Une fille d’Alfred de Musset et de George Sand/V

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Bibliothèque littéraire de la "Revue internationale de pédagogie comparative" (p. 49-77).


V

HISTOIRE D’UNE MYSTIFICATION


Tous ceux qui se sont occupés de cette question n’ont guère apporté de certitudes dans leurs assertions, pour la raison, sans doute, qu’ils se sont surtout attachés à établir l’origine de Norma Tessum-Onda exclusivement, en délaissant quelque peu la personne qui l’accompagnait.

Après avoir recueilli nombre de renseignements sur ces dames à Saint-Maurice, nous nous sommes promis de procéder autrement, en recherchant ce qu’était exactement cette femme Coras aux soins de laquelle Norma paraissait être confiée. Et ainsi, nous pouvions entrevoir comme possible la découverte de l’énigme.

Madame Coras s’était retirée à Tasdon, près de la Rochelle, à l’Asile des Petites Sœurs des Pauvres, quelque temps après la mort de Norma. Là, elle s’éteignit en parfaite chrétienne, nous a-t-on assuré, après avoir toutefois annulé[1] un testament olographe qu’elle avait fait à l’avantage de la femme Guenon Antoine, de Saint-Maurice, qui l’avait logée chez elle durant plusieurs mois[2].

Nous sommes allés à l’asile de Tasdon.

Pour nous être agréable, la supérieure, chercha sur un registre, la date exacte du décès de madame Coras, mais ce fut en vain.

Elle ne trouva rien.

Une sœur très âgée avait cependant eu connaissance de cette dame.

On ne la désignait à l’asile que sous le nom de Coras.

L’on nous assura qu’elle y était morte, dans le plus complet dénûment ; les quelques livres et menus objets qu’elle possédait, auraient été donnés de son vivant par elle à ses amis, ou brûlés après son décès.

À la mairie de la Rochelle, où nous nous sommes rendus ensuite consulter les listes de l’État civil, nous n’avons pas trouvé non plus trace du nom Coras.

Le mystère recommençait.

Coras était, sans nul doute, un nom d’emprunt.

Ce ne fut qu’après de nouvelles et longues recherches à Saint-Maurice, et surtout dans le Maine-et-Loire, que nous sommes arrivés à savoir que madame Coras n’était autre qu’une Françoise Thomas, née à Toulon (Var), le 19 décembre 1798, de Remy Thomas et de Marguerite Coupeau, son épouse[3]. Mariée avec Alphonse Coras, employé de la régie à Cholet (Maine-et-Loire), elle vécut assez longtemps dans cette ville, menant une existence peu exemplaire.

Sa conduite irrégulière occasionna la mort de son mari, à Nice où il était allé se soigner, en 1860[4].

Quelques-uns des anciens amis de cette dame, s’étant retirés à la campagne, l’engagèrent à venir habiter auprès d’eux.

C’est à cet effet qu’elle acheta, vers 1861, une petite propriété à Saint-Macaire-en-Mauges (Maine-et-Loire), et y fit construire une maison non loin de l’école des filles.

Elle prit pour domestique une enfant du pays, Jeanne Ménard, l’aînée d’une famille de treize enfants, dont les parents, très pauvres tisserands de leur métier, habitaient à quelques centaines de mètres du bourg.

Une jeune sœur de Jeanne Ménard, nommée Joséphine, âgée de huit ans[5], était écolière.

Elle se rendait à l’école tous les matins, emportant avec elle sa petite provision pour le repas du midi. Elle fut plus tard autorisée à manger chez madame Coras, en compagnie de sa sœur. Comme elle était jolie, affectueuse, et d’une nature éveillée, elle plut beaucoup à madame Coras, qui finit par la garder chez elle et l’éleva comme sa propre fille.

Quelques-uns des amis de cette dame moururent, d’autres quittèrent le pays.

Se trouvant quasi seule, s’ennuyant beaucoup, madame Coras résolut de s’en aller au gré de sa fantaisie faire quelques voyages à travers la France.

Elle se rendit à Chalus, dans la Haute-Vienne, emmenant, avec l’assentiment de ses parents, la petite Joséphine, âgée alors de onze ans[6]. Une correspondance assez régulière s’établit alors entre madame Coras et les parents de Joséphine.

La fillette fit sa seconde communion à Chalus et reçut la confirmation à Limoges, vers 1867.

De temps à autre, madame Coras se déplaçait, séjournait à Tours, à Angers, à Paris, continuait des relations suivies avec quelques amis.

Quand Joséphine eut atteint sa quinzième année, le père Ménard manifesta le désir de la faire revenir à Saint-Macaire. Mais madame Coras, ni son amie, ne l’entendaient ainsi. Et, au lieu de se rendre à la maison paternelle, Joséphine partit avec madame Coras pour une destination inconnue.

C’était couper court aux instances du père Ménard.

Naturellement, toute correspondance avec la famille aussitôt cessa.

Ces dames habitèrent alors un petit appartement situé au no 5 de la rue Jean-Jacques-Rousseau, à Paris.

Le Siège vint, puis ce fut la Commune.

D’une nature très remuante, intrigante au plus haut point, madame Coras eut de nombreuses relations parmi les hommes politiques de l’époque.

S’il faut en croire ses bavardages à Saint-Maurice, elle aurait prêté cinquante francs, un jour de détresse, à Léon Gambetta, et elle reçut, à titre de souvenir gracieux de M. Henri Rochefort, un petit panier que le distingué rédacteur en chef de l’Intransigeant avait confectionné pendant sa captivité. Ce qu’il y a de certain, c’est que Joséphine connut tous ces personnages.

Sa grande beauté, son air distingué, l’éducation spéciale qu’elle avait reçue de madame Coras, tout la préparait bien à jouer un rôle dans le monde de la politique et des arts. Elle n’y manqua guère du reste.

Voici un billet[7] qui lui parvint par un pigeon voyageur du Fort Boyard, où quelques-uns des membres de la Commune étaient détenus :

« Ne vous tourmentez pas, petite blonde. On ne me fait pas de mal. Je vais bien. Je vous donnerai de mes nouvelles tous les jours. »

Henri Rochefort.

P. S. — Portez-vous bien, vous et votre maman.

Sur ce billet Norma écrit : « Reçu par pigon ».

Cette faute grossière d’orthographe dénote à elle seule un manque complet d’instruction, et donne en plus une idée de la nature des relations que ces dames entretenaient avec leurs amis, et en même temps, suffit à prouver que M. Rochefort, lui-même, ne connaissait pas exactement les liens qui unissaient Norma et madame Coras, puisqu’il pensait avoir affaire à la mère et à la fille[8].

Un autre billet trouvé dans les papiers de madame Coras, fait deviner toute une suite de préoccupations et de faits plus ou moins avouables de politique louche de demi-mondaine.

« L… est un monstre et vous êtes un lâche. Vous avez fait prisonnier un homme qui n’a jamais conspiré, vous le savez bien ; il est plein de cœur et vous le faites souffrir. Cet homme, Monsieur, je l’ai aimé et je l’aime encore, car je veux le sauver. Le moyen que j’emploierai, il est vrai, n’est pas sans tache, mais pour vous l’arracher, je ferais tout. Il y a longtemps que vous me voulez pour maîtresse. Soyez rendu ce soir à 10 heures à S… J’y serai. Je me ferai accompagner par un capitaine d’État-Major, G… I…, le frère du prisonnier, et lorsque devant vos yeux il aura franchi la frontière, je vous appartiendrai. Je compte sur vous.

« S… (Un nom de guerre)[9]. »

En 1875, madame Coras et Joséphine se rendirent à la Rochelle afin de se rapprocher des membres de la Commune détenus à Saint-Martin de Ré et au fort Boyard[10].

Elles descendirent à l’Hôtel de France, mais n’y demeurèrent que peu de temps. Madame Coras loua de Goumard Amédée, domestique dans cette ville, une petite maison de campagne, sise à l’Épine, hameau distant de quelques centaines de mètres seulement de Saint-Maurice. Elles vinrent résider dans cette nouvelle habitation vers la fin d’avril[11].

Joséphine souffrait de plus en plus. La tuberculose, dont elle était atteinte, faisait de grands progrès. La jeune fille ne se levait plus. Comme la Dame aux Camélias, dont la vie présente plus d’une analogie avec la sienne, Norma se consumait lentement. Et sa maladie augmentait encore la bienveillance de ses amis lointains qui, redoublant de largesse, adressaient de nombreux chargements à madame Coras.

Parfois seulement, quand l’après-midi se faisait douce et tiède, M. Goumard la descendait de sa chambre dans une salle du rez-de-chaussée, dont la fenêtre ouverte donnait sur un petit jardin. La brise marine surchargée de sel, si préjudiciable aux tuberculeux, arrivait jusque-là.

L’intempérance n’était pas pour rien non plus dans les souffrances de Joséphine, elle était aussi usée par toutes sortes de débauches[12].

Elle s’éteignit le 8 mai.

Toutes ses lettres furent brûlées aussitôt par crainte sans doute de quelque indiscrétion.

Amédée Goumard, chargé par madame Coras des démarches pour les obsèques, se rendit lui-même au chef-lieu de la commune, alors Laleu[13], et déclara à l’officier de l’État civil, que Joséphine-Marie Ménard, née le 18 septembre 1854, à Saint-Macaire (Maine-et-Loire), de Charles Ménard, tisserand, et de Jeanne Jamain, sa femme, dévideuse, était décédée, en foi de quoi l’acte de décès fut dressé[14].

L’inhumation se fit dans le cimetière de Saint-Maurice. Madame Coras y avait acheté pour elle et pour Joséphine un emplacement à perpétuité. Puis elle fit ériger la tombe que l’on sait, à l’instar de celle de Musset, au Père-Lachaise, ce qui ne doit pas surprendre outre mesure étant donné le sentiment d’intime sympathie et d’admiration que ces dames affectaient de nourrir toutes les deux pour le grand poète, et surtout le désir qu’avait madame Coras de continuer de faire croire à l’existence d’une fille ignorée de Alfred de Musset et de George Sand.

Le graveur chargé de l’inscription fit, paraît-il, une objection :

— Mais pourquoi mettre Tessum au lieu de Coras », aurait-il demandé.

Madame Coras lui répondit :

— Il y a eu substitution d’enfants.

Et le graveur sculpta, sur le tombeau, des vers peints sur une plaque de cuivre que madame Coras lui avait remise et qu’il lui rendit, le travail achevé[15].

Par ce qui précède, l’on a vu qu’il n’y eut point substitution d’enfants, puisque Joséphine Ménard avait une huitaine d’années quand madame Coras la connut et la prit avec elle, et qu’elle ne quitta ses parents qu’en sa douzième année. Seulement madame Coras se servait de ce mensonge auprès des personnes qui auraient pu être tentées de connaître la vérité sur les origines de Norma. Elle avait tout intérêt à maintenir la confusion dans les esprits afin de conserver son prestige et les quelques rentes que ce prestige lui valait de la part de vieux beaux.

D’ailleurs, quelques jours après le décès de Joséphine, la gendarmerie de Mont-Faucon (Maine-et-Loire) présenta au père et à la mère Ménard, de Saint-Macaire, un exemplaire de la photographie, que nous avons vue à Saint-Maurice, représentant Norma Tessum-Onda, et ils la reconnurent bien pour être celle de leur fille. C’était afin de les avertir que Joséphine était morte à Saint-Maurice. L’administration avait besoin de cette justification pour rédiger l’acte de décès[16].

Joséphine avait un cousin originaire de Saint-Macaire et habitant la Rochelle depuis plusieurs années. À son lit de mort, il était allé la veiller et il l’avait bien reconnue également[17].

Joséphine Ménard enterrée, madame Coras se retira chez Antoine Guénon, au bourg de Saint-Maurice, et y vécut quelque temps.

Elle allait souvent au cimetière prier sur la tombe de son amie.

Déjà vieille, un peu courbée par l’âge, elle s’habillait d’une façon ridicule. On nous l’a dépeinte se promenant avec une robe de soie gorge-pigeon et un manteau de velours.

Elle portait de vieux chapeaux usés et mettait au Mont-de-Piété ses vêtements et ses dorures[18].

En résumé, c’était une personne baroque et prétentieuse.

À bout de ressources, elle entra à l’Asile des Petites-Sœurs des Pauvres, à Tasdon, et y mourut le 14 janvier 1881[19].

Elle a laissé à quelques connaissances des papiers et des lettres qui sont peu édifiants sur ses relations mais quelques-uns attestent une vie d’aventurière assez curieuse.

Quant aux livres qu’elle a donnés, portant des dédicaces de Musset, il est certain que ces inscriptions sont fausses pour les raisons que nous avons indiquées.

Cependant, si madame Coras tenait tant à faire passer Joséphine pour une fille d’Alfred de Musset et de George Sand, ce ne pouvait être que dans un but de réclame pour favoriser ses desseins de dame galante et faciliter ses moyens de vivre en courtisane.

Joséphine aimait, du reste, à se donner des origines illustres. Comme la plupart des femmes du demi-monde, elle paraissait avoir l’orgueil de se hausser au rang d’aïeux fameux. Ainsi, sur une carte de visite, elle écrivit un jour : « Norma Tessum-Onda, née à Séville, le 18 septembre 1854, de l’infante Vanina et de Louis-Théodore de Visconti » et elle s’appelait : Norma d’Estève de Visconti[20]. Mais le plus souvent elle se disait fille de Musset et de George Sand.

Et ce mot de Tessum ne fut, après tout, qu’un nouveau mensonge, en souvenance de l’auteur des Nuits ; un nom de guerre pour dépister la famille Ménard, qui aurait tenu à revoir Joséphine ; et, certainement aussi, un excitant pour mieux faire marcher les vieux marcheurs.

Les frères et sœurs de cette fille, qui existent encore à Saint-Macaire et aux environs de cette localité, se trouvent dans une situation assez précaire.

Ils ont porté au procureur de la république, à Cholet, les quelques papiers qu’ils possédaient, lettres, correspondances de Joséphine et de madame Coras.

Ils pensent que cette dame était très riche. Et, ils croient que n’ayant pas d’enfants, elle avait donné sa fortune à leur sœur.

Joséphine décédée, cette fortune ne devrait-elle pas leur faire retour ?

Là est la meilleure preuve que, sous la pierre tombale du cimetière de Saint-Maurice, près de la Rochelle, la dépouille mortelle de Norma Tessum-Onda est bien aussi celle de Joséphine-Marie Ménard, la légendaire fille d’Alfred de Musset et de George Sand.



  1. Communication de Mme  Guenon, Antoine, de Saint-Maurice.
  2. Nous avions pour compagnon de route et pour guide à Saint-Maurice, un homme qui a joué un certain rôle dans l’histoire contemporaine, Louis Hillairaud, nouvel Harmodius qui, en 1887, essaya de tuer Bazaine, à Madrid. Nous lui devons un témoignage de reconnaissance pour le zèle qu’il déploya pour faciliter nos recherches.
  3. Lettre du Maire de Saint-Macaire-en-Mauges (Maine-et-Loire), du 24 juillet 1898.
  4. Lettre de M. Jules Baron, député de Maine-et-Loire, du 22 juillet 1898.
  5. L’an mil huit cent cinquante-quatre, le dix-huit septembre, à 10 heures du matin, devant nous, Courtais, Jean-François, maire, officier de l’État civil de la commune de Saint-Macaire, est comparu Charles Ménard, âgé quarante-quatre ans, tisserand, lequel nous a présenté un enfant du sexe féminin, né avant-hier, à six heures du soir de lui et de Jeanne Jamain, âgée de trente-cinq ans, dévideuse, auquel enfant il a déclaré donner les prénoms de Joséphine-Marie. Témoins : Joseph Lefort, soixante ans ; Pierre Corsille, quarante-quatre ans. Signé : Jean-François Courtais, maire.
  6. Tous ces renseignements nous ont été fournis par M. l’instituteur Henri Chupin, de Saint-Macaire-en Mauges.
  7. Le Gaulois du 4 décembre 1881.
  8. Un rédacteur du Gaulois est allé interroger M. Rochefort au sujet de cette correspondance. L’ancien directeur de la Lanterne a répondu :

    « Ce n’est pas la première fois que j’entends parler de mademoiselle Norma Tessum qui ne serait autre qu’une fille d’Alfred de Musset.

    Il y a quelques années, dînant chez le général Boulanger, Aurélien Scholl me dit que j’avais inspiré autrefois une vive passion à cette jeune fille… J’avoue pourtant que je ne me souviens nullement de ce fait passionnel…

    J’ai été fort surpris de voir cette lettre que j’aurais adressée à mademoiselle Norma Tessum. Il se peut très bien que cette lettre soit de moi ; j’y reconnais même ma façon de m’exprimer ; il y a cependant une phrase « je vous donnerai de mes nouvelles tous les jours » qui m’étonne fort. J’ai horreur d’écrire des lettres, et prendre l’engagement de donner tous les jours de mes nouvelles à quelqu’un sous forme d’écrit me paraît au-dessus de mes forces ».

  9. Archives municipales de Niort.
  10. « Qui donc avait intérêt à faire disparaître cette jeune fille ? Pourquoi l’avoir conduite au bord de la mer, au moment où les progrès de la phtisie devenaient sensibles ! » s’est demandé Aurélien Scholl longtemps après. Et la réponse est simple attendu que Norma était intimement liée avec quelques membres de la Commune et qu’elle faisait son possible pour aider à leur évasion. Elle les suivait.
  11. Renseignement fourni par M. Goumard Amédée lui-même, qui vit à l’heure actuelle en rentier, dans la coquette maison occupée alors par madame Coras, à l’Épine-de-Saint-Maurice.
  12. Opinion de madame Joguet Henri, du village de Saint-Maurice. Madame Joguet assistait aux derniers moments de Joséphine et l’ensevelit.
  13. Saint-Maurice relève maintenant de la commune de la Rochelle.
  14. Extrait du registre des actes de décès de la commune de Laleu : Le huit mai mil huit cent soixante quinze, acte de décès de Joséphine-Marie Ménard, décédée le même jour, âgée de vingt-un ans, native de Saint-Macaire (Maine-et-Loire), de son vivant célibataire, demeurant à Laleu, fille de Ménard Charles, demeurant à Saint-Macaire, et de Jeanne Jamain, demeurant avec son époux. Extrait certifié conforme, le vingt juillet mil huit cent quatre vingt dix huit, à la Rochelle.
  15. Archives de Niort et communication de Madame Guénon.
  16. Lettre de M. Henri Chupin, instituteur à Saint-Macaire-en-Mauge, du 5 juillet 1898, d’après renseignements fournis par Hélène Ménard, épouse Cousseau Joseph, journalier, sœur de Joséphine.
  17. Communication de H. Chupin.
  18. Communication de Mme  Joguet, Henri, de Saint-Maurice.
  19. Extrait du registre des actes de décès pour l’année mil huit cent quatre-vingt-un, du quatorze janvier mil huit cent quatre-vingt-un, acte de décès de Françoise Thomas, sans profession, décédée le même jour, âgée de quatre-vingt-trois ans native de Toulon (Var), de son vivant veuve de Alphonse Coras, fille de Remy Thomas et de Marguerite Coupeau. Extrait certifié conforme. La Rochelle, le 16 juillet 1898.
  20. Bulletin de la Société des Archives historiques de Saintonge et d’Aunis. III.