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Correspondance de Voltaire/1767/Lettre 7009

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Correspondance : année 1767GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 45 (p. 371-372).
7009. — À MADAME VEUVE DUCHESNE[1].
Ferney, 12 septembre.

À la réception de votre lettre, madame, je commençai une révision exacte des tragédies que vous imprimez, ainsi que des comédies et du poème épique. Étant tombé malade trois jours après, j’ai été obligé de discontinuer l’ouvrage ; et en cas que je me porte mieux, je le reprendrai avec la plus grande exactitude. Si votre mari en avait usé avec la même circonspection et la même franchise, il ne nous aurait pas jetés, vous et moi, dans l’embarras où nous sommes. J’en suis encore très-mortifié ; je tacherai de tout réparer, et de vous fournir de quoi donner une édition complète et correcte.

Je suis, madame, bien véritablement votre très-humble et très-obéissant serviteur.

  1. Éditeurs, de Cayrol et François.