Tableau chronologique des œuvres de Ronsard/02

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Librairie Hachette et Cie (p. 1-83).


TABLEAU CHRONOLOGIQUE



1547 (septembre). — Ode à Jacques Peletier, des beautez qu’il voudroit en s’Amie :

Quand je seroy’ si heureux de choisir (Bl. II, 402 ; M.-L. VI, 66).[1]

1549 (début). — Epithalame d’Antoine de Bourbon et Janne de Navarre :

Quand mon Prince épousa (II, 241 ; II, 308).[2].

1549 (juin). — Avantentrée du Roi treschrestien à Paris :

Voicy venir d’Europe tout l’honneur (VI, 297 ; VI, 201).[3].

1549 (novembre). — Hymne de France :

Sus, luc doré, des Muses le partage (V, 283 ; VI, 146).[4].

1550 (janv. ou févr.). — Les Quatre premiers livres des Odes. Ensemble son Bocage.[5]. Contenu du Premier livre :

Comme un qui prend une coupe (II, 41 ; II, 91).
Je suis troublé de fureur (II, 43 ; II, 93).
Il faut que j’aille tanter (II, 47 ; II, 97).
Quand tu n’aurois autre grâce (II, 51 ; II, 101).
L’hinne que Marot te fit (II, 53 ; II, 103).[6].

Ma promesse ne veut pas (II, 57 ; II, 107).
Ne pilier, ne terme dorique (II, 63 ; II, 113).
O France, mere fertile (II, 63 ; II, 114).
Aujourdui je me vanterai (II, 98 ; II, 148).
Le potier hait le potier (II, 105 ; II, 156).
Le medecin de la peine (II, 108 ; II, 159).
J’ai tousjours celé les fautes (II, 109 ; II, 160).
La fable elabourée (II, 111 ; II, 162).
Puissai-je entonner un vers (II, 445 ; VI, 95).
La mercerie que je porte (II, 114 ; II, 165).
Celui qui ne nous honore (II, 117 ; II, 169).
Toreau, qui desus ta crope (II, 119 ; II, 171).
O Père, ô Phebus Cynthien (II, 122 ; II, 174).
Ne seroi-je pas encore (II, 125 ; II, 177).
Lire dorée, où Phebus seulement (II, 127 ; II, 178).


Contenu du Second livre :

Je te veil bâtir une ode (II, 130 ; II, 181).
Descen du ciel, Caliope, et repousse (II, 134 ; II, 185).
Vien à moi, mon luc, que j’acorde (II, 137 ; II, 187).
Quand tu aurois des Arabes heureus (II, 139 ; II, 189).
La lune est coutumiere (II, 141 ; II, 192).
Quand la tourbe ignorante (II, 143 ; II, 194).[7]
Cassandre ne donne pas (II, 145 ; II, 196).
Ma petite nimphe Macée (II, 147 ; II, 198).
O Déesse Bellerie (II, 148 ; II, 199).[8]
Les trois Parques à ta naissance (II, 437 ; VI, 92).
Fai refreschir le vin, de sorte (II, 149 ; II, 200).
Le tens de toutes choses maistre (II, 446 ; VI, 97).
En mon cueur n’est point écrite (II, 386 ; VI, 47}.
Si l’oiseau qu’on voit amener (II, 150 ; II, 201).
Ta génisse n’est assés drue (II, 448 ; VI, 99).
Muses aus yeus noirs, mes pucelles (II, 449 ; VI, 100)
O terre fortunée (II, 155 ; II, 205).[9]
Que nul papier dorennavant (II, 450 ; VI, 101).
Ma Guiterre, je te chante (II, 387 ; VI, 50).

D’Homere grec la tant fameuse plume (VII, 191 ; V, 262).
Grossi-toi, ma Muse Françoise (II, 461 ; VI, 113).
L’inimitié que je te porte (II, 157 ; II, 207).
Donque, forest, c’est à ce jour (II, 462 ; VI, 114).[10]
Ma petite columbelle (II, 160 ; II, 211).
O pucelle plus tendre (II, 389 ; VI, 53).
Telle fin que tu vouldras mettre (II, 472 ; II, 218).
Lict, que le fer industrieus (II, 409 ; VI, 74).
Tableau, que l’éternelle gloire (II, 410 ; VI, 75).
Cependant que tu nous dépeins (II, 408 ; VI, 72).


Contenu du Troisième livre :

D’où vient cela (mon Prelat) que les hommes (II, 223 ; II, 286).
La victorieuse couronne (V, 267 ; VI, 132).
Dieu crespelu (qui autrefois…) (II, 413 ; VI, 78).
Il est maintenant tens de boire (II, 459 ; VI, 111).
Les fictions dont tu decores (II, 414 ; II, 267).
Argentine fonteine vive (II, 461 ; VI, 113).[11]
Que les formes de toutes choses (II, 208 ; II, 269).
O terre, ô mer, ô ciel épars (II, 209 ; II, 270).
Nuit, des amours ministre et sergente fidele (V, 268 ; VI, 133).
Ja-ja les grans chaleurs s’émeuvent (II, 415 ; II, 272).
En quel bois le plus séparé (II, 212 ; II, 275).
Bien qu’en toi, mon livre, on [n’]oie (II, 443 ; VI, 94).
O grand beaulté, mais trop outrecuidée (II, 213 ; II, 276).
Nous avons quelque fois grand’faute (II, 214 ; II, 277).
Mon ame, il est tens que tu randes (II, 216 ; II, 280).
Baiser, fils de deus levres closes (II, 486 ; VI, 356).
Et puis que l’orage est à son tour revenu (II, 218 ; II, 281).
Vous faisant de mon écriture (II, 418 ; VI, 79).
Le jour pousse la nuit (II, 219 ; II, 283).
Où allez-vous, filles du ciel (II, 419 ; VI, 80).
Les douces fleurs d’Hymette aus abeilles agréent (II, 221 ; II, 285).
Si les Dieus (II, 464 ; VI, 116).
Ne s’effroier de chose qui arive (II, 225 ; II, 288).
Si les ames vagabondes (II, 465 ; VI, 117).

Le cruel Amour vainqueur (II, 226 ; II, 290).
Facond neveu d’Atlas, Mercure (II, 421 ; VI, 83).
Je ne suis jamais paresseus (II, 423 ; II, 297).


Contenu du Quatrième livre :

Quand mon Prince épousa (II, 241 ; II, 308).[12]
Celui-ci en vers les gloires (II, 457 ; VI, 109).
Quiconques ail mon livre pris (II, 459 ; VI, 111).
L’ardeur qui Pythagore (II, 246 ; II, 312).
Antres, et vous fontaines (II, 249 ; II, 315).
Loir, dont le cours heureus distille (II, 425 ; VI, 85).
Gui, nos meilleurs ans coulent (II, 253 ; II, 319).
Tu me fuis d’une course viste (II, 427 ; VI, 86).
O déesse puissante (II, 256 ; II, 322).
Chanson, voici le jour (II, 427 ; VI, 87).
Dedans ce [grand] monde où nous sommes (II, 428 ; II, 323).
Somme, le repos du monde (II, 257 ; II, 324).
Dieu te gard, l’honneur du printens (II, 430 ; VI, 88).
Nimphe aus beaus yeus qui souffles de ta bouche (II, 431 ; VI, 327)
Source d’argent toute pleine (II, 432 ; VI, 89).
L’iver lors que la nuit lente (II, 260 ; II, 329).
Je n’ai pas les mains apprises (II, 433 ; II, 341).
Plus dur que fer j’ai fini mon ouvrage (II, 378 ; II, 462).


Contenu du Bocage :

Voici venir d’Europe tout l’honneur (VI, 297 ; VI, 201).[13]
Si autrefois sous l’ombre de Gatine (II, 394 ; VI, 57).
Si cet enfant qui erre (II, 463 ; VI, 115)
En Mai, lors que les rivières (II, 466 ; VI, 118).
Soion constants, et ne prenon souci (II, 398 ; VI, 61).
Que tardes-tu, veu que les Muses (II, 469 ; VI, 122).
Delaisse les peuples vaincus (II, 470 ; VI, 123).
Puis que la mort ne doit tarder (II, 400 ; VI, 64).
O Dieu des exercites (II, 451 ; VI, 102).
Le printens vient, naissez fleurettes (II, 453 ; VI, 104).
Esperons nous l’Italie estre prise (II, 454 ; VI, 106).
Quand je seroi si heureus de choisir (II, 402 ; VI, 66).[14]
Ami, l’ami des Muses (II, 404 ; VI, 68).
Deus, et trois fois heureus ce mien regard (II, 456 ; VI, 107).

1550 (vers avril). — Ode de la Paix, au Roi :

Toute roiauté qui dédaigne (II, 23 ; II, 77).[15]

1551 (vers mars). — Quatre odes insérées dans le Tombeau de Marguerite de Valois, Royne de Navarre, publié par les soins de Nicolas Denisot :[16]

Quand les filles d’Achelois (II, 308 ; II, 385).
Ainsi que le ravi Prophete (II, 312 ; II, 388).
Qui renforcera ma voix ? (II, 313 ; II, 390).
Bien heureuse et chaste Cendre (IV, 115 ; II, 404).

1552 (septembre-octobre). — Les Amours. Ensemble le Cinqiesme [livre] des Odes.[17]


Contenu des Amours :

Divin troupeau qui sur les rives molles (I, xxxi ; I, 2).
Qui voudra voyr comme un Dieu me surmonte (I, 1 ; I, 3).
Nature ornant la dame qui devoit (I, 2 ; I, 4).
Dans le serain de sa jumelle flame (I, 3 ; I, 4).[18]
Je ne suis point, ma guerrière Cassandre (I, 3 ; I, 4).
Pareil j’egalle au soleil que j’adore (I, 4 ; I, 5).[19]
Ces liens d’or, ceste bouche vermeille (I, 5 ; I, 5).
Bien qu’à grand tort il te plaist d’allumer (I, 5 ; I, 6).[20]
Lors que mon œil pour t’ceillader s’amuse (I, 6 ; I, 6).
Le plus toffu d’un solitaire bois (I, 6 ; I, 7).
Je pais mon cuœur d’une telle ambrosie (I, 7 ; I, 7).[21]
Amour, Amour, donne moy paix ou trêve (I, 7 ; I, 8).[22]
J’espère et crain, je me tais et supplie (I, 8 ; I, 8).
Pour estre en vain tes beaux soleils aimant (1,9 ; I, 8).[23]

Je vy tes yeulx dessous telle planette (I, 9 ; I, 9).
Hé qu’à bon droit les Charites d’Homere (I, 10 ; I, 9).
Je veulx darder par l’univers ma peine (I, 11 ; I, 10).[24]
Par un destin dedans mon cuœur demeure (I, 11 ; I, 10).[25]
Un chaste feu qui les cuœurs illumine (I, 12 ; I, 11).[26]
Avant le temps tes temples fleuriront (I, 12 ; I, 11).
Je vouldroy bien, richement jaunissant (I, 13 ; I, 12).
Qu’Amour mon cuœur, qu’Amour mon ame sonde (I, 13 ; I, 12).
Cent et cent fois penser un penser mesme (I, 14 ; I, 12).
Ce beau coral, ce marbre qui soupire (I, 14 ; I, 13).
Tes yeux divins me promettent le don (I, 15 ; I, 13).
Ces deux yeux bruns, deux flambeaux de ma vie (I, 15 ; I, 14).
Plustost le bal de tant d’astres divers (I, 16 ; I, 14).
Bien mille fois et mille j’ay tenté (I, 17 ; I, 15).
Injuste Amour, fuzil de toute rage (I, 17 ; I, 15).
Si mille œillelz, si mille liz j’embrasse (I, 18 ; I, 16).
Ange divin qui mes playes embasme (I, 18 ; I, 16).
Aillez Démons qui tenez de la terre (I, 19 ; I, 16).[27]
Quand au premier la dame que j’honore (I, 20 ; I, 17).
D’un abusé je ne serois la fable (I, 20 ; I, 17).[28]
Las, je me plain de mile et mile et mile (I, 21 ; I, 18).
Puisse avenir qu’une fois je me vange (I, 21 ; I, 18).
Pour la douleur qu’Amour veut que je sente (I, 22 ; I, 19).
Les petitz corps culbutans de travers (I, 22 ; I, 19).[29]
Doulx fut le traict qu’Amour hors de sa trousse (I, 23 ; I, 20).
Quand au matin ma deesse s’habille (I, 25 ; I, 21).
Avec les liz les œilletz mesliez (I, 25 ; I, 21).
Ores l’effroy et ores l’esperance (I, 26 ; I, 22).
Avant qu’Amour du chaos ocieux (I, 31 ; I, 26).
Par ne scay quelle estrange inimitié (I, 31 ; I, 26).[30]
Verray-je plus le doulx jour qui m’apporte (I, 33 ; I, 27).
Divin Bellay, dont les nombreuses lois (I, 34 ; I, 28).
doulx parler dont l’appast doucereux (I, 32 ; I, 27).
Quel Dieu malin, quel astre me fit estre (I, 33 ; I, 28).
Quand le Soleil à chef renversé plonge (I, 34 ; I, 28).

Comme un Chevreuil, quand le printemps détruit (I, 35 ; I, 29).
Ny voir flamber au point du jour les roses (I, 35 ; I, 29).
Dedans des Prez je vis une Dryade (I, 36 ; I, 30).[31]
Quand ces beaulx yeux jugeront que je meure (I, 37 ; I, 30).
Qui vouldra voyr dedans une jeunesse (I, 37 ; I, 31).
Tant de couleurs le grand arc ne varie (I, 38 ; I, 31).
Quand j’apercoy ton beau chef jaunissant (I, 38 ; I, 32).
L’œil qui rendroit le plus barbare apris (I, 40 ; I, 33).
Ciel, air et vents, plains et monts decouvers (I, 39 ; I, 32).
De quelle plante ou de quelle racine (I, 41 ; I, 34).
Pour voyr ensemble et les champs et le bort (I, 47 ; I, 38).
Pardonne moy, Platon, si je ne cuide (I, 47 ; I, 39).
D’un foyble vol je voile après l’espoir (M.-L. VI, 357).
Les Elementz et les Astres, à preuve (I, 43 ; I, 36).
Je parangonne à vos yeulx ce crystal (I, 44 ; I, 36).
Que n’ay-je, Dame, et la plume et la grace (I, 42 ; I, 35).[32]
Du tout changé, ma Circe enchanteresse (I, 43 ; I, 35).[33]
Ja desja Mars ma trompe avoit choisie (I, 42 ; I, 34).
Petit nombril que mon penser adore (I, 391 ; I, 354).
L’onde et le feu ce sont de la machine (I, 49 ; I, 41).
Si seulement l’image de la chose (I, 52 ; I, 43).
Soubz le cristal d’une argenteuse rive (I, 52 ; I, 44).
Si l’escrivain de la mutine armée (I, 50 ; I, 41).
L’astre ascendant sous qui je pris naissance (I, 78 ; I, 67).
Pour celebrer des astres dévestus (I, 50 ; I, 42).
Estre indigent et donner tout le sien (I, 51 ; I, 42).
Œil qui portrait dedans les miens reposes (I, 51 ; I, 43).[34]
Soit que son or se crespe lentement (I, 53 ; I, 44).
Picqué du nom qui me glace en ardeur (I, 60 ; I, 50).[35]
De ses cheveulx la rousoyante Aurore (I, 54 ; I, 45).
Apres ton cours je ne haste mes pas (I, 59 ; I, 49).
Depuis le jour que le trait ocieux (I, 61 ; I, 51).
Le mal est grand, le remede est si bref (I, 61 ; I, 51).
Amour, si plus ma fiebvre se renforce (I, 62 ; I, 52).
Franc de travail une heure je n’ay peu (I, 66 ; I, 55).[36]
Si doulcement le souvenir me tente (I, 62 ; I, 52).
D’Amour ministre et de perseverance (I, 66 ; I, 56).

Amour archer d’une tirade ront (I, 63 ; I, 53).
Je vy ma Nymphe entre cent damoiselles (I, 64 ; I, 53).
Bien que six ans soient ja coulez derriere (I, 68 ; I, 57).
Franc de raison, esclave de fureur (I, 67 ; I, 56).
Si ce grand Dieu, le pere de la lyre (I, 68 ; I, 57).
Ce petit chien qui ma maistresse suit (I, 69 ; I, 58).
Entre tes bras, impatient Roger (I, 390 ; I, 58).[37]
Je te hay, peuple, et m’en sert de tesmoin (I, 69 ; I, 59).
Non la chaleur de la terre qui fume (I, 70 ; I, 59).
Ny ce coral, qui double se compasse (I, 391 ; I, 60).
De toy Paschal il me plaist que j’escrive (I, 395 ; VI, 5).
Di l’un des deux, sans tant me déguiser (I, 71 ; I, 60).
L’an mil cinq cent, contant quarante-six (I, 71 ; I, 60).
A toy chaque an j’ordonne un sacrifice (I, 72 ; I, 61).
Le pensement qui me fait devenir (I, 392 ; VI, 4).[38]
Quand en songeant ma folastre j’accole (I, 392 ; VI, 5).
O de Nepenthe et de liesse pleine (I, 376 ; I, 353).[39]
Je parangonne à ta jeune beauté (I, 73 ; I, 62).
Ce ne sont qu’haims, qu’amorces et qu’appas (I, 76 ; I, 65).
Œil qui mes pleurs de tes rayons essuye (I, 76 ; I, 65).[40]
Haulse ton aisle et d’un voler plus ample (I, 77 ; I, 66).[41]
Ville de Bloys, le sejour de ma dame (I, 77 ; I, 66).
Heureuse fut l’estoille fortunée (I, 78 ; I, 66).
De ton poil d’or en tresses blondissant (I, 79 ; I, 67).
Ce ris plus doulx que l’œuvre d’une abeille (I, 79 ; I, 68).
Dieux, si la hault s’enthrone la pitié (I, 374 ; I, 350).[42]
J’iray tousjours et resvant et songeant (I, 393 ; I, 68).
Espovanté je cherche une fontaine (I, 81 ; I, 69).[43]
Un voyle obscur par l’horizon espars (I, 83 ; I, 72).
En aultre part les deux flambeaux de celle (I, 84 ; I, 72).
Si tu ne veulx les astres despiter (I, 84 ; I, 73).
Entre mes bras qu’ores ores n’arrive (I, 85 ; I, 73).[44]
Que tout par tout dorenavant se mue (I, 85 ; I, 74).[45]
Lune à l’œil brun, la dame aux noirs chevaux (I, 85 ; I, 74).

Une diverse, amoureuse langueur (I, 86 ; I, 75).
Puis que cet œil qui fidelement baille (I, 86 ; I, 75).
Comme le chault, ou dedans Erymanthe (I, 87 ; I, 75).
De soingz mordentz et de soucis divers (I, 87 ; I, 76).
De ceste doulce et fielleuse pasture (I, 88 ; I, 76).[46]
Que laschement vous me trompez, mes yeux (I, 88 ; I, 77).[47]
En ma douleur, las, chetif je me plais (I, 89 ; I, 77).
Or que Juppin, espoint de sa semence (I, 90 ; I, 78).
Ayant par mort mon cuœur désallié (I, 393 ; I, 351).
Puissé-je avoir ceste fére aussi vive (I, 91 ; I, 79).[48]
Contre le Ciel mon cuœur estoit rebelle (I, 91 ; I, 79).
Voyci le bois que ma saincte Angelette (I, 92 ; I, 80).
Sainte Gastine, heureuse secretaire (I, 93 ; I, 80).
En ce pendant que tu frappes au but (I, 93 ; I, 81).[49]
Quel bien auray-je après avoir esté (I, 94 ; I, 81).
Puis que je n’ay, pour faire ma retraitte (I, 94 ; I, 82).
Ha, Belacueil, que ta douce parolle (I, 95 ; I, 82).
En escrimant un Demon m’elanca (I, 375 ; I, 83).
Tousjours des bois la cyme n’est chargée (I, 96 ; I, 83).
Je veus brusler, pour m’envoler aux Cieux (I, 96 ; I, 84).
Ce fol penser pour s’envoler plus haut(I, 97 ; I, 84).[50]
Or que le ciel, or que la terre est pleine (I, 97 ; I, 84).
Je ne suis point, Muses, accoustumé (I, 98 ; I, 85).
Ny les desdaingz d’une Nymphe si belle (I, 98 ; I, 85).
Dedans le lit où malsain je repose (I, 394 ; I, 86).[51]
traiz fichez dans le but de mon ame (I, 99 ; I, 86).
Las, force m’est qu’en bruslant je me taise (I, 99 ; I, 87).[52]
Tousjours l’erreur qui seduit les Menades (I, 104 ; I, 92).
Amour et Mars sont presque d’une sorte (I, 100 ; I, 87).
Jamais au cuœur ne sera que je n’aye (I, 100 ; I, 88).
Au cuœur d’un val où deux ombrages sont (I, 101 ; I, 88).[53]
Veufve maison des beaux yeux de ma dame (I, 394 ; I, 89).
Puis qu’aujourdhuy pour me donner confort (I, 102 ; I, 89).
Je m’assuroi qu’au changement des Cieux (I, 103 ; I, 90).

Seconde Aglaure, avienne que l’envie (I, 103 ; I, 90).[54]
En nul endroyt, comme a chanté Virgile (I, 104 ; I, 91).
Son chef est d’or, son front est un tableau (I, 104 ; I, 91).
Moins que devant m’agitoit le vouloyr (M.-L. VI, 357).
Bien que les champz, les fleuves et les lieux (I, 105 ; I, 92).
Il faisoyt chault, et le somme coulant (I, 106 ; I, 92).
Ces flotz jumeaulx de laict bien espoissi (I, 106 ; I, 93).
Quelle langueur ce beau front deshonore (I, 106 ; I, 93).
D’un Ocëan où le jour se limite (I, 107 ; I, 94).[55]
Au plus profond de ma poitrine morte (I, 108 ; I, 94).
Ren moy mon cuœur, ren moy mon cuœur, pillarde (I, 108 ; I,95).
Quand le grand œil dans les Jumeaux arrive (I, 109 ; I, 95).
Les vers d’Homere entreleus d’aventure (I, 110 ; I, 96).
Fauche, Garçon, d’une main pilleresse (I, 109 ; I, 96).[56]
Un sot Vulcan ma Cyprine faschoit (I, 111 ; I, 97).
Mon Dieu, quel dueil et quelles larmes sainctes (I, 112 ; I, 97).[57]
Le feu jumeau de ma dame brusloit (I, 112 ; I, 98).
Celuy qui fit le monde façonné (I, 113 ; I, 98).
Que Gastine ait tout le chef jaunissant (V, 318 ; II, 22).
Jeune Herculin, qui des le ventre saint (V, 318 ; II, 22).[58]
Comme on souloit si plus on ne me blasme (I, 114 ; I, 99).
Brave Aquilon, horreur de la Scythie (I, 114 ; I, 99).[59]
Sœur de Pâris, la fille au roy d’Asie (I, 115 ; I, 100).
L’or crespelu que d’autant plus j’honore (I, 115 ; I, 100).
Si blond, si beau comme est une toison (I, 117 ; I, 102).
D’une vapeur enclose sous la terre (I, 117 ; I, 102).
Si hors du cep où je suis arresté (I, 122 ; I, 108).
Veu la douleur qui doucement me lime (I, 123 ; I, 108).
J’alloy roullant ces larmes en mes yeux (I, 137 ; I, 124).
Las, je n’eusse jamais pensé (I, 81 ; I, 70).[60]
Petite Nymphe folastre (I, 377 ; I, 354).


Contenu du Cinqiesme livre des Odes :

Toute royauté qui dédaigne.

Quand les filles d’Achelois.
Ainsi que le ravy Prophete.
Qui renforcera ma voix ?
Bien heureuse et chaste Cendre.[61]
Et quelles louenges esgales (II, 295 ; II, 371).
Vierge, dont la vertu redore (II, 299 et VIII, 136 ; II, 375).
Errant par les champs de la Grâce (II, 68 ; II, 119).
Ceulx qui semoyent par sus le dôs (II, 332 ; II, 413).
Qui par gloyre et par mauvaistié (II, 335 ; II, 416).
Bien que le reply de Sarte (II, 338 ; II, 420).

Enfin venaient, à la suite, les Bacchanales ou le Folastrissime Voyage d’Hercueil, près Paris, dedié à la joyeuse trouppe de ses compaignons, fait l’an 1549 :

Amis, avant que l’Aurore (VI, 358 ; V, 213 et 464),

et le sonnet :

Va, livre, va, déboucle la barrière (I, xxx et V, 368 ; I, 1).[62]

1553 (vers mars). — Deuxième édition des Quatre premiers livres des Odes.[63] Elle contenait deux pièces nouvelles :

une Fantasie à sa dame,

Il estoit nuit, et le present des cieux (VI, 332 ; VI, 360),

et le sonnet A elle mesme.

Où print Amour ceste grandeur de gloire (VIII, 144 ; VI, 358).

1553 (vers avril). — Sonnet, parmi les pièces liminaires des Amours d’Olivier de Magny :[64]

Bien est vraiment le trait de ces beaux yeux.[65]

1553 (avril). — Livret de Folastries, A Janot Parisien, plus quelques Epigrames grecz, et des Dithyrambes chantés au bouc de E. Jodelle poëte tragiq.[66]


Folastries :

A qui donnai-je ces sornettes (VI, 341 ; II, 35).
Une Jeune pucelette (VI, 353 ; II, 46).
J’ai vescu deux mois, ou trois (VI, 389 ; VI, 339).
En cependant que la Jeunesse.[67]
Jaquet ayme autant sa Robine (VI, 391 ; VI, 341).
Au vieil temps que l’enfant de Rhée (VI, 394 ; VI, 344).
Enfant quartannier, combien (VI, 396 ; VI, 345).
Assez vrayment on ne revere (VI, 342 ; II, 36).
Un soir, le Jour de Sainct-Martin (VI, 397 ; VI, 347).


Dithyrambes :

Tout ravy d’esprit je forcene (Bl. VI, 377).[68]


Epigrammes :

Quel train de vie est-il bon que je suive (VI, 409 ; II, 57).
Du grand Turc je n’ay souci.[69]
Veux tu scavoir quelle voye (VI, 404 ; II, 55).
Aux creanciers ne devoir rien (VI, 404 ; II, 55).
L’homme une fois marié (VI, 405 ; VI, 350).
L’image de Thomas pourpense quelque chose (VI, 405 ; II, 55).
Si tu es viste au souper (VI, 410 ; II, 58).
Si nourrir grand barbe au menton (VI, 405 ; II, 56).
Tu penses estre veu plus sage (VI, 406 ; VI, 351).
Quelcun voulant à Rodes naviguer (VI, 406 ; VI, 351).
Aiant un petit cors vestu (VI, 412 ; II, 60).
O mere des flatteurs, Richesse (VI, 407 ; VI, 351).

Le pet qui ne peut sortir (VI, 407 ; VI, 352).
Aiant tel crochet de naseaux (Ibid ; Ibid.).
Quand il te plaist becher, Dimanche (VI, 411 ; II, 59).
Qui et d’où est Fouvrier ? du Mans. Son nom ? Le Conte (VI, 414 ; II, 56).
Trop plus que la misere est meilleure l’envie (VI, 414 ; VI, 352).


Sonnets :

Lance au bout d’or qui sais et poindre et oindre.
Je te salue, o vermeillette fante.[70]

1553 (mai). — Deuxième édition des Amours.[71] Elle contenait 220 sonnets, à savoir 181 sonnets de la première édition[72] et 39 nouveaux, que voici :

Pleut-il à dieu n’avoir jamais tâté (I, 389 ; I, 352).[73]
Contre mon gré l’atrait de tes beaus yeus (I, 24 ; I, 20).
Ha, Seigneur dieu, que de graces écloses (I, 24 ; I, 20).[74]
Je voudrois estre Ixion et Tantale (I, 26 ; I, 22).
Amour me tue, et si je ne veus dire (I, 27 ; I, 23).
Je veus mourir pour tes beautés, Maistresse (I, 27 ; I, 23).
Dame, depuis que la première fleche (I, 28 ; I, 24).
Ni de son chef le tresor crépelu (I, 28 ; I, 24).
Mon dieu, mon dieu, que ma maistresse est belle (I, 29 ; I, 24).[75]
Cent fois le jour, à part moi je repense (I, 29 ; I, 25).
Mile, vraiment, et mile voudroient bien (I, 30 ; I, 25).
Voiant les yeus de toi, Maîtresse elüe (I, 40 ; I, 32).
J’ai cent fois épreuvé les remedes d’Ovide (I, 389 ; VI, 3).
Ni les combats des amoureuses nuits (I, 44 ; I, 36).
A ton frère Paris tu sembles en beauté (I, 390 ; VI, 4).
Si je trepasse entre tes bras, Madame (I, 46 ; I, 38).
Avecques moi pleurer vous devriés bien (I, 55 ; I, 46).[76]

Tout me déplaît, mais rien ne m’est si gref (I, 55 ; I, 46).
Quand je vous voi, ou quand je pense en vous (I, 56 ; I, 47).
Morne de cors, et plus morne d’espris (I, 57 ; I, 48).
Las ! sans la voir, à toute heure je voi (I, 57 ; I, 48).[77]
Dans un sablon la semence j’épan (I, 58 ; I, 48).[78]
Devant les yeus, nuit et jour, me revient (I, 58 ; I, 49).
Plus mile fois que nul or terrien (I, 64 ; I, 54).[79]
Celle qui est de mes yeus adorée (I, 65 ; I, 54).[80]
Sur mes vintans, pur d’offence, et de vice (I, 65 ; I, 55).
Le Ciel ne veut, Dame, que je jouisse (I, 67 ; I, 56).
L’homme est vraiment ou de plomb, ou de bois (1, 116 ; I, 101).
Avec les fleurs et les boutons éclos (I, 116 ; I, lOl).
Je suis, je suis plus aise que les Dieus (I, 118 ; I, 103).[81]
Des Grecs marris (sic) l’industrieuse Helene (I, 118 ; I, 103).[82]
L’arc, contre qui des plus braves gendarmes (I, 119 ; I, 104).
Cet œil besson dont goulu je me pais (I, 119 ; I, 105).[83]
Depuis le jour que mal sain je soupire (I, 120 ; I, 105).
Telle qu’elle est dedans ma souvenance (I, 102 ; I, 103).[84]
Mon dieu, que j’aime à baiser les beaus yeus(I, 110 ; I, 104).[85]
Mets en obli, Dieu des herbes puissant (I, 122 ; I, 107).
Bien que ton trait, Amour, soit rigoureus (I, 122 ; I, 107).
De tes Erreurs l’erreur industrieuse (I, 424 ; VI, 33).


Aux deux chansons de 1552 s’ajoutait en 1553 celle-ci :

D’un gosier machelaurier (I, 130 ; I, 116).[86]


et le volume se terminait par ces quatre pièces :

Toujours ne tempeste enragée (II,278 ; II, 350).
Puis qu’Enyon d’une effroiable trope (VI, 170 ; V, 157).
Mon dieu, que malheureus nous sommes (II, 152 ; II, 202).
Mignonne, allon voir si la rose (II, 117 ; II, 168).

Toutes les pièces de ce recueil étaient commentées pour la première fois par Muret, sauf les quatre dernières, dont le commentaire me semble être de Ronsard lui-même.[87]

1553 (août). — Deuxième édition du Cinqiesme livre des Odes. Ensemble la Harangue que fit Mgr le Duc de Guise aus soudars de Mez…[88]

Aux 11 odes et aux Bacchanales de la première édition s’ajoutaient les pièces nouvelles que voici :

Sur un autel sacré je veus sacrer ton lôs (VIII, 145 ; VI, 358).
Non, Muret, non, ce n’est pas dujourdui (I, 127 ; I, 112).
Sur toute fleurette déclose (II, 342 ; II, 423).
Je veus, Muses aus beaus yeus (II, 343 ; II, 424).
Prenés mon cœur, dame, prenés mon cœur (I, 152 ; I, 136).
Si quelquefois le dueil et les grieves tristesses (VII, 202 ; V, 273).
Tandis qu’à tes edifices (VII, 261 ; VI, 240).
Encore Dieu, dit Arate, n’a pas (VI, 43 ; V, 34).

En tête du recueil, et à part, la Harangue du duc de Guise :

Quand ce brave Empereur qui se donne en songeant (VI, 28 ; V, 21).

1554 (novembre). — Le Bocage, qu’il ne faut pas confondre avec celui de 1550 et avec le Bocage royal de 1584.[89] Il contenait les pièces suivantes, dont quelques unes déjà signalées plus haut :

Toutes les fleurs espanoüyes (M.-L. VI, 359).
Sus, luc doré, des Muses le partage.[90]
Il estoit nuit, et le present des cieus.[91]
En cependant que le pesteux Autonne (VI, 345 ; II, 39).
Pour m’estre dedans ton onde (M.-L. VI, 362).

Durant l’Esté que j’ahanne (Ibid.)
De ma brebis ecorchée (Ibid.)
Ecoute anfançon de Silene (VI, 410 ; II, 58).
Si de ma tramblante gaule (VI, 411 ; II, 59).
Si je puis ma jeunesse folle (M.-L. VI, 363).
Si tôt ma doucette Isabeau (II, 485 ; VI, 363).
Si d’un mort qui pourri repose (VII, 218 ; VI, 253).
Qu’oi-je dans ce tombeau resonner ? Une lyre (VII, 247 ; V, 316).
Dites bas de bonnes paroles (VII, 238 ; V, 307).
Les rochers Capharés, où l’embusche traitresse (VII, 267 ; VI, 247).[92]
Quelle est cette déesse empreinte en cet ivoire (VII, 218 ; V, 290).
Tandis que tu vivois, Mernable (VII, 260 ; V, 328).
Vous qui sans foi errés à l’aventure (VI, 178 ; V, 163).
Que sert aus hommes de suivir (M.-L. VI, 364).
Amour, quiconque ait dit que le ciel fut ton pere (I, 160 ; I, 143).
Beauté dont la douceur pourroit vaincre les Rois (I, 160 ; I, 143).
Amour qui si long tans en peine m’as tenu (I, 161 ; I, 144).[93]
Je puisse donc mourir si encores j’arreste (I, 162 ; I, 144).[94]
Ah, que malheureus est celui-là qui s’empestre (I, 162 ; I, 145).[95]
Bien que ton œil me face une dure escarmouche (I, 212 ; I, 189).
Que ne sui je insensible, ou que n’est mon visage (I, 166 ; I, 148).
Morfée, s’il te plaist de me representer (I, 167 ; I, 148).[96]
Ecumiere Venus, roine en Cypre puissante (I, 168 ; I, 149).
Cache pour cette nuit ta corne, bonne Lune (I, 168 ; I, 149).
Le Jeu, la Grace, et les freres jumeaus (I, 124 ; I, 109).
Cesse tes pleurs, mon livre, il n’est pas ordonné (I, 231 ; I, 207).
Mon œil, mon cœur, ma Cassandre, ma vie (I, 124 ; I, 110).
Je veus, mon cher Pascal, que tu n’ignores point (IV, 296 ; IV, 95).[97]

Gentil Rossignol passager (II, 420 ; VI, 81).
Sus, dépan. Charbonnier, de son croc ta musette (VI, 239 ; IV, 65).[98]
Nous t’estimons une Déesse (VI, 315 ; VI, 221).
Qui ne te chanteroit. Frélon (VI, 351 ; II, 44).
Puis que de moi tu as en don (VI, 322 ; VI, 226).
Corydon, verse sans fin (II, 391 ; VI, 55).
Pour boire dessus l’herbe tendre (II, 161 ; II, 212).
Jay l’esprit tout ennuyé (II, 162 ; II 213).
Je t’ai offencée, maistresse (VI, 401 ; VI, 365).
É mon Dieu que je te hai, Somme (II, 392 ; VI, 56).
É laisse moi dormir, Amour (II, 393 ; VI, 56).
Escoute, du Bellai, ou les Muses ont peur (II, 170 ; II, 225).
Si mes vers semblent doux, s’ils ont eu ce bon heur (IV, 349 ; II, 226).
La Nature a donné des cornes aus Toreaus (VI, 271 ; II, 227).
Nous vivons, mon Panjas, une vie sans vie (IV, 305 ; II, 228).
Qu’on me dresse un autel, que nonper on m’ameine (VI, 269 ; II, 216).[99]
Lors que ta mère estoit preste à gésir de toi (VI, 270 ; II, 217).
Du malheur de recevoir (II, 164 ; II, 214).

Quelques pièces déjà parues dans le Bocage de 1550 et dans les Folastries de 1553 terminaient le volume.

1554 (novembre). — Les Meslanges, dont tout le contenu était nouveau, sauf la moitié d’une odelette.[100]

Naguiere chanter je voulois (II, 273 ; II, 344).
Les uns chanteront le Fresne (VI, 181 ; V, 166).
Du jour que je fus amoureus (I, 131 ; I, 118).[101]
Au[s] faits d’Amour Diotime certaine (IV, 373 ; IV, 87).
Pein moi, Janet, pein moi je te suplie (I, 132 ; I, 119).
Tu me fais mourir de me dire (II, 289 ; II, 363).
Celui qui n’ayme est malheureux (II, 290 ; II, 364).
Jane, en te baisant tu me dis (II, 291 ; II, 365).

Ceus que la Muse aimera plus que moi (III, 402 ; III, 315).
Boy, vilain, c’est trop mangé (II, 351 ; II, 432).[102]
Nous ne tenons en nostre main (II, 352 ; II, 433).
Que sauroi-je mieus faire en ce tems de vandanges (V, 230 ; IV, 355)
Mon Choiseul, leve tes yeux (II, 353 ; II, 434).
Mon nepveu, suy la vertu (II, 355 ; II, 437).
Puis que tost je doi reposer (II, 356 ; II, 438).
Quand je veux en amours prendre mes passetems (II, 357 ; II, 439).
Si tost que tu sens ariver (II, 358 ; II, 440).
Ta seule vertu reprend (II, 359 ; II, 441).
La belle Venus un jour (II, 360 ; II, 441).
Quiconque a le premier des enfers deterré (VI, 39 ; V, 30).
Certes par efect je say (II, 440 ; II, 446).
Je veux aymer ardentement (VIII, 146 ; VI, 368).
Mon petit Bouquet, mon mignon (II, 475 ; VI, 125).
Ma maistresse que j’ayme mieux (II, 441 ; II, 447).
Ah fievreuse maladie (II, 442 ; II, 448).
Quand au temple nous serons (I, 74 ; I, 63).
D’où viens tu, douce Colombelle (II, 365 ; II, 450).
Celui qui boit, comme a chanté Nicandre (I, 396 ; VI, 6).
J’ai pour maistresse une etrange Gorgonne (I, 175 ; I, 156).
Que tu es, Ciceron, un affetté menteur (I, 438 ; VI, 369).
Foudroyé moy de grace ainsi que Capanée (I, 396 ; VI, 7).
Amour, tu semble au phalange qui point (I, 395 ; VI, 6).
En vous donnant ce pourtraict mien (II, 367 ; II, 452).
Le boyteus mari de Venus (II, 368 ; II, 453).
Tai toi, babillarde Arondelle (II, 486 ; VI, 369).
Te serai-je toujours redevable, Brinon (VI, 46 ; V, 37).
Du grand Turc je n’ay soucy (II, 276 ; II, 348).[103]
Lors que Bacus entre chés moy (II, 435 ; II, 349).
Toujours tu me prêches, Julien (VIII, 147 ; VI, 370).
Tu veux avecques ton bel art (Ibid. ; ibid.)
Venus est par cent mile noms (II, 437 ; II, 355).
T’oseroit bien quelque poëte (II, 438 ; II, 356).
Il me semble que la journée (I, 433 ; VI, 43).
J’avoi les yeux et le cœur (II, 283 ; II, 357).
Les Muses lierent un jour (II, 285 ; II, 360).
Pourtant si j’ay le chef plus blanc (II, 286 ; II, 360).

La terre les eaux va boivant (II, 286 ; II, 361).
Si tu me peux conter les fleurs (II, 439 ; VI, 93).
Plusieurs de leurs cors (sic) dénués (II, 287 ; II, 361).
Pourquoi corne une jeune Poutre (II, 288 ; II, 362).
Ah ! [si] l’or pouvoit alonger (II, 288 ; II, 363).
Pipé des ruses d’Amour (II, 475 ; VI, 126).

1555 (janvier). — Troisième édition des Quatre premiers livres des Odes.[104] Outre l’odelette Mignonne allon voir, qui avait paru en 1553 et prenait place au 1er livre des Odes, cette nouvelle édition présentait 21 pièces nouvelles, savoir :
la dédicace générale au roi Henri II :

Apres avoir ton tems sué sous le harnois (II, 19 ; II, 73).

une ode à Martial de Lomenie, placée à la fin du 2e livre :

Quand l’homme ingrat feroit tous les jours sacrifice (IV, 301 ; II, 229).

sept odes au roi, à la reine, à leurs enfants et à Diane de de Poitiers, placées en tête du 3e livre :

Comme on voit la navire atendre bien souvent (II, 172 ; II, 231).
Mere des Dieus ancienne (II, 177 ; II, 236).
Que pourroi-je, moi François (II, 181 ; II, 240).
Prince, tu portes le nom (II, 190 ; II, 250).
Tant seulement pour ceste fois (II, 197 ; II, 257).
Ma nourrice Calliope (II, 203 ; II, 263).
Quand je voudrois célébrer ton renom (II, 481 ; VI, 366).

et douze pièces disséminées dans le 4e livre :

Ecoute grand Roy des François (II, 240 ; II, 307).
Tu dois bien à ce coup, chetive Tragedie (VII, 240 ; V, 309).
Mais que me vaut d’entretenir (II, 258 ; II, 325).
Quand je suis vint ou trente mois (II, 259 ; II, 326).
Rose tant seulement ici (VII, 275 ; VI, 367).
La volupté, la gourmandise (VII, 259 ; V, 328).
Ma douce Jouvance est passée (II, 268 ; II, 338).

Pourquoi chetif laboureur (II, 269 ; II, 338).
Ce n’est pas toi, Strosse, qu’on doit (VII, 202 ; V, 272).
Les espics sont à Cerés (II, 270 ; II, 339).
Le petit enfant Amour (II, 270 ; II, 340).
Chaste troupe Pierienne (II, 272 ; II, 343

1555 (mars). — Deuxième édition des Meslanges.[105] Outre sept épigrammes des Folastries parues en 1553, cette édition présentait deux pièces nouvelles, la première comme dédicace et la seconde comme épilogue :

Auparavant j’avoy, Brinon (VIII, 145 ; VI, 370).
La mort m’a clos dans ce tumbeau (VII, 272 ; VI, 252).

1555 (vers août). — La Continuation des Amours.[106] Ce recueil contenait 90 pièces nouvelles. D’abord 70 sonnets :

Thiard, chacun disoit à mon commencement (I, 147 ; I, 131).[107]
Jodelle, l’autre jour l’enfant de Cytherée (I, 150 ; I, 134).
Ce pendant que tu vois le superbe rivage (I, 151 ; I, 135).
Peletier mon ami, le tems leger s’enfuit (I, 153 ; I, 137).[108]
Aurat, apres ta mort la terre n’est pas digne (I, 156 ; I, 140).[109]
É, n’esse, mon Pasquier, é n’esse pas grand cas (I, 157 ; I, 140).
Marie, qui voudroit vostre beau nom tourner (I, 157 ; I, 141).
Marie, vous passez en taille, et en visage (I, 398 ; VI, 9).
Marie, à tous les coups vous me venez reprendre (I, 158 ;. I, 141).[110]
Marie, vous avés la joüe aussi vermeille (I, 148 ; I, 132).
Je ne suis seulement amoureus de Marie (I, 398 ; VI, 8).
Amour estant marri, qu’il avoit ses sagettes (I, 158 ; I, 142).
Je veuls me souvenant de ma gentille Amie (I, 159 ; I, 142).
Que me servent mes vers et les sons de ma lyre (I, 385 ; I, 367).
Ma plume, sinon vous, ne sçait autre suget (I, 159 ; I, 143).
Vous ne le voulez pas ? et bien, j’en suis content (I, 397 ; VI, 8).
Le vintiéme d’Avril couché sur l’herbelette (I, 151 ; I, 135).

Bien que vous surpassiés en grace et en richesse (I, 399 ; VI, 10).
Mais respons, meschant Loir, me rens tu ce loier (V, 359 ; II, 31).[111]
Amour, tu me fis voir, pour trois grandes merveilles (I, 381 ; I, 358).
Mon ami puisse aimer une femme de ville (I, 399 ; VI, 10).
Je croi que je mouroi’ si ce n’estoit la Muse (I, 400 ; VI, 10).
Mignonne, levés vous, vous estes paresseuse (I, 164 ; I, 147).[112]
Bayf, il semble à voir tes rymes langoreuses (I, 400 ; VI, 11).
Je ne suis variable, et si ne veus aprendre (I, 165 ; I, 147).
C’est grand cas que d’aimer ! Si je suis une année (I, 165 ; I, 147).[113]
É que me sert, Paschal, ceste belle verdure (I, 401 ; VI, 11).[114]
Je ne saurois aimer autre que vous (I, 405 ; VI, 16).
Pour aimer trop une fiere beauté (I, 406 ; VI, 16).
É que je porte et de hayne et d’envie (I, 198 ; I, 175).
Dites, maitresse ! et que vous ai-je fait (I, 406 ; VI, 17).
Chacun qui voit ma couleur triste et noire (I, 199 ; I, 176).
Plus que jamais je veus aimer, Maitresse (I, 407 ; VI, 17).
Quand ma maîtresse au monde print naissance (I, 41 ; I, 33).
Je vous envoye un bouquet de ma main (I, 397 ; VI, 7).
Gentil barbier, enfant de Podalyre (I, 407 ; VI, 18).
J’aurai tousjours en une hayne extrême (VIII, 142 ; VI, 374).
É, Dieu du ciel, je n’eusse pas pensé (I, 408 ; VI, 18).
Ha, petit chien, que tu serois heureus (I, 45 ; I, 37).[115]
D’une belle Marie en une autre Marie (I, 408 ; VI, 18).
Quand je serois un Turc, un Arabe, ou un Scythe (I, 409 ; VI, 19).
Dame, je ne vous puis ofrir à mon depart (I, 409 ; VI, 19).
Rossignol mon mignon, qui dans cette saulaye (I, 410 ; VI, 20).
Si vous pensés que Mai, et sa belle verdure (I, 200 ; I, 178).[116]
J’ay cent fois desiré et cent encores d’estre (I, 201 ; I, 178).[117]
Pour ce que tu sçais bien que je t’aime trop mieus (I, 410 ; VI, 20).

Quand je vous dis Adieu, Dame, mon seul apuy (I, 410 ; VI, 20).
Tu as beau, Jupiter, l’air de flammes dissouldre (I, 201 ; I, 179).
Donques pour trop aimer il fault que je trépasse (I, 411 ; VI, 21).
Veus-tu sçavoir, Brués, en quel estat je suis (I, 202 ; I, 179).
Ne me di plus, Imbert, que je chante d’Amour (I, 412 ; VI, 22).
Quiconque voudra suivre Amour ainsi que moi (I, 202 ; I, 180).
J’avois cent fois juré de jamais ne revoir (I, 203 ; I, 180).
Ne me sui point, Belleau, allant à la maison (I, 203 ; I, 180).
Si j’avois un hayneus qui me voulust la mort (I, 205 ; 1, 182).[118]
Amour se vint cacher dans les yeus de Cassandre (I, 206 ; I, 183).[119]
Dame, je meurs pour vous, je meurs pour vous, madame (I, 412 ; VI, 22).
Il ne sera jamais, soit que je vive en terre (I, 413 ; VI, 23).
J’aurai tousjours au cœur attachés les rameaux (I, 206 ; I, 183).[120]
Je mourois déplaisir voyant par ces bocages (I, 216 ; I, 192).
A pas mornes et lents seulet je me promene (I, 414 ; VI, 24).
Pourtant si ta maitresse est un petit putain (VIII, 142 ; VI, 373).
Amour voyant du Ciel un pescheur sur la mer (I, 213 ; I, 189).
Calliste mon amy, je crois que je me meurs (I, 211 ; I, 187).[121]
Je veus lire en trois jours l’Iliade d’Homere (I, 413 ; VI, 23).
J’ai l’ame pour un lit de regrets si touchée (I, 210 ; I, 185).
Douce, belle, gentille et bien fleurante Rose (I, 152 ; I, 136).[122]
Que dis-tu, que fais-tu, pensive Tourterelle (I, 211 ; I, 187).
Le sang fut bien maudit de ceste horrible face (I, 45 ; I, 37).
Marie, tout ainsi que vous m’avés tourné (I, 208 ; I, 185).

Les 20 autres nouveautés du recueil venaient ensuite (7 odes et 13 épigrammes) :

Verson ces Roses prés ce vin (II, 291 ; II, 366).
L’un dit la prise des murailles (II, 487 ; VI, 378).
Celui qui veut sçavoir (VIII, 143 ; VI, 374).

Chere Vesper, lumiere dorée (II, 274 ; II, 345).
Je suis homme né pour mourir (II, 385 ; II, 368).
Belleau, s’il est loisible aus nouveaus d’inventer (II, 293 ; II, 368).
Cinq jours sont ja passés, Denizot mon amy (IV, 261 ; II, 369).
Pasteur il ne faut que tu viennes (VI, 402 ; II, 53).[123]
Je n’ay de vache la figure (VI, 402 ; ibid.).
Je suis la vache de Myron (VI, 402 ; ibid.).
Pourquoy, Myron, m’as tu fait stable (VI, 403 ; ibid.).
Si un veau m’avise, il crira (VI, 403 ; ibid.).
Bien que sur ce pilier je sois (VI, 403 ; II, 54).
Un Tan en voyant la figure (VI, 403 ; ibid.).
Icy Myron me tient serrée (VI, 403 ; ibid.).
Veau, pourquoi viens tu seulet (VI, 403 ; ibid.).
Pourquoi esse que tu m’enserres (VI, 403 ; ibid.).
Pourveu qu’on ne mette la main (VI, 404 ; ibid.).
Un pasteur m’avoit oubliée.[124]
Si Myron mes pieds ne detache (VI, 404 ; II, 55).

Le volume se terminait par quatre « gayetez » déjà parues dans les Folastries de 1553, et quelques pièces d’amis dédiées à Ronsard (l’Heure, la Cerise, l’Escargot de R. Belleau ; le Ciron de G. Aubert).

1555 (2e moitié). — Les Hymnes.[125] Ce recueil contenait les 15 pièces suivantes :

Mon Odet, mon Prelat, mon seigneur, mon confort (VI, 275 ; VI, 185).
Muses, quand nous voudrons les loüenges chanter (V, 64 ; IV, 185).[126]
Un plus sçavant que moy, et plus chery des Cieux (V, 106 ; IV, 203).
Je veux, mon Mecenas, te bastir à l’exemple (VI, 301 ; VI, 205).

Si quelquefois Cleio m’a decouvert (V, 157 ; IV, 261).[127]
J’ay pour jamais, par serment, faict un vœu (V, 289 ; VI, 153).
Quand de jour et de nuict je repense à par moy (V, 122 ; IV, 218).[128]
Morel, qui dans le cœur divinement possedes (V, 138 ; IV, 248).[129]
C’est trop long temps, Mellin, demeuré sur la terre (V, 276 ; VI, 138).
On ne scauroit, Paschal, desormais inventer (V, 239 ; IV, 364).[130]
Je ferois un grand tort à mes vers et à moy (V, 213 ; IV, 336).
Est-il pas temps desormais de chanter (V, 168 ; IV, 268).
Avant que l’homme soit en ce bas monde né (VI, 308 ; VI, 213).
Ou soit que la Fortune, ou soit que le chemin (VII, 225 ; V, 296).[131]
Cy gist, qui le croira ? une morte fontaine (VII, 221 ; V, 292).[132]

1556 (après août). — Le Deuxième livre des Hymnes.[133] Il contenait les 5 pièces suivantes :

Remply d’un feu divin qui m’a l’ame eschaufée (V, 13 ; IV, 159).[134]
Je veux donner cet Hymne aux enfans de Borée (V, 19 ; IV, 164).
Je veux (mon Chastillon) imiter le tonnerre (V, 42 ; IV, 277).[135]
Quand un Prince en grandeur passeroit tous les Dieux (VI, 276 ; VI, 186).

Non, je ne me deuls pas qu’une telle abondance (VI, 201 ; V, 184).[136]

1556 (2e moitié). — La Nouvelle Continuation des Amours.[137]
Ce recueil contenait les 61 pièces suivantes :
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Quand le fameus Jason et la fleur de la Grece (VI, 229 ; V,209).
Au bœuf qui tout le jour a trainé la charüe (VIII, 140 ; VI, 371).
Quand j’estois libre ains que l’amour cruelle (I, 214 ; I, 190).
Petite pucelle Angevine (I, 148 ; I, 133).
Amour, dy moy de grace (ainsi des bas humains (I, 175 ; I, 155).
Bel Aubespin verdissant (II, 275 ; II, 347).
Mais voyez, mon cher esmoi (I, 180 ; I, 160).[138]
Pourquoy tournez vous vos yeus (I, 429 ; VI, 39).
Bon jour mon cueur, bon jour ma doulce vie (I, 169 ; I, 150).
Belle et jeune fleur de quinze ans (I, 169 ; I, 150).
Le printems n’a point tant de fleurs (I, 172 ; I, 153).
Demandes tu, douce ennemie (I, 172 ; I, 153).[139]
Veu que tu es plus blanche que le lis (I, 198 ; I, 176).
O toy qui n’es de rien en ton cœur amoureuse (I, 401 ; VI, 12).
S’il y a quelque fille en toute une contrée (I, 174 ; I, 155).
Hé que voulés vous dire, estes vous si cruelle (I, 171 ; I, 152).[140]
J’aime la fleur de mars, j’aime la belle Rose (I, 173 ; I, 154).
Autre (j’en jure Amour) ne se sçauroit vanter (I, 402 ; VI, 12).
Amour (comme l’on dit) ne nait d’oisiveté (I, 171 ; 1, 152).[141]
Les villes et les bourgs me sont si odieus (I, 170 ; I, 151).
Las ! pour vous trop aimer je ne vous puis aimer (I, 402 ; VI, 13).

Un enfant dedans un bocage (I, 434 ; VI, 45).
Quand je te veus raconter mes douleurs (I, 190 ; I, 177).
Il m’advint hyer de jurer (I, 207 ; I, 184).[142]
Je suis tellement langoureus (I, 200 ; I, 177).[143]
Je te hay bien (croy moy) maitresse (I, 441 ; VI, 9).
Si le ciel est ton pays et ton pere (I, 164 ; I, 146).
Si tôt que tu as beu quelque peu de rosée (I, 176 ; I, 156).[144]
J’ay cent mile tormentz, et n’en voudrois moins d’un (I, 179 ; I, 159).
Mars fut vôtre parrain quand naquistes, Marie (I, 174 ; I, 154),
Belle, gentille, honneste, humble, et douce Marie (I, 176 ; I, 157).
Mes soupirs, mes amis, vous m’estes agreables (I, 178 ; I, 158).
Comment au departir l’adieu pourroy je dire (I, 177 ; I, 157).
Quand je vous voy, ma gentille maitresse (I, 178 ; I, 158).[145]
Si quelque amoureus passe en Anjou par Bourgueil (I, 179 ; I, 159).
Ma maitresse est toute angelette (I, 163 ; I, 145).
Je ne veus plus que chanter de tristesse (I, 153 ; I, 137).[146]
Celui qui est mort aujourdhui.(II, 236 ; II, 302).
Quand je dors je ne sens rien (II, 237 ; II, 304).
Comme la cire peu à peu (I, 204 ; I, 181).
Hier au soir que je pris maugré toy (I, 212 ; I, 188).
Plus tu cognois que je brusle pour toy (I, 411 ; VI, 21).
Hé Dieu, que je porte d’envie (VI, 348 ; II, 41).[147]
Te tairas tu, Gay babillard (VIII, 143 ; VI, 375).
Dieu vous gard, messagers fidelles (II, 274 ; II, 346).
Serai-je seul vivant en France de vôtre âge (V, 330 ; VI, 263).
Si désormais le peuple en plaisir delectable (V, 329 ; II, 13).
L’an est passé, et ja l’autre commence (V, 330 ; VI, 379).

Croissez, enfant du Roy le plus grand de l’Europe (V, 309 ; II, 12).
Roy, qui les autres Rois surmontés de courage (V, 302 ; VI, 261).
Ni du Roy, ni de vous, ni de mon cher Mecene (V, 317 ; VI, 261).
Delos ne reçoit point d’un si joyeus visage (V, 326 ; II, 11).[148]
Mais d’où vient cela, mon Odet (II, 238 ; II, 305).
O belle et plus que belle et agreable Aurore (II, 481 ; VI, 384).
Pour avoir trop aimé votre bande inéquale (II, 483 ; VI, 382).
O ma belle maitresse, à tout le moins prenés (I, 402 ; VI, 13).
Penses tu, mon Aubert, que l’empire de France (VIII, 139 ; VI, 373).
Tu es un trop sec biberon (II, 169 ; II, 224).
Je suis un demidieu quand assis vis à vis (I, 210 ; I, 186).
Si Je t’assaus. Amour, Dieu qui m’es trop cognu (I, 209 ; I, 185).
Mon fis, si tu sçavois que lon dira de toy (I, 141 ; I, 125).[149]

1558 (fin juillet). — Exhortation au camp du Roy pour bien combattre[150] :

L’heure que vous avez si longtemps attendue (VI, 205 ; V, 188).

1558 (septembre). — Exhortation pour la paix[151] :

Non, ne combattez pas, vivez en amitié (VI, 209 ; V, 192).

1559 (premier tiers). — Chant de liesse[152] :

Je ne serois digne d’avoir esté (VI, 292 ; VI, 196).

1559 (premier tiers). — Chant pastoral sur les Nopces de Mgr Charles duc de Lorraine et de Madame Claude[153] :

Un pasteur Angevin et l’autre Vendômois (IV, 54 ; III, 403).

1559 (premier tiers). — Hymne de tres illustre prince Charles, Cardinal de Lorraine[154] :

J’aurois esté conceu des flots de la marine (V, 83 ; IV, 228).

1559 (premier tiers). — La Paix, au Roy[155], plaquette contenant trois pièces :

Sire, quiconque soit qui fera vostre histoire (VI, 216 ; V, 199).
On ne doit appeler pendant qu’il vit icy (VI, 224 ; V, 206).
Bien que les traits d’amour qui blessent la jeunesse (IV, 206 ; VI, 376).

1559 (après juillet). — Discours à Mgr le duc de Savoie, Chant pastoral à Mad. Marguerite Duchesse de Savoie, plus XXIV Inscriptions en faveur de quelques grands seigneurs, lesquelles devoient servir en la comédie qu’on esperoit représenter en la maison de Guise par le commandement de Mgr le Cardinal de Lorraine[156] :

Vous Empereurs, vous Princes, et vous Rois (III, 338 ; III, 259).
J’estois fasché de tant suivre les Rois (IV, 71 ; III, 418).[157]

Grand Jupiter habite si tu veus (IV, 195 ; VI, 178).
Pour un Croissant il te faut un Soleil (ibid. ; VI, 179).
Espoir et crainte est la seule misere (ibid. ; ibid.).
O l’heritier des vertus de Jason (ibid. ; ibid.).
Plus que Rhea nostre reine est feconde (IV, 196 ; ibid.).
Comme un beau Lys, est en fleur la jeunesse (ibid. ; VI, 180).
On ne voit point qu’un fort lion ne face (ibid. ; ibid.).
Tel fut Achille après que l’Itaquois (ibid. ; VI, 435).
Ainsi qu’on voit demi-blanche ou vermeille (IV, 197 ; ibid.).
Moins belle fut ceste Venus divine (ibid. ; ibid.).
Alcide acquit louange non petite (ibid. ; VI, 181).
Ceste vertu des yeux de la Gorgonne (ibid ; ibid.).
La Marguerite est la Pallas nouvelle (ibid. ; ibid.).
La grand Minerve et la Pallas de France (IV, 198 ; ibid.).
Achille estoit ainsi que toy formé (ibid ; VI, 182).
Ainsi qu’on voit dedans la Poussiniere (ibid. ; ibid.).
La belle Paix abandonna les Cieux (ibid. ; ibid.).
Venus la saincte en ses graces habite (ibid. ; ibid.).
Pareil plaisir la mère Phrygienne (IV, 199 ; VI, 183).
Je suis en doute, o guerrière Camille (ibid. ; ibid.).
Allez Lauriers environner les testes (ibid. ; ibid.).
L’un des Jumeaux au Ciel bien souvent erre (ibid. ; ibid.).
Des morions l’abeille soit compaigne (ibid. ; VI, 184).
Vien Hymenée, et d’un estroit lien (IV, 200 ; ibid.).

1559 (après juillet). — Suyte de l’Hymne de tres illustre prince Charles, Cardinal de Lorraine[158] plaquette contenant d’abord un sonnet à la Reine mère :

Depuis la mort du bon Prince mon maistre (V, 313 ; II, 21) ;

puis la suite de l’hymne annoncée au titre :

Quand j’achevay de te chanter ton hymne (V, 270 ; VI, 135).

1559. — Le Second livre des Meslanges, signalé par Blanchemain dans son tome VIII, pp. 81 et 147, nous est inconnu[159]. Relevons pourtant la pièce nouvelle qu’il contenait d’après Blanchemain :

Monseigneur, je vous donne en ceste carte icy (VIII, 147 ; VI, 375).

1560. — Préface de P. de Ronsard au Roy François II : « Sire, tout ainsi que la pierre de touche… (Bl. VII, 337 ; M.-L., VI, 463)[160]
1560 (décembre). — Première édition collective des Œuvres de P. de Ronsard, en 4 tomes[161]. Voici les pièces nouvelles que Ronsard y insérait[162] :

Au premier volume (Les Amours, en deux livres) :

Mon des Autelz, qui avez des enfance (I, 377 ; I, 117).
Je suis amoureux en deux lieux (I, 441 ; VI, 378).
Cherche, Cassandre, un poëte nouveau (IV, 372 ; I, 367).[163]
Docte Buttet, qui as montré la voye (I, 147 ; I, 132).

L’Huillier, à qui Phoebus, comme au seul de nostre age (I, 182 ; I, 414).[164]
C’estoit en la saison que l’amoureuse Flore (ibid ; I, 161).
L’an se rajeunissoit en sa verde jouvence (I, 403 ; VI, 14).
Sinope, de mon cœur vous emportez la clef (I, 193 ; I, 171).[165]
Avant vostre partir je vous fais un présent (I, 403 ; VI, 14).
Ma Sinope, mon cœur, ma vie et ma lumiere (I, 404 ; VI, 14).
D’un sang froid, noir, et lent, je sens glacer mon cœur (ibid ; VI, 15).
Quand je suis tout baissé sur vostre belle face (I, 194 ; I, 171).[166]
Je reçoy plus de bien à regarder vos yeus (ibid ; I, 172).[167]
Si j’estois Jupiter, Sinope, vous seriez (ibid ; I, 172).
Sinope, que je sers en trop cruel destin (I, 195 ; I, 173).
Sinope, baisez-moi : non, ne me baisez pas (ibid ; I, 173).[168]
Comme d’un ennemi je veux en toute place (I, 196 ; I, 174).
Astres qui dans le ciel rouëz vostre voiage (I, 197 ; I, 174).
Vos yeus estoient blessez d’une humeur enflammée (ibid ; I, 175).[169]
C’est trop aimé, pauvre Ronsard, delaisse (I, 405 ; VI, 15).
A Phœbus, mon Grevin, tu es du tout semblable (I, 208 ; I, 184).[170]
Marie à celle fin que le siecle advenir (I, 228 ; I, 203).[171]

Au deuxième volume (les Odes, en cinq livres) :

Si j’ayme depuis naguere (II, 166 ; II, 221).
Ni la fleur qui porte le nom (II, 167 ; II, 223).
Donc, Belleau, tu portes envie (II, 425 ; II, 299).[172]
Gaspard, qui loin de Pégase (II, 233 ; II, 300).[173]
Hardi celuy qui le premier (II, 361 ; II, 443).

Au troisième volume (titre général : les Poëmes, répartis en cinq livres) :

Contre le mal d’amour qui tous les maux excede (IV, 104 ; III, 450).
Qui faict honneur aux Rovs il fait honneur à Dieu (VI, 150 ; V, 138).
De fortune Bellot et Perrot, desous l’ombre (IV, 81 ; III, 427).
Nous ne sommes pas nés de la dure semence (VI, 234 ; V, 228).[174]
Quiconque peut oster une jeune pucelle (IV, 280 ; IV, 71).
Mon l’Huillier, tous les ars qu’on apprend en jeunesse (III, 398 ; III, 312).[175]
Qui veult scavoir Amour et sa nature (I, 216 ; I, 192).
Or’ que l’hyver roidist la glace espesse (I, 218 ; I, 194).
Quenoille, de Pallas la compagne et l’amye (I, 219 ; I, 195).
Puisque Dieu ne ma faict pour supporter les armes (VI, 188 ; V, 174).
L’homme ne peut scavoir de qui parfaictement (VI, 193 ; V, 179).
Monseigneur, c’est à vous à qui je me veux pleindre (VI, 156 ; V, 144).
Tout ce qui est en ce grand univers (VII, 222 ; V, 293).
Icy reposent enclos (VII, 270 ; VI, 251).
Bonté, vertu, honneur, et courtoysie (VII, 271 ; VI, 251).
Icy les os reposent d’une Dame (VII, 271 ; VI, 252).
Si j’estois à renaistre au ventre de ma mere (IV, 291 ; IV, 91).
Bertaut le pescheur s’est noyé (VI, 408 ; II, 56).
Ja la lune s’est couchée (VI, 408 ; II, 56).
Quelle est cette Déesse, à dent toute couchée (VI, 408 ; II, 57).[176]
Je ne puis estimer un régent estre sage (VI, 416 ; VI, 236)
Quand Ulysse pendoit à l’abandon des flots (VI, 409 ; II, 57).
Tu veux qu’à tous coups d’un valet (VI, 417 ; VI, 237).
Masures, tu m’as veu bien que la France à l’heure (V, 351 ; II, 20).[177]

Quand entre les Cesars j’aperçoy ton image (V, 302 ; II, 7).
De vous donner le Ciel pour vos estreines, Sire (V, 301 ; VI, 259).
François, qui prens ton nom de François ton grand père (V, 303 ; II, 8).
L’Angleterre, et l’Escosse, et la Françoise terre (V, 304 ; VI,260).
Comme une belle Nymfe à la rive amusée (V, 316 ; VI, 260).
Le monde ne va pas, comme dict Epicure (V, 326 ; II, 10).
Prelat, bien que nostre âge aille tout de travers (V, 327 ; II, 11).
Nul homme n’est heureux sinon apres la mort (V, 328 ; VI, 262).
Tout ainsi que la Lune en s’aprochant aupres (V, 331 ; VI, 379).
Entre les durs combats, les assaults et les armes (V,335 ; II, 16).
La nature est marâtre à quelques uns, Du Thier (V, 337 ; VI, 263).
On dit qu’avec les loups (Bourdin) il faut urler (V, 343 ; VI, 380).
Il vauldroit beaucoup mieux manger en sa maison (V, 336 ; II, 16).
D’Avanson, quand je voy ta barbe et ton visage (V, 335 ; II, 17).
Depescher presque seul les affaires de France (V, 337 ; II, 17).
Qu’on ne me vante plus d’Ulysse le voyage (I, 423 ; VI, 33).
Ha, mauditte nature ! hé pourquoy m’as-tu fait (V, 362 ; VI, 380).
Icy j’appen la despouille ancienne (V, 349 ; II, 18).
Ja mon ardeur s’estoit reduitte en cendre (V, 350 ; II, 18).[178]
Si du nom d’Ulyssés l’Odyssée est nommée (V, 350 ; II, 19).
Si je pouvois, Magny, acquerir par la grace (I, 425 ; VI, 34).
Tu ne debvois, Jodelle, en autre ville naistre (V, 352 ; II, 20).
Vous avez, Ergasto, honny de vostre maistre (I, 425 ; VI, 35).
De Phœbus et des Roys Juppiter est le pere (V, 359 ; II, 21).
Tout ce qui est enclos soubz la voulte des cieux (VI, 232 ; V, 226).
Monseigneur, je n’ay plus cette ardeur de jeunesse (I, 426 ; VI, 35).
C’estoit au poinct du jour, quand les plumes du Somme (III, 410 ; III, 335).
Des Autelz, que la loy, et que la rethoricque (VII, 39 ; V, 355).[179]
Comme celuy qui voit du haut d’une fenestre (VII, 49 ; V, 362).

Dans le quatrième tome (les Hymnes en deux livres), aucune pièce nouvelle[180].

1561 (vers août). — Elegie sur le despart de la Royne Marie… :

Comme un beau pré despouillé de ses fleurs (VI, 24 ; V, 17).[181]

1561. — Discours à J. Grevin, paru en tête de son Théâtre :[182]

Grevin, en tous mestiers on peut estre parfait (VI, 311 ; VI, 216).[183]

1562. — Sonnet A Sœur Anne de Marquets, paru en tête des Sonnets, prieres et devises en forme de pasquins pour l’Assemblée de MM. les Prelats et Docteurs tenue à Poissy en 1561[184] :

Quelle nouvelle fleur apparoist à nos yeux ? (V, 334 ; VI, 409).

1562. — Sonnet de P. de Ronsard Vandomois au Lecteur :

Ainsi qu’on voit ondoyer à l’escart.[185]

1562. — Institution pour l’adolescence du Roy treschrestien Charles IXe de ce nom[186] :

Sire, ce n’est pas tout que d’estre roy de France (VII, 33 ; V, 349).

1562 (vers le 1er juin). — Discours des Miseres de ce Temps, à la Royne Mere du Roy[187] :

Si depuis que le monde a pris commencement (VII, 9 ; V, 329).

1562 (vers le 1er octobre). — Continuation du Discours des Miseres de ce Temps à la Royne[188] :

Madame, je serois ou du plomb ou du bois (VII, 17 ; V, 336).

1562 (vers le 1er décembre. — Remonstrance au peuple de France[189] :

O ciel, ô mer, ô terre, ô Dieu pere commun (VII, 54 ; V, 366).

1563 (avril). — Responce aux injures et calomnies de je ne sçay quels predicans et ministres de Geneve sur son Discours et Continuation des miseres de ce temps[190] :

Cette plaquette contenait : 1° une Epistre en prose commençant par : « Cinq semaines après la mort de feu Mgr le Duc de Guyse… » (VII, 84 ; V, 394).
xxxxx2° Un quatrain contre « frere Zamariel predicant et ministre de Genève » :

Ton erreur, ta fureur, ton orgueil et ton fard (VII, 87 ; V, 397).

La Responce aux injures, discours de 1164 vers :

Misérable moqueur, qui n’avois point de voix (VII, 95 ; V, 397).[191]

4° Un court morceau en prose adressé Aux bons et fidelles medecins predicans… (VII, 133 ; V, 479).

5" Une ordonnance en latin : « Recipe radicum… », suivie de trois pièces de vers latins, dont une de Ronsard (VII, 133 à 136 ; V, 480 à 482).

1563. — La Promesse, à la Royne[192] :

C’estoit au poinct du jour que les songes certains (VI, 246 ; IV, 117).

1563 (octobre). — Les Trois livres du Recueil des Nouvelles Poësies, « lesquelles n’ont encore esté par cy devant imprimées ».[193]

Contenu du Premier livre :

1° Une Epistre au lecteur « par laquelle succinctement l’autheur respond à ses calomniateurs » : Je m’asseure, lecteur, que tu trouveras estrange… (VII, 136 ; VI, 436).

2° Un sonnet A Ysabeau de la Tour, Damoiselle de Limeuil :

Quand on ne peult sur le chef d’une Image (V, 333 ; VI, 381).[194]

Contenu du Second livre (dédié à H. Lhuillier, Sgr de Maisonfleur) :

Quand Apollon auroit fait un ouvrage (I, 427 ; VI, 37).[195]
Je chante Roberlet, la saison du Printemps (V, 177 ; IV, 299).
Couché dessous l’ombrage auprès d’une fontaine (V, 181 ; IV, 303).
Le jour que je fu né, Apollon qui preside (V, 188 ; IV, 310).
Je ne veux couronner mes cheveux ny mon front (V, 201 ; IV, 324).[196]
Celui devoit mourir de l’esclat d’un tonnerre (IV, 258 ; IV, 45.)

Paissez, douce brebis, paissez cette herbe tendre (IV, 45 ; III, 394).
Fictes, qui n’es point feint aux enfans de la Muse (IV, 239 ; IV, 26).
Je chante ici, de Bray, les antiques faits d’armes (III, 425 ; IV, 77).
Douce maitresse, touche (I, 225 ; I, 201).
Deux freres pastoureaux qui avoient pris naissance (IV, 92 ; III, 438).
Quand ce beau printemps Je voy (I, 220 ; I, 196).
Royne, qui de vertus passes Artemisie (III, 369 ; III, 287).
Lhuillier, si nous perdons cette belle princesse (VI, 21 ; V, 15).
Comme un beau pré dépouillé de ses fleurs (VI, 24 ; V, 17).[197]
Si le Ciel qui la foi des amans favorise (IV, 255 ; IV, 43).
En imitant des grands Roys l’excellence (IV, 194 ; VI, 177).
Pallas est souvent d’Homere (II, 206 ; II, 71).
Douce maitresse à qui j’ai dedié (IV, 367 ; IV, 49).[198]
De vous, et de fortune, et de moy je me deuls (IV, 263 ; IV,51).[199]
J’avoy tousjours et craint et voulu tout ensemble (IV, 268 ; IV, 55).[200]
Bien que l’obéissance et l’amour que je doy (IV, 274 ; IV, 60).
Ou soit que les marets de l’Egypte feconde (III, 389 ; III, 304).

Contenu du Troisième livre (dédié à M. de Castelnau, Sgr de Mauvissiere) :

Je n’aime point ces noms ambitieux (V, 347 ; VI, 265).
L’autre jour que j’estois assis aupres de vous (IV, 220 ; IV, 8).[201]
Oyant un jour redoubler mes soupirs (IV, 379 ; IV, 98).
Genevre, je te prie, escoute par pitié (IV, 224 ; IV, 12).
Le jour que vostre voile aux vagues se courba (VI, 10 ; V, 4).

Ce me sera plaisir, Genevre, de L’escrire (IV, 250 ; IV, 37).
Le jeune Hercule au berceau combattit (V, 304 ; II, 24).[202]
Rien du haut ciel le destin ne propose (V, 316 ; II, 8).
Si Dieu, Madame, ostoit hors de ce monde (V, 314 ; VI, 381).
Par une Royne où sont toutes les graces (VII, 169 ; V, 239).
Je suis la nef, vous estes mon pilote (I, 423 ; VI, 32).
Esse le ciel qui nous trompe, Bourdin (V, 343 ; II, 15).
A moy qui ay conduit en France tant d’armées (VII, 193 ; V, 263).
Je meurs, Paschal, quand je la voy si belle (I, 48 ; I, 39).

1565. — Le Procès. A Tresillustre Prince Charles, Cardinal de Lorraine[203] :

Jay procès, Monseigneur, contre vostre Grandeur (III, 349 ; III, 268).

1565. — Les Nues ou Nouvelles, à la Royne[204] :

Quand le Soleil, ce grand flambeau qui orne (VI, 257 ; VI, 326).

1565. — Abbregé de l’Art Poëtique François, à Alphonse Del Bene, abbé de Hautecombe en Savoye : « Combien que l’art de Poësie… » (VII, 317 ; VI, 448).[205]
1565 (vers juillet). Elegies, Mascarades et Bergerie, à Sa Majesté la Royne d’Angleterre.[206]

Après une épitre en prose A la Majesté de la Royne d’Angleterre : « Madame, le plus grand heur que nostre France… » (M.-L., VI, 446), ce recueil contenait les pièces suivantes :

Mon cœur esmeu de merveille se serre (III, 323 ; III, 242).
Quand Juppiter le grand pere des Roys (IV, 382 ; III, 253).
Les chesnes ombrageux que sans art la Nature (IV, 5 ; III, 356).
Si les souhaitz des hommes avoient lieu (III, 318 ; III, 237).
Comme une mère ardente en son courage (III, 380 ; III, 297).[207]
Ton bon conseil, ta prudence et ta vie (III, 363 ; III, 280).
Docte Cecille, à qui la Pieride (III, 391 ; III, 306).
Pour vous montrer que J’ay parfaitte envie (IV, 375 ; VI, 163).
Anne m’a fait de sa belle figure (I, 428 ; VI, 38).
Je suis certain que vostre bon esprit (IV, 286 ; III, 302).
L’homme seroit un demy Dieu parfait (VII, 194 ; V, 264).
Si jamais ame et belle et genereuse (VII, 198 ; V, 268).
Je sçay chanter l’honneur d’une rivière (VII, 239 ; V, 308).[208]

Apres avoir pour l’Amour combatu (IV, 123 ; III, 458).
Si jamais l’homme en aymant fut heureux (I, 415 ; I, 40).[209]
Ayant l’œil triste et pesant le sourcy (IV, 125 ; III, 460).
Las ! sans espoir je languis à grand tort (I, 415 ; VI, 25).
Ce diamant, maitresse, je vous donne (IV, 186 ; VI, 171).
Six Chevaliers aux armes valleureux (IV, 187 ; VI, 172).
Quand le loysir me seroit presenté (IV, 189 ; VI, 174).
Si le renom des Chevaliers François (IV, 127 ; III, 462).
Si la pitié peut emouvoir les Dames (IV, 192 ; VI, 176).[210]
Icy la Comédie apparoist un exemple (IV, 184 ; V, 236).
Demeure, Chevalier, et en la mesme place (IV, 129 ; III, 463).
L’an et le mois, le jour et le moment (IV, 193 ; VI, 177).
Je suis Amour, le grand maistre des Dieux (IV, 131 ; III, 465).
Pour mon trophée en ce char trionfant (IV, 132 ; III, 467).
Je t’ay donné, Charles, Roy des François (IV, 134 ; III, 468).[211]
Ce n’est pas toy, Terre, qui ce grand Roy (IV, 135 ; III, 469).[212]
Apaisez vous, ne joüez plus des mains (IV, 136 ; III, 471).
Soleil, la vie et la force du monde (IV, 137 ; 111, 471 ;.
De l’immortel les Roys sont les enfans (IV, 141 ; III, 475).
O Prince heureusement bien né (IV, 144 ; III, 478).
Apres l’ardeur de la guerre cruelle (V, 305 ; VI, 258).
Qui a point veu aux tristes jours d’hyver.[213]
Prince bien né quand le ciel t’anima (V, 324 ; II, 9).[214]
Pour celebrer l’honneur de vostre race (V, 325 ; II, 9).
Je demandois à l’Oracle des Dieux (V, 323 ; II, 10).
Docte Prelat, qui portes sur la face (V, 328 ; II, 14).
Comme une Nymphe est l’honneur d’une prée (V, 331 ; II, 14).
Du fort Jason Chiron fut gouverneur (V, 345 ; II, 13).
Magnanime Seigneur je suis d’une nature (V, 324 ; VI, 36).[215]

Quand en pleurant ma Maîtresse s’ennuye.[216]
Quand tu nasquis, Vaumeny, tous les cieux (V, 341 ; II, 30).[217]
Douce beauté à qui je doy la vie (I, 48 ; I, 40).[218]
Douce beauté qui me tenez le cœur (I, 49 ; I, 40).
Le premier jour du mois de May, Madame (I, 53 ; I, 44).
La renommée allant de place en place.[219]
On dit qu’Amour fut au commencement (I, 421 ; VI, 31).
Si j’avois un riche thresor (II, 369 ; II, 454).
O Seigneur Dieu, nous te loüons (V, 255 ; V, 443).

1567 (janvier). — Une Ode intitulée Chant au Roy, qui fut récitée avant la représentation de la comédie du Brave d’Ant. de Baïf :

Come un lis à la rose blanche[220]

1567 (avril). — Deuxième édition collective des Œuvres.[221]
Elle contenait seize pièces nouvelles :
Au tome I (les Amours en deux livres) :

Las ! je ne veux ni ne me puis desfaire (I, 414 ; VI, 24).[222]
Certes mon œil fut trop aventureux (I, 92 ; I, 80).
Fameux Ulysse, honneur de tous les Grecs (I, 224 ; I, 200).

Au tome III (les Poëmes en cinq livres, dont les Epitaphes forment le 4e et les Sonnets à diverses personnes le 5e) :

A fin que le temps qui tout mange (VII, 250 ; V, 318).
Lorsque Beaumont entra dans les Enfers (VII, 253 ; V, 321).
Bien que Bachus soit le Prince des vins (V, 306 ; II, 23).[223]
De mon present moy-mesme je m’estonne (V, 315 ; VI, 256).
Le grand Hercule avant qu’aller aux Cieux (V, 306 ; VI, 257).
Vous qui avez forçant la destinée (V, 314 ; VI, 257).
Prince bien né, la seconde esperance (V, 310 ; VI, 258.

Au tome V (les Elégies en quatre livres) :

Au grand Hercule animé de courage (III, 311 ; III, 230).
J’ay ce matin amassé de ma main (IV, 284 ; IV, 74).
Bien que le trait de vostre belle face (VI, 14 ; V, 8).
Vous qui passez en tristesse le jour (IV, 326 ; III, 322).
Je n’ay voulu. Madame, que ce livre (VI, 19 ; V, 13).
Le fort cheval et l’aigle genereux (III, 358 ; III, 276).[224]

1567 (novembre). — Epitaphe d’Anne de Montmorency :

Si d’un Seigneur la vertu memorable (VII, 208 ; V, 278).[225]

1567. — Elegie liminaire A Nicolas de Nicolay, Dauphinoys :

Soit que l’homme autresfois d’argile retastée (IV, 396 ; VI, 401).[226]

1568. — Sonnet liminaire :

Non, ce n’est pas le mot, Chomedey, c’est la chose (V, 356 ; VI, 384).[227]

1568. — Quatrain liminaire :

Virgile pour essay chanta sa Bucolique (VIII, 148 ; VI, 385).[228]

1568. — Sonnet liminaire :

Je suis ravi quand ce brave sonneur (V, 353 ; VI, 337).[229]

1569 (août). — Le Sixiesme et le Septiesme livre des Poëmes.[230]
Ils contenaient soixante pièces nouvelles, savoir :

Le Sixiesme livre des Poëmes :

Belot, parcelle ains le tout de ma vie (VI, 53 ; V, 44).
Dieu est par tout, par tout se mesle Dieu (VI, 67 ; V, 57).
Doncques, mechant, fuitif et vagabond (VI, 72 ; V, 62).[231]
Tel qu’un petit Aigle sort (V, 144 ; IV, 252).[232]
Amy Candé, pour bien te faire rire (VI, 80 ; V, 70).[233]
Lave ta main, blanche, gaillarde et nette (VI, 87 ; V, 76).[234]
Dure beauté, ingrate et malheureuse (VI, 92 ; V, 81).
Come un guerrier refroidi de prouësse (IV, 315 ; IV, 125).
De deux Amours on voit la terre pleine (IV, 152 ; III, 486).
L’home qui n’aime est un Scythe sauvage (IV, 155 ; III, 488).
Quiconque soit le peintre qui a fait (I, 380 ; I, 358).

Dame au gros cœur, pour quoy t’espargnes-tu (VI, 417 ; VI, 237).
Pource, mignon, que tu es jeune et beau (IV, 350 ; IV, 146).
Je suis des Dieux le Seigneur et le Père (IV, 165 ; III, 498).
Du haut du Ciel je suis icy venuë (IV, 166 ; III, 499).
Voicy le jour où le saint Charlemagne (V, 308 ; II, 25).[235]
Autant qu’au Ciel on voit de flames (VI, 319 ; VI, 223).
Amy Belot, que l’honeur accompagne (VI, 121 ; V, 110).
Huict Chevaliers de nation estrange (IV, 167 ; III, 501).
Les Dames sont benignes de nature (VI, 418 ; VI, 239).
Ces vers gravez icy plus fort que dans le cuivre (V, 332 ; VI, 396).
Tu as, Chauveau, rompue assez la teste (VI, 125 ; V, 113).[236]

Le Septiesme livre des Poëmes :

Du Lac, qui joins la gentille carolle (VI, 105 ; V, 95).
Je veux chanter, Cherouvrier, le Soucy (VI, 110 ; V, 99).
Pin, qui estends ton hérissé fueillage (VI, 113 ; V, 102).[237]
Gay Rossignol, honneur de la ramée (VI, 118 ; V, 107).
L’absence, ny l’obly, ny la course du jour (IV, 395 ; VI, 168).
Le doux sommeil qui toute chose apaise (I, 113 ; I, 99).
Ce jour de May qui a la teste peinte (I, 375 ; I, 352).
J’avois l’esprit tout morne et tout pesant (I, 80 ; I, 69).
Puis qu’autrement je ne sçaurois jouïr (I, 439 ; VI, 392).
Le jour me semble aussi long qu’une année (I, 439 ; VI, 392).
Seul je m’avise et nul ne peut sçavoir (I, 101 ; I, 88).[238]
Jaloux Soleil contre Amour envieux (I, 56 ; I, 47).
Heureux le jour, l’an, le mois et la place (I, 63 ; I, 52).[239]
Qui vous dira qu’Argus est une fable (I, 73 ; I, 62).[240]
Que dittes-vous, que faites-vous, mignonne (I, 121 ; I, 107).
Honneur de May, despouille du Printemps (I, 72 ; I, 61),
Non, ce n’est pas l’abondance d’humeurs (I, 442 ; VI, 394).

Cependant que ce beau mois dure (II, 365 ; II, 449).[241]
Pren cette rose aimable come toy (I, 54 ; I, 45).
Le Gast je suis brulé d’amour et de chaleur (IV, 302 ; IV, 102).[242]
En vain pour vous ce bouquet je compose (I, 227 ; I, 203).
Pour vous aymer, Maitresse, je me tuë (IV, 319 ; IV, 129).
Je suis la plante de Pallas (VI, 418 ; VI, 238).
Douce beauté, meurdriere de ma vie (I, 74 ; I, 63).
Quand de la levre à demy-close (I, 124 ; I, 109).[243]
Ci dessoubz gist un Comte de Sancerre (VII, 215 ; V, 286).
Ou soit, Soleil, que d’en bas tu retournes (VII, 216 ; V, 287).
Seul et pensif j’allois parmy la ruë (I, 440 ; VI, 393).
Quand je te voy seule assize à par toy (I, 120 ; I, 106).
De veine en veine, et d’artere en artere (I, 120 ; I, 106).
Je suis larron pour vous aymer, Madame (I, 60 ; I, 50).
Si trop souvent quand le désir me presse (I, 440 ; VI, 393).
Boivon, le jour n’est si long que le doy (II, 444 ; VI, 95).
Que maudit soit le mirouër qui vous mire (I, 90 ; I, 78).
Je veux Hercule, autant qu’il m’est possible (VI, 132 ; V, 120).
Couvre mon chef de pavot, je te prie (IV, 394 ; VI, 167).
Seule apres Dieu la forte destinée (IV, 390 ; IV, 105).
Belot, afin que mort tu puisses vivre (IV, 400 ; VI, 395).

1569 (fin). — 1° Prière à Dieu pour la victoire :

Donne Seigneur que nostre ennemy vienne (VII, 149 ; V, 430).

L’Hydre desfait :

Il me faudroit une aimantine main (VII, 155 ; V, 434).

Les Elemens ennemis de l’Hydre :

Non seulement les hommes ont fait teste (VII, 163 ; V, 441).[244]

1571. — Troisième édition collective des Œuvres.[245] Elle contenait vingt-huit pièces nouvelles, savoir :
Au tome I (Amours) :

Belle déesse, amoureuse Cyprine (I, 385 ; I, 368).

Au tome III (Poëmes, Epitaphes, Sonnets divers) :

Quand l’Aubespine alla souz le Tombeau (VII, 227 ; V, 297).
Amy passant, je te suply d’atandre (VII, 233 ; V, 302).
Crete me fit, la France m’a nourry (VII, 241 ; V, 311).
Bonne Pallas, je voudrois te chanter (VI, 254 ; V, 233).[246]
Je sçavois bien que la belle Florence (I, 428 ; II, 29).
C’est à grand tort, Soreau, que les siecles on blasme (V, 346 ; VI, 397).
Du mariage saint la loy bien ordonnée (V, 361 ; II, 34).

Au tome V (Elegies et Eglogues mêlées, Mascarades) :

Le temps se passe et se passant Madame (IV, 306 ; IV, 107).[247]
Vous estes grand, je suis bas et commun (I, 372 ; I, 348).[248]
Les anciens souloient apres souper (I, 373 ; I, 350).
Ce grand Hercule après avoir sceu prendre (V, 341 ; II, 32).
Le bon Bacchus qui la teste a garnie (V, 342 ; II, 32).
Trois temps, Seigneurs, icy bas ont naissance (V, 355 ; II, 30).[249]

Villeroy, dont le nom et le surnom ensemble (I, 427 ; VI, 37).
A Dieu, resemblent les Rois (IV, 146 ; III, 480).
Le Soleil et notre Roy (IV, 148 ; III, 481).
Comme le feu surmonte toute chose (IV, 150 ; III, 484).
Le fort Soleil ne s’offense des Nuës (IV, 151 ; III, 485).
Ce Chevalier d’invincible puissance (IV, 159 ; III, 492).[250]
Si le Soleil qui voit tant de choses le jour (IV, 192 ; VI, 175).
Tout amant chevalereux (IV, 190 ; VI, 175).
Cest habit blanc que je porte, Madame (IV, 160 ; III, 493).
Heraut des Dieux, qu’une fille d’Atlas (IV, 162 ; III, 495).
Dames, je suis le courrier Atlantide (IV, 163 ; III, 496).
Je suis semblable à la jeune pucelle (V, 339 ; II, 27).
Si quelque Dieu au milieu de l’orage (VIII, 126 ; VI, 417).
Dieu voyager, Mœnalien Mercure (V, 360 ; II, 31).[251]

1571. — Epitaphe sur la mort de Charles de Boudeville (mort le 13 mars) :

Icy gist d’un enfant la despouille mortelle (VII, 277 ; VI, 386).

1572. — Bref et sommaire recueil de ce qui a esté faict à l’entrée de Charles IX à Paris, le mardi 6 mars 1571.[252] Contient neuf pièces de Ronsard, savoir :

Comme une fille en toute diligence (IV, 200 ; VI, 387).
Ce prince armé qu’à la dextre tu vois (IV, 201 ; VI, 387).
France heureuse, en mainte mammelle (IV, 202 ; VI, 389).
Malgré la guerre, nostre Gaule (IV, 203 ; VI, 389).
Bien que tout ennemy de France (IV, 203 ; VI, 389).
Ces couronnes ne sont que l’erre (IV, 203 ; VI, 390).
Du grand François ornement des grands Roys (IV, 204 ; VI, 390).
Heureux le siecle, heureuse la journée (IV, 205 ; VI, 391).[253]
Quand la Navire, enseigne de Paris (IV, 205 ; VI, 391).

1572 (juin). — Sonnet liminaire, Au lecteur :

Voicy ce bon luteur non jamais abatu (V, 352 ; VI, 336).[254]

1572 (septembre). — Les Quatre premiers livres de la Franciade, dédiés au roi Charles IX[255]. Avant les pièces liminaires des amis, on lit une préface en prose de Ronsard Au lecteur : « Encore que l’histoire en beaucoup de sortes… », qui se termine par le quatrain :

Un list ce livre pour aprendre (III, 7 à 13 ; III, 514 à 518).

Premier livre :

Muse qui tiens les sommets de Parnasse (III, 43 ; III, 11).[256]

Second livre :

Des puissants Dieux la plus gaillarde troupe (III, 87 ; III, 41).

Troisième livre :

L’obscure nuit qui d’un sommeil enserre (III, 141 ; III, 83).[257]

Quatrième livre :

Quand la nouvelle au Pere fut venue (III, 193 ; III, 123).

1572-73. — Quatrième édition collective des Œuvres.[258] Ne contient qu’une pièce nouvelle, le sonnet dédicace du livre V des Elegies :

J’aime, Brulard, les hommes que Fortune (V, 344 ; VI, 396),[259]

et, en tête de la Franciade, à la place de la préface primitive un très court avis Au lecteur : « J’ay, Lecteur, à la façon d’Apelle, exposé mon ouvrage au public… »[260]
1573 (fin d’août). — L’Ode de La Nymphe de France :

Je suis des Dieux la fille aisnée.[261]

1573. — Sonnet liminaire :

Il me souvient, Garnier, que je prestay la main (V, 354 ; VI, 337).[262]

1574. — Sonnet liminaire :

Le vieil cothurne d’Euripide (V, 355 ; VI, 266).[263]

1574 (1re moitié). — Ode liminaire Pour Amadis Jamin sur sa traduction d’Homere :

Homere, il suffisoit assez (II,478 ; VI, 129).[264]

1574 (vers juillet). — Le Tombeau du feu Roy treschrestien Charles IX… par P. de Ronsard… et aultres excellens Poëtes de ce temps.[265] Contient deux pièces de notre poète (une longue complainte et un sonnet) :

Doncque entre les soupirs, les sanglots et la rage (VII, 170 ; IV, 240).
Comme une belle fleur qui commençoit à naistre (VII, 175 ; V, 245).[266]

1574. — Sonnet liminaire A Monsieur de Saincte Foy :

Nul ne devoit pleurer la mort d’un si bon Roy (VII, 176 ; V, 246).[267]

1575. — Discours au Roy apres son retour de Pologne en l’année MDLXXIIII :

Si l’honneur de porter deux sceptres en la main (III, 276 ; III, 197),

discours suivi de ce sonnet A la Royne de Navarre :

Princesse que le ciel, les dieux et la nature (M.-L., VI, 401).[268]

1575. — Les Estoilles à Monsieur de Pibrac et deux responses à deux Elegies envoyées par le feu Roy Charles à Ronsard, outre une Ode à Phœbus pour la santé dudit seigneur Roy, puis un Discours au Roy Henry troisiesme à son arrivée en France.[269] Ce recueil contenait six pièces. La sixième et dernière (le Discours au roi Henry) est déjà mentionnée dans l’article précédent ; voici les cinq autres :

O des Muses la plus faconde (V, 148 ; IV, 255).
Charles, en qui le Ciel toutes graces inspire {III, 256 ; III, 179).[270]
Charles, tel que je suis vous serez quelque jour (III, 258 ; III, 182).[271]
Phœbus, soit que tu sois (II, 327 ; II, 408).
Je vous donne pour vos estreines (II, 331 ; II, 412).

1575. — Le Tombeau de Marguerite de France, Duchesse de Savoye. Ensemble celuy de… François Ier… et de Messieurs ses enfans :

Ah ! que Je suis marry que la Muse Françoise (VII, 177 ; V, 248)[272]

1575. — Estrennes au Roy Henry III, envoyées à Sa Majesté au mois de décembre [1574] :

A vous, race de Rois, Princes de tant de Princes (III, 283 et VII, 306 ; III, 204). [273]

1575. — Sonnet liminaire :

Tout cela que peut faire en quarante ans d’espace (M.-L., VI, 398).[274]

1575. — Sonnet liminaire :

Ainsy qu’au mois d’ravril on voit de fleur en fleur (V, 357 ; VI, 407).[275]

1576. — Sonnet liminaire :

L’Epire seulement n’est en chevaux fertille (V, 358 ; VI, 404).[276]

1577. — Quatrain liminaire :

Heureux tu jouis de ta peine (VI, 416 ; VI, 405).[277]

1577. — Quatrain pour le Tombeau de Remy Belleau :

Ne taillez, mains industrieuses (VII, 247 ; VI, 355).[278]

1578 (février). — Cinquième édition collective des œuvres de P. de Ronsard, en 7 tomes.[279] Elle contenait 238 pièces nouvelles, savoir :

Au tome I (les Amours) :

a. Sur la mort de Marie (16 pièces) :[280]

Je songeois sous l’obscur de la nuict endormie (I, 232 ; I, 209).
Je lamente sans reconfort (I, 233 ; I, 210).
Terre, ouvre moy ton sein et me laisse reprendre (I, 238 ; I, 215).
Alors que plus Amour nourrissoit mon ardeur (I, 238 ; I, 216).
Comme on void sur la branche au mois de May la rose (I, 239 ; I, 216).
Veu que ce marbre enserre un corps qui fut plus beau (I, 239 ; I, 217).
Helas ! Je n’ay pour mon objet (I, 430 ; VI, 40).
Ha, Mort, en quel estat maintenant tu me changes ! (I, 240 ; I, 218).
Quand je pense à ce jour, où je la vey si belle (I, 240 ; I, 218).
Homme ne peult mourir par la douleur transi (I, 241 ; I, 219).
Deux puissans ennemis me combattoient alors (ibid. ; ibid.)
Le jour que la beauté du monde la plus belle (I, 242 ; I, 220).
De ceste belle, douce, honneste chasteté (I, 247 ; I, 225).
Je voy tousjours le traict de ceste belle face (ibid. ; ibid.)
Aussi tost que Marie en terre fut venue (I, 248 ; I, 226).
Cy reposent les oz de toy, belle Marie (ibid. ; ibid.)

b. Les Amours d’Eurymedon et de Callirée (6 pièces) :

J’ay quitté le rempart si long temps defendu (I, 250 ; I, 229).
De fortune Diane et l’archerot Amour (I, 253 ; I, 232).
Je voudrois ce jourdhuy par bonne destinée (I, 257 ; I, 236).
Prince, de qui le nom m’est vénérable et sainct (I, 259 ; I, 238).
Ah belle eau vive, ah fille d’un rocher (I, 263 ; I, 242).
Celuy fut ennemy des Deitez puissantes (I, 264 ; I, 243).

c. La Charite (2 pièces) :

Ce jeune Dieu, qui aux plus vieux commande (IV, 178 ; II, 62).[281]

Ce Dieu qui se repaist de nostre sang humain (III, 385 ; II, 67).[282]

d. Sonets et Madrigals pour Astrée (17 pièces) :

Dois-je voler emplumé d’esperance (I, 265 ; I, 245).
Le premier jour que j’avisay la belle (I, 266 ; I, 246).
Belle Erigone, Icarienne race (I, 266 ; I, 246).
L’homme est bien sot qui aime sans cognoistre (I, 267 ; I, 247).
Douce Françoise, ainçois douce framboise (I, 267 ; I, 247).
De quoy te sert mainte Agathe gravée (I, 268 ; I, 248).
Au mois d’Avril quand l’an se renouvelle (I, 269 ; I, 250).
Depuis le Jour que je te vey, Maistresse (I, 270 ; I, 250).
L’Astre divin, qui d’aimer me convie (I, 270 ; I, 251).
Le premier jour que l’heureuse aventure (I, 271 ; I, 251).
Adieu, cheveux, liens ambitieux (I, 271 ; I, 252).
Quand tu portois l’autre jour sur ta teste (I, 272 ; I, 252).
Je haïssois et ma vie et mes ans (I, 272 ; I, 253).
Plus que mes yeux j’aime tes beaux cheveux (I, 420 ; VI, 30).
Pour retenir un amant en servage (I, 274 ; I, 254).
Mon ame vit en servage arrestée (I, 420 ; VI, 31).
Printemps, fils du Soleil, que la terre arrousée (I, 275 ; I, 255).[283]

e. Le Premier livre des Sonets pour Helene (60 pièces) :

Ce premier jour de may, Helene, je vous jure (I, 281 ; I, 259).
Quand à longs traits je boy l’amoureuse estincelle (I, 282 ; I, 260).
Ma douce Helene, non, mais bien ma douce haleine (ibid. ; ibid).
Tout ce qui est de sainct, d’honneur et de vertu (I, 283 ; I, 261).
Helene sceut charmer avecque son Nepenthe (I, 284 ; ibid).
Dedans les flots d’Amour je n’ay point de support (ibid ; I, 262).[284]
Quand je devise assis aupres de vous (I, 285 ; I, 262).
Amour abandonnant les vergers de Cytheres (I, 286 ; I, 264).
Tu ne dois en ton cœur superbe devenir (I, 287 ; I, 264).
L’autre jour que j’estois sur le haut d’un degré (I, 288 ; I, 265).
Ce siecle, où tu nasquis, ne te cognoist, Heleine (ibid., ibid.).
Le Soleil l’autre jour se mit entre nous deux (I, 289 ; I, 266).
Deux Venus en Avril (puissante Deité) (I, 289 ; I, 266).[285]
Soit que je sois haÿ de toy, ma Pasithée (I, 290 ; I, 267).

Trois ans sont ja passez que ton œil me tient pris (ibid. ; ibid.).
De voz yeux tout-divins, dont un Dieu se paistroit (ibid. ; I, 268).
Te regardant assise aupres de ta cousine (I, 291 ; ibid).
De toy, ma belle Grecque, ainçois belle Espagnole (ibid ; I, 269).
Je fuy les pas frayez du meschant populaire (I, 296 ; I, 273).
Chef, escole des arts, le sejour de science (I, 297 ; I, 274).
Si j’estois seulement en vostre bonne grâce (ibid. ; ibid.)
De vos yeux, le mirouër du Ciel et de Nature (I, 298 ; I, 275).
L’arbre qui met à croistre a la plante asseurée (ibid. ; ibid.).
Ostez vostre beauté, ostez vostre jeunesse (I, 299 ; I, 276).
De vostre belle, vive, angelique lumière (ibid. ; ibid.)
Nous promenant tous seuls, vous me distes, Maistresse (ibid. ; I, 277).
Cent et cent fois le jour l’Orange je rebaise (I, 300 ; I, 277).
Tousjours pour mon sujet il faut que je vous aye (ibid. ; I, 278).
Vous me distes, Maistresse, estant à la fenestre (I, 301 ; ibid.).
Voicy le mois d’Avril, où nasquit la merveille (ibid. ; I, 279).
D’autre torche mon cœur ne pouvoit s’allumer (I, 302 ; ibid.).
Agathe, où du Soleil le signe est imprimé (ibid ; I, 280).
Puisque tu scais, helas ! qu’affamé je me pais (I, 303 ; ibid.).[286]
Cest amoureux desdain, ce Nenny gracieux (I, 304 ; I, 281).
J’avois, en regardant tes beaux yeux, enduré (I, 305 ; I, 282).
Comme une belle fleur, assise entre les fleurs (ibid. ; ibid.).
Doux desdains, douce amour d’artifice cachée (I, 306 ; I, 283)
Pour voir d’autres beautez mon désir ne s’appaise (ibid. ; ibid.)
Coche cent fois heureux, où ma belle Maistresse (I, 307 ; I, 284)
Ton extreme beauté par ses rais me retarde (ibid ; ibid.)
D’un solitaire pas je ne marche en nul lieu (I, 308 ; I, 285).
Bien que l’esprit humain s’enfle par la doctrine (ibid. ; ibid.)
En choisissant l’esprit vous estes mal-apprise (V, 364 ; VI, 267).
Amour a tellement ses fleches enfermées (I, 309 ; I, 286).
Dessus l’autel d’Amour planté sur vostre table (ibid. ; ibid.)
J’errois à la volée, et sans respect des lois (I, 310 ; I, 287).
Maistresse, quand je pense aux traverses d’Amour (I, 356 ; I, 366).
Bienheureux fut le jour où mon ame sujette (I, 310 ; I, 287).
Plus estroit que la Vigne à l’Ormeau se marie (I, 383 ; I, 363).
Helas ! voicy le jour que mon maistre on enterre (I, 365 ; I, 340).

Je sens de veine en veine une chaleur nouvelle (I, 311 ; I, 288).
Si c’est aimer, Madame, et de jour et de nuict (ibid. ; ibid.).
Amour est sans milieu, c’est une chose extrême (I, 312 ; I, 289).
Ma fièvre croist tousjours, la vostre diminue (ibid. ; ibid.}.
Je sens une douceur à conter impossible (I, 313 ; I, 290).
Ne romps point au mestier par le milieu la trame (I,314 ; ibid.).
J’attachay des bouquets de cent mille couleurs (ibid. ; I, 291).
Madame se levoit un beau malin d’Esté (I, 315 ; ibid.).
Je ne veux point la mort de celle qui arreste (ibid. ; I, 292).
Si j’ay bien ou mal dit en ces Sonets, Madame (I, 316 ; I, 293).

f. Le Second livre des Sonets pour Helene (55 pièces) :

Soit qu’un sage amoureux, ou soit qu’un sot me lise (I, 317 ; I, 295).
Afin qu’à tout jamais de siecle en siecle vive (I, 318 ; I, 296).
Amour, qui as ton regne en ce monde si ample (ibid. ; ibid.).
Tandis que vous dansez et ballez à vostre aise (I, 319 ; I, 297).
N’oubliez, mon Helene, aujourdhuy qu’il faut prendre (I, 320 ; ibid.).
Tu es seule mon cœur, mon sang, et ma Deesse (ibid. ; I, 298).
Ha, que ta Loy fut bonne, et digne d’estre apprise (I, 321 ; I, 298).
Je plante en ta faveur cest arbre de Cybelle (ibid. ; I, 299).
Ny la douce pitié, ny le pleur lamentable (I, 322 ; I, 299).
Adieu, belle Cassandre, et vous, belle Marie (I, 323 ; I, 300).
A l’aller, au parler, au flamber de tes yeux (I, 325 ; I, 302).
Je ne veux comparer tes beautez à la Lune (ibid. ; ibid.)
Si voz yeux cognoissoient leur divine puissance (I, 326 ; I, 303).
Si de voz doux regards je ne vais me repaistre (ibid. ; ibid.).
Je voyois, me couchant, s’esteindre une chandelle (I, 327 ; I, 304).
Helene fut occasion que Troye (I, 421 ; I, 304).
Amour qui tiens tout seul de mes pensers la clef (I, 328 ; I, 305).
Une seule vertu, tant soit parfaite et belle (I, 337 ; I, 314).
Bonjour, ma douce vie, autant remply de joye (I, 327 ; I, 359).
Yeux, qui versez en l’ame, ainsi que deux Planettes (I, 338 ; I, 314).
Comme un vieil combatant, qui ne veut plus s’armer (ibid ; I, 315).
Laisse de Pharaon la terre Egyptienne (I, 339 ; I, 315).
Ces longues nuicts d’hyver, ou la Lune ocieuse (ibid. ; I, 316).

Quand vous serez bien vieille, au soir, à la chandelle (I, 340 ; I, 316).
Cest honneur, ceste loy sont noms pleins d’imposture (I, 384 ; I, 366).[287]
Celle de qui l’amour veinquit la fantasie (I, 341 ; I, 317).
Heureux le Chevalier que la mort nous desrobe (I, 342 ; I, 318).
Lettre, je te reçoy, que ma Deesse en terre (ibid. ; ibid.).
Lettre, de mon ardeur veritable interprète (I, 343 ; I, 319).
Le soir qu’Amour vous fist en la salle descendre (I, 343 ; I, 319).
Je voy mille beautez, et si n’en voy pas une (I, 344 ; I, 320).
Ces cheveux, ces liens dont mon cœur tu enlaces (ibid. ; ibid.).
Voulant tuer le feu dont la chaleur me cuit (I, 382 ; I, 362).
Je suis esmerveillé que mes pensers ne sont (I, 345 ; I, 321).
Belle gorge d’albastre, et vous chaste poictrine (ibid. ; ibid.).
Lors que le Ciel te fist, il rompit la modelle (I, 346 ; I, 322).
Je te voulois nommer pour Helene, Ortygie (I, 347 ; ibid.).
J’errois en mon jardin, quand au bout d’une allée (ibid. ; I, 323).
De Myrthe et de Laurier fueille à fueille enserrez (I, 348 ; ibid.).
Seule sans compagnie en une grande salle (ibid. ; I, 324).
Qu’il me soit arraché des tetins de sa mère (I, 349 ; ibid.).
Passant dessus la tombe où ta moitié repose (ibid ; I, 325).[288]
Je ne serois marry, si tu comptois ma peine (I, 352 ; I, 327).
Mon ame mille fois m’a predit mon dommage (I, 353 ; I, 328).
Il ne faut s’esbahir, disoient ces bons vieillars (ibid. ; ibid.).
Ah, belle liberté, qui me servois d’escorte (I, 354 ; I, 329).
Tes frères les jumeaux, qui ce mois verdureux (ibid. ; ibid.).
Ny ta simplicité, ny ta bonne nature (I, 355 ; I, 330).
Ceste fleur de Vertu, pour qui cent mille larmes (ibid. ; ibid.).
Afin que ton honneur coule parmy la plaine (I, 357 ; I, 331).
Ainsi que ceste eau coule et s’enfuyt parmy l’herbe (ibid. ; ibid.).
Il ne suffit de boire en l’eau que j’ay sacrée (I, 361 ; I, 336).
Adieu, cruelle, adieu, je te suis ennuyeux (ibid. ; ibid.).
Je m’enfuy du combat, ma bataille est desfaite (I, 364 ; I, 339).[289]
Je chantois ces Sonets, amoureux d’une Heleine (I, 366 ; I, 340).

g. Les Amours diverses. Outre 12 pièces parues antérieurement de 1552 à 1571, qu’on trouvera en notes avec leur date d’apparition, cette section contenait 50 pièces nouvelles que voici :

Quiconque a peint Amour, il fut ingénieux (I, 379 ; I, 357).[290]
Jamais Hector aux guerres n’estoit lâche (I, 268 ; I, 249).[291]
Il ne falloit, Maistresse, autres tablettes (I, 269 ; I, 249).[292]
Ce Chasteau-neuf, ce nouvel édifice (I, 374 ; I, 351).
Si mon grand Roy n’eust veincu mainte armée (I, 274 ; I, 255).
A mon retour (hé, je m’en desespere !) (I, 273 ; 1,254).[293]
Sois medecin, Phœbus, de la Maistresse (I, 376 ; I, 353).[294]
Amour tu es trop fort, trop foible est ma Raison (I, 328 ; I, 305).
Cusin, monstre à double aile, au mufle Elephantin (I, 329 ; I, 306).[295]
Genévres herissez, et vous Houx espineux (I, 340 ; I, 317).[296]
Cruelle, il suffisoit de m’avoir pouldroyé (I, 292 ; I, 269).
Tant de fois s’appointer, tant de fois se fascher (I, 293 ; I, 270).
Quoy ? me donner congé d’embrasser chaque femme (I, 293 ; I, 270).[297]
Je t’avois despitée, et ja trois mois passez (I, 293 ; I, 271).
Puis qu’elle est tout hyver, toute la mesme glace (I, 294 ; I, 271).
Sommeillant sur ta face, où l’honneur se repose (I, 295 ; I, 272).[298]

Je liay d’un filet de soye cramoisie (I, 295 ; I, 272).
D’un profond pensement j’avois si fort troublée (I, 296 ; I, 273).
Aller en marchandise aux Indes precieuses (I, 329 ; I, 306).
Comme je regardois ces yeux (mais ceste fouldre) (I, 304 ; I, 281).
Le mois d’Augst bouillonnoit d’une chaleur esprise (I, 330 ; I, 307).
Ma Dame beut à moy, puis me baillant sa tasse (I, 334 ; I, 310).
J’avois esté saigné : ma Dame me vint voir (I, 334 ; I, 311).
Si la beauté se perd, fais-en part de bonne heure (I, 335 ; I, 311).
Amour, seul artisan de mes propres malheurs (I, 335 ; I, 312).
Cythere entroit au bain, et te voyant pres d’elle (I, 336 ; I, 312).
J’ay honte de ma honte, il est temps de me taire (I, 336 ; I, 313).
Maintenant que l’Hyver de vagues empoullées (I, 337 ; I, 313).
Chacun me dit : Ronsard, ta maistresse n’est telle (I, 381 ; I, 359).
Au milieu de la guerre, en un siecle sans foy (I, 331 ; I, 308).
Le Juge m’a trompé : ma Maistresse m’enserre (I, 332 ; I, 308).
Un long voyage ou un courroux, ma Dame (IV, 324 ; I, 360).
Trois jours sont ja passez que je suis affamé (I, 323 ; I, 300).
Prenant congé de vous, dont les yeux m’ont donté (I, 324 ; I, 301).
Quand je pense à ce jour, où pres d’une fonteine (I, 324 ; I, 302).
Quand l’Esté dans ton lict tu te couches malade (I, 382 ; I, 362).
D’autant que l’arrogance est pire que l’humblesse I, 380 ; I, 357).
Ma peine me contente, et prens en patiance (I, 332 ; I, 309).
Vous triomphez de moy, et pource je vous donne (ibid. ; ibid).
Voyez comme tout change (hé, qui l’eust espéré !) (I, 333 ; I, 310).
Je suis pour vostre amour diversement malade (I, 350 ; I, 325).
Ma Dame, je me meurs abandonné d’espoir (I, 350 ; I, 326).
Voyant par les soudars ma maison saccagée (I, 351 ; I, 326).
Vous estes le bouquet de vostre bouquet mesme (I, 352 ; I, 327).
Amour, je ne me plains de l’orgueil endurcy (I, 422 ; VI, 31).
Amour, je pren congé de ta menteuse escole (I, 330 ; I, 307).
Doux cheveux, doux présent de ma douce Maistresse (I, 379 ; I, 356).
Je vous donne des œufs. L’œuf en sa forme ronde (V, 361 ; II, 33).
Est-ce le bien que tu me rends, d’avoir (I, 273 ; I, 253).[299]

Je faisois ces Sonets en l’Antre Piéride (I, 386 ; I, 292).

h. Les Sonets dediez à diverses personnes. Ils étaient au nombre de 71, dont 17 nouveaux, savoir :

L’Europe est trop petite, et l’Asie et l’Afrique (V, 310 ; II, 1).
Ny couplet amoureux, ny amoureuse ligne (V, 311 ; II, 2).
Perles, rubis, et pierres précieuses (V, 311 ; II, 2).[300]
Prince, quand tout mon sang bouillonnoit de jeunesse (V, 312 ; II, 3).
Un plus jeune escrivain que l’Amour favorise (V, 313 ; II, 3).[301]
Bien que ceste maison ne vante son porphire (V, 320 ; II, 4).[302]
Ces grands, ces triomphans, ces superbes Romains (V, 321 ; II, 5).
Je suis Hamadryade, en ces chesnes esclose (V, 322 ; II, 5).[303]
Vous présenter du fruict, c’est porter de l’arene (V, 322 ; II, 6).
Prince du sang Troyen, race des Rois de France (I, 422 ; II, 6).
Quand la congnée ou l’orage venteux (V, 307 ; II, 24).[304]
Si vous n’aviez la bonne conscience (V,308 ; II, 25).
Roy de vertu, d’honneur et de bonté (V, 319 ; II, 26).
Il ne faut point pour estre ingénieux (V, 333 ; II, 27).
Quand Villeroy nasquit en ce monde pour estre (I, 372 ; I, 349).
Ny l’olivier sacré des Hyperboreans (V, 339 ; II, 28).
Nous sommes amoureux, non de mesme Maistresse (V, 340 ; II, 28).

i. L’Amour logé (sans autre mention ; mais à la table des matières on lit : A M. de Pougny) :

Amour avoit d’un art malicieux (III, 407 ; III, 319).[305]

Au tome II (les Odes) :

Nicolas, faison bonne chere (II, 349 ; II, 430).[306]

Au tome III (les Poëmes et les Epitaphes) :

Comme de cent beautez la vostre se varie (IV, 177 ; II, 61).[307]
Encores que la mer de bien loin nous separe (VI, 9 ; V, 4).[308]
Voicy le temps, Candé, qui joyeux nous convie (IV, 272 ; IV, 58).[309]
Si le grain de forment ne se pourrist en terre (VII, 177 ; V, 247).
Passant, trois cœurs en deux sont enterrez icy (VII, 233 ; V, 302).
Malheureuse journée (VII, 236 ; V, 305).

Au tome IV (Elegies, Eclogues et Mascarades) :

Las ! pour avoir aimé trop haut (IV, 190 ; III, 502).
J’ay par actes laborieux (IV, 191 ; III, 503).
Trois guerriers incognuz de nation estrange (IV, 169 ; III, 504).

Au tome V (les Hymnes), en appendice :

Belle, dont les yeux doucement m’ont tué (II, 376 ; II, 460).
Ny l’âge, ny sang ne sont plus en vigueur (II, 377 ; II, 461).

Au tome VI (les Discours), aucune pièce nouvelle.[310]

Au tome VII (la Franciade) ; un quatrain-prologue :

Les François qui ces vers liront (III, 252 ; III, 2),


et un quatrain-épilogue :

Si le Roy Charles eust vescu (III, 252 ; III, 176).

1578 (août-septembre). — Un quatrain liminaire :

Loyer, ta docte Muse n’erre (VI, 418 ; VI, 238).[311]

1578. — Un quatrain liminaire :

Ton œuvre est tel que pour los et louange.[312]

1579. — Un quatrain liminaire :

Celuy-là qui fut escorché (VIII, 148 ; VI, 385).[313]

1579. — Un sonnet liminaire :

Quel son masle et hardy, quelle bouche héroïque (V, 354 ; VI, 265).[314]

1579. — Le Panégyrique de la Renommée[315] :

Tout le cœur me débat d’une frayeur nouvelle (III, 265 ; III, 187).

1580. — Sept quatrains, gravés au-dessous des Figures et Portraits des sept aages de l’homme (Bl. VI, 419. — M.-L. VI, 405) :

L’aage premier de l’homme Enfance est appellé.
La puérilité est nostre aage second.
Le tiers est de huict ans, par Venus gouverné.
La jeunesse est le quart guidé par le Soleil.
Le quinct est le Viril suivant l’aspect de Mars.
Le six soubz Juppiter dans douze ans fait son cours.
Le Caduc est le Sept des Aages le dernier.

1583. — Un sonnet En faveur de Cleonice :

Ceste Françoise Grecque aux beaux cheveux chastains (I, 443 ; VI, 408). [316]

1584 (janvier). — Sixième édition collective des Œuvres.[317]

Elle contenait 32 pièces nouvelles que voici :

Première partie (Amours, Sonnets, Gayetez, La Charite) :

Six ans estoient coulez, et la septiesme année (I, 362 ; I, 337).
Ja du prochain hyver je prevoy la tempeste (I, 367 ; I, 343).
Encor que vous soyez tout seul vostre lumiere (I, 373 ; I, 349).
Nous ne sommes esprits, mon Galland, nous ne sommes (V, 347 ; II, 33). [318]

D’un barbier la femme tu es (VI, 408 ; II, 57).[319]

Deuxième partie (les Odes) :

Sans avoir lien qui m’estraigne (II, 372 ; II, 157).

Troisième partie (Franciade, et vers relatifs à Charles IX) :

Soit que ce livre icy ne vive qu’un Printemps (I, 253 ; III, 177).

Quatrième partie (Bocage royal ; Eclogues et Mascarades ; Elegies) :

Nos pères abusez pensoient que le songer (I, 288 ; III, 209).
La victime estoit preste, et mise sur Taulel (I, 293 ; III, 215).
Levant les yeux au Ciel, et contemplant les nues (1,306 ; 111,225).
Celuy qui le premier du voile d’une fable (I, 419 ; III, 343).[320]

Tandis que la vaillance, ame d’un bon courage (IV, 3 ; III, 353).[321]
Je voirrois à regret la lumière du jour (IV, 170 ; III, 505).[322]
Ces nouveaux Chevaliers par moy vous font entendre (IV, 171 ; III, 506).
Nous sommes ces Gemeaux, dont la valeur extresme (IV, 173 ; III, 508).
Et ce char triomphant, et sa Dame habillée (IV, 174 ; III, 509).
Si les yeux penetroient au profond de nos ames (IV, 175 ; III, 510).
Joyeuse, suy ton nom, qui joyeux te convie (IV, 211 ; IV, 3).
Je resemble, mon Prince, au Prestre d’Apollon (IV, 215 ; IV, 6).
Nous fismes un contract ensemble l’autre jour (IV, 289 ; IV, 89).
Sans ame, sans esprit, sans pouls et sans haleine (IV, 290 ; IV, 90).
Doncques voici le jour qu’en triomphe est menée (IV, 338 ; IV, 134).
Quiconque aura premier la main embesongnée (IV, 347 ; IV, 143).[323]

Sixième partie (Poëmes ; Epitaphes) :

Le jour que tu nasquis, les trois Parques chenues (VI, 147 ; V,135).
Je chante par quel art la France peult remettre (VII, 279 ; V, 236).
Arreste toy, Passant : cy dessous gist la cendre (VII, 242 ; V, 311).
Est-ce ici la tombe d’Amour (VII, 243 ; V, 313).
De tout ce que Nature en ce monde peult faire (VII, 276 ; V, 314).
La Deesse Cyprine avoit conceu des cieux (VII, 246 ; V, 315).[324]
Je vivois : un rocher Praxitele m’a faite (VI, 413 ; V, 316).
Jamais la Colchide toison (VII, 257 ; V, 326).

Septième partie (les Discours) :

Long temps devant que les guerres civiles (VII, 82 ; V, 390).

1584. — Un sonnet paru dans une réédition du Livret de Folastries :

Des beautez, des attraits et des discours féconds (V, 363 ; VI, 406).[325]

1585. — Un sonnet liminaire :

Comme Vesper au soir apparoist la plus belle (V, 357 ; VI, 408).[326]

1586 (février). — Les Derniers vers de P. de Ronsard.[327] (Bl. VII, 311 à 316 ; M.-L., VI, 297 à 304 :

J’ay varié ma vie en devidant la trame…
Je n’ay plus que les os, un Schelette je semble…
Meschantes nuicts d’hyver, nuicts filles de Cocyte…
Donne moy tes presens en ces jours que la Brume…
Ah longues nuicts d’hyver, de ma vie bourrelles…
Quoy mon ame, dors-tu engourdie en ta masse…
Il faut laisser maisons et vergers et jardins…
Ronsard repose icy, qui hardy dés enfance…
Amelette Ronsardelette…

1586-87. — Septième édition collective des Œuvres, publiée par Jean Galland et Claude Binet, exécuteurs testamentaires de Ronsard.[328] Elle contenait 27 pièces nouvelles et trois morceaux en prose, savoir :

Au tome I (Amours ; Sonnets divers ; Gayetez) :

Vous ruisseaux, vous rochers, vous antres solitaires (I, 364 ; VI, 307).
Est-ce tant que la Mort : est-ce si grand malheur (I, 365 ; VI, 308).
Vous estes desja vieille, et je le suis aussi (V, 365 ; VI, 338).
Que je serois marry si tu m’avois donné (ibid. ; VI, 338).
Madelene, ostez moy ce nom de l’Aubespine (V, 338 ; VI, 336).

Au tome II, les Odes étaient précédées d’un avis Au lecteur :
« Tu dois sçavoir que toute sorte de Poésie… » (Bl. II, 7 ; M.-L., II, 483), et à la p. 369, avant les deux odes saphiques, on lisait pour la première fois une sorte d’avertissement : « Les vers Sapphiques ne sont, ny ne furent… » (Bl., II, 376 ; M.-L., II, 508).

Au tome III la Franciade était précédée d’une nouvelle préface en prose Au lecteur apprentif : « Il ne faut t’esmerveiller, Lecteur… », que terminait la pièce :

Homère, de science et de nom illustré (III, 15 à 37 ; III, 520 à 538).

Au tome IV (Bocage royal) :

Comme un seigneur praticq et soigneux du mesnage (III, 264 ; III, 544).
Les Parques, qui leur chef de chesne couronnèrent (III, 303 ; VI, 308).[329]

Au tome V {Eclogues et Mascarades) :

Mascarade et Cartels ont prins leur nourriture (IV, 120 ; VI, 310).
Prince, dont le vieil sang des Rois de France part (IV, 121 ; ibid.).
Pegase fist du pied la source d’Hippocrene (VI, 414 ; VI, 353).
Qui est ce livre ? — Etranger. — Qui Ta faict ? (VI, 415 ; ibid.).[330]

Au tome VI (Elegies) :

Les vers de l’Elegie au premier furent faits (IV, 210 ; IV, 376).
Soit courte l’Elegie en trente vers comprise (ibid. ; ibid.).
Nous devons à la Mort et nous et nos ouvrages (IV, 217 ; VI, 311).
Del-Bene (second Cygne apres le Florentin (IV, 356 ; VI, 314).

Au tome VII (Hymnes) :

Les Hynnes sont des Grecs invention première (V, 11 ; IV, 395).
Encore il me restoit entre tant de malheurs (V, 249 ; VI, 316).
Sainct Blaise qui vis aux Cieux (V, 257 ; VI, 321).
Sus serrons-nous les mains, sus marchons en dansant (V, 262 ; VI, 324).

Au tome VIII (Poëmes) :

Poëme et Poésie ont grande différence (VI, 7 ; V, 448).[331]

Au tome X {Epitaphes ; Derniers vers) :

Le dernier honneur qu’on doit à l’homme mort (VII, 168 ; V, 469).
Encor’ que ce Tombeau ne soit point decoré (VII, 231 ; VI, 354).

Le tome X se terminait par la Vie de Pierre de Ronsard due à Claude Binet, une Eclogue meslée du même Binet et le Tombeau de P. de Ronsard. Dans la biographie de son maître et ami, Binet publiait quatre fragments nouveaux,[332] savoir :

Galland ma seconde ame, Atrebatique race (VII, 307 ; VI, 293).
Bien souvent, mon Binet, la troupe sacrilege (VII, 309 ; VI, 294).
Tu ne liras icy les amours insensées (VII, 280 ; VI, 272).[333]
Tu peux te garantir du Soleil qui nous brusle (VII, 306 ; VI, 295) ;

et une lettre à Baïf sur la Paedotrophia de Sc. de Sainte Marthe : « Bons dieux, quel livre m’avez-vous donné… » (Bl. VIII, 174 ; M.-L. VI, 485).[334]

Telles sont les vraies dates d’apparition des œuvres de Ronsard qui furent publiées pendant sa vie, et de celles que ses exécuteurs testamentaires publièrent durant l’année qui suivit sa mort.[335]

Il nous reste à dresser la liste des pièces nouvelles qui sont venues grossir les éditions postérieures à 1587. Celles qui sont certainement de Ronsard, et dont il est facile de dater la composition, viendront compléter les numéros du tableau précédent ; les autres donnent lieu à des questions d’authenticité ; enfin, à propos de toutes on peut se demander les raisons qu’eut le poète de ne pas les publier.

1597 (mars). — Neuvième édition collective des Œuvres, publiée encore par les exécuteurs testamentaires de Ronsard.[336]

Au dernier tome, Cl. Binet insérait dans sa Vie de Ronsard, outre les fragments publiés en 1586-87, un sizain :

Toute la viande qui entre (VIII, 48 ; VI, 294).[337]

et les huit premiers vers du fragment d’un Poëme de la loy divine :

Mon Prince, illustre sang de la race Bourbonne (VII, 280 ; VI, 271).[338]

1599. — Dans les Fleurs des plus excellens poëtes de ce temps,[339] deux odes signées Ronsard « non encore imprimées » :

Tu te mocques, jeune ribaude.
Contente toy d’un poinct.[340]

1604. — Dixième édition collective des Œuvres, publiée encore par l’un des exécuteurs testamentaires, J. Galland (Cl. Binet était mort en 1600).[341]

Au tome VIII (Poëmes), p. 254, était insérée une pièce Au Trésorier de l’Espargne :

Je scay, Moreau, les affaires de France (VI, 265 ; VI, 332).[342]

1609. — Onzième et Douzième éditions collectives des Œuvres, publiées encore par J. Galland (il ne mourut qu’en janvier 1612).[343]
Elles se terminaient par un « Recueil des Sonnets, Odes, Hymnes, Elegies, Fragments et autres pieces retranchées aux editions precedentes, avec quelques autres non imprimées cy devant. » Ces dernières, qui seules nous intéressent ici, étaient au nombre de neuf, savoir :

Sonets de feu P. de Ronsard pour Heleine de Surgeres, non encor imprimez :[344]

Maistresse, embrasse moy, baize moy, serre moy (I, 416 ; VI, 25).
La mere des amours j’honore dans les Cieux (ibid. ; VI, 26).
J’ay reçeu vos Cyprez, et vos Orangers verds (I, 417 ; ibid.).
Mon Page, Dieu te gard, que fait nostre maistresse ? (ibid. ; VI, 27).
Quand au commencement j’admire (sic) ton merite (I, 418 ; VI, 27).
L’Enfant contre lequel ny targue, ny salade (ibid. ; ibid.).
Je n’ayme point les Juifs, ils ont mis en la croix (ibid. ; VI, 28).
Je trespassois d’amour assis auprès de toy (I, 419 ; VI, 28).

Caprice : Au Seigneur Simon Nicolas :

Tout est perdu Nicolas, tout s’empire (VI, 326 ; VI, 230).[345]

1611. — Sonnet de P. de Ronsard aux Jesuites :

Saincte Societé dont on a fait eslite (V, 363 ; VI, 409).[346]

1617. — Treizième édition collective des Œuvres (en six volumes).[347] Le 6e volume (Recueil des pièces retranchées) contenait parmi les œuvres « retranchées » neuf pièces inédites, que voici :

Il ne faut s’estonner si l’amour Pharienne (V, 366 ; VI, 29).
Si tu m’aymois de bouche autant comme d’escrit (V, 367 ; ibid.).
Quand je te promettrois, je ne le tiendrois pas (ibid. ; VI, 30).
Ils ont menty, d’Aurat, ceux qui le veulent dire (V, 348 ; VI, 264).
Je n’ayme point ces vers qui rampent sur la terre (V, 349 ; ibid.).
A ce malheur qui jour et nuict me poingt (I, 436 ; VI, 267).[348]
J’oste Grevin de mes escris (II, 436 ; VI, 91).[349]
De trois sergens pendez-en deux (VI, 418 ; VI, 239).
O Juppiter, ô Dieux, que c’est grand peine (VII, 281 ; VI, 273).[350]

1618. — Une pièce intitulée La Bouquinade :

Ce petit diable Dieu, ce Dieu fils de putain.[351]

1622. — Trois sonnets :

En quelle nuict de ma lance d’ivoire.
Douce lancette à la couleur vermeille.

Touche de main mignonne, fretillarde.[352]

1637. — Une traduction en prose française intitulée : Translation de l’original latin de la fondation du prieuré de Sainct Cosme : « Veu que la naissance… » (Bl. VII, 341 ; M.-L., VI, 476).[353]
1705. — Un quatrain épigramme :

Pour avoir en mon temps sceu prendre (VIII, 133 ; VI, 410).[354]

1839. — Deux quatrains à refrain :

Maugré l’envy’ je suis du tout à elle (I, 442 ; VI, 432).[355]

1854. — Deux discours en prose prononcés sous Henri III, à l’Académie du Palais, l’un Des vertus intellectuelles et morales : « Encores, Sire, que je ne me sois jamais occupé… », et l’autre De l’Envye : « Sire, l’argument de l’Envye est de soy mesmes… » ; plus une épitre en prose latine Au chapitre de Saint-Martin de Tours.[356]

1855. — Œuvres inédites de P. de Ronsard, recueillies et publiées par Prosper Blanchemain.[357] Parmi ces œuvres, quelques-unes que Bl. croyait inédites avaient déjà paru au XVIe siècle dans des éditions collectives de Ronsard[358] ; une autre avait paru au XVIe s. dans les éditions collectives des Œuvres poëtiques d’Am. Jamyn, et est sûrement de lui[359] ; sept autres sont des fragments du 2e livre de la Franciade, sacrifiés par Ronsard, et doivent être considérés comme des variantes[360]. Douze seulement doivent être relevées ici, et encore avec des réserves qu’on trouvera en notes :

01. Roy le meilleur des Roys (Bl. VIII, 105).[361]

02. Contemplant l’autre jour un amas de médailles (VIII, 109 ; VI, 411).
03. Ainsy qu’on voit la veuve tourterelle (VIII, 121 ; VI, 426).[362]
04. Tout ce que France avoit de beau (VII, 276 ; VI, 416).
05. Je voudrois que Bacchus t’aimast (VIII, 128 ; VI, 415).[363]
06. Desportes, corrige tes vers (VIII, 130 ; VI, 418).
07. Menestrier, qui veux promptement (VIII, 130 ; VI, 418).
08. Bartas voulant debrouiller l’Univers (VIII, 131 ; VI, 415).
09. Voyez au mois de May sur l’espine la rose (VIII, 129 ; VI, 432).
10. Lorsque je vais revoir ma divine Marie (Bl. VIII, 127).[364]
11. Icy gist d’un enfant la despouille mortelle.[365]

12. On trouve ainsy que de Beze et d’Espense.[366]

Je ne signale que pour mémoire les Vers attribués à Ronsard que Bl. a imprimés dans le même recueil ; les neuf premières pièces sous le titre Sonnets d’Estat publiés à la Cour ès années 1577 et 1578 :

01. Ne t’estonne, Bignet, si maintenant tu vois.
02. Vous jouez comme aux dez vostre couronne, Sire.
03. Les Rhenois sans pitié, grenouillants à la table.
04. Voyons de nostre Estat l’inconstante maniere.
05. Ne peindez un levrier par les lievres chassé.
06. Pourquoy dors-tu, mon Roy, si longtemps enchanté.
07. Ganimed’s effrontés, impudique canaille.
08. Ils iront non feront ces courtisans guerriers.
09. Je me ry, quand je voy de ces jeunes guerriers.
10. Sire, comme Quelus nagueres a esté.
11. Quatre Roys ont regné depuis ma cognoissance.
12. Est-ce exemple de Roy que de faire l’amour.
13. Si c’est Amour de vivre comme beste.[367]

1861. — Une lettre A Messieurs le Maire et les echevins de la ville de Tours.[368]
1865. — Les Gayetez et Epigrammes de P. de Ronsard.[369] Ce recueil contient, à la suite de pièces déjà imprimées au XVIe et au XVIIe siècle sous le nom de Ronsard, les pièces inédites que voici :

01. Il me deplaist beaucoup qu’une nouvelle meche.
02. Foutez bouches, c.ls, c.ns, et d’une main lubrique.
03. Adieu, c.ns blondelets, corallines fossettes.[370]
04. Thevet avoit bien frequenté (VIII, 131 ; VI, 430).
05. Bonhomme, si tu pers les yeux (VIII, 132 ; VI, 431).[371]
06. Saint Luc, petit qu’il est, commande bravement.[372]
07. Quand ce beau Maugeron print naissance icy-bas.
08. Quelus n’entend pas la maniere.
09. Bidet, que l’orgueil ne vous pique.
10. Je croy qu’il veut sçavoir que c’est de l’Evangile.
11. Ceux qui vont revirant l’Evangile averé.
12. Brissac aime tant l’artifice (Bl. VIII, 132).

1867. — Sonnet, A M. de Villeroy :

Pour aborder une isle plantureuse (VIII, 127 ; VI, 431).[373]

1867. — Dernier volume (t. VIII) de l’édition collective des Œuvres de Ronsard, publiée par Prosper Blanchemain.[374]
Il contenait comme pièces vraiment inédites :

1° Une épigramme Au Roy sur sa devise,

Sire, la Piété est aussy la Justice (p. 129) ;

2° Une lettre A Monsieur Passerat à Bourges (p. 168).[375]

1868. — Deux lettres, l’une A Monsieur Chresiian à Vendôme, l’autre sans adresse [à J. de Morel].[376]
1877. — Un fragment contre les protestants, intitulé :

Le Charon,[377] sur la victoire obtenue contre les rebelles par Mgr le duc d’Anjou près de Montcontour, le 3e d’octobre 1569 :

Quand les mutins tombés dessus la poudre.[378]

1893. — Dernier volume (t. VI) de l’édition collective des Œuvres de Ronsard, publiée par Marty-Laveaux.[379] Il contenait une seule pièce vraiment inédite, un sonnet A Mgr de Carnavallet :

Sage Carnavallet, je sçay bien que la France (p. 417) ;

en outre, l’analyse de cinq lettres, dont quatre d’après Guill. Colletet (pp. 486 à 489) ; enfin l’indication de quelques lettres perdues (pp. 495-96).[380]



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  1. Publiée dans les Œuvres Poétiques de Jacques Peletier, Paris, Michel Vascosan ; privilège du 1er septembre 1547. — B. N., Rés. Ye 1853.
  2. Plaquette in-8o de 5 pages, Paris, Vascosan ; ni priv. ni ach. d’impr. — Br. M. 11405, aa, 49.
  3. Plaquette in-4o de 132 vers. Paris, Gilles Corrozet.
  4. Plaquette in-8o de 8 ff. non chiffrés. Paris, Vascosan. — Cat. Roth., I, 472.
  5. In-8° de 182 ff. (y compris prélim. et errata). Paris, G. Cavellat. — B. N., Rés. Ye 4769. — Cf. Cat. Roth., I, 472. Privil. du 10 janv. 1549 (1550, n. st.).

    Ronsard a écrit pour ce recueil trois préfaces en prose : 1o Un avis Au Lecteur : Si les hommes tant des siècles passés… (Bl. II, 9 ; M.-L. II, 474), 2o Un Avertissement au lecteur : J’avoi délibéré, lecteur… (II, 14 ; II, 478). 3o Un Suravertissement au lecteur : Depuis l’achèvement de mon livre… (Froger, Prem. poés. de Ronsard, p. 30 ; Marty-Lav., Notice sur Ronsard, cxvi ; Laumonier, Rev. d’Hist. litt. janv. 1902, p. 45).

  6. Var. des éd. Bl. et M.-L. : L’hymne qu’après tes combas
  7. Var. de l’éd. Bl. : Quand la Guyenne errante ; de l’éd. M.-L. : Lors que la tourbe errante
  8. Var. des éd. Bl. et M.-L. : O fontaine Bellerie
  9. C’est l’ode qui dans ces deux éditions commence par une strophe supplémentaire : Des Autels, qui redore…|Marty-Laveaux, trompé par la différence des premiers vers, a placé à tort
    cette pièce parmi les Odes retranchées (VI, 48).
  10. L’ode sur le même sujet qui se trouve au tome II de Blanchemain, p. 159, et au tome II de Marty-Laveaux, p. 210, n’est qu’une variante de celle-ci. Les deux éditeurs ont donc eu tort de placer la rédaction primitive parmi les Odes retranchées.
  11. L’ode sur le même sujet qui se trouve au tome II de Blanchemain, p. 208, et au tome II de Marty-Laveaux, p. 268, n’est qu’une variante de celle-ci.
    Même remarque que dans la note précédente.
  12. Epithalame paru dès 1549. V. ci-dessus, p. 1.
  13. Avantentrée, parue dès 1549. V. ci-dessus, p. 1.
  14. Ode, parue dès 1547. V. ci-dessus, p. 1.
  15. Plaquette in-8o de 12 ff. non chiffrés. Paris, Cavellat. — Ma bibliothèque. Cf. Cat. Roth., I, 472. — La paix dont il s’agit fut signée le 24 mars.
  16. Paris, Michel Fezandat et Robert Granjon, pt in-8o de 104 ff. non chiffrés. — B.-N. Rés. Ye 1633. La dédicace de Denisot à Madame Marguerite, sœur de Henri II, est datée du 25 mars 1551.
  17. Paris, Ve Maurice de la Porte, in-8o de 239 ff., suivis de 32 ff. de Musique. Privilège du 6 septembre ; achevé d’imprimer du 30 septembre. — Bibl. municip. d’Orléans, D. 1505. Se trouve encore au Br. M.
  18. Var. des éd. Bl. et M.-L. : Entre les rais de sa jumelle flamme
  19. Var. de l’éd. M.-L. : Je parangonne au Soleil que j’adore
  20. Var. de l’éd. M.-L. : Bien qu’il te plaise en mon cœur d’allumer
  21. Var. de l’éd. M.-L. : Amour me paist d’une telle Ambrosie
  22. Var. de l’éd. M.-L. : Ah ! traistre Amour, donne moy paix ou trêve
  23. Var. Je l’éd. M.-L. : Pour aller trop tes beaux soleils aimant
  24. Var. de l’éd. M.-L. : Je veux pousser par la France ma peine
  25. Var. de l’éd. M.-L. : Le Destin veut qu’en mon ame demeure
  26. Var. de l’éd. Bl. : Un chaste feu qui en l’ame domine ; de M.-L. : Une beauté de quinze ans enfantine
  27. Var. de l’éd. M.-L. : Légers Démons…
  28. Var. de l’éd, M.-L. : Je ne serois d’un abusé la fable
  29. Var. de l’éd. M.-L. : Ces petits corps qui tombent de travers
  30. Var. de l’éd. M.-L. : J’ay veu tomber (ô prompte inimitié !)
  31. Var. des éd. Bl. et M.-L. : Dedans un pré je vis une Naïade
  32. Var. de l’éd. M.-L. : Amour, que n’ai-je en escrivant la grace
  33. Var. de l’éd. M.-L. : Pipé d’amour, ma Circe enchanteresse
  34. Var. de l’éd. M.-L. : Œil, qui des miens à ton vouloir disposes
  35. Var. de l’éd. M.-L. : Ravi du nom…
  36. Var. de l’éd. M.-L. : Sans souspirer vivre icy je n’ay peu
  37. Var. de l’éd. M.-L. : Du feu d’amour, impatient Roger
  38. Var des éd. Bl. et M.-L. : Le seul penser qui me fait devenir
  39. Var. de l’éd. M.-L. : O de repos et d’amour toute pleine
  40. Var. de l’éd. M.-L. : Œil dont l’esclair mes tempestes essuye
  41. Var. des éd. Bl. et M.-L. : Haulse ton vol et d’une aisle bien ample
  42. Var. des éd. Bl. et M.-L. : Dieux, si au Ciel demeure la pitié
  43. Var. de l’éd. M.-L. : Tout effroyé…
  44. Var. de l’éd. M.-L. : En ce printemps qu’entre mes bras n’arrive
  45. Var. des éd. Bl. et M.-L. : Que toute chose en ce monde se mue
  46. Var. des éd. Bl. et M.-L. : De la mielleuse et fielleuse pasture
  47. Var. de l’éd. M.-L. : En m’abusant je me trompe les yeux
  48. Var. de l’éd. M.-L. : Que n’ay-je, Amour, cette Fere aussi vive
  49. Var. de l’éd. M.-L. : Pendant, Baïf, que tu frappes au but
  50. Var. de l’éd. M.-L. : Mon fol penser…
  51. Var. des éd. Bl. et M.-L. : Au mesme lict où pensif je repose
  52. Var. de l’éd. M.-L. : En me bruslant il fault que je me taise
  53. Var. de l’éd. M.-L. : Au fond d’un val esmaillé tout au rond (le 2e hémistiche de cette var. est aussi dans l’édition Bl.).
  54. Var. de l’éd. M.-L. : Mechante Aglaure, ame pleine d’envie
  55. Var. des éd. Bl. et M.-L. : Du bord d’Espagne où le jour se limite
  56. Var. de l’éd. M.-L. : Page suy moy : par l’herbe plus espesse
  57. Var. de M.-L. : Amour, quel dueil…
  58. Ce sonnet et le précédent ont été écrits pour la naissance du fils aîné de Jeanne d’Albret, né le 21 septembre 1550, et non pas, comme le dit Blanchemain, pour le futur Henri IV, qui n’était que son troisième enfant et naquit le 13 décembre 1553.
  59. Var. de M.-L. : Fier Aquilon…
  60. Var. de M.-L. : Madame, je n’eusse pensé
  61. Ces cinq odes avaient déjà paru, la première en 1550, les quatre autres en 1551.
  62. Pour les 32 feuillets de musique qui terminaient le vol., voir Rev. d’Hist. litt. de juillet 1900, un article de Ch. Comte et P. Laumonier sur Ronsard et les Musiciens du XVIe ; et J. Tiersot, Ronsard et la Musique de son temps, Paris, Fischbacher, 1903, in-8o.
  63. Simple titre : Les Odes de P. de Ronsard Vandomois. Paris, Cavellat. In-16 de 144 ff. — Se trouve à Rome, à la Biblioth. Vittorio Emmanuele, et à Vienne à la Hofbibliothek. Pas d’achevé d’imprimer.
  64. La dédicace des Amours de Magny est datée du 27 mars 1553. Toutefois, d’après E. Courbet (Notice des Odes de Magny, p. xviii), ce recueil ne parut qu’en mai.
  65. On trouvera ce sonnet 1° en tête de la réimpr. du dit vol. (éd, Blanchemain, Turin, Gay, 1870) ; 2° dans le Bulletin du bouquiniste, XVIe année, 1er semestre (communic. d’E. Tricotel du 2 janvier 1872) ; 3° dans la Rev. d’Hist. litt. de juillet 1902, p. 441 ; 4° ci-après, dans l’Appendice.
  66. Paris, Ve Maurice de la Porte, pt in-8o de 69 p. et 1 f° portant au r° un extrait du Privilège du 19 avril, et au v° un achevé d’imprimer du 20 avril 1553. — Arsenal, B. L. 6561, Rés. Anonymes.
  67. Rééditée en 1862 (Livret de Folastries, Paris, J. Gay, p. 14) ; en 1902, dans la Rev. Renaiss., (n° de juillet, p. 10) ; en 1907 (Livret de Fol., Paris, Mercure de France, p. 60). V. ci-après l’Appendice.
  68. M.-L. a réédité cette pièce seulement dans l’Appendice de ses éditions de la Pléiade française (t. I, 48), comme une œuvre n’appartenant pas à Ronsard, mais à Bertrand Berger. Pour moi au contraire, son authenticité ne fait aucun doute (v. mon Ronsard poète lyrique, pp. 99 à 103 et 735 à 742).
  69. Prem. rédaction d’une ode parue dans les Meslanges de 1554. Rééditée dans la Rev. Renaiss. de juillet 1902, p. 7. Voir mon Ronsard poète lyrique, pp. 94 et 122-123.
  70. Ces deux sonnets ont été réimprimés, 1o en 1862 (Livret de Folastries, Paris, J. Gay, fin) ; 2o en 1902, dans la Rev. Renaiss., n° de juillet, pp. 8 et 9) ; 3o en 1907 (Livret de Folastries, Paris, Mercure de France, pp. 104 et 105). V. ci-après, l’Appendice.
  71. Paris, Ve Maurice de la Porte, in-8o de 8 ff. prélim. et 284 pages. L’achevé d’imprimer est du 24 mai. — B. N., Rés. p Ye 125.
  72. Au lieu de 183. Voici les deux sonnets que Ronsard supprimait :

    D’un foyble vol je volle après l’espoir…
    Moins que devant m’agitoit le vouloyr…

  73. Var. de Bl. : Las ! pleust à Dieu… ; de M.-L. : Je voudrois bien…
  74. Var. de M.-L. : Que de Beautez, que de Graces écloses
  75. Var. de M.-L. : Amour, Amour, que ma maistresse est belle
  76. Var. de M.-L. : Suivant mes pleurs pleurer vous devriez bien
  77. Var. de M.-L. : Par l’œil de l’ame à toute heure je voy
  78. Var. de Bl. : Sur du sablon…. ; de M.-L. : Sur le sablon…
  79. Var. de M.-L. : Plus que les Rois, leurs sceptres et leurs biens
  80. Var. de M.-L. : Ceste beauté de mes yeux adorée
  81. Var. de Bl. et de M.-L. : Je suis plus aise en mon cœur que les Dieux
  82. Var. de Bl. : Des maris Grecs… ; de M.-L. : De ses maris…
  83. Var. de M.-L. : Cet œil qui fait qu’au monde je me plais
  84. Var.de Bl. et de M.-L. : Je sens portraits dedans ma souvenance. — Bl. n’ayant pas tenu compte de la variante initiale a daté ce sonnet de 1584.
  85. Var. de M.-L. : Amour, que j’aime…
  86. Mais cette fois elles étaient disséminées parmi les sonnets.
  87. Cf. mon Ronsard poète lyr., p. 114.
  88. Paris, Ve Maurice de la Porte, pt in-8o de 180 pp. Le permis d’imprimer la Harangue est daté du 19 juillet. L’achevé d’imprimer de tout le recueil est daté du 8 août. — B. N., Rés. p Ye 127.
  89. Ibid. In-8° de 4 ff. prél. et 56 ff. chiffrés. Privilège du 4 janv. 1553 (1554 n. st.). Achevé d’imprimer le 27 novembre 1554. — B. N., Rés. p Ye 124.

  90. Hymne de France déjà paru à la fin de 1549. V. ci-dessus, p. 1.
  91. Fantaisie à sa Dame déjà parue au début de 1553. V. ci-dessus, p. 11.
  92. Cette épitaphe parut d’abord à la fin d’un volume posthume de Hugues Salel, Les unzieme et douzieme livre de l’Iliade d’Homere, qui fut publié au début de 1554, en vertu d’un privilège octroyé le 25 juillet 1553 (Paris, Sertenas, in-8o). Voir à ce sujet J. Favre, thèse sur O. de Magny, pp. 45 à 50, et E. Courbet, Notice sur les Odes d’O. de Magny, p. xxiii, note 1.
  93. Var. de M.-L : Amour, qui dés jeunesse en ton camp m’as tenu
  94. Var. de Bl. et de M.-L. : Fuyon, mon cœur, fuyon : que mon pied ne s’arreste
  95. Var. de l’éd. M.-L. : L’amant est une beste, et beste est qui s’empestre
  96. Var. de M.-L. : Morfée, si en songe il te plaist présenter
  97. Var. de Bl. et de M.-L. : Je veux, mon cher Belleau,…
  98. Var. de l’éd. M.-L. : Sus, dépan, mon Daurat,…
  99. Pièce déjà parue à la fin des Gayetez d’Oliv. de Magny (achevé d’imprimer le 23 juin 1554). Cf. la réimpr. de ces Gayetez par Blanchemain (Turin, Gay, 1869, pp. 113 et 120).
  100. Paris, Corrozet. In-8° de 54 ff. chiffrés. Privilège du 4 janvier 1553 (1554&thinsp.n. st.) ; achevé d’imprimer le 22 novembre 1554. Le titre porte le millésime antidaté 1555. — B. N., Rés, p Ye 123.
  101. Var. de l’éd. Bl. : Depuis que je suis amoureux
  102. Var. des éd. Bl. et M.-L. : Boy, Janet, à moy tour à tour
  103. Nouvelle rédaction, augmentée du double, d’une pièce publiée d’abord dans le Livret de Folastries (avril 1553). V. ci-dessus, p. 12.
  104. Paris, Ve Maurice de la Porte, pt in-8o de 4 ff. prélimin. et 132 ff. L’achevé d’imprimer est du 23 janvier 1555 (n. st.). Le privilège date, comme pour le Bocage et les Meslanges, du 4 janvier 1553 (1554, n. st.). Ronsard avait fait transport dudit privilège à la Ve M. de la Porte pour les Quatre premiers livres des Odes, et son Bocage « jusques au terme de six ans finis et accomplis, à commencer du jour que ledict Bocage et Odes seront achevés d’imprimer ». — B N., Rés. p Ye 126.
  105. Paris, Corrozet, pt in-8o de 50 ff. Même privilège que pour les trois recueils précédents. Pas d’achevé d’imprimer. — B. N., Rés. Ye, 4768.
  106. Paris, Vincent Sertenas, pt in-8o de 92 pp. Même privilège que pour les quatre recueils précédents. Pas d’achever d’imprimer. — B. N., Rés. Ye, 4758.
  107. Var. de l’éd. Bl. : Mon Tyard, on disoit… ; de l’éd. M.-L. : Tyard, on me blasmoit…
  108. Var. des éd. Bl. et M.-L. : Mon docte Peletier…
  109. Var. de l’éd. M.-L. : Escoute, mon Aurat,…
  110. Var. de l’éd. M.-L. : Marie, en me tanceant…
  111. Var. des éd. Bl. et M.-L. : Respon moy, meschant Loir…
  112. Var. de l’éd. M.-L. : Marie levez-vous ma jeune paresseuse
  113. Ibid : Amour est un charmeur : si je suis une année
  114. Var. des éd. Bl. et M.-L. : Hé ! que me sert Pasquier…
  115. Var. de l’éd. Bl. : Ha ! petit chien, que tu es bienheureux ; de l’éd. M.-L. ; Petit barbet, que tu es bienheureux
  116. Var. de l’éd. M.-L. : Si vous pensez qu’Avril…
  117. Ibid. : J’ay désiré cent fois me transformer, et d’estre
  118. Var. de l’éd. M.-L. : Si j’avois un haineux qui machinast ma mort
  119. Var. des éd. Bl. et M.-L. : Amour voulut le corps de ceste mousche prendre. Le sonnet original commence ainsi :
    xxxxxxxxAmour se vint cacher dans les yeux de Cassandre
    xxxxxxxxComme un tan qui les bœufs fait mouscher par les bois.
  120. Var. de l’éd. M.-L. : J’auray tousjours en l’ame…
  121. Var. de l’éd. Bl. : Caliste, pour aimer je crois que je me meurs ; de l’éd. M.-L. : Caliste, pour aimer je pense que je meurs
  122. Var. de l’éd. M.-L. : Douce, belle, amoureuse…
  123. Ce quatrain et les douze suivants étaient dédiés à François de Revergat et avaient pour titre : Traduction de quelques Epigrammes grecs sur la Jenisse d’ærain de Myron excellentement bien gravée.
  124. Ce quatrain, supprimé par Ronsard dès sa première édition collective (1560), n’a reparu qu’en juin 1903 dans la Rev. Renaiss., p. 212. V. ci-après l’Appendice.
  125. Paris, André Wechel, in-4o. Même privilège que pour les recueils précédents. Pas d’achever d’imprimer. — B. N., Rés. Ye 489.
  126. Var. des éd. Bl. et M.-L. : Muses, quand nous voudrons des Dieux nous souvenir
  127. Var. de l’éd. M.-L. : Si Calliope autrefois de son gré
  128. Dans l’éd. M.-L., cet hymne commence par :
    xxxxxxxxCarle, de qui l’esprit recherche l’Univers…
    xxxxM.-L. donne tout le début de l’éd. princeps au tome IV, p. 402, note 83.
  129. Var. de l’éd. M.-L. : Morel, qui pour partage en ton ame possèdes
  130. Var. des éd. BL et M.-L. : Masures, desormais on ne peut inventer
  131. Avec la Réponse du Passant à l’Esprit :
    Qui m’emplira d’œilletz et de roses le sein (Bl. VII, 265 ; M.-L. VI, 245).
  132. Quant à l’Hymne de Bacchus, réédité cette année-là en plaquette à part, avec une traduction latine de Dorat (Paris, A. Wechel, in-4o de 16 ff. — B. N., Rés. Ye 489, relié avec les Hymnes), il avait paru d’abord dans la prem. édition des Meslanges. Cf. ci-dessus, p. 18 : Que sauroi-je mieus faire en ce tems de vandanges
  133. Paris, A. Wechel, in-4o. Même privilège que pour les recueils précédents. Pas d’achever d’imprimer. — B. N., Rés. Ye 489 bis.
  134. Var. de l’éd. M.-L. : Tourmenté d’Apollon…
  135. Ibid. : Il me plaist (Colligny) d’imiter le tonnerre
  136. Cette dernière pièce, adressée à Chretophle de Choiseul, parut d’abord en tête des Odes d’Anacreon, traduction de Remy Belleau, publiée au plus tôt le 15 août, date de la dédicace ; c’est ce qui m’a permis de préciser la date du Deuxième livre des Hymnes.
  137. Paris, Sertenas, pt in-8o. Même privilège que pour les recueils précédents. Pas d’achever d’imprimer. — Arsenal, B. L. 6470 (incomplet).
    xxJ’ai pu compléter intégralement l’exemplaire de l’Arsenal, le seul qui soit connu, en m’aidant 1° des Errata, qui sont placés en tête, 2° de la réimpression de Rouen (Nic. Le Rous, 1557), dont je possède un exemplaire, 3° de la réimpression de Paris (Sertenas, 1557), dont il existe depuis 1903 un exemplaire à la B. N., Rés. p Ye 370, Cf. mon Ronsard poète lyrique, pp. 164 à 175.
  138. Var. de l’éd. M.-L. ; Mon soin, amoureux esmoy
  139. Var. des éd. Bl. et M.-L. : Demandes tu, chere Marie
  140. Var. de l’éd. M.-L. : Vous mesprisez Nature, estes vous si cruelle
  141. Ibid : Amour (j’en suis tesmoin) ne naist d’oisiveté
  142. Var. des éd. Bl. et M.-L. : Voulant, ô ma douce moitié. Voici le premier couplet dans l’éd. princeps :
    xxxxxxxxIl m’advint hyer de jurer
    xxxxxxxxQu’on voirrait mon amour durer
    xxxxxxxxApres la mort, ma chere amye,
    xxxxxxxxEt afin de t’asseurer mieux
    xxxxxxxxJe fis le serment par mes yeux
    xxxxxxxxEt par mon cœur et par ma vie
  143. Var. de l’éd. Bl. : Je suis tellement amoureux ; de l’éd. M.-L. : Je suis si ardent amoureux
  144. Var. de l’éd. M.-L. : Si tost qu’entre les bois tu as beu la rosée
  145. Ibid. : Quand je vous voy, ma mortelle Deesse
  146. Var. des éd. Bl. et M.-L. : Je veux chanter en ces vers ma tristesse
  147. C’est à la fin de cette 43e pièce que s’arrête l’exemplaire de l’Arsenal.
  148. Var. de l’éd. M.-L. : Delphe ne reçoit point…
  149. La Continuation des Amours de 1555 et la Nouvelle continuation des Amotirs de 1556 furent réimprimées en un seul volume, d’abord à Rouen et à Bâle (1557) textuellement, ensuite à Paris (1557) avec quelques remaniements de texte mais sans addition nouvelle (les trois Gayetez insérées entre
    les deux parties avaient déjà paru dans les Folastries de 1533). Cette dernière édition est l’in-8° de 176 pages que Bl. signale dans son tome VIII, p. 80 ; mais il s’est trompé en l’intitulant Nouvelle continuation des Amours ; elle ne porte que ce simple titre général Continuation des Amours (B. N., Rés. p. Ye 370 ; ni priv. ni achevé d’impr.)
    xxCf. mon Ronsard poète lyrique, pp. 173 à 175.
  150. Paris, A. Wechel, in-4o de 6 ff. — B. N., Rés. Ye 493 ; ni priv. ni achevé d’impr.
  151. Paris, A. Vechel, in-4o de 6 ff. — B. N., Rés. Ye 491 ; ni priv. ni achevé d’impr.
  152. Paris, A. Wechel, in-4o, pièce de 116 vers. — B. N., Rés. Ye 496 ; ni priv. ni achevé d’impr.
  153. Paris, A. Wechel, in-4o de 20 pp. — B. N., Rés. Ye 502 ; ni priv. ni achevé d’impr.
  154. Paris, A. Wechel, in-4o de 16 ff. — B. N., Rés. Ye 497. Privilège daté de Reims 11 juin 1557, accordé « à P. de Ronsard Vandomois » (sans autre mention). Pas d’achevé d’imprimer. N’est pas précédé de la Commendatrix Epistula de Michel de L’Hospital, qui resta manuscrite jusqu’à la première éd. coll. (décembre 1560).
  155. Paris, A. Wechel, in-4o de 12 ff. — B. N., Rés. Ye 495. Même privilège que pour la plaquette précédente (Hymne du Card. de Lorraine). Pas d’achevé d’imprimer ; mais la « paix » dont il s’agit fut proclamée par le traité du Cateau Cambrésis le 7 avril 1559).
  156. Paris, Rob. Estienne, in 4° de 18 ff. — B. N., Rés. Ye 500 et 501 (deux exempl). Privilège daté de Villers-Coterets, 23 févr. 1558 (1559, n. st.), accordé « à maistre P. de Ronsard, Conseiller et aumonier ordinaire du Roy et de Madame de Savoye ». Pas d’achevé d’impr., mais une petite note (rééditée par M.-L., VI, 435-436) indique que cette plaquette ne fut publiée qu’après la mort de Henri II. Cf. Gandar, Ronsard imitateur d’Homère, p. 177.
  157. Var. de l’éd. M.-L. : Je me faschois de la pompe des Rois
  158. Paris, Rob. Estienne, in-4o de 5 ff. — B. N., Rés. Ye 498 et 499 (deux exempl.) Même privilège que pour la plaquette précédente (Discours à Mgr le duc de Savoie). Pas d’achevé d’impr. ; mais le sonnet suffit à prouver que cette plaquette fut, elle aussi, publiée après la mort de Henri II. Cette Suyte n’est pas comme le dit Bl., la suite de l’Hymne de la Justice paru en 1555, mais la suite de l’Hymne du Cardinal de Lorraine : J’aurois été conceu des flots de la marine…, paru dans les premiers mois de 1559.
  159. Il est resté également inconnu de Marty-Laveaux (cf. tome IV de son éd., p. 375), et je ne serais pas étonné qu’on pût en dire autant de Blanchemain, car il ne le signale que pour une seule pièce, dans son tome supplémentaire, et le fait éditer par Sertenas à la p. 81, mais par Lemangnier à la p. 147. En tout cas ce volume n’existe à ma connaissance dans aucune bibliothèque publique de l’Europe.
  160. Morceau de prose placé en tête du Livre des Meslanges contenant six vingtz chansons « des plus rares et plus industrieuses qui se trouvent, soit des autheurs antiques, soit des plus mémorables de nostre temps ». Paris, Ad. Leroy et Rob. Ballard, in-4o oblong. Signalé par Rob. Eitner dans sa Bibliographie der Musik-Sammelwerke des XVI und XVII Jahrunderts (Berlin, Liepmanssohn, 1877, in-8o), d’après l’unique exemplaire qui est à la Biblioth. de Berlin. Bl. et M.-L. en ont reproduit le texte d’après la réédition de 1572, dont un exemplaire rarissime est à la Biblioth. d’Upsal.
  161. Paris, Gabriel Buon, 4 tomes in-16. Dès le 6 août, le Parlement accordait le permis d’imprimer à G. Buon, successeur de la Ve Maurice de la Porte, et le 20 septembre François II octroyait un privilège général à son « féal Conseiller et Aulmosnier ordinaire maistre Pierre de Ronsard ». L’achevé d’imprimer du premier tome est daté du 29 novembre ; celui du quatrième est daté du 2 décembre. — B. N., Rés. pVe 217 (les deux dern. tomes sont reliés en un seul volume).
    xxSur la disposition et l’importance historique de cette édition, voir mon Ronsard poète lyrique, pp. 186 à 202.
  162. Il est probable que la plupart d’entre elles avaient déjà paru l’année précédente dans le Second livre des Meslanges.
  163. Var. de l’éd. M.-L. : Cherche, Maistresse…
  164. Cette courte pièce n’était que la dédicace de la pièce suivante, qui est le Voyage de Tours ou les Amoureux.
  165. Var. de l’éd, M.-L. : Maistresse, de mon cœur…
  166. Var, de l’éd. M.-L. : Quand ravy je me pais de vostre belle face
  167. Var. de l’éd. M.-L. : Je recoy plus de joie…
  168. Dans ces trois derniers sonnets le nom de Sinope est remplacé par celui de Marie à partir de 1578.
  169. Var. de l’éd. M.-L. : Vos yeux estoient moiteux…
  170. Ibid. : A Phœbus, Patoillet…
    xCe sonnet parut d’abord en tête de l’Olympe de J. Grevin, publié chez Robert Estienne en 1560.
  171. Var. de l’éd. M.-L. : Ma seconde ame, à fin que le siècle advenir
  172. Ibid. : Tu as donques quitté Thalie
    xMarty-Laveaux, trompé par la différence des premiers vers, a cru que l’ode Donc, Belleau, tu portes envie avait été retranchée par Ronsard (VI, 84) ; ce n’est qu’une variante de la même pièce.
  173. Var. de l’éd. M.-L. : Gaspar, qui du mont Pegase
  174. Élégie parue probablement dès 1559, en tête de la Traduction de la 3e Décade de T. Live, par J. de Amelin. En 1578, cette pièce, après son titre L’Excellence de l’Esprit de l’Homme, porte comme sous-titre : Préface de Tite-Live.
  175. Var, de l’éd. M.-L. : Troussily, tous les arts appris en la jeunesse
  176. Var. des éd. Bl. et M.-L. : …en larmoyant couchée
  177. Cette pièce et les vingt-quatre suivantes sont des sonnets « à diverses personnes », placés en tête du Cinquiesme livre des Poëmes, avec quelques autres déjà parus en 1556 : Ny du roy ny de vous ; Delos ne reçoit pas ; Croissez enfant du Roy ; Roy qui les autres Roys ; Si desormais le peuple ; L’an est passé ; Seray-je seul vivant ; De tes Erreurs (en 1553) ; Depuis la mort du bon Prince mon maistre (en 1559). V. ci-dessus.
  178. Ce sonnet et le précédent parurent dès 1559, en tête des Sonetz amoureux de C. D. B. (Charles d’Espinay, Breton). Paris, Guill. Barbe, in-8o. L’éd. Bl. donne la variante : Ja mon brasier estoit reduit en cendre.
  179. Cette pièce, intitulée simplement Elégie à G. des Autels Gentilhomme Charrolois, fut réimprimée en 1562 avec des remaniements importants, et ce sous-titre : Sur les Troubles d’Amboise, afin de servir à la polémique contre les protestants.
  180. Toutefois on trouve, insérée avant l’Hymne de la Justice, une Commendatrix Epist. ad illustriss. Princ. Car. Card. Lotaring., qui commence par Quam facilè in multis ; elle n’est pas signée, mais on l’attribue généralement à Michel de l’Hospital. Elle aurait dû être insérée plus loin, en tête de l’Hymne de Charles Card. de Lorraine.
    xxD’autre part, on a inséré à la place convenable la Suyte de l’Hymne du Card. de Lorraine, parue à part en 1559.
    xxEnfin, le tome se termine par l’Hymne de Bacus (sic), paru dès 1554 et réédité à part en 1555, et par l’Hymne de France, publié dès 1549. V. ci-dessus.
  181. Le départ de la reine Marie Stuart eut lieu à Calais le 15 août 1561. L’Élégie de Ronsard fut publiée à Lyon par Rigaud. Il n’y a pas trace d’une publication à Paris, et il semble bien que celle de Lyon ait été faite à l’insu de Ronsard, puisqu’il la publia en 1563 dans les Nouvelles Poësies « lesquelles n’avoient pas encore esté par ci-devant imprimées ». Cette plaquette lyonnaise de 1561 (in-8° de 4 ff. non chiffrés) a été signalée par Marty-Laveaux, tome V, p. 450. Le texte en a été réédité intégralement dans le Bulletin du Bibliophile de 1891, pp. 1 à 5.
    xxC’est encore de l’année 1561 que date la chanson satirique :
    On trouve ainsy que De Béze et d’Espense,
    à laquelle Ronsard aurait collaboré avec Baïf et Lancelot Carle (Bl. VIII, 133. Cf. le Baïf de Marty-Lav., V, 289) ; mais son authenticité me paraît tort douteuse.
  182. Le Théâtre de J. Grevin… parut à Paris chez Vincent Sertenas et chez Guill. Barbé, en 1561.
  183. Ronsard, ayant rompu toute relation avec Grévin en 1562, n’a pas recueilli cette pièce dans ses Œuvres, ni en 1567, ni après.
  184. De cet opuscule rarissime, la B. N. ne possède que l’édition de 1566 (Paris, Veuve Guil. Morel), Rés. Ye 4359. La dédicace en prose au Card. de Lorraine par Anne de Marquets est datée de Poissy 13 août 1562.
  185. « Ce sonnet est imprimé au f° 3 v° d’un livre intitulé : Remonstrance de la vraye religion au Roy treschrestien Charles IX, par F. Melchior Flavin, religieux cordelier. A Paris, chez Nicolas Chesneau, au Mont Saint-Hilaire, à l’enseigne de l’escu de Froben et du Chesne verd, 1562, avec privilège ; in-8o de 32 ff. chiffrés (le dernier numéroté à tort 42). »
    xx Ces renseignements bibliographiques ont été communiqués par Édouard Tricotel à Auguste Aubry, directeur du Bulletin du Bouquiniste, le 2 janvier 1872. Je remercie vivement M, Jacques Madeleine de me les avoir fait connaître ainsi que le texte du sonnet, qu’on trouvera ci-après dans l’Appendice.
  186. Paris, G. Buon, in-4o de 6 ff. Est à la Bibl Nat. de Florence. Notre Bibl. Nationale ne possède que la réimpression de Lyon, 1563, sous la cote Rés. Ye 1912, et celle de Paris, G. Buon, 1564, sous la cote Rés. Ye 1115.
  187. Paris, G. Buon, in-4o de 6 ff. — B. N., Rés. m Ye 50. — Privilège de 1560. Pas d’achevé d’imprimer ; mais pour qui lit attentivement cette pièce en connaissant la date de tous les événements historiques auxquels elle fait allusion, elle fut composée aux environs du 1er juin, et publiée soit avant l’entrevue de Toury entre Cath. de Médicis et Louis de Condé (4 a 6 juin), soit avant l’entrevue de Talcy (26 à 29 juin), plutôt avant la première de ces entrevues.
  188. Paris, G. Buon, in-4o de 10 ff. — B. N., Rés. m Ye 51. Cet opuscule est relié avec le précédent dans l’exemplaire de la B. N. — Privilège de 1560. Pas d’achevé d’imprimer ; mais pour qui lit attentivement cette pièce en connaissant la date de tous les événements historiques auxquels elle fait allusion, elle fut composée et publiée aux environs du 1er octobre, certainement avant le 15 octobre, jour où Antoine de Bourbon fut mortellement blessé au siège de Rouen.
  189. Paris, G. Buon, in-4o de 17 ff. Cette édition princeps porte le millésime antidaté 1563. — Cat. Roth., I, 476 ; et Munich (Hof und Staatsbibliothek). — Notre Bibl. Nat. ne possède que la réimpression de Lyon (Michel Jove, 1572, in-8o de 15 pp.), sous la cote Rés. Ye 4773. Pas d’achevé d’imprimer ; mais il est évident, pour qui lit attentivement cette Remonstrance en connaissant la date des événements auxquels elle fait allusion, qu’elle fut composée et publiée durant le pseudo-siège de Paris par Louis de Condé et les troupes huguenotes (du 22 nov. au 10 déc. 1562), et très certainement avant la bataille de Dreux (19 décembre). C’est uniquement à cette Remonstrance que font allusion les vers 1063 à 1078 de la Responce aux injures (Bl. VII, 129).
  190. Paris, G. Buon, in-4o de 26 ff. — B. N., Ye 4935 (n’est pas de la Réserve). — Pas d’achevé d’imprimer ; mais les premiers vers qui font allusion à la mort de François de Guise (18 fév. 1563), rapprochés des prem. lignes de l’Epistre-préface, fixent la date de la composition de cette Responce : elle a été composée dans la première moitié d’avril et publiée dans le même mois.
  191. Var. de l’éd. M.-L. : Quoy ? tu jappes, mastin, à fin de m’effroyer
  192. S. I. in-4o de 8 ff. dont 1 blanc. Sans priv., ni achevé d’imprimer. — Rééditée en 1564 (Bibl. de Fr. Lachèvre et Bibl. de Munich). « Cette pièce fut publiée pour la première fois en 1564 », dit Bl. au tome VI, p. 246, note ; mais il indique au tome VIII, p. 84, une édition antérieure, dont l’existence est confirmée par M.-L., en son tome IV, p. 389, note 49.
  193. On ne connaît que la seconde édition (Paris, G. Buon, in-4o de 120 ff.), dont un exemplaire est à Paris, à la Bibliothèque de l’Institut, sous la cote Q. A 5 116. Mais il est certain que l’édition princeps a paru entre le 15 septembre 1563, date d’une chute de cheval de Catherine de Médicis qui a inspiré le sonnet Rien du haut ciel, et le 15 novembre 1563, date où les huit dernières pièces du recueil ont été réimprimées par les huguenots (cf. mon Ronsard poète lyr., pp. 209 et 210, et ci-après, p. 39, note 1).
  194. Ainsi, d’après l’exemplaire de l’Institut (le seul qui soit connu) ce premier livre se composait uniquement d’une Epistre au lecteur et d’un sonnet qui est une dédicace (comme l’indique le 2e quatrain).
  195. Sonnet adressé à L’Huillier, Sgr de Maisonfleur, jusqu’en 1571 inclusivt, et à partir de 1573 à Lansac le Jeune (en tête du 4e livre des Elegies).
  196. Var. de l’éd. M.-L. : Je ne veux sur mon front la couronne attacher
  197. Élégie publiée dès 1561, au moment du retour de Marie Stuart en Écosse. V. ci-dessus, p. 34.
  198. Cette élégie commence dans l’éd. M.-L. par ce vers : Madame, oyez le mal que je reçoy, — c’est-à-dire par une variante du 5e vers de la rédaction primitive : Oyez, helas, le mal que je reçoy. Les quatre premiers vers furent supprimés en 1578. Blanchemain, trompé par la différence du début, a publié en son tome IV, p. 401, comme étant une pièce à part, la variante de 1578, alors que dans le même tome, p. 367, se trouve déjà la rédaction primitive ; il n’y a donc pas à tenir compte de sa note de la p. 401.
  199. Var. de l’éd. M.-L. : De moy seul ennemy, voire traistre je suis
  200. Var. de l’éd. M.-L. : J’ay cherché mille fois, et fuy tout ensemble
  201. Var. de l’éd. M.-L. : Hier quand bouche à bouche assis auprès de vous
  202. Cette pièce et les sept suivantes ont été réimprimées, soit à Lyon, soit à Orléans, le 15 novembre 1563, immédiatement après la première édition publiée par Ronsard à Paris.
    Cette réimpression était faite par les huguenots, comme l’indique assez ce titre ironique : Sonnetz excellens dediez au Roy, à la Royne et autres, de l’invention de Messire Pierre de Ronsard, Gentilhomme Vandomoys, Evesque futur. Imprimé nouvellement. S. l. 1563. Titre intérieur ; Sonnetz de Messire Pierre de Ronsard, nouvellement imprimez ce jour d’huy XV Novembre 1563.
    xx
    Reliée à la suite des Discours politiques de Ronsard et de quelques pamphlets huguenots y relatifs, cette plaquette rarissime faisait partie de la Bibliothèque Fonteneau, vendue par le libraire Durel en 1905 (v. le Catalogue de la Troisième vente, février 1905, p. iii, no 637). Elle appartient actuellement à Madame Bischoftsheim.
  203. S. I. 1565, in-4o de 13 pages chiffrées et 1 f. blanc (Bibl. de Fr. Lachèvre). C’est sans doute l’éd. parisienne. Une autre éd., parue la même année à Lyon, chez Jean Gérard, in-8o de 12 pp. chiffrées, est à la B. N., Rés. Ye 1914. En outre, cette plaquette figure avec le même intitulé au fo 40 r° d’un manuscrit de la B. N. portant le numéro 4897 du fonds français. Elle existe aussi à la Bibl. de Munich. La réimpression de Lyon, 1569, est au Br. M. — Le Procès a certainement été composé avant le mois d’avril 1562, date de la mort du Cardinal de Tournon, dont il parle comme d’un personnage bien vivant (cf. Bl. III, 357).
  204. S. l. 1565, in-4o de 12 pages. — B. N., Rés. p Ye 173 (se trouve à la fin d’un recueil de quatre pièces, dont les trois premières sont dirigées contre Ronsard ; les dernières pages manquent, mais sont remplacées par des ff. manuscrits ; leur contenu est exact, j’ai pu le vérifier sur un exemplaire obligeamment prêté par M. Fr. Lachèvre). Est également à la Bibl. de Munich. Il ne faut donc tenir aucun compte de la note de l’éd. Bl. (tome VI, 237 ; cf. t. VIII, p. 85).
  205. Paris, G. Buon, in-4o de 14 ff. en prose. — B. N., Rés. Ye 202.
  206. Paris, G. Buon, in-4o de 4 ff. non chiffrés et de 87 ff. chiffrés. — B. N., Rés. Ye 503. L’extrait du privilège est daté du 20 septembre 1565 ; mais c’est une faute d’impression, car c’est le privilège du 20 septembre 1560 qui a servi pour toutes les éditions de Ronsard, fragmentaires ou collectives, jusqu’en 1578. Il n’y a pas d’achevé d’imprimer ; mais d’une part ce recueil contient une pièce sur l’entrevue de Bayonne qui commença le 14 juin 1565 ; d’autre part, tout porte à croire que les exemplaires destinés à Elisabeth et à Marie Stuart leur furent présentés par l’ambassadeur Castelnau, qui partit pour l’Angleterre et l’Écosse au mois d’août. La publication eut donc lieu en juillet ou au commencement d’août.
  207. Cette pièce commence dans l’éd. M.-L. par ce vers : Comme une belle et jeune fiancée, — c’est-à-dire par le 9e vers de la rédaction primitive. Les huit premiers vers furent supprimés en 1578.
  208. Cette épitaphe d’Adrien Turnèbe, mort le 12 juin 1565, a d’abord paru à la fin d’une plaquette in-4o de 10 ff. non chiffrés, intitulée Adr. Turnebi, Regii Philosophiae professoris clarissimi Tumulus… (Paris, Fed. Morel), qui se trouve dans un recueil factice de la B. N., coté Rés. m Yc 925.
  209. Bl. a commis une double erreur en reproduisant ce sonnet à la p. 419 de son tome I : en effet, il l’avait déjà présenté à la p. 415, et de plus il ne devait pas le compter parmi les sonnets « pour Helene de Surgeres imprimez pour la première fois en 1609 » (cette seconde erreur provient de l’édition collective de 1609. C’est un « cartel », écrit sur commande pour les fêtes de la Cour, et placé par Ronsard dans son Second livre des Amours en 1567 et dans son Premier livre des Amours en 1578.
  210. Var. des éd. Bl. et M.-L. : Si les guerriers s’esmeuvent pour les Dames
  211. Ainsi que les trois sizains qui suivent celui-là.
  212. Ainsi que les trois sizains qui suivent celui-là.
  213. Réédité par moi dans la Rev. d’Hist. litt. de juillet 1902, p. 444. Voir ci-après l’Appendice.
  214. Var. des éd. Bl. et M.-L. : Prince Royal, quand le ciel t’anima
  215. Var. de l’éd. M.-L. : Prince du sang Royal, je suis d’une nature. — Blanchemain, trompé par cette variante, qui date de 1578, a cru qu’il y avait à un sonnet différent du premier ; de sorte qu’on le trouve deux fois dans son édition : à la p. 426 du tome I avec la date de 1578, et à la p. 324-325 du
    tome V, avec la date de 1567.
  216. Réédité par moi dans la Rev. d’Hist. litt. de juillet 1902, p. 444. Voir ci-après l’Appendice.
  217. Var. de l’éd. M.-L. : Quand tu nasquis, Edinton, tous les cieux
  218. Var. de l’éd. M.-L. : Chere maistresse, à qui je doy la vie. — Ce sonnet et le suivant ont été placés à la fin du Second livre des Amours en 1567, 1571 et 1573, et insérés dans le Premier livre des Amours en 1578, bien qu’ils ne s’adressassent en 1565 ni à Marie, ni à Cassandre, mais le premier à Isabeau de Limeuil et le second à une dame inconnue. Il ne faut tenir aucun compte de la note 2 de Bl. à la p. 48 de son tome I ; quant aux notes i de la même page et de la p. 49, elles sont de Belleau et non de Muret.
  219. Réédité par moi dans la Revue d’Hist. litt. de juillet 1902, p. 445. Voir ci-après l’Appendice.
  220. Cette ode, qu’on chercherait vainement dans les éditions collectives de Ronsard, a été réimprimée dans le Bulletin du Bouquiniste (communication d’E. Tricotel du 2 janvier 1872) ; par Marty-Laveaux dans la Langue de la Pléiade, tome II, Appendice, p. 417 ; par moi dans la Rev. d’Hist. litt. de juillet 1902, p. 446, Voir ci-après l’Appendice.
  221. Paris, G. Buon, 6 tomes en 4 vol. in-4o. — B. de l’Arsenal, 6484 B. L. L’achevé d’imprimer est du 4 avril 1567.
  222. Marty-Laveaux a répété ce sonnet, sans aucune raison, à la p. 382 de son tome VI.
  223. Ce sonnet et les quatre suivants ont été adresses au roi Charles IX, à sa mère Catherine de Médicis, et à son frère cadet Henri d’Anjou, en novembre 1565, lors de leur passage à Plessis-lez-Tours. Ronsard les a reçus alors dans son prieuré de Saint-Cosme en l’Isle, près de Tours, et non pas « en sa maison de la Poissonnière » comme on pourrait le croire d’après Bl. V, 306 Cf. mon éd. critique de la Vie de Ronsard, pp. 228 et 229.
  224. Cette pièce commence dans l’éd. Marty-Laveaux par ce vers : Le petit Aigle après avoir esté, — qui était le 17e dans la rédaction primitive.
    xxAu tome VI (les Discours), Ronsard a inséré une pièce en vers latins, adressée Ad Carolum Agenoreum (c.-à-d. à Charles d’Angennes, évêque du Mans qu’on trouve reproduite dans l’éd. Bl., VII, 6.
  225. Publiée parmi les Epitaphes sur le Tombeau de haut et puissant Seigneur Anne, duc de Mont-Morency… Paris. P. G. de Rouille, 1567, in-4o de 32 ff. — B. N., Rés. Ye 504. — Le connétable fut tué à la bataille de Saint-Denis le 11 novembre 1567.
  226. Publiée en tête des Quatre premiers livres des Navigations et Peregrinations… de Nicolas de Nicolay, sieur d’Arfeuille, géographe ordinaire du Roy, à Lyon, Guill. Rouille 1567 (certains exemplaires portent le millésime 1568) ; pt in-folio de 7 ff. et 181 pages. C’est dans la réédition d’Anvers (Guill. Sylvius, 1576) que Bl. a découvert cette élégie ; mais il est de toute évidence, d’après les vingt derniers vers, qu’elle parut sous le règne de Charles IX, dans l’éd. de 1567, qui est la première.
  227. Publié en tête de l’Histoire d’Italie de Messire Fr. Guicciardin,… translatée… par Hierosme Chomedey, gentilhomme et conseiller de la ville de Paris (Paris, 1568, in-f°. — B. N., Rés. K 12).
  228. Publié en tête des Secondes Œuvres poetiques de J. de Boyssières de Mont-Ferrand en Auvergne. Paris, J. Poupy, 1568, in-4o. — B. N., Rés. Ye 512.
  229. Publié en tête de Porcie, première tragédie de Robert Garnier (Paris, R. Estienne, 1568).
  230. Paris, J. Dallier, in-4o en deux parties de 59 et 36 ff. chiffrés. Achevé d’imprimer le 1er août 1569. — B.-N., Rés. Ye 507 et 508.
  231. Var. de l’éd. M.-L. : Donques, coureur, fuitif et vagabond
  232. Le titre de cette pièce est dans cette édition primitive : Chant triomphal pour jouer sur la lyre, sur l’insigne victoire qu’il a pleu à Dieu donner à Monseigneur frere du Roy ; et cette victoire est celle de Jarnac, non pas celle de Moncontour qui n’eut lieu que deux mois après la publication du Sixiesme livre des Poëmes. C’est seulement en 1578 que Ronsard changea ainsi le titre : Hymne sur la victoire obtenue à Moncontour par Monseigneur d’Anjou à présent Roy de France ; mais il conserva les strophes 9 et 10 relatives à Jarnac.
  233. Var. de l’éd. M.-L. : Amy Hurault, pour bien te faire rire
  234. Var. de l’éd. M.-L. : Lave ta main, qu’elle soit belle et nette
  235. À la suite de cette pièce est reproduite l’Épitaphe d’Anne de Montmorency, déjà parue à la fin de 1567.
  236. Var. de l’éd. M.-L. : Tu as, Chauveau, la teste assez rompuë
  237. Var. de l’éd. M.-L. : Pin, dont le chef estend son verd fueillage
  238. Var. de l’éd. M.-L. : Seul je me deuls et nul ne peut sçavoir
  239. Sur ce sonnet, cf. l’Intermédiaire des Chercheurs du 23 nov. 1865, p. 702, note de Blanchemain.
  240. Var. de Bl. et de M.-L. : Si l’on vous dit qu’Argus est une fable
    xxCe sonnet, que Bl. a faussement daté de 1584, fut placé dans l’édition de 1571 vers la fin du Second livre des Amours ; il n’a passé au Premier livre des Amours qu’en 1578.
  241. Bl. a répété cette odelette par erreur parmi les « Odes retranchées », p. 444 du même tome, et chaque fois il l’a datée faussement 1584.
  242. Var. de l’éd. M.-L. : Je suis brulé, Le Gast, d’une double chaleur
  243. Var. de l’éd. M.-L. ; Quand hors de tes levres décloses
  244. Ces trois pièces ont sûrement été composées en octobre-novembre 1569 ; la seconde a paru dans les Paeanes sive Hymni in triplicem victoriam felicitate Caroli IX et Henrici fratris… virtute partam, Joanne Aurato poeta regio et aliis doctis poetis auctoribus (Paris, Jean Charron, 1569. — B. N., Inv. Yc 1204). Mais Ronsard ne les a pas recueillies dans ses Œuvres avant 1578, où on les trouve au tome VI.
  245. Paris, G. Buon ; 6 tomes en 5 volumes in-16. — Le tome I se trouve à la Bibl. de Lyon, n° 800171 ; les tomes II à VI à la B. N., Rés. Ye 1885 à 1887 ter.
  246. Var. de l’éd. M.-L : Je voudrois bien, ô Pallas, te chanter
  247. Cette pièce figurait en tête du Cinquiesme livre des Elegies (dédié à Brulard, secrétaire des Commandements), après un sonnet-dédicace d’Am. Jamin, commençant par :
    Te donner, mon Brulart, de belle poësie…
    Elle n’avait alors que le titre d’Elegie. C’est seulement en 1584 que Ronsard lui a donné comme sous-titre : Troisiesme pour Genevre.
  248. Ce sonnet et les cinq suivants figuraient en tête des Mascarades (dédiées à Villeroy, secrétaire d’État), après un sonnet-dédicace d’Am. Jamin commençant par :
    Comme la Mascarade ou le tournoy poudreux…
    Ils passèrent en 1578 dans la section des Sonnets à diverses personnes ; quant au sonnet-dédicace d’Am. Jamin, il disparut alors naturellement des Œuvres de Ronsard. Cf. ci-après, p. 48, note 2.
  249. Var. de l’éd. M.-L. : Trois temps, Jamin, icy bas ont naissance. C’est en 1578 que le mot Seigneurs fut remplacé par le nom de Jamin (Amadis). Ce sonnet et les trois précédents sont intitulés en 1571 et 1573 : Sonets en faveur de Mgr de Villeroy et de sa compaignie.
  250. D’après M.-L. (VI, 416), on lit en marge de cette pièce dans un manuscrit de la B. N. : « Cecy a esté chanté à l’hostel de Lorraine le dimanche gras 1571. »
  251. Toutes ces pièces, depuis le sonnet Vous estes grand, je suis bas et commun, faisaient partie en 1571 de la section des Mascarades. Cette section commençait par un sonnet-dédicace à Villeroy, signé en toutes lettres Amadis Jamyn :
    Comme la Mascarade ou le tournoy poudreux…
    et se terminait par un sonnet-épilogue à Villeroy, également signé Amadis Jamyn :
    Chacun cognoist ta grandeur et combien…
    Or, Blanchemain (IV, 120 ; V, 343) et Marty-Laveaux (VI, 394 et 397) ont attribué par erreur à Ronsard ces deux sonnets d’A. Jamin, qui, une fois recueillis par leur auteur dans l’édition collective de ses Œuvres poétiques (1575, 1577, 1579), disparurent, comme il était naturel, des éditions collectives de Ronsard (1578, 1584, 1587). D’ailleurs, dans les éd. collectives des Œuvres poétiques de Jamin, ces deux sonnets ont un incipit quelque peu différent de l’incipit primitif ; le premier commence ainsi : Comme la Masquarade en un Tournoy joyeux…, le second ainsi : Par ton Estat chacun reconnoist bien.
    xxCf. mon article de la Rev. d’Hist. litt. de janvier 1906, p. 112.
  252. Opuscule publié par les soins de l’échevin parisien Simon Bouquet (Paris, de l’impr. Denis du Pré, pour Olivier Codoré, in-4o). Pour le titre complet, voir les quatre ex. de la B. N., Lb33 297 ; Rés. Lb33 297 a et b ; Rés. Z Fontanieu 105 ter. — Dans sa Notice sur Ronsard, p. cxxiii, M.-L. a décrit, comme distinct, un opuscule de 1571 relatant le sacre et l’entrée de la reine Elisabeth ; en réalité, ce n’est que la seconde et la troisième partie du recueil de Simon Bouquet, et Ronsard n’a collaboré qu’à la première.
  253. Avant ce sonnet, les éd. Bl. et M.-L., se fiant à la relation de S. Bouquet, en ont inséré un autre qui commence par :
    Catherine a regi la navire de France…,
    en l’attribuant à Ronsard. Or, il est d’Amadis Jamyn, qui l’a recueilli dans ses Œuvres poët. en 1575 (livre I, n° 78), en ayant soin de faire remarquer qu’il avait été mis par erreur « sous autre nom » à l’entrée de Charles IX (B. N., Rés. Ye 484).
  254. Paru en tête de la 2e édition de la Bergerie de R. Belleau (Paris, Gilles, in-8o). L’octroi du privil. à l’éditeur, et la dédicace au marquis d’Elbeuf sont datés du 19 juin 1572. — B. N., Rés. Ye 1831. — On ne trouve pas ce sonnet dans la 1re éd. de la Bergerie (1565).
  255. Paris, G. Buon, in-4o de 230 pages. Achevé d’imprimer le 13 septembre 1572. — B. N., Rés. Ye 506.
  256. Var. de Bl. : Muse, enten-moy des sommets de Parnasse ; de M.-L. : Muse, l’honneur des sommets de Parnasse.
  257. Var. de M.-L. : L’humide nuict qui d’un sommeil enserre
  258. Paris, G. Buon, 6 tomes formant 5 vol. in-16, dont le dernier est grossi de la Franciade. — B. N., Rés. pYe 351 à 355ter.
    xxLe premier tome a paru en décembre 1572, les cinq autres en janvier 1573. C’est ce détail qui a fait croire à Bl. (VIII, 69) et à M.-L. (I, 372) qu’il existait deux éditions distinctes, l’une de 1572 et l’autre de 1573. La seule façon incohérente dont Bl. en parle aurait pu mettre M.-L. en garde contre cette erreur.
  259. Ce sonnet venait remplacer là le sonnet-dédicace
    Te donner, mon Brulart, de belle Poësie…,

    que Jamin avait écrit pour l’édition de 1571, et qui disparut des Œuvres de Ronsard en 1573, pour prendre place au 5e livre des Œuvres de Jamin en 1575.
  260. Cette courte préface de la 2e éd. de la Franciade n’a été recueillie ni par Bl., ni par M.-L. C’est l’abbé L. Froger qui l’a reproduite le premier (Annales Fléchoises de mars 1904, p. 132) ; mais ce n’est pas, comme il l’a cru, dans l’édition de Turin (1574) qu’elle parut pour la première fois. Ainsi que toutes les variantes de la Franciade qu’il a données comme étant de 1574, elle remonte à l’édition parisienne de G. Buon (début de 1573). — Cf. Rev. d’Hist. litt. de 1904, p. 456, note 2, et ci-après l’Appendice.
  261. Publiée dans un vol. de J. Dorat intitulé : Magnificentissimi spectaculi a Regina Regum matre in hortis suburbanis editi, in Henrici Regis Poloniæ invictissimi nuper renunciati gratulationem, descriptio. Paris, Fed. Morel, in-4o de 26 ff. non chiffrés. — B. N., Yc 1205.
    xxCette ode de Ronsard fut composée à l’occasion du grand gala offert aux Tuileries en août 1573 par Cath. de Médicis en l’honneur des députés Polonais venus à Paris pour annoncer officiellement à Henri d’Anjou son élection au trône de Pologne. Elle n’a été recueillie dans aucune édition de Ronsard, ni de son vivant ni après sa mort. La Bibl. de l’Arsenal la possède, il est vrai, à la fin d’un exemplaire des Estoilles, opuscule de Ronsard qui parut en 1575 ; maison l’a simplement détachée du vol. de Dorat pour la relier là ; ce n’est pas une réimpression ; témoin l’exemplaire des Estoilles qui est à la Nationale à l’état complet, mais sans l’ode de la Nymphe de France. Je l’ai rééditée dans la Rev. Renaiss. de juin 1903, p. 214, et dans les Ann. Fléch. d’août 1903, p. 111. Cf. mon Ronsard poète lyrique, pp. 242 à 245 et 755 à 758 ; et ci-après, l’Appendice.
  262. Publié en tête d’Hippolyte, tragédie de Robert Garnier (Paris, Rob. Estienne, in-8o).
  263. Publié en tête de Cornélie, tragédie de Robert Garnier (Paris, Rob, Estienne, in-8o).
  264. Publiée en tête de la traduction en vers des livres XII à XVI de l’Iliade par Am. Jamyn, Paris, Lucas Breyer, in-12. Le privilège est du 16 janvier 1574 ; l’ouvrage est dédié à Charles IX ; il parut donc avant le 31 mai 1574, date de sa mort. Breyer donna une 3e édition en 1580 ; il est probable que l’édition de L’Angelier (1584), seule connue de Blanchemain, était la 4e. Cf. Biblioth. fr. de l’abbé Goujet, tome IV, pp. 16 à 19 et 453-54 (éd. de 1744).
  265. Paris, Fed. Morel, s. d., in-4o de 8 ff. non chiffrés. — B. N., Rés. pX 99 ; deux autres exemplaires sont simplement cotés Ye 1050 et 1051.
  266. Ce sonnet est suivi de quatre vers latins de Ronsard :
    Carolus in terris terrarum gloria vixit (Bl. VII, I76 ; M.-L. V, 246).
    Puis viennent des poésies d’Am. Jamyn et de R. Garnier.
  267. Paru en tête de l’Histoire contenant un abbregé de la vie, mœurs et vertus du Roy tres-chrestien et debonnaire Charles IX, vrayement piteux, propugnateur de la Foy Catholique, et amateur des bons esprits…, par A. Sorbin, dit de Saincte-Foy, son Prédicateur, Docteur Theologal de Toulouse.
    Seconde édition reveuë et augmentée par l’Autheur (Paris, Guill. Chaudiere, 1574). — La présence du sonnet de Ronsard dans ce livre rarissime a été signalée pour la première fois par M. Jacques Madeleine dans la Rev. Renaiss. de mars 1901, p. 201.
  268. Plaquette publiée sans doute d’abord à Paris ; mais on ne connaît que l’édition de Lyon, Michel Jove et Jean Pillehote, pt in-8o de 2 ff., 13 pages et 1 f. blanc (Bibl, de M. Louis Jarry d’Orléans ; et Bibl. de Munich. Cf. M.-L. VI, 399). On chercherait vainement le sonnet dans Bl., Ronsard ne l’ayant pas recueilli dans ses Œuvres, ni les éditeurs posthumes dans les Pièces retranchées. Il a été réimprimé pour la première fois par A. de Rochambeau dans sa Famille de Ronsart, Paris, Franck, 1868, pt in-8o, p. 186.
    xxHenri III, venant de Turin, où il resta du 12 au 20 août environ, fit son entrée à Lyon le 6 septembre 1574. C’est à ce moment-là que sa sœur Marguerite, reine de Navarre, lui présenta le Discours de Ronsard. Mais il ne fut de retour à Paris que vers la fin de février 1575, après être allé à Avignon, derechef à Lyon, puis à Dijon et à Reims, où il fut sacré et marié.
  269. Paris, G. Buon, plaquette de 18 ff. in-4o. — B. N., Rés. Ye 1117 ; Arsenal, 8532 B. L. L’exemplaire de l’Arsenal contient, simplement reliées à la suite, une ode de Ronsard (La Nymphe de France parle) et une ode de Jamin (La Nymphe Angevine parle), écrites pour le gala des Tuileries d’août 1573 (cf. ci-dessus, p. 50, note 5].
  270. C’est, d’après une note de la plaquette, une « Réponse à une élégie du feu Roy Charles IX, envoyée à Ronsard, qui se commence :
    Ronsard, je congnois bien que si tu ne me vois
    Tu oublies soudain de ton grand Roy la voix. »
  271. C’est, d’après une note de la plaquette, une « Réponse à une autre élégie de sadicte Majesté, qui se commence :
    Ronsard si ton vieil corps ressembloit ton esprit,
    Je serois bien content d’avouer par escrit ».
  272. Paris, G. Buon, plaquette in-8o de 10 ff. — B. N., Ye 4262 (n’est pas de la Réserve).
    xxCette Marguerite, sœur de Henri II, protectrice de la Pléiade, duchesse de Savoie depuis 1559, mourut le 18 septembre 1574.
  273. Pièce probablement publiée en plaquette, d’après une note de l’éd. Bl. (VII, 177-78, VIII, 88). Elle parvint à Henri III à Avignon, où il était avec sa Cour à la fin de 1574, et lui fut lue vraisemblablement par Am. Jamyn « lecteur de la chambre du Roy ». (cf. Rev. d’Hist. litt. de 1895, p. 83, article de Léon Dorez).
  274. Paru en tête des Œuvres de M. Ambroise Paré… Paris, G. Buon, 1575, in-f°. On le chercherait vainement dans l’éd. Bl. Il a été réimprimé pour la première fois par labbé L. Froger dans son Ronsard ecclésiastique, p. 48 (Mamers, Fleury et Dangin, 1882).
  275. Paru en tête des Œuvres morales et diversifiées en histoires, par Jean des Caurres, Paris, G. Chaudière, 1575. (Cf. Manuel de Brunet, Supplément, I, 373, article Des Caurres). — Bl. et M.-L. ne le signalent que dans la 2e édition (Paris, G. de la Noue, 1584).
  276. Paru en tête de l’Histoire de Georges Castriot, surnommé Scanderbeg, Roy d’Albanie, par Jacques de Lavardin, sieur du Plessis-Bourrot, Paris, G. Chaudière, 1575, in-4o.
  277. Paru en tête de la 2 édition des Œuvres Poétiques d’Am. Jamyn, Paris, Mamert Patisson, 1577, in-12 (B. N., Rés. Ye 1875) ; il ne figure pas dans la 1e édition, qui est de 1575 (B. N., Ye 484).
  278. Paru à la fin du 3e feuillet de Remigii Bellaquei Poetae Tumulus, Lutetiæ, Mamert Patisson, 1577, in-4o, plaquette qui fait partie d’un recueil factice de la B. N., coté Rés. mYc 925.
  279. Paris, G. Buon, 7 tomes en 5 volumes in-16 (la Franciade est imprimée sans tomaison à la suite du 6e tome ; mais c’est par erreur, car le privil. indique 7 tomes, dont le dernier constitué par la Franciade).— B. N.,Rés. pYe 356 à 360ter.
    xxL’achevé d’imprimer (fin du tome VII) est du 6 février 1578. Le privilège, dont on trouve un extrait à fin de chaque tome, est très instructif ; il nous apprend que Ronsard avait obtenu le 10 novembre 1577 une nouvelle permission de faire imprimer ses œuvres « revues, corrigées et augmentées d’une grande partie outre les précédentes impressions… et rédigées en sept tomes, assavoir : les Amours, les Odes, les Poëmes, les Elegies, les Hymnes, les Discours, la Franciade. » Il n’est pas encore question du Bocage royal, qui, en effet, n’a été constitué qu’en 1584 dans la sixième édition.
  280. Ces i6 pièces venaient à la suite du Second livre des Amours, avec ce titre : Seconde partie, sur la mort de Marie.
  281. Var. de l’éd. M.-L. : Ce jeune Dieu qui sans raison commande
    xxCette pièce intitulée La Charite (prononcez Kharite), et dédiée A la Marguerite et unique perle de France, la Royne de Navarre, n’était pas accompagnée en 1578 du sonnet :
    Comme de cent beautez la vostre se varie,

    quoi qu’en dise Bl. (IV, 177) ; ce sonnet, par lequel Ronsard dédiait en 1578 le 1er livre des Poëmes à Marguerite de Navarre, n’est venu se placer en tête de La Charite que dans la sixième édition (1584).
  282. Pièce intitulée Elegie (sans autre mention), mais relative, comme la précédente, à Marguerite II de Navarre.
  283. Pièce intitulée : Elegie du Printemps à la sœur d’Astrée.
  284. Var. de l’éd. Bl. : Poussé des flots d’amour…
  285. Var. de l’éd. Bl. : Deux Venus en avril de mesme deité
  286. Var. de l’éd. M.-L. : Puis que tu cognois bien qu’affamé je me pais
  287. Var. de l’éd. M.-L. : La constance et l’honneur sont noms pleins d’imposture
  288. Var. des éd. Bl. et M.-L. : Passant dessus la tombe où Lucrece repose
  289. Ibid. : Je m’enfuy du combat, mon armée est desfaite
  290. Var. des éd. Bl. et M.-L. : Celui qui le premier d’un art ingénieux
    xCe sonnet venait en tête de la section. C’est celui que Bl. a numéroté XIII, et daté de 1584 ; voici le premier quatrain de 1578 :
    Quiconque a peint Amour, il fut ingénieux,
    Non le faisant enfant chargé de traicts et d’ailes,
    Non luy chargeant les mains de flames eternelles,
    Mais bien d’un double crespe enveloppant ses yeux.
  291. Sonnet suivi de celui de 1552 : Dieux, si au Ciel demeure la pitié.
  292. Sonnet suivi de celui de 1552 : Ayant la mort mon cœur desallié.
  293. Sonnet suivi de celui de 1553 : Je voudrois bien n’avoir jamais tasté.
  294. Sonnet suivi de l’élégie de 1554 : Des faits d’Amour Diotime certaine ; des sonnets de 1552 : Le seul penser qui me fait devenir, Quand en songeant ma folastre j’accole, O de Nepenthe et de liesse pleine, Petit nombril que mon penser adore ; de la chanson de 1552 : Petite Nymphe folastre.
  295. Sonnet suivi de celui de 1555 : Amour tu me fis voir pour trois grandes merveilles.
  296. Sonnet suivi de celui de 1555 : Que me servent mes vers et les sons de ma lyre.
  297. Var. des éd. Bl. et M.-L. : …donner congé de servir toute femme
  298. Var. de l’édit. M.-L. : Estant pres de ta face où l’honneur se repose
  299. Sonnet suivi de ce « vœu à Venus » de 1571 : Belle Deesse, amoureuse Cyprine.
  300. Sonnet trop long de deux vers, que Ronsard appelle un « madrigal ». Il est adressé au roi Henri III, ainsi que les deux précédents et les deux suivants.
  301. Var. de l’éd. M.-L. : …que l’âge favorise.
  302. Ce sonnet et les quatre suivants sont adressés « à Mgr le Duc de Touraine, François de Valois, fils et frère de Roy ». Ils ont été composés à Tours en août-septembre 1576 (Cf. M.-L., Notice sur Ronsard, pp. lxxxv et cxxii ; Léon Dorez, Comptes rendus de l’Acad. des Inscriptions, séance du 8 janv. 1904, p. 18).
  303. On lit bien esclose, au lieu de enclose.
  304. Var. de la prem. éd. posthume : Quand coup sur coup le bucheron nerveux
    xxCe « madrigal » a sans doute été composé dans les premières années du règne de Charles IX. Toutefois Bl. l’a faussement daté 1567 ; il n’a pas été publié avant 1578, non plus que le sonnet suivant, également adressé à Charles IX, Si vous n’aviez…, que BI. a daté par erreur 1573.
  305. Cette pièce, dédiée à Nicolas d’Angennes, marquis de Poigny et de Rambouillet, était l’avant-dernière du tome I, qui se terminait par la chanson de 1569 : Quiconque soit le peintre qui a fait.
  306. C’est la seule ode nouvelle contenue au tome II (n° 14 du livre V). Bl. l’a faussement datée 1584 ; en revanche il a daté de 1578 l’ode Sans avoir lien qui m’estraigne, qui ne parut qu’en 1584.
  307. Ce sonnet servait de dédicace au 1er livre des Poëmes, dédié A l’unique perle de France, la Royne de Navarre. C’est seulement en 1584 qu’il passa en tête de la Charite, dédiée à la même personne. Voir ci-après.
  308. Ce sonnet servait de dédicace au 2e livre des Poëmes, dédié A Marie Stuart, Royne d’Escosse. C’est seulement en 1584 qu’il passa en tête du 1er livre des Poëmes, dédié à la même personne.
  309. Var. des éd. Bl. et M.-L. : Voicy le temps, Hurault…
    xxHurault et Candé ne sont qu’un seul personnage (J. Hurault, dit Candé, sieur de la Pitardière).
  310. Mais pour la première fois on y réunissait aux autres œuvres de Ronsard trois pièces composées et publiées dès 1569 (v. ci-dessus, p. 46) :
    1° Il me faudroit une aimantine main…
    2° Donne Seigneur que nostre ennemy vienne…
    3° Non seulement les hommes ont fait teste…
    En outre, à la p. 128, immédiatement avant ces trois pièces et après la pièce latine intitulée Ronsardi responsum (Bl. VII, 134), on lisait, comme étant de Ronsard, un sonnet débarrassé de l’épitre en prose où il avait paru en 1563 :
    S’armer du nom de Dieu et aucun n’en avoir (Bl. VII, 142),
    avec ce titre inséré dans la table des matières : De la perfection de Theodore de Beze. Or, en 1563, Ronsard le citait comme étant d’un de ses adversaires, Florent Chrestien, à qui il reprochait d’avoir passé dans le camp huguenot peu de temps après avoir écrit ce sonnet contre Th. de Bèze. En 1578, il était conservé par erreur dans les œuvres de Ronsard, et il n’en disparaissait qu’en 1584. Mais l’éditeur de la Muse Chrestienne, anthologie publiée en 1582, se fiant sur l’édition de 1578, attribuait encore ce sonnet à Ronsard.
  311. Publié en tête des Œuvres et Meslanges Poëtiques de Pierre Le Loyer Angevin, ensemble la Nephelococugie ou la Nuée des Cocus, non moins docte que facétieuse (Paris, J. Poupy, 1579, in-12). Le millésime du titre général est bien 1579, mais la Nephelococugie, qui termine le recueil et qui a inspiré le quatrain de Ronsard, est datée 1578 ; le privilège pour l’impression du vol. entier est daté du 1er août et l’achevé d’imprimer du 9 septembre 1578 (même date pour la dédicace à Mgr de la Valette).
    xxCf. A. de Rochambeau, Famille de Ronsart, pt in-8o, pp. 234 et 235.
  312. Publié au verso du titre de L’Art et méthode à tourner noms en latin et françois : le nom du treschrestien Roy de France et de Poloigne Henry troisiesme, ensemble les noms de la Royne mere et de Loise de Lorraine, Royne de France, et autres noms tournez à aucuns prelats, seigneurs et autres gens de reputation, composé par M. Leconte, advocat parisien. Paris, Denis du Pré, 1578, in-8o de 40 ff. chiffrés. — Ce quatrain n’a été réédité que par Ed. Tricotel dans le Bulletin du Bouquiniste de janvier 1872. On en trouvera le texte ci-après dans l’Appendice communiqué par M. Jacques Madeleine).
  313. Publié à la p. 3 de l’Estrille et drogue au quereleux pedant, ou regent du College de Clermont en Auvergne… avec les epigrames de tous les Poëtes François de ce temps contre luy. Le tout leu devant le Roy par maniere de passetemps. Lyon, 1579, in-4o (4e partie des Troisiesmes Œuvres de Jean de Boyssières.)
  314. Publié en tête de la Troade, tragédie de Robert Garnier. Paris, imprimerie Mamert Patisson, au logis de Rob. Estienne, 1579, in-8o.
  315. Plaquette in-4o de 9 ff. Paris, G. Buon, 1579.
  316. Publié à la suite de Cleonice ou les Dernières Amours de Ph. Desportes. Au ſt 152 r° des Premières Œuvres de Desportes, Paris, Mamert Patisson, 1600, in-12.
  317. Paris, G. Buon, in-folio, divisé en sept parties. Privilège du 7 décembre 1583 ; achevé d’imprimer du 4 janvier 1584. — B. N., Ye 14. — C’est cette édition qui a été reproduite par Marty-Laveaux dans la collection de la Pléiade française.
  318. On lit : Nous ne sommes épris, mon Galland… Mais c’est une faute d’impression que M.-L. a reproduite sans la signaler.
  319. Je n’ai pas trouvé avant 1584 ce distique imité de Martial.
    xxÀ la suite des Gayetez se trouvait insérée la Charite, formant une section à part et comprenant quatre pièces :
    1° Comme de cent beaulez la vostre se varie (1578).
    2° Ce jeune Dieu qui sans raison commande (1578).
    3° Ce Dieu qui se repaist de nostre sang humain (1578).
    4° Pallas est souvent d’Homère (1563).
  320. 2 Cette pièce et les trois précédentes font partie de la section du Bocage royal, qu’il ne faut pas confondre avec le Bocage de 1550 ni avec le Bocage de 1554, qui n’avaient rien de « royal ». Cette section, qui apparaît pour la première fois en 1584, était divisée elle-même en deux parties et formée de 23 pièces (14 + 11), publiées à des dates diverses, savoir :
    01. Tout le cœur me debat d’une frayeur nouvelle (1579).
    02. Si l’honneur de porter deux Sceptres en la main (1575).
    03. A vous race de Rois, Prince de tant de Princes (1575).
    04. Nos pères abusez pensoyent que le songer (nouveau).
    05. La victime estoit preste, et mise sur l’autel (id.)
    06. Levant les yeux au ciel, et contemplant les nues (id.)
    07. Au grand Hercule animé de courage (1567).
    08. Si les souhaits des hommes avoient lieu (1565).
    09. Mon cœur esmeu de merveille se serre (1565).
    10. Quand Jupiter le grand pere des Rois (1565).
    11. Vous Empereurs, vous Princes, et vous Rois (1559).
    12. J’ay procés, Monseigneur, contre vostre Grandeur (1565).
    13. Le petit Aigle apres avoir esté (1567).
    14. Ton bon conseil, ta prudence et ta vie (1565).
    15. Royne, qui de vertus passes Artemisie (1563).
    16. Comme une belle et jeune fiancée (1565).
    17. Je suis certain que vostre bon esprit (1565).
    18. Ou soit que les marets de l’Egypte feconde (1563).
    19. Docte Cecille, à qui la Pieride (1565).
    20. Troussily, tous les arts appris en la jeunesse (1560).
    21. Ceux que les Sœurs aimeront plus que moy (1554).
    22. Amour avoit d’un art malicieux (1578).
    23. Vous qui passez en tristesse le jour (1567).
    24. C’estoit au poinct du jour, quand les plumes du Somme (1560).
    25. Celuy qui le premier du voile d’une fable (nouveau).
  321. On lit bien : ame d’un bon courage, ainsi que M.-L. l’a reproduit. La leçon de Bl. : arme d’un bon courage, me semble suspecte.
  322. Cette pièce et les cinq suivantes ont été composées à l’occasion du mariage du duc de Joyeuse, qui eut lieu le 24 septembre 1581.
  323. Cette fameuse Élégie n’a aucun titre en 1584 ni dans les éditions suivantes. C’est seulement à partir de 1623 qu’on la trouve intitulée : Contre les Bûcherons de la forest de Gastine.
  324. Quelus et Maugiron, auxquels ces trois dernières épitaphes sont consacrées, furent tués en duel au mois d’avril 1578.
  325. S. l. et sans privilège. — B. N. , Rés. Ye 1882. — Réimpression due probablement aux protestants. Elle contenait deux pièces de plus que l’édition princeps de 1553 : l’ode Les Muses lièrent un jour, parue dans les Meslanges de 1554, et le sonnet Des beautez, des attraits…, dont je n’ai pas
    trouvé trace antérieurement.
  326. Paru en tête des Premières Œuvres poétiques de Flaminio de Birague, Paris, Thomas Perier, in-12.
    xxJe le signale à cette date d’après Bl. et M.-L. Mais la première édition de
    ce recueil date de 1583 (cf. Manuel de Brunet, Supplément, I, p. 134), et il est très probable qu’elle contenait déjà le sonnet de Ronsard parmi ses pièces liminaires.
  327. Paris, G. Buon, plaquette in-4o publiée le 24 février, le jour même des obsèques célébrées en l’honneur de Ronsard au collège de Boncourt. — Bibl. Mazarine, 10849. — La B. N. possède l’édition de Lyon (J. Pillehotte, 1586), Rés. Ye 4759. Les Derniers vers parurent encore en mars de la même année à la suite de l’éd. princeps de la Vie de Ronsard de Cl. Binet, sauf les deux dernières pièces qui étaient insérées dans le texte même de la biographie (B. N., Ln27 17842) ; et en tête de la Laudatio funebris due à G. Critton (B, N., Ln27 17841).
  328. Paris, G. Buon, 10 tomes en 5 vol. in-12. — B. N., Rés. pYe 168 à 172. — Le privilège, daté du 14 mars 1586, permet à Galland de réimprimer les Œuvres de Ronsard « reveues, corrigées et augmentées par l’Autheur peu avant son trespas, et mises en leur ordre suyvant ses memoires et copies, le tout rédigé en dix Tomes ». L’achevé d’imprimer est du 24 décembre 1586, du moins celui qui termine le tome VII. Le millésime 1587 se trouve au titre de tous les tomes, antidatant de quelques jours cette première édition posthume.
  329. La pièce des Muses deslogées : Levant les yeux au ciel… (1584), qui suivait celle-ci, s’augmentait d’un épilogue de huit vers, que Bl. a eu tort de dater de la même année que la pièce elle-même (III, 310).
  330. Cette pièce, Dialogue du libraire et du passant, qui termine le tome V, était suivie de ces vers attribués par Donat à Virgile :
    Sic vos non vobis fertis aratra boves,
    Sic vos non vobis nidificatis aves,
    Sic vos non vobis vellera fertis apes

    (sic ; faute d’impression reproduite en 1597).
  331. Il faut se garder de prendre pour une œuvre inédite la pièce qui figure en 1587 vers la fin des Poëmes avec ce titre : A une grande dame, et qui commence par ce vers : Lorsquej’oy dire à ceux qui vous cognoissent. Ce n’est en effet qu’un fragment d’une longue épître adressée en 1565 à la reine d’Angleterre Elisabeth : Mon cœur esmeu de merveille se serre, en tête des Elegies, Mascarades et Bergerie (v. ci-dessus, p. 40). Ce fragment va du vers 13 au vers 113 de la pièce primitive. Bl. s’est donc trompé en affirmant (III, 326, note i) que ces vers ont été supprimés dans les éditions posthumes ; ils l’ont été en 1584, mais on les a réédités en 1587 dans une autre section, sous ce titre déroutant : A une grande dame.
  332. Cl. Binet avait déjà fait paraître à part, en mars 1586, la Vie de Ronsard avec deux de ces fragments : Galland, ma seconde ame, et : Bien souvent, mon Binet.
  333. Fragment d’un Poëme de la loy divine, dont les huit premiers vers ne furent publiés par Binet qu’en 1594 et ne prirent place dans les Œuvres de Ronsard qu’en 1597 (v. ci-après, p. 78, note 1).
  334. Cette lettre avait paru d’abord en latin, en tête de la 2e éd. de la Paedotrophia (1585). Cf. A. de Rochambeau, op. cit., p. 8, et mon éd. critique de la Vie de Ronsard, pp. 225 à 227.
  335. Ronsard est mort le 27 décembre 1585, et nous avons vu que la première édition posthume de ses Œuvres date de décembre 1586.
  336. Paris, veuve G. Buon, 10 tomes en 5 vol. in-12. — B. N,, Rés. Ye 1890 bis à 1895. — Le privilège est du 16 janvier 1597 et l’achevé d’imprimer du 1er mars.

    Nous ne tenons pas compte de la huitième édition collective, celle de 1592, parue à Lyon chez Th. Soubron, parce qu’elle fut faite sans l’autorisation des exécuteurs testamentaires et qu’elle est pleine d’erreurs (B. N., Rés. Ye 1890). D’ailleurs, le seul intérêt qu’elle offre vient de ce qu’on y trouve réimprimées pour la première fois de nombreuses pièces qui avaient été retranchées des éditions précédentes (y compris celle de 1587). Voici l’Avertissement de l’imprimeur qu’on lit à son sujet en tête de l’éd. de 1597 : « Amy Lecteur, parmy les incommoditez des guerres dernieres qui ont presque banny les Lettres pour faire place à la barbarie, la licence s’est estendue si avant qu’elle a mesme attenté sur la pureté des livres pour les corrompre, ce qui est advenu principalement aux Œuvres de Ronsard, ausquelles l’imprimeur de Lion, qui a esté si osé de les contrefaire, a pensé donner quelque nouveauté en les desguisant, renversant et corrompant, mesmes y attribuant quelques ouvrages que le style desavoue assez de premier abord, et ce, pour tascher à les mieux vendre, contre la volonté de l’Autheur, et authorité du privilège du Roy, qui est un tres pernitieux exemple. Pour reparer ceste faulte, nous te donnons en ceste derniere edition les Œuvres de Ronsard remises au plus près de son intention, augmentées toutefois de quelques pieces non encore veuës : mesmement de plusieurs Commentaires tant sur la seconde partie des Amours de Marie, que sur les Amours d’Helene : dequoy je t’ay bien voulu advertir : afin que la piece faulse ne passe pour celle qui est de bon aloy. »

    Les Commentaires nouveaux qui paraissaient en 1597 sont de Nicolas Richelet. Quant aux « quelques pièces non encore veuës », annoncées également dans cet Avertissement, elles se réduisaient aux deux courts fragments que Binet ajoutait dans sa Vie de Ronsard. Galland croyait sans doute publier pour la première fois les Nues ou Nouvelles, qui sont imprimées tout-à-fait à la fin du tome VIII, après la table des matières ; mais il se trompait, car, s’il est vrai que cette pièce n’avait pas été recueillie par Ronsard dans les éditions de 1567 à 1587, elle avait du moins paru en plaquette en 1565 (v. ci-dessus, p. 39). Dans l’éd. de 1623, on la trouve précédée de la note erronée : « Ceste piece n’a pas esté imprimée durant la vie de l’Autheur », qui a été malheureusement reproduite par Bl. (VI, 257) et par M.-L. (VI, 326).

  337. Marty-Laveaux a tort de dire que ce sizain a échappé à Blanchemain. Non seulement celui-ci l’a publié dans sa Vie de Ronsard, mais il l’a rapproché avec raison d’un passage de l’Hymne de l’Or (Bl., V, 228, note). J’ajoute que c’est plutôt une variante, par réminiscence, des deux premières strophes de l’ode Toutes les fleurs espanoüyes, publiée en tête du Bocage de 1554 et non recueillie par Ronsard dans ses Œuvres ni par aucun de ses éditeurs posthumes avant M.-L. (VI, 359).
  338. Binet n’avait pas osé publier en 1586-87, sous Henri III, ces huit vers qui exaltent Henri de Navarre (v. ci-dessus, p. 71, note 2), mais, en bon courtisan, il avait publié le fragment entier dès 1594, à la fin d’un livre intitulé : Les Destinées de la France (Paris, Mettayer, in-4o).
  339. Paris, Nicolas et Pierre Bonfons, in-12, ff. 158 et suiv.
  340. Blanchemain se contente de signaler ces deux pièces (VI, 339) ; il se trompe d’ailleurs en disant qu’elles se trouvent dans le Livret de Folastries, et quant aux Fleurs des plus excellens poëtes il n’a cité que la 3e édition, celle de 1601. — Cf. Fréd. Lachèvre, Bibliographie des Recueils collectifs de poésie, t. I, pp. 21, 299-300.
    xxCes deux odes reparurent dans les Muses Gaillardes de 1609 et dans les diverses éd. du. Cabinet Satyrique, entre autres celle de 1667, t. I, pp. 176 et suiv. On les trouvera encore dans un volume in-12, publié par Gay en 1865, à Amsterdam (lisez Bruxelles) sous ce titre : Gayetez et Epigrammes de P. de Ronsard, — et à la suite de la réédition du Livret de Folastries, par Ad. van Bever, pp. 118 et suiv. (Mercure de France, 1907).
    xxMarty-Laveaux ne les a pas même signalées. — Sur les scrupules qui ont empêché Blanchemin de reproduire ces pièces et quelques unes des suivantes, cf. l’Intermédiaire des Chercheurs du 10 nov. 1866, p. 646, et du 10 janv. 1867, p. 13.
  341. Paris, Nic. Buon, 10 tomes en 5 vol. in-12. — B. N., Rés. Ye 1896 à 1904. — Privilège du 24 janvier 1604, pour douze ans.
    xxOn lit dans le titre complet que les Œuvres de Ronsard ont été « augmentées en ceste edition de plusieurs pieces non encore veues ». D’autre part, on lit dans l’Avertissement que l’imprimeur a mis en tête du tome l « … En ceste derniere edition, j’ay ramassé d’autres pieces qui se sont sauvées par le fer et le feu de nos guerres, et choisi entre autres les plus doctes et polis Commentaires qui aient été faits depuis, sur les Amours, les Odes et les Hymnes. Reçoy les donc favorablement, au mespris de ce que l’Imprimeur de Lion (Th. Soubron) avoit ci-devant pensé vitier par ses transpositions et brouillemens, qui comme nuages dissipez ne serviront qu’au plus beau lustre de ceste nuë vérité. »
    xxLes Commentaires nouveaux qui paraissaient en 1604 sont d’un inconnu (peut-être Galland) pour les Amours, de Nicolas Richelet pour les Odes et de J. Besly pour les Hymnes. Quant aux pièces « non encore veuës », annoncées dans l’Avertissement, elles se réduisaient au poème Au Trésorier de l’Espargne. Pour la première fois, il est vrai, les Dithyrambes à la pompe du bouc d’E. Jodelle poëte tragiq paraissaient dans une édition collective des Œuvres de Ronsard, mais l’éditeur se trompait s’il les croyait inédits, car ils avaient paru dans le Livret de Folastries de 1553 et dans la réimpression subreptice de 1584.
  342. La composition de ce poème peut remonter aux environs de l’année 1573, où furent « divulgués », dit P. de l’Estoile, « des vers du poète Ronsard sur Charles IX » Cf. mon Ronsard poète lyrique, p. 245.
  343. Paris, Nic. Buon, in-f° divisé en 10 parties. — B. N., Ye 15. — En même temps, les Œuvres de Ronsard paraissaient chez le même éditeur en 5 vol. in-12 (B. N., 8° Ye 5841).— Privilège de 1604.
  344. On lit dans le Journal de Pierre de l’Estoile, à la date du 19 février 1607 : « M. Despinelle m’a donné diverses poésies non encore imprimées entre lesquelles il y a huit sonnets de Ronsard en faveur d’une des filles de la Reine-mère, qu’on a tirées des mains de M. Gallandius ». — Par erreur, Blanchemain a porté le nombre de ces sonnets à neuf (tome I, 416), insérant parmi eux (p. 419) le sonnet Si jamais homme en aimant fut heureux, qui avait paru en 1563 dans les Elegies, Mascarades et Bergerie, et que Bl. lui-même a fait imprimer à la p. 413 de son tome I. Son erreur vient de ce que N. Buon, en 1609, a placé le sonnet Si jamais homme immédiatement après les 8 sonnets pour Hélène (p. 34 du Recueil des pièces retranchées), sans le distinguer d’eux.
  345. La composition de cette pièce est postérieure à juin 1584, date de la mort de François d’Anjou, frère de Henri III. Ronsard, en effet, y parle de Henri de Bourbon comme de l’héritier de Henri III, ce qu’il n’aurait certainement pas fait du vivant de François d’Anjou.
    xxIl faut se garder de prendre pour un fragment inédit celui qui est intitulé dans ce recueil : A la Fortune, et qui commence par ce vers :
    Qui seule es bonne, et mauvaise nommée.
    xxCe n’est en effet que la seconde partie de la Priere à la Fortune, parue dans les Hymnes de 1555 :
    J’ay pour jamais par serment fait un vœu.
  346. Paru au 2e ft d’un vol. intitulé : Jesuites establis et restabli en France et le fruict qui en est arrivé à la France. S. l. in-8o de 8 ff. non chiffrés. — Ce sonnet a semblé à M.-L. « d’une authenticité fort douteuse ». Il a été reproduit, mais sans nom d’auteur, à la p. 21 de l’Advertissement de l’abbé Du Bois aux Jesuites (s. l. 1623, pt in-8o) ; et en appendice de plusieurs éditions de la Satyre Menippée (entre autres celle de Ratisbonne, chez les héritiers de Mathias Kerner, 1711, t. I, p. 326), avec ce titre : Pierre Ronsard aux Jésuites.
  347. Paris, Nic. Buon et B. Macé, 10 tomes en 5 vol. in-12, plus un vol. supplémentaire sans tomaison. — B. N., Ye 7416 bis à 7421.
  348. Je doute fort de l’authenticité de cette chanson, bien qu’elle ait été réimprimée au nombre des œuvres authentiques de Ronsard dans les quatre éditions postérieures à 1617 (1623, 1629, 1867, 1893). D’abord, elle n’a jamais paru dans aucune édition contemporaine de Ronsard, fragmentaire ou collective, et l’on ne voit pas pourquoi Ronsard se serait abstenu de la publier.
    Ensuite elle est d’un rythme tout-à-fait étranger aux habitudes de Ronsard et de la Pléiade. Voir mon Ronsard poète lyrique, pp. 278 et 673, note 4.
  349. Cette pièce n’a point du tout paru en 1572, comme le dit Blanchemain. Elle n’a été insérée dans aucune édition du XVIe siècle, et par conséquent Colletet a eu tort de faire à propos d’elle cette vaine critique dans sa Vie de Grevin : « Cela s’appelle cacher et découvrir un homme en mesme temps, puisqu’il n’oste le nom de Grevin que pour l’y mettre plus avant. » V. mon Ronsard poète lyrique, pp. 240-241.
  350. Ce fragment de la traduction du Plutus d’Aristophane est à la fin de l’édition de 1617. Si l’on en croyait le poète commentateur Claude Garnier (Bl. VII, 305 ; M.-L. VI, 290), cette traduction aurait été faite par Ronsard dans sa 21e année, c’est-à-dire en 1545, et le fragment qu’on en avait retrouvé était mis au jour « au bout de soixante et douze ans ». Mais je doute fort de son authenticité (v. mon édition critique de la Vie de Ronsard, pp. 102 à 104).
  351. Publiée dans le Cabinet Satyrique ou Recueil parfaict des vers piquants et gaillards de ce temps. Paris, Billaine, 1613 (lisez 1618).
    xxIl ne faut pas confondre cette priapée avec les Bacchanales de 1549, ni avec les Dithyrambes récités au carnaval de 1553 « à la pompe du bouc de Jodelle ». Bl. se contente d’en signaler le titre (VI, 340). M.-L. ne le signale même pas. — On la trouvera reproduite dans le recueil des Gayetez et Epigrammes de 1865.
  352. Publiés dans la Quint-essence satyrique ou seconde partie du Parnasse des Poètes satyriques de nostre temps… Paris, Ant. de Sommaville.
    xxBl. se contente de signaler ces trois sonnets par leur incipit (VI, 340). M.-L. ne les signale même pas. — On les trouvera reproduits dans le recueil des Gayetez et Epigrammes de 1865 et à la suite de la réédition du Livret de Folastries par Ad. van Bever (1907), pp. 255 et suivantes.
  353. Tours, Jacques Poinsot et Claude Bricet, 1637, in-4o de 5 p. (Bl. l’a daté de 1636 au t. VIII, p. 89-90).
  354. Publié dans un Recueil de Bons mots des Anciens et des Modernes, Paris, Medard Brunet, in-12. Bl. le reproduit d’après une éd. de 1705, M.-L. d’après une éd. de 1709, 11 a semblé à celui-ci « d’une authenticité fort douteuse » (VI, 409).
  355. Publiés sous ce simple titre : Vers inédits de Ronsard, dans les Mélanges tirés d’une petite bibliothèque, par Charles Nodier, Paris, Crapelet, 1829, in-8o, p. 103. — Nodier et Blanchemain ont pensé que ces vers furent adressés à Marie des Marquets, parce qu’on les a trouvés écrits sur un livre d’Heures lui ayant appartenu. Rien n’est moins certain. En tout cas, cette Marie des Marquets n’est pas du tout la Marie de Ronsard, et rien ne prouve que Ronsard soit l’auteur de ces vers, bien qu’il ait écrit en 1562 un sonnet à la louange de la religieuse Anne de Marquets (v. ci-dessus, p. 34). Leur style et leur facture rythmique sont plutôt ceux de Mellin de Saint-Gelais ou d’un autre poète de l’école de Marot.
  356. Gandar, Ronsard imitateur d’Homère et de Pindare, thèse fr., Metz Blanc, in-8o (pp. 199 à 209). Le premier de ces discours est analysé et le second publié intégralement. Bl. les a reproduits tous deux in-extenso en 1855 à la fin des Œuvres inédites de Ronsard, puis en 1867, au tome VIII de son éd. de Ronsard, pp. 155 et suiv. On les trouvera encore dans l’éd. M.-L., t. VI, p. 466 et suiv., et dans Ed. Frémy, Académie des derniers Valois, pp. 225 et 349. L’épitre latine est dans Bl. VIII, 172, et M.-L., VI, 484.
  357. Paris, Aug. Aubry, pt in-8o. Ces Œuvres inédites sont précédées de la très défectueuse notice consacrée à Ronsard par Guill. Colletet, et suivies de Vers tirés de divers recueils, de Vers attribués à Ronsard et d’Œuvres en prose. — Bl. a extrait la plupart des œuvres « inédites » de mss. de la B. N. (anc. fonds fr. 1662 et i663).
  358. Ce sont les sonnets : Si quelque Dieu au milieu d’un orage (1571 et 1573, adressé non pas à Nicolas de Neufville, Sgr de Villeroy, comme l’a cru Bl., mais à Simon Nicolas, secrétaire du roi) ; Villeroy, dont le nom et le surnom ensemble (1571 et 1573), Roy de vertu, d’honneur et de bonté (1578) ; et le quatrain Les François qui ces vers liront (1578). Quant au sizain de la p. 221, que Bl. présente comme adressé à Adrien de la Morlière, il fait partie de l’épode VI de l’Ode de la Paix de 1550.
  359. C’est l’élégie commençant par :
    Qui suit d’Amour les traverses douteuses,
    que Bl. (VIII, 112) et à son imitation M.-L. (VI, 418) ont fait figurer à tort parmi les Œuvres de Ronsard. On la trouve dans les trois éditions que Jamyn a données de ses Œuvres poétiques (1575, 1577, 1579). Cf. mon article de la Rev. d’Hist. litt. de janvier 1906, pp. 112 et suiv.
    xxQuant au sonnet de la p. 217 du recueil de Bl. :
    Catherine a regi la navire de France,
    il est également d’Am. Jamyn (v. ci-dessus, p. 49, note 1).
  360. Bl. les a extraits d’un manuscrit de la B. N. (fonds de St-Germain, n° 1665) contenant le 2e livre de la Franciade.
  361. M.-L. a eu tort de rejeter cette pièce des Œuvres de Ronsard (t. VI, p. 493). En effet : 1° Elle n’est pas indigne de Ronsard ; 2° elle est dans le ton de Ronsard (cf. le poème Au Trésorier de l’Espagne, qui est de la même époque) ; 3° elle est signalée comme étant de Ronsard dans la biographie que Binet a consacrée à son Maître.
    xxCf. mon Ronsard poète lyrique, p. 245.
  362. Il y a des chances pour que cette élégie ne soit pas plus de Ronsard que l’élégie Qui suit d’Amour les traverses douteuses, laquelle est de Jamyn. Elle ne figure dans aucune édition de Ronsard du XVIe s., et l’on ne voit pas pourquoi Ronsard ne l’aurait pas recueillie. Le manuscrit d’où Bl. les a extraites l’une et l’autre (B. N., anc. fonds frs, 1663) contient des pièces non
    seulement de Ronsard, mais encore de Dorat, Maisonfleur, Du Bellay, Baïf, Jodelle, Belleau, Desportes, Passerat, Jamyn ; et il ne suffit pas que l’auteur du manuscrit ait écrit en marge le nom de Ronsard, pour que la pièce soit de lui. Voir à ce sujet une observation judicieuse de M.-L., VI, 493.
  363. L’abbé L. Froger a fait remarquer dans son Ronsard ecclésiastique, p. 51, qu’il faut lire dans les deux premières strophes Chemillé, et non pas Chevillé ; il s’agit de Chemillé-sur-Dême, près de Rebondais dans l’Indre-et-Loire.
  364. Bl. semble indiquer (p. 159, note) qu’il a extrait ce sonnet d’un manuscrit d’André Lefèvre, Sgr d’Ormesson, qui fait partie de la Biblio. de Rouen. Mais le reproduisant dans son édition de Ronsard, tome VIII, 127, il a écrit au bas cette simple note : « Je ne réimprime ce sonnet que pour constater qu’il est apocryphe ». Nous le croyons avec lui, mais regrettons qu’il n’en ait donné aucune preuve. — On retrouve ce sonnet, imprimé en italiques comme une citation de Ronsard, dans un opuscule dramatique de Blanchemain intitulé : Une odelette de Ronsard, et inséré dans ses Poèmes et poésies, tome 1 (v. l’édition de Paris, 1880, Edouard Rouveyre, p. 115 ; l’édition princeps est de 1845).
    xxM.-L. n’a pas cru devoir le réimprimer dans son édition de Ronsard.
  365. En réalité cette pièce était publiée depuis 1571 (v. ci dessus, p. 48) ; mais elle avait été seulement gravée sur cuivre (plaque exposée au musée de Cluny, salle de la Ferronnerie, n° 7387) ; ni Ronsard, ni ses éditeurs posthumes ne l’avaient recueillie.
  366. On lit sur le manuscrit d’où cette pièce est extraite (B. N., anc. fonds frs, no 1662) : « Chanson faicte par Lancelot Caries Evesque de Riez contre les docteurs et ministres assemblez à Poissy 1561. Ronsard et Baïf y ont aussy besogné ». V. ci-dessus, p. 34, note 2.
  367. Blanchemain n’a recueilli aucune de ces pièces dans son éd. des Œuvres de Ronsard. Marty-Lavcaux a imité son exemple. Je crois qu’ils ont eu raison, au moins pour les neuf Sonnets d’Estat. Leur authenticité a été combattue dès 1855, par Ed. Turquéty (art. du Moniteur du 16 octobre) et par Sainte-Beuve (art. sur Ronsard, du 20 octobre, C. L., t. XII). Lenient seul a persisté à les croire authentiques ; il admet cependant qu’Estienne Pasquier a pu y collaborer avec Ronsard (Satire en France au XVIe siècle, Hachette, 1866, pp. 353 et suiv.)
  368. Publiée par Victor Luzarche, p. 94 des Lettres historiques des Archives communales de la ville de Tours… (Tours, Mame, 1861, in-8o) ; reproduite dans les éditions Bl. VIII, 169, et M.-L. VI, 482.
  369. Amsterdam (lisez Bruxelles), J. Gay, in-12 ; soi-disant réimpression d’un recueil paru à Turin, chez Fr. Rico, en 1573 (cf. Bl. VI, 339). — Bibl. Mazarine, no 57260. — Les pièces inédites qu’il contient sont extraites de mss. de la B. N. (anc. fonds frs, nos 1662 et 1663).
  370. Ce sonnet et les deux précédents sont ceux que Bl. signale au tome VI de son édition, p. 340, sans en citer un seul vers, et M.-L. au tome VI de son éd., p. 414, en ne citant que quelques vers des deux premiers. M.-L. ajoute : « Ronsard n’est probablement pas l’auteur de ces pièces fort médiocres. »
  371. Sur l’authenticité de ce quatrain, cf. les Œuvres de Jodelle, éd. M.-L., t. II, p. 377.
  372. Bl. se contente de signaler par leur incipit cette épigramme et les six suivantes au tome VI, p. 340, de son éd. de Ronsard et de dire qu’ « on peut les lui attribuer » ; toutefois il a réimprimé la dernière au tome VIII. — M.-L. n’a même pas cru devoir les signaler.
  373. Publié dans le Bulletin de la Société Archéol. du Vendômois (année 1867, p. 42), par A. de Rochambeau, — avec l’épigramme signalée dans le recueil précédent : Thevet avoit bien frequenté, et des remarques sur le texte de la pièce de 1560 : Ou soit que les marets de l’Egypte feconde. — Tirage à part, in-8o de 11 pages, sous ce titre : Quelques vers inédits de P. de Ronsard. Lettre à M. Pr. Blanchemain (Vendôme, Devaure-Henrion ; Paris, A. Aubry).
    xxCe sonnet, extrait d’un manuscrit de la B. N. (anc. fonds frs, n° 1663), est daté du château que Villeroy possédait à Conflans, septembre 1570.
  374. Paris, P. Jannet et A. Franck (Bibl. elzévirienne), 1857-1867, 8 vol. in-16.
  375. Cf. l’éd. M.-L., VI, 433 et 481. — La pièce en hendécasyll. latins Ad Tulleum, impr. par Bl. à la p. 135, d’après un manuscrit de la B. N. (vol. 837 de la coll. Dupuy, p. 248), portant la mention Ronsardi manu, a été également conservée par P. de l’Estoile dans ses Recueils divers bigarrés du grave et du facétieux (ex autographo) ; cf. Œuvres de l’Estoile, éd. Brunet-Champollion, tome XI, p. 294.
    xLes autres pièces publiées par Bl. comme « inédites » ont été signalées par nous plus haut, à leur date de publication. — Quant aux Iambes contre un mesdisant de Ronsard, insérés par Bl. à la p. 149 comme une pièce à laquelle Ronsard aurait collaboré pour une bonne part, ils sont d’un bout à l’autre l’œuvre d’Olivier de Magny ; il aurait dû le reconnaître lorsqu’il fit réimprimer l’éd. princeps des Gayetez d’Ol. de Magny, qui se termine par ces vers vengeurs (Turin, J. Gay et fils, 1869, réimp. textuelle de l’éd. de Paris, 1554).
  376. Publiées par A. de Rochambeau dans sa Famille de Ronsart (Paris, A. Franck, Bibl. elzev., pt in-8o) aux pages 184 et 185. Reproduites dans l’éd. M.-L., VI, 480 et 486. La 2e n’est pas de 1550, comme le dit M.-L. (VI, 496, ligne antépén.), mais de déc. 1552 (cf. Blanchemain, éd. des Œuvres de Saint-Gelays, I, 25, et mon Ronsard poète lyrique, p. 108).
    xQuant au Sonnet à la Royne de Navarre, reproduit par Rochambeau à la p. 186, nous l’avons signalé plus haut à sa date de publication (1574) ; sur les Vers faits par P. de Ronsard pour l’entrée à Paris de la reine Elisabeth, qu’il cite aux pages 187 et suiv., et que M.-L. a reproduits dans sa Notice sur Ronsard, p. cxxiv, voir ce que nous disons plus haut, p. 48, note 3.
  377. Prononcez Caron ; c’est le nautonier des enfers.
  378. Publié par Blanchemain au tome I, p. 107,de ses Poètes et amoureuses, portraits littéraires du XVIe s. (Paris, Léon Willem, 1877, 2 tomes in-8o).
    Il l’aurait trouvé dans le manuscrit d’un contemporain et commentateur de Ronsard, J. de Pyochet. — Marty-Laveaux ne l’a pas recueilli, ni même signalé, dans son éd. de Ronsard. Pour ma part, je doute fort de son authenticité.
  379. Paris, A. Lemerre (coll. de la Pléiade française), 1887-93, 6 vol. in-8o.
  380. La Notice biogr. sur P. de Ronsard, publiée aussi en 1893, pour être placée en tête du premier vol., contient également quelques indications sur des « ouvrages supprimés et perdus » (p. cxxvi), à la suite d’une série d’inscriptions de 1571, que Rochambeau avait attribuées à Ronsard (op. cit., p. 187), mais qui sont de Simon Bouquet (v. ci-dessus, p. 48, note 3).