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À tire-d’aile (Jacques Normand)/38

La bibliothèque libre.
Calmann Lévy, éditeur (p. 167-168).

IV

LE CHARME.


À MADAME H. B.


Quand Dieu, sublime statuaire,
Eut, dans sa gigantesque main,
Pétri notre visage humain
Du limon de sa jeune terre,

Devant son ouvrage éphémère,
Éternel, il sourit soudain,
Sourire tranquille et serein
Et doux comme celui d’un père.


Ce sourire se refléta
Sur le limon, et s’incrusta
Pur rayon où tremble une larme :

Or ce chaud rayon de bonté
Nous l’avons appelé : Le Charme…
Et vous en avez hérité.