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Coups d’ailes/La main de ma mère

La bibliothèque libre.
Bibliothèque de l’Action française (p. 13-14).

La main de ma mère

Ô la douce main de ma mère
Toi qui me berçais chaque soir
Et qui guidais avec mystère,
Mes premiers pas tout pleins d’espoir ;
Main qui ne fuyais point la peine
Et qui veillais souvent, la nuit,
Pour finir le tricot de laine…
Ô main qui travaillais sans bruit.


Ô main qui fus mes seules armes
Contre la douleur et l’effroi,
Qui séchas mes premières larmes ;
Main qui ne craignis que pour moi ;
Toi qui cherchas toujours à plaire,
Ô main plus pure que les lys,
Ô petite main de ma mère,
Je t’aime encor comme jadis !