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Correspondance de Voltaire/1731/Lettre 216

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Correspondance de Voltaire/1731
Correspondance : année 1731GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 33 (p. 215-223).
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216. — AUX AUTEURS DU NOUVELLISTE DU PARNASSE[1].
Juin 1734.

Messieurs, on m’a fait tenir à la campagne où je suis[2] près de Kenterbury, depuis quatre mois, les lettres que vous publiez avec succès en France depuis environ ce temps. J’ai vu, dans votre dix-huitième lettre, des plaintes injurieuses que l’on vous adresse contre moi, sur lesquelles il est juste que j’aie l’honneur de vous écrire, moins pour ma propre justification que pour l’intérêt de la vérité.

Un ami ou peut-être un parent de feu M. de Campistron[3] me fait des reproches pleins d’amertume et de dureté de ce que j’ai, dit-il, insulté à la mémoire de cet illustre écrivain, dans une brochure de ma façon, et que je me suis servi de ces termes indécents, le pauvre Campistron. Il aurait raison, sans doute, de me faire ce reproche, et vous, messieurs, de l’imprimer, si j’avais en effet été coupable d’une grossièreté si éloignée de mes mœurs. C’est pour moi une surprise également vive et douloureuse de voir que l’on m’impute de pareilles sottises. Je ne sais ce que c’est que cette brochure[4], je n’en ai jamais entendu parler. Je n’ai fait aucune brochure en ma vie : si jamais homme devait être à l’abri d’une pareille accusation, j’ose dire que c’était moi, messieurs.

Depuis l’âge de seize ans, où quelques vers un peu satiriques[5], et par conséquent très-condamnables, avaient échappé à l’imprudence de mon âge et au ressentiment d’une injustice, je me suis imposé la loi de ne jamais tomber dans ce détestable genre d’écrire. Je passe mes jours dans des souffrances continuelles de corps qui m’accablent, et dans l’étude des bons livres, qui me console ; j’apprends quelquefois, dans mon lit, que l’on m’impute, à Paris, des pièces fugitives que je n’ai jamais vues, et que je ne verrai jamais. Je ne puis attribuer ces accusations frivoles à aucune jalousie d’auteur : car qui pourrait être jaloux de moi ? Mais quelque motif qu’on ait pu avoir pour me charger de pareils écrits, je déclare ici, une bonne fois pour toutes, qu’il n’y a personne en France qui puisse dire que je lui aie jamais fait voir, depuis que je suis hors de l’enfance, aucun écrit satirique en vers ou en prose ; et que celui-là se montre, qui puisse seulement avancer que j’aie jamais applaudi un seul de ces écrits, dont le mérite consiste à flatter la malignité humaine.

Non-seulement je ne me suis jamais servi de termes injurieux, soit de bouche, soit par écrit, en citant feu M. de Campistron, dont la mémoire ne doit pas être indifférente aux gens de lettres ; mais je me suis toujours révolté contre cette coutume impolie qu’ont prise plusieurs jeunes gens, d’appeler par leur simple nom des auteurs illustres qui méritent des égards.

Je trouve toujours indigne de la politesse française, et du respect que les hommes se doivent les uns aux autres, de dire Fontenelle, Chaulieu, Crébillon, Lamotte, Rousseau, etc. ; et j’ose dire que j’ai corrigé quelques personnes de ces manières indécentes de parler, qui sont toujours insultantes pour les vivants, et dont on ne doit se servir envers les morts que quand ils commencent à devenir anciens pour nous. Le peu de curieux qui pourront jeter les yeux sur les préfaces de quelques pièces de théâtre que j’ai hasardées verront que je dis toujours le grand Corneille, qui a pour nous le mérite de l’antiquité ; et que je dis M. Racine et M. Despréaux, parce qu’ils sont presque mes contemporains.

Il est vrai que dans la préface d’une tragédie[6] adressée à milord Bolingbroke, rendant compte à cet illustre Anglais des défauts et des beautés de notre théâtre, je me suis plaint, avec justice, que la galanterie dégrade parmi nous la dignité de la scène ; j’ai dit, et je dis encore, que l’on avait applaudi ces vers d’Alcibiade, indignes de la tragédie (acte I, scène iii) :

Hélas ! qu’est-il besoin de m’en entretenir ?
Mon penchant à l’amour, je l’avouerai sans peine,
Fut de tous mes malheurs la cause trop certaine ;
Mais, bien qu’il m’ait coûté des chagrins, des soupirs,
Je n’ai pu refuser mon âme à ses plaisirs :
Car enfin, Amintas, quoi qu’on en puisse dire,
Il n’est rien de semblable à ce qu’il nous inspire.
Où trouve-t-on ailleurs cette vive douceur
Capable d’enlever et de charmer un cœur ?
Ah ! lorsque, pénétré d’un amour véritable,
Et gémissant aux pieds d’un objet adorable,
J’ai connu dans ses yeux timides ou distraits
Que mes soins de son cœur avaient troublé la paix ;
Que, par l’aveu secret d’une ardeur mutuelle,
La mienne a pris encore une force nouvelle ;
Dans ces tendres instants j’ai toujours éprouvé
Qu’un mortel peut sentir un bonheur achevé.

J’aurais pu dire avec la même vérité que les derniers ouvrages du grand Corneille sont indignes de lui, et sont inférieurs à cet Alcibiade et que la Bérénice de M. Racine n’est qu’une élégie bien écrite sans offenser la mémoire de ces grands hommes. Ce sont les fautes de ces écrivains illustres qui nous instruisent : j’ai cru même faire honneur à M. de Campistron, en le citant à des étrangers à qui je parlais de la scène française ; de même que je croirais rendre hommage à la mémoire de l’inimitable Molière si pour faire sentir les défauts de notre scène comique, je disais que d’ordinaire, les intrigues de nos comédies ne sont ménagées que par des valets, que les plaisanteries ne sont presque jamais dans la bouche des maîtres ; et que j’apportasse en preuve la plupart des pièces de ce charmant génie, qui, malgré ce défaut et celui de ses dénoûments, est si au-dessus de Plaute et de Térence.

J’ai ajouté qu’Alcibiade est une pièce suivie, mais faiblement écrite : le défenseur de M. de Campistron m’en fait un crime ; mais qu’il me soit permis de me servir de la réponse d’Horace :

Nempe incomposito dixi pede currere versus
Lucili : quis tam Lucili fautor inepte est
Ut non hoc fateatur ?

(Lib. I, sat. x, vers 1 et 2.)

On me demande ce que j’entends par un style faible ; je pourrais répondre : le mien. Mais je vais tâcher de débrouiller cette idée, afin que cet écrit ne soit pas absolument inutile, et que, ne pouvant par mon exemple prouver ce que c’est qu’un style noble et fort j’essaye au moins d’expliquer mes conjectures, et de justifier ce que je pense en général du style de la tragédie d’Alcibiade.

Le style fort et vigoureux, tel qu’il convient à la tragédie, est celui qui ne dit ni trop ni trop peu, et qui fait toujours des tableaux à l’esprit, sans s’écarter un moment de la passion.

Ainsi Cléopâtre, dans Rodogune, s’écrie (acte V, scène i) :

Trône, à t’abandonner je ne puis consentir ;
Par un coup de tonnerre il vaut mieux en sortir.
..................
Tombe sur moi le ciel, pourvu que je me venge !

Voilà du style très-fort, et peut-être trop. Le vers qui précède le dernier :

Il vaut mieux mériter le sort le plus étrange,

est du style le plus faible.

Le style faible, non-seulement en tragédie, mais en toute poésie, consiste encore à laisser tomber ses vers deux à deux sans entremêler de longues périodes et de courtes, et sans varier la mesure ; à rimer trop en épithètes ; à prodiguer des expressions trop communes ; à répéter souvent les mêmes mots ; à ne pas se servir à propos des conjonctions, qui paraissent inutiles aux esprits peu instruits, et qui contribuent cependant beaucoup à l’élégance du discours :

Tantum series juncturaque pollet !

(De Arte poet., 242.)

Ce sont toutes ces finesses imperceptibles qui font en même temps et la difficulté et la perfection de l’art :

In tenui labor ; at tenuis non gloria.

(Georg., IV, 6.)

J’ouvre dans ce moment le volume des tragédies de M. de Campistron, et je vois à la première scène de l’Alcibiade :

Quelle que soit pour nous la tendresse des rois,
Un moment leur suffit pour faire un autre choix.

Je dis que ces vers, sans être absolument mauvais, sont faibles et sans beauté.

Pierre Corneille, ayant la même chose à dire, s’exprime ainsi :

Et malgré ce pouvoir dont l’éclat nous séduit,
Sitôt qu’il nous veut perdre, un coup d’œil nous détruit[7].

Ce quelle que soit de l′Alcibiade fait languir le vers : de plus un moment leur suffit pour faire un autre choix ne fait pas, à beaucoup près, une peinture aussi vive que ce vers :

Sitôt qu’il nous veut perdre, un coup d’ceil nous détruit.

Je trouve encore :

Mille exemples connus de ces fameux revers…
Affaiblit notre empire, et dans mille combats…
Nous cachent mille soins dont il est agité…
Il a mille vertus dignes du diadème…

Par mille exploits fameux justement couronnés…
En vain mille beautés, dans la Perse adorées…
En vain par mille soins la princesse Artémise…
Le sort le plus cruel, mille tourments affreux.

Je dis que ce mot mille si souvent répété, et surtout dans des vers assez lâches, affaiblit le style au point de le gâter ; que la pièce est pleine de ces termes oiseux qui remplissent négligemment l’hémistiche ; je m’offre de prouver à qui voudra que presque tous les vers de cet ouvrage sont énervées par ces petits défauts de détail qui répandent leur langueur sur toute la diction.

Si j’avais vécu du temps de M. de Campistron, et que j’eusse eu l’honneur d’être son ami, je lui aurais dit à lui-même ce que je dis ici au public ; j’aurais fait tous mes efforts pour obtenir de lui qu’il retouchât le style de cette pièce, qui serait devenue avec plus de soin un très-bon ouvrage. En un mot, je lui aurais parlé, comme je fais ici, pour la perfection d’un art qu’il cultivait d’ailleurs avec succès.

Le fameux acteur[8] qui représenta si longtemps Alcibiade cachait toutes les faiblesses de la diction par les charmes de son récit ; en effet, l’on peut dire d’une tragédie comme d’une histoire[9], historia, quoquo modo scripta, bene legitur ; et tragœdia, quoquo modo scripta, bene repræsentatur ; mais les yeux du lecteur sont des juges plus difficiles que les oreilles du spectateur.

Celui qui lit ces vers d’Alcibiade :

Je répondrai, seigneur, avec la liberté[10]
D’un Grec qui ne sait pas cacher la vérité,

se ressouvient à l’instant de ces beaux vers de Brilannicus[11] ;

Je répondrai, madame, avec la liberté
D’un soldat qui sait mal farder la vérité.

Il voit d’abord que les vers de M. Racine sont pleins d’une harmonie singulière qui caractérise en quelque façon Burrhus, par cette césure coupée, d’un soldat, etc. ; au lieu que les vers d′Alcibiade sont rampants et sans force : en second lieu il est choqué d’une imitation si marquée ; en troisième lieu, il ne peut souffrir que le citoyen d’un pays renommé par l’éloquence et par l′artifice donne à ces mêmes Grecs un caractère qu’ils n′avaient pas (acte III, scène iii) :

Vous allez attaquer des peuples indomptables,
Sur leurs propres foyers plus qu’ailleurs redoutables.

On voit partout la même langueur de style. Ces rimes d’épithètes, indomptables, redoutables, choquent l’oreille délicate du connaisseur, qui veut des choses et qui ne trouve que des sons. Sur leurs propres foyers plus qu’ailleurs est trop simple, même pour la prose.

Je n’ai trouvé aucun homme de lettres qui n’ait été de mon avis, et qui ne soit convenu avec moi que le style de cette pièce est, en général, très-languissant. J’ajouterai même que c’est la diction seule qui abaisse M. de Campistron au-dessous de M. Racine. J′ai toujours soutenu que les pièces de M. de Campistron étaient pour le moins aussi régulièrement conduites que toutes celles de l′illustre Racine ; mais il n’y a que la poésie du style qui fasse la perfection des ouvrages en vers. M. de Campistron l’a toujours trop négligée ; il n’a imité le coloris de M. Racine que d’un pinceau timide ; il manque à cet auteur, d’ailleurs judicieux et tendre, ces beautés de détail, ces expressions heureuses, qui sont l′âme de la poésie, et font le mérite des Homère, des Virgile, des Tasse, des Milton, des Pope, des Corneille, des Racine des Boileau.

Je n’ai donc avancé qu’une vérité, et même une vérité utile pour les belles-lettres ; et c’est parce qu’elle est vérité qu’elle m’attire des injures.

L’anonyme (quel qu’il soit) me dit, à la suite de plusieurs personnalités, que je suis un très-mauvais modèle ; mais au moins il ne le dit qu’après moi : je ne me vante que de connaître mon art et mon impuissance. Il dit ailleurs (ce qui n’est point une injure mais une critique permise) que ma tragédie de Brutus est très-défectueuse. Qui le sait mieux que moi ? C’est parce que j étais très-convaincu des défauts de cette pièce, que je la refusai constamment, un an entier, aux comédiens. Depuis même je l’ai fort retouchée ; j’ai retourné ce terrain où j’avais travaillé si longtemps avec tant de peine et si peu de fruit. Il n’y a aucun de mes faibles ouvrages que je ne corrige tous les jours, dans les intervalles de mes maladies. Non-seulement je vois mes fautes, mais j’ai obligation à ceux qui m’en reprennent ; et je n’ai jamais répondu à une critique qu’en tâchant de me corriger.

Cette vérité, que j’aime dans les autres, j’ai droit d’exiger que les autres la souffrent en moi. M. de Lamotte sait avec quelle franchise je lui ai parlé, et que je l’estime assez pour lui dire, quand j’ai l’honneur de le voir, quelques défauts que je crois apercevoir dans ses ingénieux ouvrages. Il serait honteux que la flatterie infectât le petit nombre d’hommes qui pensent. Mais plus j’aime la vérité, plus je hais et dédaigne la satire, qui n’est jamais que le langage de l’envie. Les auteurs qui veulent apprendre à penser aux autres hommes doivent leur donner des exemples de politesse comme d’éloquence, et joindre les bienséances de la société à celles du style. Faut-il que ceux qui cherchent la gloire courent à la honte par leurs querelles littéraires, et que les gens d’esprit deviennent souvent la risée des sots !

On m’a souvent envoyé en Angleterre des épigrammes et de petites satires contre M. de Fontenelle ; j’ai eu soin de dire, pour l’honneur de mes compatriotes, que ces petits traits qu’on lui décoche ressemblent aux injures que l’esclave disait autrefois au triomphateur.

Je crois que c’est être bon Français de détourner, autant qu’il est en moi, le soupçon qu’on a dans les pays étrangers que les Français ne rendent jamais justice à leurs contemporains. Soyons justes, messieurs, ne craignons ni de blâmer, ni surtout de louer ce qui le mérite ; ne lisons point Pertharite, mais pleurons Polyeucte. Oublions, avec M. de Fontenelle, des lettres[12] composées dans sa jeunesse ; mais apprenons par cœur, s’il est possible, les Mondes, la Préface de l’Histoire de l’Académie des sciences, etc. Disons, si vous voulez, à M. de Lamotte, qu’il n’a pas assez bien traduit l’Illiade, mais n’oublions pas un mot des belles odes et des autres pièces heureuses qu’il a faites. C’est ne pas payer ses dettes que de refuser de justes louanges. Elles sont l’unique récompense des gens de lettres ; et qui leur payera ce tribut, sinon nous, qui, courant à peu près la même carrière, devons connaître mieux que d’autres la difficulté et le prix d’un bon ouvrage ?

J’ai entendu dire souvent en France que tout est dégénéré, et qu’il y a dans tout genre une disette d’hommes étonnante. Les étrangers n’entendent à Paris que ces discours, et ils nous croient aisément sur notre parole ; cependant quel est le siècle où l’esprit humain ait fait plus de progrès que parmi nous ? Voici un jeune homme de seize ans[13] qui exécute en effet ce qu’on a dit autrefois de M. Pascal, et qui donne un traité sur les courbes, qui ferait honneur aux plus grands géomètres. L’esprit de raison pénètre si bien dans les écoles qu’elles commencent à rejeter également et les absurdités inintelligibles d’Aristote, et les chimères ingénieuses de Descartes. Combien d’excellentes histoires n’avons-nous pas depuis trente ans ? Il y en a telle qui se lit avec plus de plaisir que Philippe de Comines ; il est vrai qu’on n’ose l’avouer tout haut, parce que l’auteur est encore vivant[14] : et le moyen d’estimer un contemporain autant qu’un homme mort il y a plus de deux cents ans !

Ploravere suis non respondere favorem
Speratum meritis.

(Hor., lib. II, ep. i, vers 9 et 10.)

Personne n’ose convenir franchement des richesses de son siècle. Nous sommes comme les avares qui disent toujours que le temps est dur. J’abuse de votre patience, messieurs ; pardonnez cette longue lettre et toutes ces réflexions au devoir d’un honnête homme qui a dû se justifier, et à mon amour extrême pour les lettres, pour ma patrie, et pour la vérité.

Je suis, etc.

  1. Voyez la note 1, tome XXII, page 372.
  2. Voltaire était alors aux environs de Rouen, mais il voulait faire croire qu’il était en Angleterre.
  3. Il s’appelait de Gourdon de Bach ; il est mort vers 1750, avant l’impression d’une édition des Œuvres de Campistron, qu’il avait commencée, et qui fut achevée par Bonneval.
  4. C’est en 1723 qu’avaient paru des Sentiments d′un spectateur français sur la nouvelle tragédie d’Inès de Castro (voyez la note 1 de la page 89) : on y critique un vers du pauvre M. de Campistron.
  5. Voltaire veut parler du Bourbier (voyez tome X) ; mais cette pièce est de 1714 ; l’auteur avait vingt ans, et non seize, lorsqu’il la composa. (B.)
  6. Brutus : voyez tome II, page 323.
  7. Corneille a dit dans Othon, acte II, scène iv :


    Et quoi que nos emplois puissent faire de bruit,
    Sitôt qu’il nous veut perdre, un coup d’œil nous détruit.

  8. Baron ; voyez tome XXII, page 70.
  9. Pline, livre V, épître viii.
  10. Dans l’Alcibiade de Campistron, on lit, acte III, scène iii :


    Je parlerai du moins avec la liberté
    D’un Grec qui ne doit point cacher la vérité

  11. Acte I, scène ii.
  12. Voyez la note, tome XXIII, page 398.
  13. Clairaut, (K.)
  14. L’abbé de Vertot. Voyez tome XIV, page 142.