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Christophe Colomb et la découverte du Nouveau Monde/Notes

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NOTES

(a). L’orthographe des noms et prénoms de Christophe Colomb varie suivant les temps et plus encore suivant les langues dans lesquelles ils sont écrits : c’est en italien Cristofforo Columbo et Cristoforo Colombo ; en espagnol Colombo devient Colomo et Colon. Il en est de même pour tous les membres de la famille, aux noms desquels, pour éviter la confusion, nous conserverons l’orthographe française.

(b). On appelle rivière du Ponent et rivière du Levant les deux côtes du golfe de Gênes qui s’étendent, l’une à l’ouest et l’autre à l’est de cette ville.

(c). Les Colomb portaient : D’azur à trois colombes d’argent, au chef ; le cimier surmonté de l’emblème de la justice, et pour devise, ces mots ; Fides, spes, charitas. Sauf d’insignifiantes nuances, ces armes parlantes étaient communes aux Colomb de Plaisance, du Montferrat et de le la Ligurie.

(d). Oviedo y Valdez, Histoire naturelle et générale des Indes, etc., liv. II, chap. iii, traduction de Jean Pouleur, valet de chambre de François Ier.

(e). En son for intérieur, Colomb ne tenait pas seulement compte du mouvement horaire de l’étoile polaire ; il constatait, en outre, le premier, et avant Sébastien Cabot, que l’aiguille aimantée se dirige non pas, comme on l’avait cru jusqu’alors, vers notre pôle géographique, mais vers un point à l’ouest de celui-ci, et qu’on a désigné depuis sous le nom de pôle magnétique.

(f). Une partie du continent américain (le Labrador) avait déjà été aperçue, en 1496, par le fameux Sébastien Cabot, à l’insu de Christophe Colomb, et par suite de l’impulsion donnée par celui-ci aux recherches de l’Occident ; mais, comme le fait justement observer Humboldt, l’honneur d’avoir découvert une contrée appartient tout entier à l’homme qui en a le premier reconnu la moindre partie. Quant au trop fameux Améric Vespuce qui, lui aussi, aurait, dit-on, touché la terre ferme avant Colomb, le fait, fût-il aussi avéré qu’il l’est peu, ne justifierait pas le nom donné au nouveau monde par un enchaînement de hasards, auxquels celui qui en profita n’a jamais aidé sciemment. Son innocence à cet égard est aujourd’hui tellement démontrée, que nous n’avons pas cru devoir aborder ce sujet.