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Cham - Albums du Charivari/Cham au Salon de 1878

La bibliothèque libre.
Journal le Charivari (1p. 395--).


CHAM
AU SALON
DE
1878
PRIX : UN FRANC

— Oh ! Baptiste ! Malheureux !
— Monsieur m’avait dit que son tableau avait encore
besoin de quelques coups de brosse !

EN VENTE
AU BUREAU DU CHARIVARI, 20, RUE ROSSINI

1878
M. GUSTAVE DORÉ.
Tout en admirant l’immense talent de Gustave Doré, Pharaon le trouve sans gêne d’avoir fourré tout ça dans son escalier.
M. CHAPLIN.
Pourquoi ce peintre fait-il lui-même mousser ses portraits quand les autres s’en chargent ?
M. SCHENCK.
Les abeilles s’étant mises en grève, on exerce les moutons à faire du miel.
M. TOFANO.
Le jour du mariage !
Que sera-ce donc le soir ?
M. DE CALLIAS.
Georges Cadoudal ouvre des horizons aux cochers d’aujourd’hui, déjà si charmants.
M. BENJAMIN CONSTANT.
LA SOIF.
La beauté de ces exercices mérite bien qu’on leur paye à boire.
M. RANVIER.
L’AURORE.
— Mon Dieu ! qu’on fait donc bien de se lever tard pour ne pas voir toutes ces machines là !
M. NONCLERCQ.
Dalila trouve que Samson aurait bien pu prendre un bain avant de venir la voir.
M. ARCOS.
Borée voulant éviter des frais de fiacre à Chloris.
M. CASTELNAU.
Hercule prend sa trique pour se faire aimer de deux femmes.
M. BOUCHET-DOUMENQ.
Saint Jean-Baptiste fait des yeux sur le plat à Hérodiade.
M. COMERRE.
JEZABEL DÉVORÉE PAR SES CHIENS.
Commandé par un fabricant de muselières.
M. JULES GOUPIL.

Avec cette peinture-là, on peut être sûr que c’est ferme.

M. BLANCHARD.

Une dame accouche d’un fou et de deux chiens de chasse. (Leur présence serait inexplicable sans cela.)

M. CAROLUS DURAN.
Les Médicis entrent en relation avec le picrate de potasse.
M. DETAILLE.
Par égard pour Monnier, le général Bonaparte ne demande pas d’explications sur la présence de M. Prudhomme dans son état-major.
M. RIBOT.
Une dame trempe son doigt dans l’eau et en fait aussitôt une encre excellente dont elle se sert pour sa correspondance.
M. MAIGNAN.
Louis IX console un lépreux en lui enfonçant ses ongles dans le dos, ce qui était, paraît-t-il, une grande consolation à cette époque.
M. HERMANN-LÉON.
ACTÉON.
Tant d’hommes mariés vont voir l’Exposition ! Pourquoi les effrayer ?
M. CAROLUS DURAN.
Le cher petit ayant donné de ses cheveux pour qu’on lui en fasse un chien.
M. CHELMONSKI.
Se demandent s’ils se promènent sur terre ou sur mer. — Le peintre refuse de répondre, n’en sachant rien lui-même.
M. MORLON.
Venant de manger du melon, mademoiselle de la Vallière prie Louis XIV de la laisser une minute.
M. BROZIK.
L’ambassadeur du roi de Bohême quitte le marchand de vin pour venir demander la main de la fille de Charles VII.
M. BRIDGMAN.
Le lion ne bouge pas convaincu qu’il a affaire à un bonhomme de bois.
M. BAUD-BOVY.
Portrait de M. X., professeur de maintien.
M. DUBUFE fils.
Sainte Cécile se demande pourquoi on se met tout nu pour venir faire de la musique chez elle ? ? ?
M. BAUDOIN.
De braves paysans grimpent dedans, tant ça a l’air d’un arbre ! Bravo ! Monsieur Baudoin !
M. BURGERS.
L’averse, ou le dauphin prévoyant.
M. WORMS.
Un jeune garçon prend des mouches pour les faire manger à une dame ayant des caprices d’estomac.
M. BLANCHON.
Paraît que c’est Judith ?
Holopherne : te voilà vengé !
M. CLAIRIN.
MOÏSE !
— Pas possible ! Quel dommage qu’on l’ait sauvé des eaux !
M. LEHOUX.
Se sont-ils abîmés tous les deux ! Ils n’ont plus figure humaine !
M. COURTOIS.
Taïs se voyant aux enfers pour quelque temps, y prend une pose commode et nullement fatigante.
M. LAFOND.
Adam et Ève, pincés par le choléra, à leur sortie du paradis terrestre ! Pas de chince[sic] !
M. VOLLON.
ESPAGNOL.
Le chien et le maître se servent tous les deux de la même teinture et s’en trouvent très-bien.
M. VOILLEMOT.
Eh ! eh ! si elle est en argent ! Elle ne dit pas non ! Pas que la flèche, tout y est piquant, dans ce charmant tableau.
M. MONGINOT.
Quel souffle chez ce peintre ! Aussi son enfant de chœur en profite pour faire marcher son encensoir.
Mlle DUBOS.
UNE CHASSE AU FAUCON.
Cette habile artiste, peignant mieux les chaises que les chevaux, la chasse a lieu sur des chaises.
M. GARNIER.
LE LIBÉRATEUR DU TERRITOIRE.
Voir le tableau à l’Exposition pour les figures.
M. Edouard BISSON.
Kopp, le chien de M. Osiris. Quel dommage qu’il n’ait pas d’oreilles pour entendre tout le bien qu’on dit de lui et de son peintre.
M. BARON.
Heureusement qu’il n’y avait personne dans les habits quand le pistolet est parti.
M. KRUG.
Sainte Philomène joint à ses brillantes qualités celle du caoutchouc. Les flèches rebondissent sur elle et retournent à leurs propriétaires, qui ont l’air de s’en plaindre sans raison.
Mme Louis DUBRÉAU.
Cette ravissante chanteuse des rues a l’heureuse idée de venir au Salon, où elle fait recette.
(Nota). Compte s’acheter un démêloir, dont elle a un urgent besoin.
M. VETTER.
Une dame très-bien peinte reçoit une lettre de sottises d’une amie à laquelle elle a envoyé une collerette pareille à la sienne.
M. GAUTHERIN.
Adam se console d’avoir perdu le paradis, en faisant une partie de chasse dans les cheveux d’Ève.
M. ALLOUARD.
Une charmeuse ! Et M. Allouard, un charmeur ! Quelle merveille que cette statue !
M. PASCUTTI.
Ces charmants cavaliers se font tirer les cartes et apprennent qu’ils vont obtenir une médaille à l’Exposition de peinture. — C'est justice !
M. MULLER.
Frappé de l’air d'extrême distinction de Barabas. Le peuple juif réclame sa grâce.
M. FARAILL.
LA PAIX.
Disloquée par une guerre.
M. PONSIN-ANDARAHY.
À son inquiétude on voit qu’il vide ses ordures après huit heures.
M. VAURÉAL.
CE FARCEUR DE PERSÉE !
Lance la tête de Méduse sur l’impériale d’un omnibus qui passe.
M. LENOIR.
LE PREMIER PAS DE L’AMOUR !
— Il les fait grands, ses pas !
M. MATHIEU-MEUNIER.
— Si c’est pour moi, pas trop cuit !
M. FREMIET.
Saint Grégoire attend le passage du train pour Tours.
M. DELOYE.
Saint Marc ne trouve pas son lion si commode à monter.
M. IRVOY.
Barnave flairant la Révolution.
M. CARRIER-BELLEUSE.
La suite des enfants au prochain tableau.
M. MOTTE.
ÉLÉPHANT SE PROMENANT AU-DESSUS D'UNE RIVIÈRE SANS SE MOUILLER LES PIEDS.
On n’accusera pas le peintre de faire lourd.
M. MACHARD.
Sainte Cécile, qui n’aime que l’orgue, se voit cauchemardée par un ange qui s’entête à lui jouer du violon.
M. GLAIZE.
Commissionnaire auvergnat se faisant remarquer dans une soirée où il est engagé au moyen âge.