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Correspondance de Voltaire/1762/Lettre 4927

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Correspondance : année 1762GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 42 (p. 133-134).

4927. — À M. RIBOTTE[1].
11 juin 1762.

La personne à qui M. Ribotte a écrit est informée du départ de cette malheureuse mère. Il lui rend tous les services possibles, mais malheureusement nous sommes très-peu informés du fond de l’affaire. Ceux qui pourraient nous donner le plus de lumières gardent un silence bien lâche, et qui même est suspect.

Il y a près de deux mois qu’on attend un mémoire détaillé, et on ne nous l’envoie point. Cette nonchalance dans une affaire qui demande les soins les plus pressants n’est pas pardonnable. Il faudrait engager ceux qui sont instruits à nous instruire dans le plus grand détail ; il n’y a qu’à adresser les paquets chez M. Debrus, négociant à Genève, ou chez M. Cathala. On se donnera tous les mouvements possibles pour faire rendre justice à l’innocence ; mais il faut savoir pleinement la vérité.

  1. Bulletin de la Société de l’Histoire du protestantisme français. Paris, 1856, page 242.