Discussion Auteur:Berthe Neulliès
Ajouter un sujetŒuvres en ligne[modifier]
- Non licet [1]
Nous commencerons JEUDI PROCHAIN 26 AOUT - la publication de Notre nouveau Feuilleton Non licet par B. Neulliès « NON LICET ». — I! n’est pas permis, même sous les plus spécieux prétextes, non il n’est pas permis, Non licet I de garder un bien, une fortune qui appartient à un autre. On lira avec le plus vif intérêt combien l’héroïne de ce roman souffrit de n’avoir pas voulu se soumettre à la parole évangé lique : Non licet !
- Celle qu’il n’attendait plus ! par B. Neulliès [2] en feuilleton dans la Charente dernier épisode par B. Neulliès [3] 14 février 1932 repris par Jean de Lapeyrière à l’épisode suivant
- 1928 Au château de l'ours Feuilleton de l'Ouest-Éclair [4]
- 1932 Au château de l'ours par B. Neulliès [5]en feuilleton La Charente 1932 et dans la société [6] => [7] début le 12 décembre 1931
- Le Cavalier de l'apocalypse [8]
- 1928 Tante Gertrude La Charente - 29 novembre 1928 [9]
Notre nouveau feuilleton Nous présentons à nos lecteurs et lectrices fidèles, pour paraître dans quelques jours, le roman : TANTE GERTRUDE, par B. Neulliès (Sociétaire des Gens de Lettres), dont les œuvres, marquées du sceau d’un réel talent littéraire, servi par une vive imagination et de nobles sentiments, sont toujours lues avec le plus vif intérêt.
Qu'est ce Tante Gertrude ? Ce n’est certes pas une femme ordinaire : C'est une originale dans toute l'acception du terme. —- N’est pas original qui veut. -- Sous les apparences les plus déconcertantes et par les moyens les plus imprévus, elle sait cacher son jeu, mener sa barque et atteindre le but qu’elle s’est proposé. Quel est ce but et comment y arrive-t-elle ?
C'est ce que vous apprendra la lecture de ce roman, plein d'humour et de vie, aux péripéties aussi touchantes que variées, au dénouement tout à fait inattendu.
Critiques de ses livres[modifier]
- Sur le maris d’Ianthe [12]
- [13] L’Expiation de Lady Culmore est un récit des plus dramatiques, imité de l’anglais par Mme Berthe Neulliès.
Cet ouvrage, qui entre dans la Bibliothèque des Mères de famille, raconte les péripéties d’un crime commis par une jeune femme qui adore son mari et veut lui procurer, sans qu’il s’en doute, fortune et honneurs. Le roman serait un peu sombre s’il n’était traversé par une délicieuse idylle. La moralité de l’ouvrage est qu’un crime, même ignoré, ne saurait conduire au bonheur, et Lady Culmore souffrira toute sa vie de l’horreur qu’elle inspire à l’homme qu’elle a aimé.
J'ai pourtant lu de charmantes choses écloses sous les brumes anglaises, peut-être aussi la traduction en français ne peut-elle arriver toujours à rendre le sentiment de l'auteur. Mais on imite fort bien le roman anglais et l'adaptateur réussit beaucoup mieux à intéresser parce qu'il écrit pour l'esprit du public auquel il destine son adaptation, tandis que le traducteur est obligé de s'en tenir à la lettre même.
Certes, Le Mari d'Ianthe, imité de l'anglais par Mme Berthe Neulliès est un fort joli roman, seulement est-il bien imité de l'anglais ou du Maître de Forges ? — On abuse un peu, ce me semble, de la fille noble acceptant la main du roturier et lui interdisant l'entrée de sa chambre.
J’ai vu en Angleterre le type de Wyndham Carre, que Mme Neulliès peint si justement en deux coups de crayon.
c Wyndham Carre parlait du bout des lèvres, et il n'oubliait jamais sa précieuse personne, non plus ses intérêts. C'était cependant un brave officier et un bon soldat. Une des premières choses qu'il fit à Croombe fut, en passant à cheval, sur la grande route, de blesser un enfant qui n'avait pas eu le temps de se garer. C'était un accident ; mais il s'était contenté de jeter une poignée d'or aux pieds de la mère lorsqu'elle était venue ramasser le pauvre petit, et il ne lui avait adressé aucune parole de regret. Lorsqu'on lui en reparla ensuite, il dit que ces sortes de gens-là n'avaient jamais de blessures si profondes que l'argent ne pût guérir… »
Oui, on rencontre nombre de Wyndham Carre de l'autre côté de la Manche! Quant aux ménages comme celui d'Ianthe et d'Hermann Gubross ils ne se voient qu'au Gymnase,
- L’Idée de Ghislaine [14]
20. — L'Idée de Ghislaine, est originale, sinon vraisemblable. Ennuyée de sa vie, vide d'affection et d'intérêt, Ghislaine Blossac, dotée de trois cent mille francs de rente, s'imagine de remplacer, comme demoiselle de compagnie, son amie Jeanne Renaud, qu'un accident a empêchée de se rendre à son poste. Ce poste n'est rien moins que facile : il s'agit de consoler la comtesse de Mareuil, dont la raison s'est troublée après la perte d'une fille chérie et de tenir la maison de la dite comtesse, que des revers de fortune ont réduite à la pauvreté. Nous laisserons à nos lecteurs le plaisir de découvrir com- ment Ghislaine s'acquitte de sa tâche et comment elle trouve dans ce château délabré dont la tristesse lui parut d'abord accablante, le rêve de sa vie : une affection désintéressée I Ce livre, joliment illustré, écrit d'un style vif, alerte, plaira sûrement aux jeunes filles à qui il est destiné. Qu'elles se gardent, cependant, fussent-elles, comme Ghislaine, affligées de trois cent mille francs de rente, d'imiter en tous points l'héroïne du récit doot V « idée s était au moins bien imprudente. Ajoutons que la note religieuse du livre est marquée et que le doux curé de Mareuil rappelle vaguement l'aimable abbé Constantin.
25. — Mme Berthe Neulliès a sans doute éprouvé une grande attraction pour ce drame intime où des souffrances inouïes, sans consolation, sont la conséquence naturelle d'une faute commise presque inconsciemment ; elle aura senti la haute portée morale de cette aberration passionnée qui entraîne une jeune fille, innocente jusqu'alors, à com- mettre un crime odieux ; et, trouvant là une saisissante leçon, elle cherche à en faire profiler ceux qui ne savent pas l'anglais. Malheureusement, si les mots sont français, la forme n'est guère grammaticale : les phrases s'enchevêtrent l'une dans l'autre par des incidentes sans fin ou deviennent d'une construction bizarre, comme celle-ci : « Je suis si contente, ma chère, que ce sera vous qui serez lady Pulmore. » Ces défauts et quelques manques de tact dans la situation respective des personnages nuisent beaucoup à l'effet de cette émouvante Expiation.
Éléments biographiques[modifier]
- 1927 membre de la société des Gens de lettres [16] [17]
- Annuaire des gens de lettres et des dessinateurs 1 janvier 1905 Mme Berthe Neulliès, 41 rue de la Tannerie, Abbeville [18]
- Recensement de la population 1906 => 41 rue de la tannerie : [19] - page 275/323 Berthe Lagache née 1861 à Abbeville et des Neulliès
- 2 décembre 1879 mariage N°141 : archives abbeville une Mme Neulliès, Berthe Lagache, née le 21 février 1861 et Émile Victor Neulliès
- un fils [20] [21]
- 6 aout 1930 décès de Emile-Victor Neullies [22]
- Son fils ? candidat pour le touring club de france [23]
- 1928 Feuilleton de l'Ouest-Éclair [24]
du 26 mai 1928
AU CHATEAU DE L'OURS Roman inédit
Par B. NEULLIÈS
Nous signalons à l'attention de nos lectrices fidèles ce roman -- le dernier hélas ! -- de Madame A. Neulliès. L'auteur venait, en effet, de le terminer quand elle fut atteinte de la maladie qui, rapidement, l'emporta. Mme Neulliès désirait ardemrnent donner à l'Ouest-Eclair la primeur de cet ouvrage où elle avait mis tout son coeur. Nous nous conformons, à ce désir avec un empressement ému. Nos lectrices retrouveront dans le Château de l'Ours, avec une originalité particulière, le réel talent, la noble tenue, les sentiments élevés qui sont le reflet même de la belle âme de l'auteur.