ces chevaliers qui abandonnaient pays et famille, sautaient sur un cheval et allaient mourir à la Croisade.

La guerre a fait du bien aux Bretons. Au lieu d’avoir honte de leur origine, ils lèvent fièrement la tête aujourd’hui. L’orgueil de la race, qui s’était endormi il y a cent-vingt ans dans la tombe du dernier Chouan, s’est réveillé à la



voix du canon. Maintenant, ils savent combien beau est le nom de Breton, combien noble est leur race. Ô sang de ceux qui sont tombés au son du clairon de la Victoire, sur les rives du fleuve historique ; sang des loups de mer de Dixmude ; sang des géants des batailles d’Arras, de l’Yser, de Champagne, de l’Orient, sang géant, sang celtique, sois béni, béni, béni ! Nos cœurs étaient desséchés, et tu es tombé sur nous en pluie ; glacées et nues étaient nos terres, et tu fus pour elle un engrais sacré. Par ta force, la voici qui se lève de chaque coin, la fleur de la fierté du pays que nous cherchions jadis à semer. S’il plaît à Dieu, elle donnera du bon grain, à l’été qui vient…

Pas d’accidents pendant la journée. Vers six heures, on nous avise que nos canons vont civiliser un peu les Boches. Je fais descendre mes hommes dans le gourbi le plus profond, la « grotte », et je reste attendre avec mes deux sergents. Les Boches ne répondent pas à nos canons : des coups de fusil, rien de plus.


À minuit, le 262e vient prendre notre place. Le tour de mon régiment est arrivé d’aller se reposer pendant huit fours.

La nuit est belle, sous la paix immense de la forêt. Il ne passe aucune brise dans les feuilles tranquilles ; les artilleurs se reposent maintenant. Et en marchant à la tête de ma section, j’élève mes regards vers le ciel et les étoiles, — qui brillent toutes petites au-dessus du faîte élevé des arbres, — et je commence ma prière :

« Notre Père, qui êtes aux Cieux, que Votre nom soit sanctifié, envoyez-nous Votre royaume… »


29 Août — 7 Septembre.
II
NOTRE REPOS À TROSLY-BREUIL


Le chemin du Bois de Saint-Mard à Trosly-Breuil est parent de celui de Tipperary : il est long. Et nous l’avons trouvé encore plus long qu’il ne l’est en réalité, car depuis une heure jusqu’à cinq la pluie est tombée à verse. Nous sommes trempés comme des poissons de mer quand nous arrivons dans la petite ville encore endormie.

Peu importe. Nous venons nous reposer, et le cœur de chacun est gai.

Une chambrette a été louée pour moi, et j’y suis comme dans celle que j’avais à Paris. Si ce n’était les coups de canon, dont on entend le grondement jour et nuit, nous ne penserions pas que nous sommes à la guerre.


Néanmoins, on ne nous laisse pas dormir. Le jour qui suit notre arrivée à Trosly, un ordre du colonel me donne 125 hommes pour aller dans la forêt couper des arbres pour les gourbis des tranchées. Je passerai là-bas mes dix jours de repos.

Bien que j’ai voyagé dans beaucoup de pays, je n’avais jamais encore vu une véritable forêt. Celle de Compiègne, je l’ai aimée de suite. Cela vaut la peine d’être venu ici se reposer et rêver quand les rayons réconfortants du soleil d’été se glissent à travers les branches. « Sous le chêne ! », comme chante notre Philomène[2] sur un air de Bourgault-Ducoudray… À vrai dire, il n’y a ici que des hêtres. Mais ils sont si hauts, leur lierre est si riche que vous avez pour eux le même respect que les druides avaient pour les chênes.

Des coups de hache, et la scie travaille. Pendant que travaillent mes hommes, je suis assis sur un rocher couvert de



mousse. Tout le sol, autour de moi, est couvert de feuilles mortes, — les feuilles des autres années, car les branches de ces hêtres sont encore vertes. Cela me fait mal au cœur d’entendre les grands arbres tomber, en se heurtant contre la terre, avec un bruit semblable au sanglot d’un géant. Ils sont si forts, si droits, si beaux, les hêtres de ma forêt ! Jusques à quand, donc, ô mon Dieu, continuera-t-elle cette guerre de couper les racines de la vie dans les bois, les maisons, partout ? C’est grand pitié de voir tomber un homme ou un arbre dans toute sa force… Je prends ma tête entre mes mains, et pour parvenir à oublier les ravages que l’on fait ici, je songe.

Mon Dieu, dans mon cœur aussi il y a des ravages. Tout à coup, il me semble que les feuilles jaunies commencent à tourbillonner autour de moi. Une danse lente, une danse triste, sous la brise d’un été près de sa tombe. Je les regarde, et les voilà, les feuilles desséchées, qui prennent des visages que je connais.


« Ô toi, dis-je à une, j’ai souvenance de toi. N’es-tu pas cet amour que j’avais et qui fleurissait si fort, il y a longtemps, longtemps, et qui est mort ? Et celle qui est derrière toi, je connais aussi son nom. Celle-là, c’est la croyance que j’avais en la bonté des gens, quand la musique de la jeunesse chantait ses doux chants au fond de mon cœur, — cette croyance-là qui est morte. Et toi, qui va et vient, comme une étourdie, qui es-tu si ce n’est la trame de mon rêve le plus cher, et qui est mort ? Vous toutes, ô feuilles, vous toutes, je puis dire comment on vous appelle, car je vous ai mises au monde, et j’ai versé des larmes sur chacune de vous au jour et à l’heure où vous disparaissiez. Vous êtes les trames de mes rêves brisés, les cadavres de mes amours morts, la poussière des chemins qu’a suivi mon cœur ; jamais je n’ai cessé de vous aimer. Dormez en paix… »

Et les feuilles alors de se mettre à me parler, et de dire :


« Nous aussi nous te connaissons, ô barde venu d’un pays lointain. Nous savons nous aussi qui tu es et qui nous sommes. Nous sommes tous ceux que tu n’a pas été, tous ceux que tu aurais aimé être et que tu n’a pas pu ou pas voulu être. Nous sommes les chevaliers de tes rêves, les prêtres des autels que tu aimais, les conducteurs de peuples, les sauveurs de pays. Nous sommes tous ceux que tu ne seras pas, car si les pensées de l’homme volent loin, courts sont ses jours. Et nous sommes ce que tu seras avant peu, une chose morte, une poussière, une trame. Nous sommes ton temps passé… »

Alors, il me vint à l’esprit une prière, une prière faite en une heure quelconque de misère sur les durs chemins de ce monde, et me voici la redisant :

«… Mais ne m’abandonnez plus quand le désespoir
Me frappera, oh, à ma pauvre voix, ne restez pas sourd,
Maintenez mon regard en haut et toujours en haut, car
Cela fait mal à mes yeux de voir la Terre… »


J’ai levé mes regards vers le ciel. Là-bas, là-bas bien loin sur les cimes des hêtres immenses, les rayons dorés du soleil jouent heureux avec les feuilles vertes. Et les feuilles vertes, le soleil d’or, le ciel doux me répondirent un mot seulement : Espoir !


III
LA MESSE DANS LA FORET
Le 7 Septembre.
« Quia tu es, Deus, fortitudo mea. »
(Ps. L, 2).

« Ô douceur des messes dans une chapelle,
Une petite chapelle silencieuse sur les campagnes de Bretagne ! »



Les campagnes de Bretagne sont loin maintenant. Mais puisque Dieu est en tous lieux, j’irai Le chercher dans la forêt.

Six heures du matin. Un petit autel a été préparé au pied d’un hêtre. Des branches vertes autour de la planche nue, et, au lieu du Tabernacle, de chaque côté de la croix, les fleurs du jardin le plus proche. Je suis venu ici hier au soir me confesser ; pour la première fois, j’ai reçu debout le sacrement de pénitence. Un autre sacrement, aujourd’hui.


Le temps est brouillé ; avant peu, probablement, il tombera de la pluie. Mais qu’est-ce que la pluie pour celui qui est venu chercher Dieu ? C’est le tonnerre, et la guerre et le monde pour celui qui va voir devant lui la splendeur indicible du Crucifié ?

Six heures du matin ; le temps est brouillé. Pas une cloche n’a sonné pour annoncer cette messe, et cependant il y a des gens autour de l’autel de bois. Voici : deux cents Bretons de mon régiment ont eu faim du pain de Dieu, et ils sont venus vers lui. C’est une joie pour le cœur que de les voir là si nombreux. Et si fervents ! Ils ont le chapelet à la main, le chapelet aimé des familles de Bretagne. Je ne me fatigue pas de les regarder : que le visage de mon peuple est beau lorsqu’il est élevé vers Dieu ! Ceux qui veulent savoir ce qu’il y a au fond de l’âme bretonne n’ont qu’à venir aux cérémonies catholiques, là où sont agenouilles les hommes et les femmes de nos paroisses, la lumière de la prière sur leur front. Alors, ils comprendront, peut-être…


Comme le Judica commence, les canons se taisent. La paix immense de la Forêt se mêle à la paix divine de la Messe, dans cette tiède matinée de Septembre. Du haut des cieux, du haut des arbres, la paix descend sur les gens de guerre. Et tout d’un coup, ils ont perdu leur apparence de guerriers : ils n’y a plus ici que des Celtes venus pour parler à leurs saints, des chrétiens agenouillés devant le Visage adoré du Christ.

Quelle langue parleront-ils ? « Ce serait beau, disais-je entre Dieu et moi, de marier en ce dimanche la majesté royale de la vieille forêt et la douceur des chants de mon pays. Ce serait faire justice au peuple assemblé ici que de chanter en breton des prières catholiques… » Je n’ai pas le temps d’y penser plus longtemps, car voici un prêtre-soldat, qui passe à travers la foule, distribuant à chacun un « Livre de Cantiques de Cornouaille ». Il était écrit par Dieu que j’aurais ce matin-là toutes les joies.


Au commencement de toutes choses, quand le premier père du monde n’était encore qu’argile au milieu de l’argile, Dieu éleva à Dieu trois cathédrales : la mer, la forêt, la montagne. Il n’y a pas de sanctuaires qui leur soient comparables, et depuis qu’il y a sur la Terre, un homme, — une douleur, — de ces sanctuaires-là sont venues à Dieu les prières les plus ferventes. Je l’ai bien vu en pleine mer ; je l’ai reconnu au sommet de plus d’une montagne ; je le comprends dans la forêt aujourd’hui. Ces trois lieux crient le nom du Créateur, et ils firent une prière du cœur le plus endurci, comme l’étincelle du silex. Nul tableau ne vaut un tableau signé par Dieu.

Les voici qui montent nos prières, nos chants. Si aisément, si doucement ! Les larmes m’en viennent aux yeux. Pourquoi ont-ils choisi aussi, pour le chanter ce matin, le chant que j’aime par dessus tous les autres, le plus beau des chants de la guerre » ?



Le « Cantique du Paradis », a annoncé le prêtre, et nous laissons alors nos pensées s’envoler avec cet air si beau, pour monter jusqu’à l’éternelle cathédrale, jamais achevée, qui demeure dans les rêves des Celtes, et où nous mettons avec la Vierge et les Saints, tous ceux que nous avons aimés sur les chemins de ce monde, — sous le regard plein de bonté du Dieu de nos Pères, Jésus. Regardez les regards de ces gens. Ils ont oublié la forêt, la guerre et la misère ; ils n’ont plus d’autre pensée que Dieu qui est là, qui va descendre en eux bientôt…

Il descend. Sans bruit, lentement, les deux cents Bretons s’approchent de l’Hostie, reçoivent l’Hostie, s’en retournent avec l’Hostie. Chacun ne s’occupe que de soi à ce moment, et l’on ne reste pas à regarder son voisin. Chacun à ses besoins à dire au Père, chacun quelque peine particulière à verser dans le cœur de l’Aimé. Cependant puisqu’ils sont catholiques, leurs prières



sont unies, sont une. Je vois les demandes de ces hommes s’élever au-dessus de l’armée, monter vers le Trône de Dieu comme une supplique pour le pays. — Je vois les anges légers la remettre aux Saints de Bretagne, aux Saints de France, je vois le Seigneur pencher Sa Tête sur notre coin de terre et écouter…

La Messe est terminée. « Ite… » Allons à notre travail, soldats… Voulez-vous connaître la beauté du visage humain ? Regardez-le après une communion.



  1. Nom du bras de mer qui sépare l’île de Groix du Continent.
  2. Philomène Cadoret, auteur de Mouez Meneiou Kerné (La Voix des Montagnes de Cornouaille), recueil de poésies en langue bretonne.