Vie, travaux et doctrine scientifique d’Étienne Geoffroy Saint-Hilaire/Table méthodique et analytique des ouvrages et mémoires de Geoffroy Saint-Hilaire
TABLE MÉTHODIQUE ET ANALYTIQUE
DES OUVRAGES DE GEOFFROY SAINT-HILAIRE,
ET
DES MÉMOIRES, NOTICES ET ARTICLES PUBLIÉS PAR LUI DANS DIVERS RECUEILS[1].
I. OUVRAGES.
Un volume in-8o, 1803. — Ouvrage non entièrement achevé. Voyez le Chapitre IV, p. 115 à 118
Un vol. in-8o, avec atlas in-4o ou un vol. in-4o. Paris, 1818. — Voyez Chap. VIII, §. II à VI.
Parmi les nombreuses analyses de cet ouvrage qui ont été insérées dans divers recueils ou publiées à part, nous citerons celles de :
Pariset, Revue encyclopédique, III, 32 ; 1819
Flourens, in-8o. Paris, 1819 ; imprimée en partie, Rev. encycl., V, 217 ; 1820. Traduite en grec par Piccolo, Ἑρμῆς, ἈΡ. ΙΔ῾.
Coste, Bibliothèque médicale, LXV, 178 ; 1819.
Jourdan, Journal universel des sciences médicales, XV, 67 et 196 ; 1819.
Fr. Cuvier, Journal complémentaire du dictionnaire des sciences médicales, I, 142 ; 1819.
Leach, Annals of philosophy de Thomson, no xcxii, 102 ; 1820.
Voyez en outre Rolando, qui, dans son Organogenesia (Dizionario periodico, 1823), a présenté des remarques étendues sur ce livre et sur le suivant[2].
Un vol. in-8o, avec atlas in-4o. Paris, 1822. — Voyez Chapitre VIII §. II à V et §. IX.
Les principales analyses sont celles de :
Abel de rémusat, Journal des savants, no de février 1823, 100.
Fr. cuvier, Rev. encycl., XVII, 247 ; 1823.
Dugès, Revue médicale, X, 243 ; 1823.
Desmoulins, Journ. compl. des sc. méd., XV, 72 et 253 ; 1823.
Bénit, Annales de la médecine physiologique, III, 140 ; 1823.
in-8o. Paris, 1824. — Voy. Chap. VIII, §. VII.
Cet ouvrage est terminé par plusieurs notes étendues sur diverses questions d’anatomie comparée et de philosophie naturelle.
Le Mémoire sur le système dentaire des Oiseaux, qui forme la plus grande partie de cet ouvrage, a été lu, en 1821, à l’Académie des sciences. Une excellente analyse en a été publiée à cette époque par Presle-Duplessis, Journ. univ. des sc. méd., XXIV, 56, et Annales générales des sciences physiques de Bruxelles, VIII, 373 ; 1821.
Parmi les analyses de l’ouvrage, nous citerons celle d’Oudet, Archives générales de médecine, V, 473 ; 1824.
Un vol. in-8o. Paris. — Ce volume, quoique daté de 1829, a été tout entier publié, en vingt livraisons, pendant l’année 1828. — Voyez le Chap. X, p. 307 et 308.
Les principales analyses sont celles de :
Flourens, Rev. encycl., XLI, 633 ; 1829.
Martin Saint-Ange, Moniteur du 15 avril 1829.
Voyez aussi Rev. méd., ann. 1829, III, 529.
Un vol. in-8o. Paris, 1830.
C’est le recueil des réponses faites par Geoffroy Saint-Hilaire à Cuvier dans la célèbre discussion académique de 1830. Voy. Chap. XI, §. I et II
Gœthe a consacré à cet ouvrage deux articles étendus et fort remarquables dans les Jahrbücher für wissenschaftliche Kritik ; le premier, septembre 1830, nos 52 et 53 ; le second, mars 1832, nos 51, 52 et 53 : celui-ci est le dernier écrit de Gœthe. Ces articles ont été traduits en français :
Le premier, Rev. méd., ann. 1830, IV, 445 ; et Annales des sciences naturelles, XXII, 179 ; 1831.
Le second Livre des cent-et-un, V, 243 ; et (sous ce titre : Dernières pages de Gœthe), Rev. encycl., LIII, 562 ; 1832.
Et tous les deux, Œuvres d’histoire naturelle de Goethe, traduites par Martins, in-8o, Paris, 1837, p. 151 et p. 160.
Les Principes de philosophie zoologique ont aussi été en France le sujet d’un grand nombre d’articles ; nous citerons :
Bory de Saint-Vincent, Moniteur du 28 juillet 1830.
Martin Saint-Ange, Rev. encycl., XLVI, 707 ; 1830 ; article cité avec éloge et résumé par Gœthe.
Boisseau, Journ. univ. des sc. méd., LVIII, 327 ; 1830.
Un vol. in-4o. Paris, 1831. — Voyez Chap. XI, p. 367 et 392 — Cet ouvrage a paru par parties, dans le tome XII des Mémoires de l’académie des sciences. Voy. la partie paléonlologique de cette table.
Un vol. in-8o. Paris, 1834. — Voy. Chap. XI, p. 399.
Le Tijdschrift voor natuurlijke Gechiedenis en Physiologie, III, 2me part., 41, renferme une analyse étendue de cet ouvrage par Claas Mulder.
Un vol. in-4o. Paris, 1835.
Ou trouve dans ce recueil de mémoires (voyez p. 368 et 400) une notice sur l’histoire du Muséum, des recherches d’Anatomie comparée (particulièrement sur les appareils reproducteurs des Monotrèmes, des Cétacés et de la Taupe), des considérations sur la paléontologie, et l’exposé des vues de l’auteur sur la loi de l’Attraction de soi pour soi ou de l’Affinité des parties similaires.
Un article étendu, et intéressant à quelques égards, a été publié par Daniélo dans le Chroniqueur de la jeunesse, III, 115 ; 1835.
Un vol. in-8o. Paris, 1838.
Voy. le Chap. XI, p. 368, pour la partie scientifique de cet ouvrage, et Chap. II, p. 82 et 83, pour l’Introduction, dans laquelle l’auteur a consigné quelques-uns de ses souvenirs de l’Expédition d’Égypte. Cette Introduction, intitulée : Le monde des détails, est surtout relative aux vues scientifiques qui ont occupé Napoléon dans son adolescence et sa première jeunesse.
Un vol. in-8o. Paris, 1838.
Ce volume, avec un travail, fort étendu et fort important, sur la vie et les ouvrages de Buffon, renferme des notices biographiques ou discours sur Daubenton, Thouin, Lacépède, Pinel, Lamarck, Cuvier, Sérullas, Meyranx et Latreille.
Les Notices sur Thouin, Lacépède, Pinel, Lamarck et Cuvier avaient déjà été réunies et publiées à part, en 1832, sous ce même titre : Fragments biographiques, in-8o.
Outre les ouvrages que nous venons d’énumérer, et qui lui sont propres, Geoffroy Saint-Hilaire est l’un des auteurs de ceux qui suivent :
Paris, un vol. in-folio, publié par livraisons de 1801 à 1803. — 2me édition, 2 vol. in-12, 1804 ; publié de nouveau, en 1817, avec additions, en 2 vol. in-12.
Le nom de Geoffroy Saint-Hilaire ne se trouve pas sur le titre de la première édition de la Ménagerie, cet ouvrage ayant été commencé, pendant l’expédition d’Égypte, par Lacépède et Cuvier : Geoffroy Saint-Hilaire, aussitôt après son retour, devint le collaborateur de ses deux collègues. Voy. p. 115. — Il a publié, dans les deux premières éditions de la Ménagerie, des articles étendus sur l’Oie d’Égypte, l’Ichneumon, le Maki Mococo et le Maki brun, et dans les additions de 1817, une notice sur le Galago du Sénégal.
Dix vol. in-folio, avec atlas composé de 10 vol. Jésus et de 3 vol. format grand-Monde. Paris, 1808 à 1829. — 2me édit., 24 vol. in-8o, avec le même atlas, Paris 1821 à 1830.
La part de collaboration de Geoffroy Saint-Hilaire dans le grand ouvrage sur l’Égypte, se compose des parties suivantes :
Dans l’atlas, t. Ier de la partie relative à l’histoire naturelle : 1o 7 planches de Mammifères (17 espèces) ; 2o 8 de Reptiles (25 espèces) ; 3o 17 de Poissons du Nil (29 espèces) ; 4o 10 de Poissons de la Méditerranée et de la mer Rouge (28 espèces). Ces magnifiques planches, dessinées par Redouté jeune, les unes en Égypte, les autres à Paris de 1802 à 1807, ont été publiées, partie en 1808 (Poissons du Nil), partie en 1813 (Mammifères et Reptiles), partie en 1817 (Poissons de la mer Rouge et de la Méditerranée).
Dans le tome Ier du texte de l’Histoire naturelle (t. 24 de l’édit. in-8o) : 1o Histoire naturelle des Poissons du Nil, 1809 ; comprenant le Polyptère, les Tétrodons et plusieurs Salmonidés (voy. Chap. X, p. 314) ; 2o Description des Reptiles qui se trouvent en Égypte, 1809 ; comprenant les Trionyx ; 3o Description des Crocodiles d’Égypte, 1829. — Le texte des autres planches de Poissons et de Reptiles a été publié, en 1827, par l’auteur de cet ouvrage, d’après les notes de Geoffroy Saint-Hilaire.
Dans le tome II (t. 23 de l’éd. in-8o) : Description des Mammifères qui se trouvent en Égypte, 1813[3] ; comprenant les Chauves-souris (travail considérable), l’Ichneumon et l’Hyène. — Le texte des autres planches a été rédigé par M. Audouin.
Les quatre parties du grand ouvrage sur l’Égypte qu’a rédigées Geoffroy Saint-Hilaire, ont été tirées à part en un volume in-folio. On a, en outre, imprimé séparément, en un vol. in-8o, le travail sur les Crocodiles d’Égypte[4]. Voy. Chap. X, p. 308[5].
4 vol. grand in-folio. Paris, de 1820 à 1842. — 2me édit. (inachevée) 2 vol. in-4o. Paris, de 1826 à 1835.
Cet ouvrage qui peut être considéré comme une suite à la Ménagerie du Muséum par Lacépède, Cuvier et Geoffroy, a été presque entièrement rédigé par Frédéric Cuvier.
II. MÉMOIRES, NOTICES ET ARTICLES SUR LES SCIENCES ZOOLOGIQUES.
1. TRAVAUX SUR L’ENSEMBLE DE CES SCIENCES.
A. Unité de composition organique et Théorie des analogues.
Journ. compl. des sc. méd., V, 340, et Ann. gén. des sc. phys. de Bruxelles, III, 263 ; 1820.
Ces règles sont relatives à la détermination des organes, que l’auteur montre devoir être fondée principalement sur les caractères de connexion, comme il l’avait établi déjà dans le t. Ier de la Philosophie anatomique. Voyez Chap. VIII, p. 211 et suiv.
Journ. compl. des sc. méd., XIV, 241, et Mémoires de la Société linnéenne de Paris, II, 130, et extrait, Mémoires du Muséum d’histoire naturelle, IX, 229 ; 1822. Voy. aussi Rev. médic., X, 20, 1823.
Ce Discours, dans lequel l’auteur résume ses vues sur la Théorie des analogues, a été réimprimé en tête du second volume de la Philosophie anatomique, p. xi à xxxiv.
Paris, in-8o, 1828. Imprimé, sous le titre de Discours préliminaire, à la tête du Cours de l’histoire naturelle des Mammifères.
Rev. encycl., XLVI, 20; 1830.
C’est une des pièces de la discussion académique de 1830, toutes réunies (voy. p. 382 et 422) dans les Principes de philos. zoologique.
En appendice à un article de M. Martin Saint-Ange, Rev. encycl., XLVI, 709 ; 1830.
Résumé des différences fondamentales qui existent entre la doctrine d’Aristote et celle de Geoffroy Saint-Hilaire.
Gazette médicale de Paris, II, 380 ; 1831.
Cette note a pour objet d’établir que l’expression : Unité de composition organique, est préférable, au point de vue philosophique, à l’expression nouvelle, proposée par Dugès dans le beau Mémoire dont nous avons donné un extrait, Chap. XI, p. 385.
Hermès, no du 17 septembre 1836.
Comptes rendus hebdomadaires des séances de l’Académie des sciences, IV, 537 ; 1837.
Ibid., VIII, 673 ; 1839.
Voyez encore sur l’Unité de composition et la Théorie des analogues, outre les ouvrages généraux de l’auteur (p. 421 et 422), tous ses Mémoires d’anatomie philosophique, et l’article Nature, ci-après cité (p. 429).
B. Variabilité des êtres organisés, et succession des animaux à la surface du globe.
Mém. du Mus. d’hist. nat., XVII, 201, et Ann. des sc. nat., XVI, 34 ; 1829. Voy. aussi le Globe, VI, 895 ; 1829.
C’est dans ce rapport que Geoffroy Saint-Hilaire a abordé pour la première fois (sauf quelques indications données, en 1825, dans le Mémoire sur les Gavials ; voyez plus bas) la question de la variabilité des espèces. Voy. Chap. X, p. 345 et suiv.
L’auteur a ajouté à son Rapport, dans les Ann. des sc. nat., p. 41 à 44, une note où ses vues sont exposées avec plus de développement que dans le texte même du Rapport.
Mém. du Mus., XVII, 209 ; 1829.
« C’est là, dit l’auteur en commençant, une question que j’entends poser seulement, mais non résoudre aujourd’hui. » L’auteur pose ici nettement pour la première fois la question déjà soulevée dans le Rapport précédent et dans le Mémoire sur les Gavials et les Téléosaures, publié en 1825.
Mémoires de l’Académie des sciences, XII, 63 ; 1833.
Ce Mémoire, lu à l’Académie en mars 1831, est le quatrième de ceux qui ont été réunis sous le titre de Recherches sur de grands Sauriens trouvés à l’état fossile. Voy. p. 423 et plus bas.
Les considérations générales dont se compose ce travail, avaient dû servir d’exorde à un Mémoire sur les rapports des Téléosaures avec les Reptiles actuels. Son étendue a obligé l’auteur à en faire le sujet d’un Mémoire à part, qui est lui-même fort étendu et se compose de quatre articles : 1o Précis historique sur la marche et les besoins actuels de la science ; 2o Des produits organiques systématiquement modifiés au gré des changements des milieux ambiants ; 3o et 4o Des faits différentiels, auxquels l’auteur arrive, dit-il, afin de compléter par eux ses études sur l’analogie des êtres ; 5o Des formes animales, modifiables par l’intervention des milieux respiratoires ; 5o et 6o De diverses transformations.
Dans une note de ce Mémoire (p. 89), l’auteur montre que les dissentiments qui existent entre Cuvier et lui, ont leur point de départ dans l’opposition de vues de son illustre adversaire et des siennes, en ce qui touche la préexistence des germes. Nous avons insisté sur ce point important de l’histoire de la science, Chap. X, p. 361.
Compt. rend. de l’Acad. des sc., II, 521 ; 1836.
Simple note écrite pour rectifier l’assertion d’un géologue sur les vues de Buffon en paléontologie.
Ibid., V, 35 ; 1837.
Ibid., V, 183 ; 1837.
Cet article qui fait suite au précédent, et dans lequel les doctrines paléontologiques de Cuvier ont été opposées à celles de Buffon, a donné lieu à la polémique dont nous avons fait mention, Chap. XI, p. 404, et à laquelle est relative l’article suivant.
Ibid., V, 365 ; 1837.
Une suite à cet article a été publiée à part, sous forme de lettre, in-4o, Paris, 1837.
Sur toutes ces questions, voyez aussi les Mémoires de paléontologie, cités plus bas.
C. État présent, et tendances des sciences zoologiques.
Article de l’Encyclopédie moderne, XVII, 24 ; 1829 ; publié à part sous ce titre : Fragment sur la Nature, ou quelques idées générales sur les existences du monde physique, considérées d’ensemble et dans l’unité ; Paris, in-8o, 1829.
Dans cet important travail, Geoffroy Saint-Hilaire traite successivement les points suivants de l’histoire et de la philosophie de la science :
1o Sens du mot Nature ;
2o Doctrines de l’école allemande dite des Philosophes de la nature ;
3o Caractère, très-différent, des travaux français sur l’anatomie philosophique, et particulièrement sur l’Unité de composition.
Cet article peut être considéré dans son ensemble comme une réponse à l’article, publié par Cuvier en 1825 sous le même titre dans le Dictionnaire des sciences naturelles, t. XXXIV, p. 261. Voy. Chap. XI, p. 374.
Article du Dictionnaire de la conversation, XXXI, 481 ; 1836.
Dans cet article (qui a été réimprimé, avec quelques changements, à la fin des Fragments biographiques, p. 331 à 351), l’auteur, en développant quelques vues déjà présentées dans l’article Nature, répond à une objection grave portée contre ses doctrines dans un autre article du même Dictionnaire.
Extrait ; Compt. rend. de l’Acad. des sc., III, 523 ; 1836.
Ibid., IV, 259 ; 1837.
Extrait ; Compt. rend. de l’Acad. des sc., XI, 686 ; 1840.
On résume ainsi dans les Comptes rendus de l’Académie cette communication, la dernière que son auteur, à demi-aveugle depuis plusieurs mois, ait faite à l’Académie (2 novembre 1840) : « M. Geoffroy Saint-Hilaire, à l’occasion d’un ouvrage présenté à l’Académie dans sa dernière séance, fait remarquer que depuis quelques années les études des zoologistes ont pris, en général, une direction nouvelle ; que ceux même qui s’occupent plus spécialement de la description des espèces, ont compris que là n’est pas l’histoire naturelle tout entière, et senti la nécessité d’aborder des considérations d’un ordre plus élevé. »
2. TRAVAUX DE CLASSIFICATION, DE DÉTERMINATION ET DE DESCRIPTION.
A. Mammifères.
En commun avec Cuvier.
Magasin encyclopédique, 1re année, II, 164 ; 1795.
Ce travail est le point de départ de tous les travaux ultérieurs, non-seulement sur la classification des Mammifères, mais sur l’application des principes de la méthode naturelle à la zoologie. Voyez les Chap. II, p. 68, et X, p. 328.
Mém. de l’Acad. des sc., XII, 181 ; 1833 ; extrait partiel, Gaz. médic., II, 261 ; 1831.
Dans ce Mémoire, lu à l’Académie en juillet 1831, l’auteur traite de la détermination zoologique des dents antérieures, non-seulement chez les Rongeurs, sujet principal du Mémoire, mais aussi chez le Tarsier et l’Aye-aye, chez les Cheiroptères, chez les Insectivores et chez quelques Pachydermes.
a. Primates.
Décade philosophique, IV, 193 ; 1795.
Malgré ce titre, ce n’est pas un extrait, mais le Mémoire lui-même, moins le préambule qui a été supprimé à l’impression, et est resté inédit. Nous avons retrouvé ce préambule, qui offre un véritable intérêt et par son sujet (voy. p. 42 et 131), et parce que le Mémoire sur l’Aye-aye est le début de l’auteur dans la science.
Bulletin des sciences par la société philomathique, 1re partie, 89′ ; 1795.
En commun avec Cuvier.
Mag. encycl., 1re année, III, 147 ; 1795.
En commun avec Cuvier.
Ibid., 451 ; 1795 ; et Journal de physique, XLVI, 185 ; 1798.
Voyez p. 70. — Ce travail tout entier est relatif à la classification des Singes, et non à l’histoire naturelle des Orangs, à laquelle devait être consacrée la seconde partie du Mémoire. Cette seconde partie n’a jamais paru, du moins sous cette forme.
La classification des Singes, adoptée par Cuvier et Geoffroy Saint-Hilaire dans ce Mémoire, est principalement fondée sur la considération de l’angle facial.
Bull. philom., 1re part., 96′ ; 1795.
Mag. encycl., 2me ann., I, 20 ; 1796.
L’auteur distingue dès lors les genres Indri, Maki, Loris, Galago et Tarsier.
C’est dans le préambule de ce Mémoire que l’auteur a, pour la première fois, énoncé ses vues sur l’Unité de composition organique. Nous avons cité ce préambule p. 134. Voy. aussi p. 69 et 71.
Journ. de physique, XLVI, 342 ; 1798 ; et extraits étendus, Mag. encycl., 3me ann., II, 151, et Bull. phllom., 2me part., 25 ; 1797.
Traduit dans The philosophical magazine, I, 337 ; 1798.
Le second des extraits que nous venons de citer, est fait par Cuvier. Le Pongo de Wurmb, qui est le sujet du Mémoire, était alors regardé par lui, aussi bien que par Geoffroy Saint-Hilaire, comme différent de l’Orang-Outang.
Analysé dans le Rapport général des travaux de la société philomathique par Sylvestre[6], 111 ; 1798.
C’est dans ce Mémoire qu’a été démontrée l’identité spécifique du Simia mormon et de S. maimon.
Mémoire lu à l’institut d’Égypte. Extrait, Décade égyptienne, I, 160 ; 1799, et Mémoires sur l’Égypte (réimpression de la Décade), I, 27 ; 1800.
L’auteur établit que le Cynocéphale des anciens n’est pas le Papion auquel un autre zoologiste l’avait rapporté, en le distinguant du Magot.
Annales du Muséum d’histoire naturelle, VII, 260 ; 1806.
Ibid., XIII, 89 ; et extrait (comprenant aussi l’indication des autres Atèles), Nouv. bull. philom., I, 36 ; 1809.
L’auteur venait de rapporter ces deux espèces de son voyage en Portugal.
Ann. du Mus., XVII, 164 ; 1811.
Ibid., XIX, 85, et suite, 156 ; 1812 ; et extrait, Nouv. bull. philom., III, 218 et 265 ; 1813.
Voyez p. 196.
Ibid., XIX, 171 ; 1812.
Extrait, Compt. rend. de l’Acad. des sc., II, 92 ; et Ann. des sc. nat., zool., 2me série, V, 62 ; 1836.
Compt. rend. de l’Ac. des sc., II, 581, et suites, II, 601, et III, 1 et 27 ; et extraits, Ann. des sc. nat., 2me sér., V, 371, et VI, 54 et 59 ; 1836. Voy. aussi Rev. méd., ann. 1836, III, 268.
Mémoire dans lequel les Orangs sont successivement considérés, quant à leurs espèces, à leur organisation, à leurs habitudes, etc.
L’auteur avait commencé à réunir et à refondre les diverses parties de ce travail en un ouvrage, qui devait être accompagné de plusieurs belles planches, dessinées par notre habile peintre d’histoire naturelle, M. Werner.
b. Cheiroptères.
Ann. du Mus., VI, 150 ; et extrait, Bull. philom., III, 278* ; 1805.
C’est dans le préambule de ce Mémoire que l’auteur, rappelant un travail composé par lui dès 1794, mais resté inédit, a publié pour la première fois ses vues générales sur la classification des Cheiroptères. Voyez p. 316.
Ann. du Mus., VIII, 187 ; 1806 ; et additions, ibid., XV, 109 ; extrait de celles-ci, Nouv. bull. philom., II, 93 ; 1810.
Ann. du Mus., XV, 86 ; et extrait étendu, Nouv. bull. philom., II, 89 ; 1810.
Ann. du Mus., XV, 157 ; et extrait, Nouv. bull. philom., II, 137 ; 1810.
Ann. du Mus., XX, 11 ; et extrait, Nouv. bull. philom., III, 329 ; 1813.
Ann. du Mus., XX, 254 ; 1813.
Article du Dictionnaire des sciences naturelles, VIII, 348 ; 1817.
Résumé des travaux de l’auteur sur l’organisation, les mœurs et les rapports naturels des Chauves-souris.
Mém. du Mus., IV, 411 ; 1818.
c. Carnassiers.
Bull. philom., III, 102* ; 1803.
Ces animaux sont la Belette de Java, un Hérisson, une Musaraigne, etc.
Ann. du Mus., II, 246 ; 1803.
Bull. philom., III, 175* ; et Ann. du Mus., IV, 94 ; 1804.
Ann. du Mus., IV, 102 ; 1804.
Ibid., XVII, 169 ; et extrait étendu, Nouv. bull. philom., II, 381 ; 1811.
Détermination, description et bonnes figures de plusieurs espèces.
Mém. du Mus., I, 299; 1815. Extrait, Nouv. bull. philom., Ann. 1815, 36.
Ce Mémoire forme, sur plusieurs points, le complément du précédent.
d. Rongeurs.
Anal. dans le Rapp. gén. des trav. de la soc. philom., III ; 1798.
Ann. du Mus., IV, 99 et 104 ; 1804.
Ibid, VI, 81 ; 1805 ; et extrait, Bull. philom., III, 253* ; 1804.
Dans ce nouveau genre est compris, avec les véritables Hydromys, le Coypou, devenu depuis le type du genre Myopotame.
e. Édentés.
Mag. encycl., 1re ann., VI, 294 ; 1795.
L’auteur établit dès lors la différence générique des Fourmiliers de l’ancien et du nouveau monde.
Ibid., 2me ann., II, 289 ; et Bull. philom., 1re part., 102′ ; 1796.
Création du genre Oryctérope.
f. Pachydermes.
En commun avec Cuvier.
Mag. encycl., 1re ann., I, 326 ; 1795.
Les auteurs distinguent dès lors quatre espèces de Rhinocéros dont une fossile.
Mag. encycl., 1re ann., VI, 433 ; 1795 ; et extrait, Bull. philom., 1re part., 96′ ; 1796.
En commun avec Cuvier.
Extrait dans le Rapp. gén. des trav. de la soc. philom., 106 ; 1798.
La date que nous citons, est celle de l’extrait : le Mémoire a été composé en 1795.
On trouve dans ce travail la détermination exacte des deux espèces vivantes d’Éléphants, et la distinction de l’Éléphant fossile, considéré comme une troisième espèce.
Ann. du Mus., VII, 245 ; 1806 ; et addition, IX, 223 ; 1807.
Croisement du Zèbre avec l’Âne.
Compt. rend. de l’Acad. des sc., VII, 13 ; 1838.
g. Ruminants.
Mémoires de la société d’histoire naturelle de Paris, 91 ; 1799. — Voyez p. 70.
Ce Mémoire qui a fourni à la classification actuelle des Ruminants l’une de ses bases, est à la fois physiologique et zoologique.
Ann. du Mus., II, 244 ; 1803.
Ibid., II, 360 ; 1803.
Bull. philom., III, 169* ; 1804.
Mém. du Mus., IX, 71 ; et Journ. complém. des sc. méd., XIII, 176 ; 1822.
Précurseur, journal de Lyon, nos des 7 et 8 juin 1827.
Ann. des sc. nat., XI, 210 ; 1827. Reproduit dans les Annales de la littérature et des arts, XXVIII, 139 et 184 ; 1827.
Ce Mémoire est, en quelque sorte, une seconde édition, considérablement augmentée, de la notice insérée dans le Précurseur de Lyon.
Compt. rend. de l’Acad. des sc., X, 970 ; 1840.
h. Marsupiaux.
Mag. encycl., 2me ann., III, 445 ; et extrait, Bull. philom., 1re part., 106′ ; 1796.
Travail d’ensemble sur le groupe des Marsupiaux que l’auteur considère sous tous les points de vue. C’est le point de départ d’une longue et importante série de travaux, les uns zoologiques, les autres zootomiques et physiologiques. Voyez p. 70, 120, 121, 316 et 318.
Bull. philom., III, 185 ; 1803.
Ibid., III, 149* ; 1803.
Cette note et la précédente (dans laquelle l’un des nouveaux genres portait le nom de Wombatus, presque aussitôt remplacé par Phascolomys), sont, en quelque sorte, les prodromes de deux des Mémoires qui vont suivre.
Ann. du Mus., II, 364 ; 1803.
Ibid., III, 353 ; 1804 ; et extrait, Bull. philom., III, 158* ; 1803.
L’auteur confirme par l’observation, dans ce Mémoire, le genre Dasyure que des considérations théoriques l’avaient d’abord conduit à admettre. Voy. Chap. IV, p. 121 et 122.
Ann. du Mus., IV, 56 ; 1804.
Voyez p. 121.
Ibid., XV, 301 ; 1810.
Article du Dict. des sc. nat., XII, 506 ; 1818.
Article du Dict. des sc. nat., XIII, 209 ; 1819.
Cet article est à la fois physiologique et zoologique.
Article du Dict. des sc. nat., XXIX, 205 ; 1823.
Dans cet important travail l’auteur résume ses vues zoologiques, anatomiques et philosophiques sur les Marsupiaux.
i. Monotrèmes.
Bull. philom., III, 125* ; 1803.
L’auteur discute les rapports naturels de l’Échidné et de l’Ornithorhynque, et il établit pour ces deux genres un ordre qu’il nomme dès lors Monotrèmes.
Ann. des sc. nat., IX, 451 ; 1826 ; et extrait, Nouv. bull. philom., ann. 1826, 175.
Traduit dans l’Archiv für Anatomie und Physiologie de Meckel, ann. 1827, 14.
k. Cétacés.
Gazette de santé, ann. 1829, 153.
C’est l’extrait d’une leçon faite par Geoffroy Saint-Hilaire, à l’occasion d’un Balénoptère gigantesque que l’on montrait alors à Paris.
B. Oiseaux.
Bull. philom., ann. 1822, 115 ; traduit dans le Deutsches Arckiv für die Physiologie, VIII, 487 ; 1823.
C’est l’extrait d’un Mémoire que l’on trouve, publié en entier, dans le t. II de la Philosophie anatomique, p. 384.
a. Oiseaux de proie.
Bull. philom., 2me part., 64 ; 1797.
Voyez p. 329.
Ibid., III, 101* ; 1803.
Ann. du Mus., IV, 101 ; et Bull. philom., III, 189* ; 1804.
b. Passereaux.
Ann. du Mus., XIII, 235 ; et extrait, Nouv. bull. philom., I, 362 ; 1809.
Mém. du Mus., III, 275 ; 1817.
c. Échassiers.
Extraits, Bull. philom., 2me part., 50, et Mag. encycl., 3me ann., IV, 10 ; 1797.
Extraits, Mag. encycl., 3me ann., VI, 433 ; 1797 ; et Bull. philom., 2me part., 97 ; 1798.
d. Palmipèdes.
Ibid., VII, 222 ; 1806.
Ibid., VII, 246 ; 1806.
C. Reptiles.
a. Emydosauriens.
Ann. du Mus., II, 53 ; et extrait, Bull. philom., III, 186 ; 1803.
Ibid., X, 67 et 264 ; 1807 ; et extrait, Nouv. bull. philom., I, 60 ; 1808.
Extraits dans le journal le Globe, no du 13 décembre 1827, et dans le Bulletin des sciences naturelles de Férussac, XV, 160 ; 1828.
C’est une réponse à Cuvier qui avait nié l’existence de la seconde espèce de Crocodile du Nil, décrite par Geoffroy Saint-Hilaire sous le nom de Suchus. Cette question a été reprise dans le travail général sur les Crocodiles qui fait partie du grand ouvrage sur l’Égypte.
Voyez encore pour les Crocodiles, pages 443 et 444, et pour les Gavials, p. 444.
b. Chéloniens.
Ann. du Mus., XIV, 1 ; et extrait fort étendu, Nouv. bull. philom., I, 363 ; 1809.
Les résultats de ce Mémoire intéressent à la fois la zoologie descriptive et l’anatomie philosophique.
D. Poissons.
Extrait, Déc. égypt., III, 292 ; et Mém. sur l’Égypte, II, 17 ; 1800.
C’est un premier Mémoire sur le Polyptère, lu à une séance publique de l’Institut d’Egypte en 1799.
Extrait, Déc. égypt., III, 294 ; et Mém. sur l’Ég., II, 19 ; 1800.
Ann. du Mus., I, 57 ; et extrails étendus, Bull. philom., III, 97 ; et Mag. encycl., 8me ann., I, 92 ; 1802.
Sur ce genre remarquable, découvert et établi par Geoffroy Saint-Hilaire, voyez p. 95 et 114.
Ann. du Mus., I, 152 ; et extrait, Bull. philom., III, 146 ; 1802.
Ibid., XIV, 460 ; 1809 ; et ext., Nouv. bull. philom., II, 73 ; 1810.
Ann. du Mus., XVII, 160 ; 1811.
3. OBSERVATIONS ET CONSIDÉRATIONS SUR LES MŒURS DES ANIMAUX.
Bull. philom., III, 113 ; et extrait, Mag. encycl., I, 531 ; 1802. Voyez aussi Journal des débats, no du 22 fructidor an X.
Note qui, développée quelques années plus tard, fait le fond du Mémoire cité plus bas.
Ann. du Mus., IV, 474 ; 1804.
Affection réciproque d’un Tigre et d’un Chien.
Ibid., VII, 227 ; 1806.
Ibid., IX, 373 ; 1807.
Travail intéressant à plusieurs égards. Voy. p. 312.
Ibid., X, 480 ; 1807.
Ibid., IX, 469 ; 1807.
Plusieurs exemples curieux de l’affection réciproque de divers animaux sont cités dans ce Mémoire.
Mém. du Mus., X, 314 ; 1823.
Cette note est relative à des Perroquets nés en France.
Rapport sur un Mémoire de M. Bailly.
Mém. du Mus., XI, 117 ; et Ann. des sc. nat., II, 311 ; 1824.
Ibid., XII, 232 ; 1825.
Observation très-curieuse, relative à un Castor du Rhône qui a fait, en captivité, un commencement de construction.
Ibid., XV, 459 ; 1827 ; et extraits, Annales de physique et de chimie, XXXVI, 61 ; et Bull. des sc. nat., XV, 159 ; 1828.
Extraits d’un Mémoire lu à l’Académie des sciences, Bull. des sc. méd., XVI, 410, et The Edinburgh new philosophical journal, VII, 340 ; 1829.
Rev. encyclop., XLVII, 172 ; 1830.
Lu à la séance publique de l’Institut, le 2 mai 1833, et imprimé dans le Recueil des lectures faites à cette séance, in-4o.
Parallèle entre les habitudes du Lion et celles du Crocodile.
Voyez, en outre, la plupart des Mémoires de zoologie descriptive, et les articles ci-après.
4. RECHERCHES SUR LES ANIMAUX CONNUS DES ANCIENS.
Extrait, Bull. philom., III, 129 ; 1802.
Ce Mémoire qui est le fruit de longues recherches faites en Égypte, et dont une première rédaction avait été lue à l’Institut du Caire en 1800, n’a jamais été imprimé en entier ; mais il est connu, outre l’extrait que nous venons de citer, par un rapport de Lacépède et de Cuvier à l’Académie des sciences ; rapport publié, in-4o, Paris, 1802.
Les recherches de Geoffroy Saint-Hilaire ont pour objet, dans la première partie de ce Mémoire, la détermination des animaux du Nil, mentionnés par les Grecs ; dans la seconde, la vérification des récits d’Hérodote, et dans la troisième, le culte égyptien, en ce qui concerne les animaux.
Deux des Mémoires que nous venons de citer (p. 441 et 442), sont, en quelque sorte, la seconde partie de ce travail, développée et présentée sous une autre forme.
Catalogue raisonné et historique des Antiquités découvertes en Égypte par M. Passalacqua, de Trieste, in-8o, Paris 1826, p. 229 à 236.
Cette collection qui a été quelque temps à Paris, et qui appartient aujourd’hui au gouvernement prussien, renfermait un grand nombre de momies de Chat, de diverses Musaraignes, de Hobereau, d’Épervier, d’Autour, d’une espèce de Pygargue (Falco hypogeolis, Geoff. S. Hil.), d’Ascalaphie, d’Hirondelle, d’Ibis sacré (oiseau sur lequel l’auteur présente quelques considérations), de Crocodile, de quelques Batraciens et de Binny. Il existait aussi dans la collection de M. Passalacqua une prétendue momie de Singe : Geoffroy Saint-Hilaire a reconnu dans celle-ci un monstre humain. Voyez p. 463.
Mémoire lu à la séance publique de l’Institut le 24 avril 1828. Imprimé dans le Recueil des lectures faites à cette séance, in-4o ; réimprimé, Rev. encycl., XXXVIII, 289 ; 1828.
Résumé des recherches de l’auteur sur le Crocodile et le Trochilus d’Hérodote.
Nouvelles Annales du Muséum d’histoire naturelle, I, 23 ; et, avec quelques changements, Expédition scientifique de Morée, III, 28 ; 1832.
Ce Mémoire est relatif à quelques fragments, transportés à Paris en 1830, du fameux temple de Jupiter, à Olympie. Geoffroy Saint-Hilaire détermine les animaux, figurés par le sculpteur Alcamène, élève de Phidias, sur un bas-relief représentant les douze travaux d’Hercule. Le taureau de Gnosse parait avoir eu pour modèle un Aurochs, et le Lion de Némée, le Lion asiatique. Quant au Sanglier d’Érymanthe, il a des formes différentes de celles de toutes les espèces connues soit de Sangliers proprement dits, soit de Phacochères ; ce qui a conduit Geoffroy Saint-Hilaire à soupçonner l’existence d’une espèce ou encore ignorée ou peut-être détruite.
Le Navigateur, revue maritime, 2me et 3me livraisons ; 1834.
5. TRAVAUX DE PALÉONTOLOGIE.
Mém. du Mus., XII, 97 ; 1825 ; et extrait, Nouv. bull. philom. pour 1825, 13.
Mémoire considérable, divisé en cinq parties, la première, zoologique et zootomique, sur les Gavials du Gange ; la seconde, consacrée à des considérations d’anatomie philosophique sur la composition du palais chez les Reptiles ; les trois autres, paléonlologiques. Le genre Téléosaure est créé dans la troisième qui a pour titre : Du Crocodile fossile de Caen (teleosaurus), et le genre Sténéosaure dans la quatrième, intitulée : Sur d’autres espèces observées dans l’état fossile, et rapportées au genre des Crocodiles (steneosaurus). Dans la cinquième, l’auteur pose cette question : S’il est possible que les Teleosaurus et Steneosaurus soient la souche des Crocodiles répandus aujourd’hui dans les climats chauds des deux continents ?
Mém. de l’Acad. des sc., XII, 1 ; 1833.
Ibid., XII, 27 ; 1833.
Ibid., XII, 43 ; 1833. Extrait, Rev. encycl., L, 403 ; 1831.
Ce Mémoire et les deux qui le précèdent, sont les trois premier des cinq Mémoires insérés dans le t. XII des Mém. de l’Acad. des sciences, et publiés à part, en un corps d’ouvrage, sous le titre de Recherches sur de grands Sauriens, etc. Voy. plus haut p. 423.
Dans les deux premiers de ces Mémoires, composés et lus à l’Académie en 1830, l’auteur confirme par l’étude du crâne et des écailles, les résultats déjà obtenus par lui à l’égard des genres qu’il a nommés Teleosaurus et Steneosaurus.
Dans le troisième, composé et lu à l’Académie en 1831, au retour d’un voyage d’exploration dans la basse Normandie, l’auteur, admettant et confirmant l’ordre des Émydosauriens de M. de Blainville, y distingue trois familles, les Crocodiliens, les Lépithérieus et les Téléosauriens. Ce dernier groupe comprend, selon Geoffroy Saint-Hilaire, quatre genres ; Cystosaurus, Steneosaurus, Palæosaurus et Teleosaurus.
Depuis la publication de ces Mémoires, l’auteur a souvent repris l’étude des Téléosauriens. Plusieurs belles planches étaient terminées, et une nouvelle publication semblait prochaine, lorsque survint, en 1837, la déplorable polémique dont nous avons parlé, p. 404.
Rev. encycl., LIX, 315 ; 1833 ; et extrait, Recueil des analyses des séances de l’Acad., publiées dans le journal le Temps, 184 ; 1833.
Geoffroy Saint-Hilaire détermine ces ossements comme appartenant à un Anaplotherium (nommé par l’auteur A. laticurvatum), à une Loutre (Lutra Valletoni), à un Ruminant voisin des Chevrotains (Dremotherium), à une seconde espèce du même genre, et à un genre de Rongeurs, intermédiaire au Castor et à l’Ondatra (Steneofiber).
Compt. rend. de l’Acad. des sc., II, 187 ; 1836.
Compt. rend. de l’Acad. des sc., IV, 53 ; avec additions, Ibid., 77 et 113 ; 1837.
Ibid., VII, 629 ; 1838.
Note sur les fossiles nommés Thylacotherium et Cheirotherium.
6. TRAVAUX D’ANATOMIE COMPARÉE ET D’ANATOMIE PHILOSOPHIQUE.
A. Squelette.
Journ. complém. des sc. med., III, 67 ; 1819.
Mém. du Mus., X, 165 ; 1823. Extraits, Ann. des sc. nat., I, 80, et Bull. des sc. méd., I, 9 ; 1824.
Ce Mémoire se compose de trois articles : 1o Sur les analogues des rayons des nageoires dorsales, dans l’embryon du Veau. 2o De la composition de l’os du canon chez le même embryon. 3o Sur les doigts des Ruminants en rapport pour le nombre, la composition et les connexions avec les doigts des autres Mammifères.
Compt. rend. des séances de l’Acad. des sc., VI, 880 ; 1838.
a. Crâne.
Ann. du Mus., X, 249 ; 1807.
C’est le troisième des célèbres Mémoires de 1807 sur l’anatomie philosophique, et le point de départ de toutes les recherches de l’auteur sur la détermination des os du crâne.
Ibid., X, 342 ; 1807 ; extrait (comprenant aussi le Mémoire précédent), Nouv. bull. philom., I, 91 ; 1808.
Nous avons consacré le §. VII du Chap. V (p. 154 à 162) à cet important Mémoire.
La découverte d’un système dentaire chez la Baleine se trouve dans l’explication des planches (explication de la fig. 29).
Extrait étendu par l’auteur, Journ. complém. des sc. méd., VII, 155 ; 1820. Réimprimé : Ann. gén. des sc. phys. de Bruxelles, V, 2 82 ; 1820 ; et Mém. du Mus., VII, 163 ; 1821.
Extrait, Analyse (par Cuvier) des travaux de l’Académie des sciences pour 1820, cclxxix ; 1821.
Tableau lithographié, in-folio ; Ann. des sc. nat., atlas, ann. 1824, pl. 9. Extraits et reproductions de ce même tableau sous d’autres formes (par Desmoulins), Bull. philom., ann. 1824, 65, et (par Defermon), Bull. des sc. méd., II, 97 ; 1824.
Ce tableau synoptique des os crâniens, divisés en sept segments vertébraux, a été présenté à l’Académie des sciences le 4 mars 1824.
Une première édition, sous ce titre : Tête osseuse, divisée en sept tronçons vertébraux, avait été présentée à la même Académie le 23 février précédent.
Ann. des sc. nat., III, 173, et suite, 245 ; 1824.
Travail considérable qui résume les longues recherches de l’auteur sur le crâne. Geoffroy Saint-Hilaire étudie la composition de la tête osseuse, montre le crâne formé de sept vertèbres, fait l’historique des travaux publiés sur le même sujet, et donne la concordance de sa nomenclature et de ses déterminations avec celles de Cuvier.
Les publications suivantes sont (à une exception près) autant d’appendices de ce grand travail, que les unes résument, que les autres complètent ou rectifient sur quelques points.
Ibid., III, 491 ; 1824.
Court extrait d’une note lue à l’Académie, Rev. encyclop., XXXV, 514 ; 1827.
L’auteur montre qu’ils résultent de noyaux osseux, distincts des frontaux, et qu’il existe chez l’adulte des tubérosités comparables aux andouillers du bois des Cerfs.
Ann. des sc. nat., XII, 330 ; 1827.
Gaz. médic., no 43, 1831.
Cette Note est, en partie, la reproduction textuelle, en partie, le développement de l’un des paragraphes du Mémoire suivant.
Mém. de l’Acad. des sc., XII, 93 ; où il n’a paru en entier qu’en 1833 ; il avait été lu à l’Académie en 1831. C’est le cinquième des Mémoires compris sous le titre de Recherches sur de grands Sauriens trouvés à l’état fossile. Voy. p. 423 et 444.
Ann. des sc. nat., XXVI, 96 ; 1832.
b. Opercule des Poissons.
Afin de faciliter les recherches, nous séparons des autres travaux sur le crâne, et nous réunissons, sous un titre commun, toutes les publications de Geoffroy Saint-Hilaire sur l’opercule.
Bull. philom., ann. 1817, 125 ; trad. en partie, Deutsch. Archiv für die Physiol., IV, 269 ; 1818.
Bull. philom., ann. 1817, 185 ; trad., Deutsch. Arch. für die Physiol., IV, 271 ; 1818.
Les recherches et les résultats que résument cet article et le précédent, ont été, un an plus tard, exposées avec tous les développements nécessaires dans le t. Ier de la Philosophie anatomique.
Ann. des sc. nat., I, 463 ; 1824.
Mém. du Mus., XI, 143 ; 1824.
Dans ce Mémoire, comme dans la note précédente, l’auteur réfute Weber qui avait considéré quelques pièces mobiles, dépendant de la colonne vertébrale, comme les représentants, chez la Carpe, des os de l’oreille.
Dans les deux articles qui vont suivre, l’auteur, revenant sur le même sujet, fait connaître que Huschke avait, avant lui, rejeté la détermination de Weber, et donné la véritable signification des prétendus osselets de l’ouïe. Il existe toutefois, sur un point, entre Huschke et Geoffroy Saint-Hilaire, une légère dissidence qui ne rend pas moins remarquable la concordance des résultats obtenus sur une question aussi difficile par deux anatomistes, procédant par des méthodes très-différentes.
Mém. du Mus., XI, 258 ; 1824.
Bull. philom., ann. 1824, 100.
Bull. des sc. méd., III, 93 ; 1824.
C’est un véritable Mémoire sur le crâne, où sont comparées les déterminations et les nomenclatures de Geoffroy Saint-Hilaire, de Bakker, de Bojanus et de Cuvier. Cet article a été en partie reproduit dans le Mémoire ci-après.
Mém. du Mus., XI, 420 ; 1824.
Réponse à diverses objections qui s’étaient produites contre la détermination de l’opercule des Poissons, et solution de quelques difficultés.
Mém. du Mus., XII, 13 ; 1825.
Réponse à de nouvelles objections.
c. Appareil hyoïdien.
Mém. du Mus., X, 186 ; 1823.
L’auteur montre que la trompe de ces Oiseaux, que l’on avait cru être la langue, se compose de l’appareil hyoïdien, la langue étant rudimentaire.
Nouv. ann. du Mus., I, 321 ; 1832.
Le travail général que résume ce titre, est précédé d’un résumé des recherches de l’auteur, et des vues qui l’ont dirigé en anatomie comparée.
d. Vertèbres.
Mém. du Mus., IX, 76 ; et (avec quelques changements) Journ. complém. des sc. méd., XII, 195 ; 1822.
Mém. du Mus., IX, 80 ; 1822. Extrait (par Audouin), Bull. philom., ann. 1823, 40 ; et Bulletin universel des sciences et de l’industrie, IV, 228 ; 1823.
Dans ce travail qui fait suite au précédent, l’auteur recherche quelle est la composition de la vertèbre considérée en général. Il établit que le noyau vertébral qu’il nomme cycléal, est primitivement tubuleux chez les animaux supérieurs, qu’il conserve cette forme d’une manière permanente chez certains Poissons, et que les anneaux solides des Articulés sont comparables à des cycléaux, complétement tubuleux.
En appendice à un rapport sur ces mêmes filets-pêcheurs, voy. p. 441.
Mém. du Mus., XI, 132 ; 1824.
Rev. encyclop., LX, partie analyt., 177.
Rapport fort étendu que l’auteur a reproduit dans ses Études progressives.
e. Sternum.
Ann. du Mus., X, 87 ; 1807. — Voy. Chap. V, p. 153.
Nouvelles Annales du Muséum, II, 1 ; 1833. Extrait étendu, Ann. des sc. nat., XXVII, 189 ; 1832.
Mémoire, présenté en janvier 1832 à l’Académie, en réponse à des objections que Cuvier venait d’opposer aux résultats des recherches antérieures de l’auteur. Voy. Chap. XI, p. 393.
Voyez aussi, outre la Philosophie anatomique, le Mémoire sur les Trionyx et sur la formation des Carapaces chez les Chéloniens. Voyez p. 440.
f. Membres.
Mag. encycl., 3e ann., VI, 11 ; 1797 ; et Bull. philom., 2me part., 81 ; 1798.
La décomposition du tarse en trois pièces osseuses chez les Manchots est déjà signalée dans cette note.
Déc. égypt., I, 46 ; 1799 ; et Mém. sur l’Égypte, I, 79 ; 1800.
Voy. Chap. V, p. 136. — Ce Mémoire a été lu à la troisième séance de l’Institut d’Égypte le 16 fructidor, an VI (2 septembre 1798).
Ann. du Mus., IX, 357 ; et extrait (comprenant les deux Mémoires qui font suite à celui-ci), Journal général de médecine de Sédillot, XXX, 466 ; 1807.
C’est le premier Mémoire de Geoffroy Saint-Hilaire sur l’anatomie philosophique. Voy. Chap. V, p. 151.
Ibid., IX, 413 ; 1807. – Voy. p. 153.
B. Système nerveux.
Journ. complém. des sc. méd., XIX, 148 ; et Rev. encycl., XXIII, 324 ; 1824.
On peut considérer comme une addition à ce rapport, une note insérée dans le Bull. des sc. médic., X, 179 ; 1827.
Mém. du Mus., XVI, 1 ; et Ann. des sc. nat., XIII, 218; 1828.
C. Organes électriques des Poissons.
Ann. du Mus., I, 392 ; 1802 ; et extrait par l’auteur, Bull. philom., III, 169 ; et Journ. de physique, LVI, 242 ; 1803.
C’est le Mémoire qui a été composé pendant le siége d’Alexandrie. Voy. le Chap. III, p. 101. Voy. aussi Chap. V, p. 138.
D. Organes de la respiration, de la circulation et de la digestion.
Bull. philom., III, 105 ; 1802.
Première description de l’appareil respiratoire surnuméraire, d’une structure si anomale, dont Geoffroy Saint-Hilaire a fait la découverte chez le Silurus anguillaris, ou, comme on appelle aujourd’hui ce Poisson d’après lui, chez l’Hétérobranche.
Ann. du Mus., II, 37 ; et extrait, Bull. philom., III, 186 ; 1803.
Ce Mémoire, ou du moins une première rédaction, avait été lu à l’Institut du Caire, en mars 1801, dans la dernière séance de ce corps savant.
Extrait, Bull. philom., ann. 1822, 71. Traduit, Deutsch. Archiv für die Physiol., VIII, 485 ; 1823.
Journ. complém. des sc. méd., XVI, 147 ; et Mém. du Mus., (en appendice à un Mémoire sur la respiration du fœtus), X, 91 ; 1823.
Réponse à quelques objections de Rolando, relatives à la détermination des organes respiratoires.
Rev. médic., ann. 1833, II.
E. Organes génito-urinaires.
Déc. égypt., III, 230 ; 1800 ; et Mém. sur l’Égypte, III, 222 ; 1802.
Voy. Chap. V, p. 137. — Ce travail est relatif à la fois aux appendices des Raies et des Squales, et à leurs analogues chez les Reptiles.
Mém. du Mus., IX, 393 ; 1822. Extrait, Bull. des sc. médic., I, 11 ; 1822.
L’auteur traite plus spécialement des Oiseaux et des Animaux à bourse.
Mém. du Mus., IX, 438 ; 1822.
En donnant l’anatomie de ces appareils, l’auteur s’attache à mettre en lumière les analogies qui existent entre les éléments de l’appareil mâle et ceux de l’appareil femelle.
Bull. philom., ann. 1823, 65.
Mém. du Mus., X, 57 ; 1823.
L’auteur étudie tour à tour avec soin l’oviductus gauche et l’oviductus droit rudimentaire.
Ibid., XV, 1 ; 1827.
F. Squelette des Articulés, et rapports de ces animaux avec les Vertébrés.
Journ. complém. des sc. médic., V, 340 ; réimprimé, sous un autre titre, Ann. gén. des sc. physiques de Bruxelles, III, 165 ; 1820.
Voy. Chap. VIII, p. 242 et suivantes, pour ce travail et pour les autres Mémoires sur les Articulés.
Journ. complém. des sc. médic., VI, 36 ; 1820.
Le rapporteur discute comparativement les vues de Savigny et celles d’Audouin.
Journ. compl. des sc. méd., VI, 138 ; et Ann. des sc. phys. de Bruxelles, IV, 96. Traduit dans le Deutsch. Archiv für die Physiol., VI, 59 ; 1820.
Ce travail est intitulé Troisième Mémoire sur les Insectes, l’auteur ayant composé entre celui-ci et le Premier, son Mémoire sur quelques règles fondamentales en histoire naturelle. Voy. p. 426.
Ann. de la méd. physiol., III, 233 ; et Arch. gén. de méd., I, 418 ; 1823.
L’auteur résume dans ce travail les idées par lui émises dans d’autres Mémoires, et répond à diverses objections de Meckel et de Martini.
Voyez aussi les Considérations générales sur la vertèbre, p. 450.
7. TRAVAUX DE PHYSIOLOGIE GÉNÉRALE ET COMPARÉE.
Rev. encyclopéd., XXIX, 188 (sous un autre titre) ; et (sous ce titre) Bull. des sc. médic., VII, 188 ; 1826.
L’auteur résout négativement cette question, et combat la définition si souvent donnée par les physiologistes.
Gazette médicale de Paris, II, 9 ; et réponse à quelques objections, ibid., 62 ; 1831.
L’auteur compare les corps vivants aux corps bruts, et montre le défaut de solidité des bases, sur lesquelles repose la doctrine des vitalistes.
Nous rattachons à ces travaux ceux dans lesquels Geoffroy Saint-Hilaire s’est livré à la recherche des lois communes aux phénomènes de la physiologie et à ceux de la physique générale.
Compt. rend. de l’Acad. des sc., VI, 766 ; 1838.
Ibid., VII, 551 ; 1838.
Ibid., VIII, 830, et Additions, IX, 10 et 68 ; 1839.
Ibid., IX, 439, et Additions, 489 ; 1839.
A. Sensations.
Mém. du Mus., XI, 241 ; et extraits, Bull. philom., année 1824, 124 ; Bull. des sc. médic., III, 9 ; et Journ. univ. des sc. médic., XXXVI, 112 ; 1824.
Ann. des sc. nat., II, 255 ; en grande partie réimprimée, Journ. univ. des sc. médic., XXXV, 248 ; 1824.
Rev. encycl., XXIV, 429 ; 1824. — Observation faite par M. Serres.
Ann. des sc. nat., VI, 323 ; 1825. Extraits, Arch. gén. de méd., X, 121, et Bull. des sc. médic., VIII, 255 ; 1826.
L’auteur, qui présente aussi quelques considérations sur les organes de l’olfaction chez les Cétacés, décrit l’organe branchiforme des narines du Congre, et établit que l’organe olfactif des Poissons présente, séparées et jouissant de fonctions distinctes, les parties qui, chez les Vertébrés aériens, se trouvent confondues dans la membrane pituitaire.
Bull. des sc. médic., XIII, 8 ; 1828.
L’auteur considère la concordance entre la conformation du cervelet et celle des oreilles chez les Monstres, comme une confirmation de l’opinion de Willis, touchant l’influence du cervelet sur l’audition.
B. Locomotion.
Ann. du Mus., XIII, 460 ; 1809.
Ce Mémoire, dans lequel l’auteur rappelle quelques travaux inédits, faits antérieurement par lui sur le même sujet, est consacré à l’explication du mécanisme, par lequel les Poissons produisent à volonté la dilatation de leur vessie aérienne, et par suite la diminution de leur pesanteur spécifique.
Ann. gén. des sc. phys. de Bruxelles, VIII, 291 ; 1821.
C. Respiration.
Mém. du Mus., X, 85 ; 1823.
L’auteur établit qu’il existe dans les eaux de l’amnios un gaz respirable, et il examine si une véritable respiration ne s’exercerait pas d’abord par les vaisseaux placentaires, puis par ceux du derme.
Dans un appendice, l’auteur répond à quelques objections de Rolando.
Journ. complém. des sc. médic., XXII, 327 ; 1825 ; et (sous ce titre : Sur les êtres des degrés intermédiaires de l’échelle animale), Bull. des sc. médic., VII, 4; 1826.
Extrait (fait par M. Bertrand pour le journal le Globe), Bull. des sc. médic., VII, 5, 1826.
Suite de l’article précédent.
D. Génération.
Mémoire lu à l’Institut d’Égypte à la fin de l’année 1800.
Dans le Chap. V, p. 137, et le Chap. IX, p. 286 nous avons donné une idée de ce Mémoire, resté inédit, mais mentionné par le Courrier d’Égypte, no du 30 brumaire an IX, et sur lequel a été fait à l’Institut du Caire un rapport inséré dans les Mémoires sur l’Égypte, III. 385.
Ce Mémoire a eu pour suite, dans la séance suivante de l’Institut d’Égypte, un autre travail dont on n’a que le titre (inséré dans le Courrier de l’Égypte, no du 6 frimaire) : Histoire naturelle de l’œuf, servant d’introduction au développement des expériences annoncées à l’égard des Oiseaux.
Deux autres Mémoires, l’un sur les muscles, l’autre sur la respiration, qui sont également mentionnés dans ce journal et dans d’autres recueils, paraissent être aussi le développement du plan d’expériences.
Journ. complém. des sc. médic., III, 193 ; 1819.
La conclusion de ce travail est que les Didelphes paraissent être ovulipares. Cette conclusion a été développée ultérieurement.
Journ. complém. des sc. médic., VII, 271. Extrait, Ann. gén. des sc. phys. de Bruxelles, V, 394.
Il résulte des expériences de Geoffroy Saint-Hilaire que la perte en poids, durant l’incubation chez la Poule, est, en moyenne, de 1/6 environ.
Bull. philom., ann. 1822, 95.
Mém. de la soc. linnéenne de Paris, II, 1 ; et Mém. du Mus., IX, 1 ; 1822. Extrait, Bull. des sc. médic., I, 26 ; 1824.
Article du Dictionn. classique d’hist. nat., IV, 219 ; 1823.
Extrait fort étendu, Ann. des sc. nat., I, 392 ; 1824.
C’est un extrait, rédigé par M. Dumas, des résultats des recherches de l’auteur, que lui-même venait d’exposer dans l’article Marsupiaux du Dictionnaire des sciences naturelles (voy. p. 437). Cet extrait, précédé d’une note et d’un questionnaire par Geoffroy Saint-Hilaire, a été publié à part par ordre de l’administration du Muséum d’histoire naturelle, et distribué aux correspondants de cet établissement comme supplément à son Instruction aux voyageurs naturalistes.
Ann. des sc. nat., II, 121 ; 1824. Trad., The zoological journal de Londres, I, 403 ; 1825.
Ann. des sc. nat., IX, 340 ; 1826.
Ann. des sc. nat., IX, 457 ; 1826. Traduit, Archiv für Anatomie und Physiologie de Meckel, ann. 1827, 18 (avec réplique de Meckel, ibid., 23).
Ibid., XVIII, 157 ; 1829. Trad., Archiv für Ana. und Physiol. de Meckel, ann. 1830, 119.
L’auteur publie et commente la lettre d’un célèbre zoologiste anglais, touchant des œufs attribués à l’Ornithorhynque, et considère les Monotrèmes comme pouvant former une classe distincte dans l’embranchement des Vertébrés.
Premier article, Gaz. médic. de Paris, 2me série, I, 78 ; 2me art., 155 ; 1833. Articles reproduits dans le Bulletin de la société impériale des naturalistes de Moscou, VI, 127 et 139.
Recueil des analyses des séances de l’Acad. des sciences, insérées dans le journal le Temps, 1833, 325.
Ibid., 362.
Ann. des sc. nat., 2me série, zool., I, 174 ; 1834.
Ibid., II, 38 ; 1834.
Réponse à des objections de M. Owen. — Reproduit dans les Études progressives.
Instructions autographiées, distribuées aux voyageurs et aux chirurgiens embarqués sur les vaisseaux baleiniers ; in-8o, 1834.
Ces instructions sont principalement relatives aux glandes mammaires des Cétacés.
Gaz. médic., 2me sér., II, 9 ; et 2me article, ibid., 24 ; 1834.
Les conclusions de ce travail dont une autre rédaction a été insérée dans l’Europe littéraire, t. II, p. 225, ont été rectifiées par l’auteur dans des publications ultérieures que l’on trouve réunies ou résumées dans les Fragments sur la structure et les usages des glandes mammaires des Cétacés. Voyez p. 423.
L’article suivant qui a été reproduit dans les Études progressives, est aussi un résumé, plus succinct, de ces mêmes travaux, et particulièrement des idées auxquelles l’auteur s’est arrêté à la suite d’une discussion avec l’un de ses savants collègues. Voy. p. 399.
Rev. encycl., LX, 187 ; 1834.
8. TÉRATOLOGIE.
A. Travaux d’ensemble ; généralités.
Mém. du Mus. d’hist. nat., VII, 85 ; 1821. Extrait (par Presle Duplessis), Journ. unif. des sc. médic., XXII, 43 ; 1821.
Mémoire réimprimé dans le tome II de la Philosophie anatomique (p. 3 à 101). Il a été lu à l’Académie des sciences en octobre 1820. C’est le point de départ de toutes les recherches tératologiques de l’auteur : on y trouve déjà le germe d’une grande partie des vues que Geoffroy Saint-Hilaire a développées depuis. Voy. Chap. VIII, p. 254 et suiv.
Ann. gén. des sc. phys. de Bruxelles, VIII, 74 ; 1821.
Réimprimé, comme le précédent, dans le t. II de la Philosophie anatomique (p. 103 à 123).
Arch. gén. de méd., IX, 51 ; 1825. — En appendice à un travail sur les Anencéphales.
Ibid., XIII, 82 ; 1826.
Arch. gén. de méd., XIII, 289, et Journ. compl. des sc. méd., XXIV, 256 ; 1826.
Résumé d’expériences faites en vue de déterminer l’origine et les causes des Monstruosités. Elles ont fourni à l’auteur, dans ses publications ultérieures, de puissants arguments contre le système de la préexistence des germes. Voy. Chap. IX, p. 290.
L’auteur avait fait des expériences analogues dès 1820. Voyez son Mémoire sur les changements de pesanteur des œufs en incubation, cité p. 457.
Article du Dictionn. classique d’hist. nat., XI, 109 ; janvier 1827 ; tiré à part et publié à l’avance sous ce titre : Considérations générales sur les Monstres, octobre 1826. Extraits dans le Bull. des sc. médic., IX, 300 ; 1826 ; et le Journ. univ. des sc. médic., XLIX. 45 ; 1828.
L’auteur donne successivement dans cet important travail le résumé : 1o de l’histoire de la science ; 2o des vues des tératologues qui l’avaient précédé, et de ses propres vues sur la classification et la nomenclature ; 3o des considérations anatomiques et physiologiques sur les rapports des anomalies organiques avec les faits de l’ordre normal, et sur les causes des Monstruosités soit unitaires, soit composées.
La plupart des Mémoires qui suivent, renferment aussi, à l’occasion de divers faits particuliers, des considérations générales sur la tératologie.
Arch. gén. de méd., XIV, 392 ; 1827.
Rev. médic., ann. 1827, I, 277 (en appendice à un rapport sur des Monstruosités anencéphaliques). Trad., Archiv für Anat. und Physiol. de Meckel, ann. 1827, 328.
L’auteur, répondant à quelques objections de Meckel, insiste sur le véritable sens de sa théorie du Retardement de développement que Meckel et lui-même avaient cru identique avec la doctrine des Arrêts, et qui est au fond fort différente sous un point de vue très-important. Voyez le Chap. IX, p. 293 et suivantes.
Compt. rend. de l’Acad. des sc., IV, 875 ; 1837.
B. Faits divers.
Répertoire général d’anatomie et de physiologie, I, p. 75 de l’édit. in-8o et 48 de l’édit. in-4o, et Journal clinique sur les difformités, par Maisonabe, I, 241 ; 1825. Extr., Bull. des sc. médic., X, 9 ; 1827.
Journ. clin. sur les dif., I, 253 ; 1825.
Note additionnelle au rapport précédent, publiée à l’occasion de divers cas d’utérus double ou bifide et de superfétation, sur lesquels un travail intéressant venait d’être publié par M. le docteur Cassan. Dans ces cas observés chez l’Homme, on voyait reproduites quelques-unes des conditions normales de l’utérus des Mammifères.
C. Hémitéries.
Bull. philom., III, 145 ; 1802.
Cas de transmission héréditaire d’une très-curieuse altération de la peau, devenue épineuse sur la plus grande partie du corps.
Ann. des sc. nat., VII, 87 ; 1826.
Le Mémoire de M. Martin Saint-Ange est relatif à un cas de déplacement du rein, avec quelques anomalies vasculaires. Geoffroy Saint-Hilaire fait l’application à ces faits tératologiques du principe du développement centripète.
Extrait, Bull. des sc. médic., XII, 204 ; 1827.
Ann. des sc. nat., XI, 224, et extrait, Bull. des sc. médic., XII, 205 ; 1827.
Note sur un cheval ayant trois doigts. Remarques générales sur la reproduction, par les anomalies d’une espèce, de l’état normal d’autres animaux.
Gaz. médic., I, 17 ; 1830.
Compt. rend. de l’Acad. des sc., III, 480 ; 1836.
Ibid., V, 839 ; 1837.
D. Hermaphrodismes.
Nouvelles ann. du Mus., II, 141 ; 1833. Extrait, Mémorial des hôpitaux du midi, II, 505 ; 1830.
Quoique publié seulement en 1833, ce travail date de juillet 1830 (voy. p. 391) : il a été lu à l’Académie des sciences dans les premiers jours d’août. Il est relatif à un cas d’Hermaphrodisme mixte par superposition. On y trouve des vues neuves sur l’indépendance originelle des organes externes de la reproduction et des organes profonds, et sur l’explication des Hermaphrodismes superposés : vues qui ont été plus tard confirmées et étendues dans le tome II de notre Histoire générale et particulière des anomalies (p. 46 et suiv.).
Compt. rend. de l’Acad. des sc., III, 758 ; 1846.
E. Monstruosités.
a. Monstres unitaires.
Article du Dict. class. d’hist. nat., I, 357 ; 1822.
Journ. univ. des sc. médic., XXXVI, 129 ; 1824 ; et 2e art., XXXIX, 257 ; 1825.
Bull. des sc. médic., VI, 216 ; 1825.
Mém. du Mus., XII, 233, et suite, 257 ; et extrait, Arch. gén. de méd., IX, 41 ; 1825.
Ce Mémoire est en grande partie la reproduction des articles précédents sur l’Anencéphale de Patare. L’auteur donne les caractères et la détermination de huit Anencéphales.
Ann. des sc. nat., IV, 450, et Journ. compl. des sc. médic., XXI, 236 ; 1825 ; et extraits, Bull. des sc. médic., VII, 202. et Notiz de Froriep, XIV, 117 ; 1826.
Remarques générales sur les brides ou lames d’adhérence entre le fœtus et les membranes de l’œuf ou le placenta, considérées comme causes de Monstruosités.
Ann. des sc. nat., IV, 468 ; 1825.
Journ. compl. des sc. médic., XXI, 367 et 369 ; 1825.
Ann. des sc. nat., VI, 357 ; 1825.
Outre des détails curieux sur l’Anencéphale momie et un résumé des travaux antérieurs de l’auteur, on trouve dans ce Mémoire des considérations sur diverses questions générales, particulièrement sur l’existence dans l’os basilaire de deux noyaux placés bout à bout, et sur l’opinion qui considère le sexe masculin comme un plus grand développement du sexe féminin. L’auteur combat cette opinion.
Moniteur du 13 janvier 1826 ; Bull. des sc. médic., VII, 105 ; Arch. gén. de méd., X, 124 ; 1826 ; et Catalogue raisonné et historique des antiquités découvertes en Égypte par M. Passalacqua, in-8o, 231 ; Paris, 1826.
Mémoires de la société médicale d’émulation, IX, 65 ; 1826.
L’auteur, modifiant ou du moins restreignant ses premières opinions sur les causes des Monstruosités, établit qu’un certain nombre de Monstruosités unitaires résultent d’une violence exercée sur la mère par elle-même ou par d’autres. Les premiers résultats de ce Mémoire ont été depuis complétés, confirmés et amenés à un degré inespéré de précision. Voy. plus bas.
Rev. médic., ann. 1826, III, 36.
L’auteur traite, dans ce Mémoire, des circonstances de la naissance des Acéphaliens, et fait voir, par l’analyse des nombreuses observations antérieurement publiées, que ces Monstres sont très-généralement jumeaux.
Lue à l’Académie de médecine le 14 novembre 1826.
Cette notice, dans laquelle a été établi le genre Agène ou Agénosome, est restée inédite, mais plusieurs journaux, notamment les Archives générales de médecine, t. XII, p. 632, en ont donné des extraits étendus.
Rev. médic., ann. 1827, I, 269. Traduit, Archiv für Anat. und Physiol. de Meckel, ann. 1827, 323.
C’est un rapport sur trois Dérencéphales décrits par M. Vincent Portal.
Ann. des sc. nat., XIII, 246 ; 1828.
C’est une addition au rapport précédent. L’auteur fait connaître de nouveaux Dérencéphales.
Journ. complém. des sc. méd., XXIX, 327 ; 1828.
C’est un Podencéphale qui est décrit dans le même volume, p. 252. par M. le docteur Pézerat.
Extraits, Rev. médic., ann. 1829, II, 133 ; Bull. des sc. médic., XVIII, 168, et Arch. gén. de méd., XX, 460 ; 1829.
Établissement du genre Nosencéphale, voisin des Thlipsencéphales, et dont la production résulte de même d’une cause traumatique. Dans le cas qui fait le sujet de ce Mémoire, la nature de la cause, et même aussi l’époque à laquelle elle avait agi, furent déterminées par Geoffroy Saint-Hilaire, malgré les dénégations formelles de la mère qui voulait cacher un acte de violence exercé sur elle par son mari. Nous avons rapporté les circonstances très-remarquables de cette observation dans notre Histoire générale des anomalies, t. III, p. 538.
b. Monstres doubles.
Mém. du Mus., XIII, 93 ; 1825 ; et (sous un titre un peu différent) Journal de médecine vétérinaire et comparée, III, 5, et suite, 71 ; 1826. Extrait, Bull. des sc. médic., XII, 203 ; 1827.
Cas très-curieux de Monstruosité. C’est par eux que Geoffroy Saint-Hilaire a été mis sur la voie de la loi de l’Union similaire, et, par suite, de la loi de l’Affinité de soi pour soi. Voy. p. 297 et suiv.
Bull. des sc. médic., VIII, 205 ; 1826.
L’observation qui fait le sujet de ce rapport, est du docteur Busseuil (et non Bordot, comme il est dit par suite d’une erreur typographique).
Cette notice, lue à l’Académie de médecine le 22 février 1827, est consacrée à l’établissement d’un genre très-remarquable de Monstres doubles sycéphaliens, les Polyopses ou Opodymes. Elle n’a point été imprimée dans son entier, mais ou en trouve des extraits dans plusieurs journaux médicaux, particulièrement dans les Archives générales de médecine, t. XIII, p. 447. Voyez aussi : Zeitschrift für die organische Physik, publié par Heusinger, t. I, p. 243.
Mém. du Mus., XV, 385 ; et extrait, Bull. des sc. médic., XII, 206 ; et Arch. gén. de méd., XV, 137 ; 1827. Extrait du rapport, Rev. médic., ann. 1827, IV, 295.
Ann. des sc. nat., XIV, 406 ; 1828.
Journ. complém. des sc. médic., XXXIII, 3 ; et extrait, Bull. des sc. médic., XVI, 405 ; 1829.
Le Monstre que l’on avait regardé comme issu de cette union adultère, est un agneau Synote.
Moniteur du 29 octobre 1829 ; article publié aussi à part, in-8o. Extrait, Gazette de santé, ann. 1829, 247.
Ce sont les frères Siamois. Leur mode d’union est celui qui caractérise le genre Xiphopage.
Extrait, Gaz. de santé, ann. 1829, 270.
Mém. du Mus., XIX, 145 ; 1830 ; et Ann. des sc. nat., XXII, 65 ; 1831. Extrait, Arch. gén. de méd., XXIII, 463 ; 1830.
C’est un Xiphodyme.
Gaz. médic., I, 30 ; 1830.
Gaz. médic., I, 340 ; Ann. des sc. nat., XXI, 333 ; 1830 ; et avec addition, Mém. de l’Acad. des sc., XI, 435 ; 1832. Extrait, Arch. gén. de méd., XXIV, 148, et Mémorial des hôpitaux du midi, II, 572 ; 1830. Addition, Compt. rend. de l’Acad. des sc., IX, 390 ; 1840.
Mém. des hôp. du midi, II, no 7 ; 1830 ; et Journ. compl. des sc. méd., XLI, 279 ; 1831.
Mémoire resté inédit. Extrait, Arch. gén. de méd., XXV, 581 ; et Gaz. médic., II, 142 ; 1831.
Établissement des genres Deradelphus, Synotus, Iniops et Janiceps.
Ann. des sc. nat., 2e série, zool., VI, 118 ; 1836.
Note sur la Monstruosité double par inclusion, comparée à l’Hétéradelphie.
Compt. rend. de l’Acad. des sc., II, 382 ; 1836.
À l’occasion d’un fait très-paradoxal de tératologie, annoncé en Grèce, Geoffroy Saint-Hilaire, en émettant des doutes sur sa réalité, rappelle quelques exemples de Monstruosité double par inclusion, et fait connaître un cas de coexistence, dans le même œuf, de deux sujets, l’un normal, l’autre très-petit, comprimé, atrophié.
Ibid., 391 ; 1836.
Négation de la réalité du fait, sur lequel l’auteur avait émis des doutes dans l’article précédent.
Gaz. médic., 3e série, VI, 685 ; 1838 ; avec suites, ibid., 716 ; et Compt. rend. de l’Acad. des sc., VII, 769 ; 1838. Addition et considérations générales sur l’Attraction de soi pour soi, VIII, 268 ; et IX, 194, 228, 268, 290 et 305 ; 1839.
Ibid., VII, 1096 ; 1838.
C’est une réclamation plutôt qu’un article tératologique. Le Monstre double qui en fait le sujet, est un Xiphodyme.
III. MÉLANGES.
A. Articles biographiques et appréciations scientifiques.
Rev. encyclop., XXIV, 555 ; 1824.
Recueil des discours prononcés aux funérailles de ce savant, publié par l’Institut, in-4o, 1825 ; et Mém. du Mus., XIII, 77 ; 1825.
Recueil publié par l’Institut ; in-4o, 1826.
Rev. encyclop., XXXII, 556 ; 1826.
Ibid., XL, 260 ; 1828.
Lecourt, simple taupier à Pontoise, a fait sur les mœurs de la Taupe plusieurs observations intéressantes, publiées par Cadet de Vaux : il est le véritable créateur de l’art du Taupier, jusqu’alors livré à la routine la plus aveugle. Geoffroy Saint-Hilaire a voulu sauver de l’oubli le nom de Lecourt et les services rendus par lui à la société.
Recueil publié par l’Institut, in-4o, 1829.
Ann. des sc. nat., XXII, 188 ; 1831.
Journ. complém. des sc. médic., XL, 279, et Rev. encyclop., LI, 523 ; 1831.
Recueil publié par l’Institut, in-4o, 1832.
Recueil publié par l’Institut, in-4o, 1832, et Rev. médic., année 1832, II, 433.
Rev. encyclop., LIX, 523 ; 1833.
Recueil publié par l’Institut, in-4o, 1833.
Journal le Temps, novembre 1835, et à part, in-8o.
Cet article est, en grande partie, extrait de l’Introduction des Notions de philosophie naturelle. L’auteur montre Napoléon méditant, tout jeune encore, sur les plus grandes questions de la philosophie naturelle, et regrettant, en Égypte, de n’avoir pu consacrer sa vie à les résoudre. C’est la première révélation d’un fait historique, confirmé dix ans plus tard par la publication, due à M. Sainte-Beuve, d’une remarquable lettre de Napoléon à Laplace (Revue des deux mondes, mars 1845) ; lettre qui devait faire partie des pièces justificatives du premier volume de l’Histoire du Consulat et de l’Empire par M. Thiers.
Encyclopédie nouvelle, III, 105 ; 1836.
Compt. rend. de l’Acad. des sc., II, 555, et suite, 563 ; 1836.
Discours placé à la tête de l’édition de Buffon dite Buffon Saint-Hilaire, I, 1 ; 1837.
Notice beaucoup plus étendue que la précédente, et dans laquelle l’auteur a résumé, dans plusieurs passages, ses vues propres sur la marche et les tendances actuelles de la science.
Cette notice a été réimprimée dans les Fragments biographiques (voy. p. 424) avec plusieurs des articles précédents et avec la notice ci-après.
Encyclop. nouv., IV, 221 ; 1837.
Compt. rend. de l’Acad. des sc., VII, 681 ; 1838.
Cet article peut être considéré comme une addition aux Études sur Buffon.
Nous rattachons à ces articles les deux notes suivantes, relatives à l’histoire du Muséum et à la biographie de l’auteur lui-même.
Ann. du Mus., XII, 434 ; 1808.
C’est un extrait du Rapport adressé par Geoffroy Saint-Hilaire au Ministre de l’Intérieur sur les résultats de sa mission en Portugal.
Ibid., XIII, 87 ; 1809[7].
B. Rapports et Notes diverses.
a. Médecine.
Bull. des sc. médic., VIII, 254 ; 1826.
Mém. du Mus., XV, 447 ; 1827 ; Arch. gén. de méd., XVI, 480, et Journ. complém. des sc. médic., XXX, 12 ; 1828.
b. Philosophie.
Rev. encyclop., LIX, 210; 1833.
Ce rapport a été réimprimé dans les Études progressives.
c. Archéologie.
Courrier de l’Egypte, nos 104, 105, 106 et 107, an IX ; réimprimé en entier, par Galland, Tableau de l’Égypte, Paris, 1803, II, 243. Voy. aussi Mag. encyclop., XLII, 18 ; 1802.
On trouve aussi dans le Courrier de l’Égypte, nos 48, 95 et 97 : dans l’ouvrage de Galland, ibid., p. 241 ; et dans les Mémoires sur l’Égypte, t. IV, p. 9, des détails sur les collections de Geoffroy Saint-Hilaire et sur les résultats des recherches et des fouilles faites par lui dans deux voyages à Saccarah.
d. Voyages.
Précis du voyage de Delalande, in-4o, Paris, 1821, p. 30.
Rev. encyclop., XXVI, 625, et Ann. des sc. nat., IV, 341 ; 1825.
Moniteur du 25 nov. 1826. Imprimé aussi à part, in-8o.
Moniteur du 29 septembre 1829. Imprimé aussi à part, in-8o, 1829.
Annales maritimes et coloniales, II, 604 ; 1832. Extrait, Nouv. ann. du Mus., I, 41 ; 1832.
Note sur les collections faites, dans un voyage à Madagascar, par M. Sganzin, et dans une expédition de circumnavigation, par M. Eydoux.
Nouv. ann. du Mus., II, 137 ; 1833.
Extrait, Compt. rend. de l’Acad. des sc., III, 627 ; 1836. — Ce rapport a été aussi publié à part dans son entier, Paris, in-8o, 1836.
C. Notes relatives à l’organisation de l’Académie des sciences.
Rev. encyclop., XIII, 501 ; 1822.
Paris, in-8o, 1825. Extrait, Rev. médic., ann. 1825, I, 308 ; et Rev. encyclop., XIV, 873 ; 1825.
Cet article traite la même question que le précédent, et la résout dans le sens le plus favorable aux études physiologiques et anatomiques.
Rev. encyclop., XL, 530 ; 1828.
À l’occasion d’une élection récemment faite, l’auteur se félicite, dans cette note, de voir l’Académie entrer dans les voies où, depuis dix ans, il l’appelait de tous ses efforts.

- ↑ Dans les citations que nous ferons des recueils où sont insérés les nombreux Mémoires de Geoffroy Saint-Hilaire, le chiffre romain indiquera le volume, et le chiffre arabe la page.
Nous aurons soin de donner intégralement, à sa première citation, le titre de chaque recueil.
Cette table, étant à la fois méthodique pour l’ensemble et chronologique Pour chaque série de travaux, permettra de saisir, dans chaque ordre de questions, l’enchaînement des idées de l’auteur et la marche qu’il a suivie.
- ↑ Voyez aussi pour cet ouvrage, de même que pour une grande partie des mémoires que nous citerons, les Analyses des travaux de l’Académie des sciences, par G. Cuvier.
- ↑ Nous devons toutes ces dates, par lesquelles seules peuvent être fixés plusieurs points de l’histoire de la science, à l’obligeance de l’un des célèbres collègues de Geoffroy Saint-Hilaire dans la Commission et dans l’institut d’Égypte, à l’un de ses plus constants et de ses plus chers amis, M. Jomard.
- ↑ Nous compléterons l’indication des travaux de Geoffroy Saint-Hilaire, dans le grand ouvrage sur l’Égypte, par la citation de deux notes étendues publiées après coup hors de leur place naturelle ; l’une sur les Psylles, Insérée dans notre Description des Reptiles, article Scythale ; l’autre sur les Bœufs sacrés, Apis, Mnévis et Onuphis, insérée par l’auteur dans son travail sur les Crocodiles, à l’occasion des Crocodiles sacrés.
- ↑ Outre quelques emprunts faits à l’ensemble de ces travaux par les auteurs de l’Histoire scientifique et militaire de l’Expédition d’Égypte, on trouve dans cet important ouvrage plusieurs notes de Geoffroy Saint-Hilaire. Voyez la table analytique de l’Histoire de l’Expédition d’Égypte.
- ↑ Nous ne renvoyons aux extraits, généralement fort courts, contenu dans le Rapport de M. Sylvestre, que pour les Mémoires qui n’ont été publiés ailleurs, ni intégralement, ni par extraits étendus.
- ↑ L’auteur a en outre inséré, dans la Revue encyclopédique, quelques articles sur des ouvrages ou mémoires qui venaient d’être publiés, savoir : le travail sur la Matière de M. Bory de Saint-Vincent (t. XXXI, p. 158) ; l’ouvrage de M. Edwards sur les Caractères physiologiques des races humaines (XLI, 749), et les Lettres de M. Bourdon sur la Physiologie (XLV, 136) : ce dernier article est la reproduction presque textuelle d’un rapport fait à l’Académie.
Deux autres rapports verbaux, l’un sur les Annales des sciences naturelles, en 1824 ; l’autre sur les Tableaux du règne animal de M. Comte, ont été recueillis dans divers journaux, et publiés séparément par les soins des éditeurs.