Utilisateur:*j*jac/Brouillon

CHAPITRE PREMIER.
En l’année 1120, et sous le règne du roi Louis-le-Gros, vivait dans le pays de Guienne un puissant baron, nommé le sire de Vogué : plusieurs fiefs relevaient de sa baronie ; un grand nombre de vassaux lui étaient soumis ; et dans ses différens, soit avec le roi, soit avec les seigneurs ses voisins, il aurait pu rassembler en peu de jours une armée redoutable ; mais jamais il n’avait convoqué ses hommes d’armes que lorsque le roi l’en avait requis pour la défense du royaume contre les étrangers, ou bien pour secourir ses vassaux et ses alliés contre l’injustice et la violence. Aussi était-il en grande réputation de sagesse et de bonté ; les seigneurs le prenaient souvent pour arbitre de leurs querelles ; et les dames, les orphelins, les faibles de toute condition réclamaient souvent son assistance, et ne la réclamaient jamais en vain. Il faisait beau le voir assis sous l’antique ormel, au milieu de ses serviteurs et de sa cour, rendre la justice à ses vassaux, en accueillant la prière du dernier d’entre eux comme celle du plus puissant, ou bien écouter sous ce même ormel les chants des troubadours et des ménestrels.
Un portier dur ne se tenait pas à l’entrée du manoir pour empêcher le voyageur et l’étranger de participer au repas du seigneur, ainsi que cela se pratiquait dans plusieurs châteaux ; celui de Vogué, dont les tours se découvraient de loin, était renommé pour l’hospitalité de son maître. Depuis nombre d’années, la châtelaine avait cessé de vivre, et le sire de Vogué était résolu de ne donner sa place à nulle autre dame, bien qu’il n’eût, pour hériter de son nom et de ses richesses, qu’une fille encore dans l’enfance, et que l’on nommait Alise. Mais il voulait la donner en mariage à l’un des fils de son frère d’armes, le seigneur Enguerrand de Parthenay, et le jeune homme devait faire revivre le nom de Vogué en l’adoptant, et réunir sur sa tête les honneurs et les titres qui s’y trouvaient attachés. Cet arrangement convenait fort au sire de Parthenay, parce que sa fortune, dont il avait dépensé une grande partie dans la Guerre sainte, était à peine suffisante pour soutenir l’aîné de ses fils dans le rang qu’il était destiné à occuper.
Non-seulement l’amitié et la fraternité des armes dictaient au sire de Vogué sa conduite envers la famille de Parthenay, mais aussi la reconnaissance : à la bataille d’Antioche, le sire Enguerrand, s’exposant à la fureur d’un grand nombre d’infidèles, arracha de leurs mains son ami qu’ils emmenaient prisonnier, et les blessures qu’il reçut dans cette occasion pensèrent lui coûter la vie ; dès-lors, l’affection des deux guerriers s’était encore accrue ; et le sire de Vogué regardait comme siens, les deux fils du seigneur de Parthenay. Cependant il se félicitait que ce fût à Roger plutôt qu’à son frère que la main d’Alise fût destinée ; les qualités et la bonne mine du jeune seigneur étaient pour ce bon père un sûr garant du bonheur de sa fille, ainsi que de sa prompte obéissance. Roger, à dix-neuf ans, avait la taille haute de son père, les traits réguliers et gracieux de sa mère, la belle et douce Geneviève de Saint-Lizier. Il était beau, mais sa générosité, sa loyauté, sa vaillance, l’emportaient de beaucoup sur sa beauté. Il avait reçu en partage la tendresse du cœur et l’élévation de l’âme : jamais on ne contait en sa présence une action lâche ou déloyale sans exciter toute son indignation, comme on ne pouvait faire la peinture de quelques misères sans l’émouvoir de compassion. Sa mère le faisait instruire dans les sciences alors en honneur autant qu’elle le pouvait sans offenser son époux, car le seigneur de Parthenay méprisait toute espèce d’étude : la main qui portait l’épée ne pouvait pas, disait-il, tenir la plume sans déroger ; on devait laisser le savoir aux clercs, comme les vers et les chansons aux ménestrels et aux jongleurs. Ce n’était donc que pendant l’absence de son mari que la dame de Parthenay pouvait attirer au château les savans et les maîtres ; mais les dispositions de l’élève suppléaient à la rareté des leçons : et d’ailleurs la dame de Parthenay était à même d’enseigner à son fils une partie des choses qu’elle désirait qu’il sût : elle lui racontait les événemens des tems anciens, comme elle les avait ouï raconter à des vieillards sages et instruits ; elle lui avait même enseigné à les lire dans plusieurs livres précieux qu’elle possédait ; d’autres fois, elle chantait, en s’accompagnant du luth ou de la harpe, des airs et des chansons que Roger retenait et chantait à son tour. Mais plusieurs fois la dame de Parthenay s’interrompit, étonnée de l’émotion qu’éprouvait son fils, lorsque dans ces chants, se trouvaient racontées les amours et les infortunes de quelque dame et de son chevalier ; la châtelaine posait alors son luth, et, souriant avec bonté, mais avec tristesse, elle tendait au jeune homme sa main, sur laquelle il laissait souvent tomber une larme en la pressant contre ses lèvres.
« Hélas ! disait tout bas la pauvre mère, que de peines je prévois pour lui ! » Elle les connaissait les chagrins que peut causer un cœur trop tendre !… L’amour n’avait point présidé à son hymen : elle aimait un autre chevalier lorsque la volonté de son père la contraignit de s’unir au seigneur Enguerrand ; et celui-ci, d’une humeur sévère, ne chercha point à inspirer à sa jeune moitié un sentiment qu’il traitait de faiblesse, et se contenta de son respect et de sa soumission. La châtelaine, fidèle à ses devoirs, garda toujours à son époux la foi jurée ; elle s’efforça même de bannir de son cœur tout regret offensant pour lui ; mais elle pleura néanmoins long-tems en secret le bonheur et l’amour qu’avaient rêvés ses premiers ans. Jusqu’à la naissance de Roger, l’âme de la dame de Parthenay fut remplie de tristesse ; mais son amour de mère la dissipa, et lui tint lieu de tous les sentimens qu’elle regrettait. Il n’en avait pas été de même à la naissance de Gauthier, l’aîné de ses fils, bien qu’il lui fût aussi très-cher ; mais on l’enleva de bonne heure à ses soins, et l’éducation qu’il reçut augmenta, au lieu de les corriger, les défauts qu’il tenait de la nature, dont il n’avait pas été traité aussi favorablement que son frère. Un caractère emporté et altier, un esprit borné s’annonçaient en lui par des traits rudes et grossiers et par des manières peu courtoises : il professait pour le savoir le même mépris que son père, et ne jugeait dignes de respect et d’envie que le rang, la force et le pouvoir. C’était moins cependant à cette conformité d’humeur qu’à son titre d’aîné de la famille que Gauthier devait d’être placé, au moins en apparence, au-dessus de son frère dans l’estime et l’affection du sire de Parthenay : ce seigneur se conduisait en toute occasion d’après des principes invariables ; et, selon lui, le chef futur d’une maison illustre avait droit à la déférence et au respect. En conséquence, Gauthier pouvait émettre une opinion en présence de son père, était souvent consulté par lui, partageait enfin l’autorité du seigneur Enguerrand qui, pour lui seul, se relâchait de sa sévérité habituelle.
Roger se mêlait rarement aux entretiens de son père et de son frère aîné ; il profitait ordinairement des instans où ces entretiens étaient le plus animés pour aller se livrer à ses occupations chéries, les vers et la musique. Et si parfois les sons de sa harpe ou de sa voix parvenaient jusqu’à eux, lorsqu’assis près du foyer de la grande salle ils discutaient sur l’ancienneté des maisons alors renommées, sur l’éducation des faucons et des chevaux, leurs discussions n’en étaient pas interrompues ; seulement ils se jetaient un regard d’intelligence en souriant avec dédain.
Cependant le sire de Parthenay était forcé de convenir que ces talens, indignes, à son avis, d’un gentilhomme et d’un chevalier, n’avaient point nui aux progrès de Roger dans d’autres exercices, tels que la lutte, les joûtes, les combats ; à tous il montrait autant de hardiesse que de force et d’agilité, et, dans les soins qu’il rendait aux dames, on admirait sa grâce ainsi que sa modestie. Il n’avait encore combattu dans aucun tournois, n’étant point armé chevalier ; mais dans celui qui venait d’être donné à l’occasion du sacre de Louis-le-Jeune, on regrettait de ne pas voir le beau Roger dans la lice à la place de son frère ; et les dames les plus belles et les plus qualifiées ne dédaignaient point de chercher à attirer les regards du jeune damoisel.
CHAPITRE II.
Le sire de Parthenay n’avait point prévenu sa famille de ses projets et de ceux du sire de Vogué relativement à Roger : il jugeait inutile d’annoncer à l’avance sa volonté, qu’on ne songeait jamais à contester, et il voulait laisser à son ami la satisfaction d’instruire Roger de sa générosité à son égard. Les châteaux de Vogué et de Parthenay étant éloignés l’un de l’autre, les seigneurs se visitaient rarement ; car les guerres qu’un grand nombre de barons se faisaient entre eux rendaient les communications difficiles et peu sûres. Cependant, les querelles particulières commençaient à se taire devant l’intérêt général : l’empereur d’Allemagne venait de se liguer avec le roi d’Angleterre contre la France, et tous les barons et chevaliers français se rangèrent sous les drapeaux de Louis, afin de sauver le royaume de la fureur des étrangers, et de le venger de leurs outrages.
Le sire de Parthenay, auquel son âge et ses infirmités interdisaient les fatigues de la guerre, céda sa place, en cette occasion, à son fils aîné. Le sire de Vogué, retenu depuis plusieurs mois dans son château par de vives douleurs, suites de ses fatigues et de ses blessures, n’était pas non plus en état de commander ses hommes d’armes, et il résolut d’en confier la conduite à Roger ; c’est pour conférer de ce projet, que Roger et son père furent mandés au château de Vogué.
Il était nuit lorsqu’ils y arrivèrent ; le sire de Vogué, remis un peu de ses longues souffrances, s’entretenait avec son chapelain ; et sa fille, la jeune Alise, interrompait de tems à autre les graves discours des deux vieillards, par des saillies qui les faisaient tous deux sourire.
Le château de Vogué, toujours ouvert aux étrangers, ne pouvait pas être fermé dans cette circonstance ; le baron et son fils furent sur-le-champ admis auprès du maître. Le sire de Vogué félicita son ami avec enthousiasme des heureux changemens que le tems avait encore apportés dans toute la personne de Roger. Il ne se lassait point d’admirer sa taille élégante et noble, son air doux et martial, tandis qu’Alise, retirée à l’écart, examinait aussi les deux étrangers avec plus de curiosité que de timidité. L’héritière de Vogué n’était point craintive et réservée comme le sont d’ordinaire les jeunes demoiselles. Son père avait voulu qu’elle reçût une éducation qui lui permît de ne s’en séparer que rarement ; en conséquence, Alise avait appris à guider un cheval, à lancer un trait, à braver la fatigue et l’intempérie des saisons, pour accompagner son père, soit à la chasse, soit dans d’autres courses ; et depuis que le mauvais état de la santé du sire de Vogué le forçait à une vie plus sédentaire, sa fille partageait sa retraite, mais n’en conservait pas moins la hardiesse que lui avaient donnée ses premières habitudes. Elle s’approcha bientôt des voyageurs, et se mit à examiner avec attention l’armure de Roger, dont elle touchait le fer de ses mains délicates. À sa petite taille, à ses traits enfantins, on ne lui eût pas même supposé le peu d’années qui composaient son âge ; Roger, loin de ressentir le moindre embarras auprès d’elle, souriait de ce sourire bienveillant que fait naître la vue de l’enfance ; comme il s’aperçut qu’elle essayait de soulever, pour le placer sur sa tête, le casque qu’il venait de quitter, il le prit en le tenant suspendu au-dessus des boucles de cheveux blonds qui ombrageaient le front de la jeune fille ; il riait de voir sa tête charmante, à peine effleurée par la pesante coiffure, faiblir comme si elle en eût eu le poids entier à soutenir. Les deux pères se regardèrent d’un air satisfait ; ils auguraient favorablement, pour leurs projets, de cette bonne intelligence. Hélas ! Roger ne ressentait pour celle qu’on destinait à être son épouse que le doux sentiment qu’inspire un enfant aimable. La belle et riche douairière de Martigues occupait, depuis quelque tems, toutes ses pensées. Il l’avait vue à la cour du comte de Provence ; elle lui avait souri plusieurs fois ; il avait surpris les regards de la dame arrêtés sur lui avec bienveillance, et ces regards et ce sourire, sans cesse présens à son esprit, n’y laissaient de place pour nulle autre idée. Il n’avait pas le plus léger espoir d’être aimé de la dame de Martigues ; il n’était pas même certain de la revoir jamais, et cependant l’image de la belle veuve se mêlait à tous les vœux, à toutes les espérances du jeune chevalier ; et, lorsque le sire de Vogué l’instruisit du dessein où il était de lui donner le commandement de ses troupes dans la guerre qui se préparait, la première réflexion qui se présenta à sa pensée, fut que la comtesse apprendrait de quelle confiance on l’honorait, et que peut-être son nom arriverait un jour à elle couvert de quelque gloire. Il s’en fallait plusieurs années, qu’il n’eût l’âge requis pour être armé chevalier ; mais sa noble origine, la grande réputation de son père, et les preuves de vaillance qu’il avait données lui-même, firent adoucir en sa faveur la règle générale.
Son père et le sire de Vogué l’accompagnèrent, ainsi qu’Alise, jusqu’au lieu où le duc de Guienne, son suzerain, devait lui conférer l’ordre de la chevalerie.
Un grand nombre de seigneurs et de dames s’étaient rendus dans cet endroit : la dame de Martigues s’y trouvait : « Ô Dieu ! se disait Roger, c’est sous ses yeux que je recevrai cette haute faveur. Elle sera témoin de mes sermens ! »
Il ne parvenait point, quels que fussent ses efforts, à bannir ces pensées de son esprit pendant les jours qui précédèrent l’instant fixé pour l’importante cérémonie, et souvent l’image de la belle comtesse vint troubler les veilles et les méditations par lesquelles il s’y préparait. Cependant, lorsque l’instant fut arrivé, qu’il se vit entouré de tant de guerriers dont l’âge et les cicatrices annonçaient les exploits ; que son père et le sire de Vogué, rappelant leur longue amitié, se donnèrent mutuellement pour modèle à celui qu’ils nommaient tous deux leur fils ; que le sire de Vogué, le montrant à ses guerriers, leur demanda pour son successeur la fidélité et le dévouement qu’ils avaient eus pour lui-même, Roger oublia tout, excepté les beaux exemples qu’il avait à imiter, et la sainteté des engagemens qu’il contractait ; et, pressant fortement la main du sire de Vogué, il s’écria : « Seigneur, j’en atteste Dieu et l’honneur, votre choix sera justifié. Ô mon père ! continua-t-il en s’adressant au sire Enguerrand, je crois être digne de vous, bénissez-moi. »
Le vieillard, plus ému qu’il ne l’avait peut-être jamais été, étendit sur la tête de son fils, agenouillé devant lui, ses mains que l’attendrissement rendait tremblantes, et les spectateurs applaudirent par un cri général.
CHAPITRE III.
Le sire de Vogué, avant de se séparer de Roger, lui expliqua ses intentions à son égard. Roger pâlit en apprenant à quelles conditions le sire de Vogué l’adoptait pour fils. La présence de son père l’empêcha d’articuler un refus ; cependant, sans la prévention des deux vieillards, ils n’auraient pas vu dans les mots embarrassés qu’il balbutia, un consentement à leur volonté. Au reste, Roger se rassurait en calculant le tems qui devait encore s’écouler, avant qu’il fût tenu de former les nœuds qu’il redoutait. Une foule de circonstances pouvait le rendre libre, sans qu’il fût obligé d’encourir la disgrâce de son père. Il y comptait d’autant plus sûrement, qu’il lui était impossible de voir dans une enfant, telle que la fille du baron, la compagne de sa vie. La dame de Martigues avait plusieurs années de plus qu’Alise ; cependant sa jeunesse brillait de tout son éclat, aussi bien que sa beauté. C’est au sortir de l’enfance qu’elle avait épousé le comte Raymond de Martigues, dont le rang et les richesses avaient tenté son ambition : mais la vie retirée et solitaire que le comte prescrivait à sa femme, la soumission qu’il en exigeait, firent détester à la dame de Martigues des nœuds qu’elle n’avait formés que dans la vue de briller au milieu d’une cour magnifique, et de commander à un grand nombre de vassaux. Cette union, qui dura deux années, fut une source de chagrins et de regrets pour les deux époux ; cependant, la mort de son mari plongea la comtesse dans un affreux désespoir. Elle défendit de prononcer, en sa présence, le nom de sire de Martigues, ni de rappeler la manière dont il avait péri : c’était par le fer d’un assassin, lorsqu’il revenait d’un pélérinage, suivi seulement d’un de ses serviteurs. Elle reparaissait depuis peu aux regards du monde, lorsque Roger la vit pour la première fois. Sa beauté incomparable, l’éclat des ornemens qui composaient sa parure, sa grâce à répondre aux hommages dont elle était l’objet, tout en elle éblouit Roger ; il se troubla, et ne trouva rien à répondre, lorsque la comtesse lui adressa quelques-uns de ces mots flatteurs qu’elle savait prononcer.
« Oh ! se disait Roger, quel homme au monde sera assez heureux pour entendre, de cette voix enchanteresse, les paroles seulement de la simple amitié !… Et celui auquel elle en adresserait de plus tendres, et qui pourrait effleurer de ses lèvres cette bouche fraîche et parfumée comme une rose !… »
Il s’arrêtait, et de vagues et douces rêveries venaient entièrement l’absorber.
CHAPITRE IV.
Un grand nombre de chevaliers briguaient l’amour de la dame de Martigues, et jusqu’alors aucun n’avait été traité par elle de manière à décourager ses rivaux. La comtesse agissait ainsi par adresse ; car sa beauté et son esprit étaient ses seules ressources pour s’assurer les protecteurs que sa situation lui rendait nécessaires.
Elle était née en Syrie. Son père, l’un des émirs de Damas, trouva la mort en combattant contre les chevaliers chrétiens, lorsqu’elle était encore au berceau ; et sa mère, sur le point d’être égorgée par de farouches soldats, dut la vie au seigneur de Martigues. La beauté de l’étrangère frappa le comte Raymond, alors dans une grande jeunesse ; il demanda qu’elle et son enfant fissent partie du butin qu’on lui destinait, et c’est de cette manière que la dame de Martigues avait été amenée en Europe.
Sa mère inspira un violent amour à son libérateur.
Il venait souvent, dans la retraite où il l’avait confinée, la presser de renoncer à sa fausse croyance, et de répondre aux sentimens qu’il avait pour elle ; mais elle le refusait obstinément ; les dévastateurs de son pays lui étaient odieux, et sa croyance lui devenait plus chère à mesure qu’elle souffrait pour elle. Le sire de Martigues, la voyant persévérer dans ses erreurs, s’effrayait de l’amour qu’elle lui inspirait, et croyait, en l’aimant, risquer son salut éternel. Esclave des impétueuses passions qui se combattaient dans son âme, il s’abaissait souvent aux larmes et aux prières pour toucher le cœur de sa captive ; et d’autres fois, se livrant aux transports de la plus ardente colère, il lui faisait d’horribles menaces.
La pauvre femme n’eut pas long-tems à souffrir les persécutions du maître que lui avaient donné les hasards de la guerre. Elle mourut peu après son arrivée en France, en implorant le seigneur de Martigues pour l’orpheline qu’elle laissait sans appui sur la terre.
Le désespoir du comte fut proportionné à l’amour qu’il avait ressenti pour l’étrangère. Il fit élever l’enfant qu’elle lui avait légué avec de grands soins, et dans les principes d’une piété sévère. Les personnes chargées d’instruire Almaïde (c’était le nom de la petite étrangère) cherchèrent à lui inspirer une horreur extrême pour la religion de ses parens ; mais on ne parvint qu’à remplir son âme d’incertitudes et de doutes. Enfin voyant qu’on lui en faisait un crime, elle ne les manifesta plus, et parut toujours persuadée de ce qu’on exigeait qu’elle crût, soit pour se dérober à des instructions qui la fatiguaient, soit même pour se soustraire à des punitions sévères. C’est ainsi qu’elle prit l’habitude de dissimuler ses véritables sentimens, chaque fois que son intérêt l’exigeait, et que, sans diminuer la violence de son caractère, cette contrainte lui apprit à en réprimer les mouvemens impétueux.
Elle avait seize ans lorsque le comte la revit. Sa beauté, qui rappelait en l’effaçant celle de sa mère, produisit une vive impression sur le comte : il ne tarda pas à brûler aussi pour elle d’une ardente passion, car son âme ne connaissait pas les sentimens paisibles : les scrupules de sa conscience ne s’opposaient point à ce nouvel amour. Son âge, quoique éloigné de celui de la jeune fille, n’était point un obstacle à ce qu’il en fût aimé ; il était beau encore, et pouvait prétendre à inspirer de l’amour. Il compta sur celui d’Almaïde, et devint son époux.
Il l’avait rendue maîtresse de ses immenses richesses ; mais, depuis sa mort, ses parens ne voyaient qu’avec indignation une étrangère posséder les biens qu’ils pensaient devoir leur revenir. L’habileté de la comtesse triompha du pouvoir de ses ennemis ; elle se fit des appuis des plus puissans d’entr’eux. De ce nombre était Josselin, seigneur de Crécy, qui se déclara hautement l’appui de la belle veuve, mais dans l’espoir de remplacer l’époux qu’elle avait perdu. Almaïde, sans faire de promesses formelles, ne détruisait point l’espoir du chevalier, quoiqu’elle ne fût pas néanmoins dans l’intention de le réaliser. L’amour seul pouvait désormais la décider à sacrifier de nouveau sa liberté ; et elle n’en ressentait point pour le seigneur de Crécy, ni pour aucun de ceux qui cherchaient à lui plaire. Roger, timide et craintif, osait à peine l’entretenir ; mais elle l’y encourageait par des regards pleins de douceur, et par mille propos affectueux. Le soir du jour où il avait été armé chevalier, comme elle se trouvait près de lui, elle lui rappela les engagemens qu’il venait de contracter, et ajouta de sa voix enchanteresse :
« Un loyal, et preux chevalier, comme vous le serez sans doute, ne manque point à ses sermens ; je suis faible, étrangère ; et si un jour j’avais besoin de votre appui, je pourrais donc le réclamer ? »
« Ah ! Madame, s’écria Roger. » Elle sourit, et, le regardant de cet air qui gagnait si facilement les cœurs,
« Je compte sur vous, dit-elle. »
CHAPITRE V.
La nombreuse armée que le roi de France avait réunie sous les murs de Reims fut congédiée presqu’aussitôt que rassemblée. Les rois ligués, ne jugeant pas prudent de se commettre contre des forces aussi formidables, regagnèrent honteusement leurs états, sans oser risquer le combat. En vain les guerriers français demandaient à poursuivre, jusqu’au sein de leurs foyers, ces insolens étrangers qui avaient osé menacer leur belle patrie, que dans leur enthousiasme ils nommaient la reine du monde ; les évêques et les prélats représentèrent au roi que ce serait agir contre la justice, que de prodiguer le sang de ses sujets, pour porter la dévastation dans un pays innocent des fautes de ses maîtres. Le roi, quels que fussent ses désirs secrets, se rendit à leurs observations, et les barons reprirent le chemin de leurs manoirs, peu satisfaits du résultat qu’avait eu l’expédition.
L’un des plus mécontens peut-être était Roger ; il avait espéré se distinguer dans cette guerre ; il sentait que ses exploits pouvaient seuls lui donner l’indépendance qu’il souhaitait acquérir ; et voilà qu’il perdait déjà une occasion de se signaler, sans savoir s’il s’en représenterait de long-tems une autre. Il craignait aussi d’être retenu au château de Vogué, et le séjour lui en était devenu désagréable. Ce n’était plus qu’avec une peine extrême, qu’il devait désormais se retrouver en présence d’Alise. Quelle conduite avoir à son égard ? Les plus simples attentions pouvaient, mal interprétées par le sire de Vogué, le confirmer dans ses projets, tandis que le pauvre chevalier n’était occupé que des moyens d’en empêcher l’exécution.
Une absence prolongée de sa part semblait être l’un des plus sûrs. Alise pouvait, pendant qu’il serait loin d’elle rencontrer quelqu’un digne de plaire, et décider son père en faveur d’un autre que Roger ; et d’ailleurs le jeune guerrier était fatigué de son oisiveté ; il souhaitait courir des hasards, visiter des pays inconnus : la plupart des seigneurs depuis la première croisade faisaient le voyage de la Terre-Sainte, soit dans la vue de racheter leurs fautes, soit dans l’espoir d’acquérir de la gloire ou des richesses : la simple curiosité suffisait même quelquefois pour les conduire en Palestine ; en sorte que peu d’entr’eux mouraient dans un âge avancé sans avoir visité les saints lieux. Roger s’était de tout tems promis de connaître cette contrée fameuse, dont on faisait de si merveilleux récits ; et, depuis qu’il savait que la dame de Martigues y était née, ce pays redoublait d’intérêt à ses yeux ; il résolut donc d’entreprendre ce long pélerinage, et comme il revenait tout occupé de son dessein, il trouva malheureusement plus de facilité à l’exécuter qu’il ne s’y attendait.
CHAPITRE VI.
C’est au château de Vogué que se rendait Roger : il y trouva tout le monde plongé dans la désolation : le sire de Vogué avait été saisi d’un mal violent, peu après son retour chez lui, et l’on désespérait de sa vie. Le seigneur Enguerrand ne l’avait pas abandonné dans une semblable circonstance. Assis tristement auprès du lit où gisait son vieil ami, il ne s’en absentait que pour aller se prosterner aux pieds des autels, et demander la guérison du malade. Il avait fait vœu, dans le moment de sa plus vive inquiétude, de visiter encore une fois le tombeau de Jésus-Christ ; et à l’arrivée de son fils, il l’instruisit de son projet.
« Mon père, vous n’irez pas seul, s’écria Roger, ou plutôt c’est à moi à accomplir un vœu que votre grand âge vous met hors d’état d’acquitter ; oui, je dois prendre votre place en cette occasion. » Le vieux seigneur fit de grandes difficultés, et ne céda qu’après avoir consulté plusieurs savans personnages, qui tous décidèrent que son fils pouvait le remplacer, en sorte que Roger se disposa bientôt à partir.
Le sire de Vogué, sans avoir entièrement recouvré la santé, était dans un état plus rassurant ; il apprit avec une peine extrême l’engagement pris par ses amis, mais il n’osa pas essayer de les faire manquer à des promesses faites au Ciel.
Alise pleurait d’inquiétude et d’effroi, en songeant aux dangers où le salut de son père allait exposer le jeune chevalier ! Mais néanmoins, une crainte superstitieuse lui faisait souhaiter qu’il ne différât point son voyage.
« Vous trouverez, sans doute, mon père rétabli à votre retour, disait-elle timidement : votre généreux dévouement ne sera point perdu pour nous, je l’espère ; et j’espère aussi qu’il ne vous sera pas funeste !… Oh, comme mes prières seront ferventes pendant votre périlleux voyage ! »
Roger attendri porta doucement à ses lèvres la petite main qu’elle lui tendait d’un air amical, et le cœur d’Alise battit vivement, sans qu’elle pût comprendre la cause du trouble qu’elle éprouvait !…
Roger était honteux de la reconnaissance qu’excitait son prétendu sacrifice : mais en vain assurait-il, ainsi que cela était vrai, qu’il ne faisait que céder à ses propres desirs en entreprenant ce voyage ; on ne voyait dans ses protestations qu’une nouvelle preuve de sa générosité. Alise entendait à chaque instant répéter l’éloge du jeune chevalier ; dès-lors il fut sans cesse présent à sa pensée : elle se rappelait sa bonté, sa douceur, le chagrin qu’il avait paru ressentir de la maladie du sire de Vogué, et sa douce compassion pour celui qu’elle ressentait elle-même. Et si, à la suite de ces réflexions, quelques propos de son père annonçant ses vues sur Roger, revenaient à l’esprit de la jeune baronne, elle rougissait, et ressentait un trouble dont elle n’avait aucune idée.
Roger, de son côté, n’avait pas vu sans émotion la douleur si profonde, mais si courageuse d’Alise, pendant la maladie de son père, et les tendres soins qu’elle lui avait prodigués : mais quelles émotions ne devaient pas être effacées par celles qu’il allait éprouver.
La dame de Martigues l’avait invité à passer quelque tems à sa cour, lorsqu’il reviendrait de la guerre contre les alliés. Instruite de son projet de visiter la Palestine, elle lui fit renouveler son invitation avec plus d’instances, en lui faisant remarquer que son château étant peu éloigné du lieu où il devait s’embarquer, il pourrait y attendre les pélerins auxquels il devait se réunir pour le voyage.
Roger ne voyait aucun motif de refuser cette invitation : et à combien de vagues et douces rêveries ne donnait-elle pas lieu ! être reçu chez la belle comtesse, l’entretenir familièrement, se voir l’objet de ses prévenances ! Il oubliait quelquefois, absorbé par ces pensées, quel chagrin il allait causer à sa mère par son départ ; mais il le pressentit amèrement en lui disant adieu ! « Ingrat ! s’écriait la dame de Parthenay, la vie d’un étranger t’est donc plus chère que celle de ta mère, puisque, pour sauver les jours du sire de Vogué, tu sacrifies les miens ! car, n’en doutes pas, je succomberai aux mortelles inquiétudes que tu vas me causer ! »
« Ce n’est point pour sauver les jours du seigneur de Vogué qu’il part, reprit sévèrement le sire Enguerrand, mais les miens : parce que, s’il n’eût pas entrepris ce voyage, je l’aurais entrepris moi ; et pensez-vous que j’eusse autant de chances que lui pour espérer en revenir ? »
La dame de Parthenay se tut dès-lors, dévora ses larmes en silence, jusqu’à ce qu’enfin, cet instant qu’elle avait retardé par mille préparatifs, mille prétextes, cet instant qui la séparait de son fils, arrivât. Sa douleur, qu’elle ne se mit plus en peine de cacher, toucha son époux ; loin de la lui reprocher, il chercha à l’adoucir, et crut y parvenir en instruisant la châtelaine du projet qu’il avait formé avec le seigneur de Vogué relativement à Roger. Il ne se trompait pas dans ses conjectures : la tendre mère accueillit facilement les consolantes images qu’on lui présentait. Elle s’occupa du bonheur à venir de son fils, et perdit un instant de vue les dangers présens qu’il allait affronter. Alise devint l’objet de son intérêt le plus vif ; elle prenait de minutieuses informations sur ses qualités, sur ses défauts, sur tout ce qui la concernait : et les rapports qu’elle entendait, ne satisfaisant pas encore son impatiente curiosité, le sire de Parthenay consentit à la conduire au château de Vogué lorsqu’il retourna visiter son ami. 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