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Correspondance de Voltaire/1762/Lettre 5040

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Correspondance : année 1762GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 42 (p. 240).

5040. — À M. RIBOTTE[1].
20 septembre 1762.

On doit savoir à présent à Toulouse que la requête de la veuve a été admise, que le rapporteur est nommé, que les quinze premiers avocats de Paris ont tous signé la consultation qui demande vengeance, que cette consultation et le mémoire de l’avocat au conseil sont imprimés, que cette veuve aussi respectable qu’infortunée ne manque d’aucun secours, qu’il y a encore des esprits raisonnables et des cœurs bienfaisants qui n’abandonneront point cette famille.

On a traduit en anglais, en allemand, en hollandais, les petits écrits préliminaires qui ont inspiré au public la pitié pour l’innocence et l’indignation contre l’injustice. On espère que cette famille obtiendra une satisfaction proportionnée à son malheur.

  1. Bulletin de la Société de l’Histoire du protestantisme français. Paris, 1856, page 242.