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Correspondance de Voltaire/1763/Lettre 5287

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Correspondance : année 1763GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 42 (p. 475-476).

5287. — À M. LE COMTE D’ARGENTAL[1].
Aux Délices, 14 mai.

Je mets ces deux copies corrigées[2] au bout des ailes de mes anges exterminateurs. Un de ces exemplaires est pour M. de Thibouville[3], qui m’a ordonné de l’envoyer sous le couvert de mes anges.

Eh bien ! voilà-t-il pas encore mes yeux qui me refusent le service ?

Ah ! je n’ai pas un secrétaire[4] comme M. d’Argental.

Mme Denis est toujours souffrante, et moi aussi.

Dieu ait pitié de moi ! Amen.

    entre autres le Danger des passions, ouvrage d’un homme du monde qui a de l’observation et de l’esprit. Il était renommé dans les salons pour le talent de dire les vers, et Voltaire l’appelait en plaisantant Baron au lieu de marquis. (A. F.)

  1. Éditeurs, de Cayrol et François.
  2. Est-ce deux exemplaires d’Olympie imprimée, que Voltaire appelle copies afin de les passer plus facilement ? (G. A.)
  3. Un de ses correspondants les plus zélés. Le marquis de Thibouville, colonel du régiment de la reine, a composé quelques pièces de théâtre et des romans,
  4. Mme d’Argental écrivait pour son mari, quand-il avait mal aux yeux.