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Dans la rue (Bruant)/Alleluia !

La bibliothèque libre.
Ernest Flammarion (Volume IIIp. 173-177).


ALLELUIA !



\relative c'' {
  \clef treble
  \key d \major
  \time 3/4
  \set Staff.midiInstrument = #"piccolo"
  \autoBeamOff
  \tempo "Allegro Moderato"
  \set Score.tempoHideNote = ##t
    \tempo 4 = 120
\partial 4
  b4
  \bar "||" \mark \markup { \musicglyph #"scripts.segno" }
  b2 cis4 | b (ais) b | cis2 cis4
fis,2 cis'4 | d2 cis4 | b2\fermata b4 | d2 e4
fis4 (e) d | e (d) cis | b2 b4 | d2 e4
fis (e) d | e (d) cis | b2 b4 | b2 cis4
b (ais) b | cis2 cis4 | fis,2 cis'4 | d2 cis4 \bar "||" b2 b4
    \bar "|." \mark \markup { \musicglyph #"scripts.segno" }
}

\addlyrics {
\override LyricText.font-shape = #'italic
Al -- le -- lui -- "a !"
Al -- le -- lui -- "a !"
Al -- le -- lui -- "a !"
\override LyricText.font-shape = #'normal
Pa -- raît qu’au Mou -- lin Rouge un soir,
Un’ grand’ fill’ plat’ comme un ra -- soir,
Cher -- chait c’qu’on cherch’ dans c’tte boit’- là.
\override LyricText.font-shape = #'italic
Al -- le -- lui -- "a !" Al-
}

\layout {
  \context {
    \Score
    \remove "Bar_number_engraver"
  }
    \set fontSize = #-1
}


Paraît qu’au Moulin Rouge un soir,
Un’ grand’ fill’ plat’ comme un rasoir,
Cherchait c’qu’on cherch’ dans c’tte boit’-là.
                    Alleluia !
    Alleluia ! Alleluia ! Alleluia !

Ell’ n’était pas tout c’qu’y’a d’mieux,
Mais comme ell’ n’travaillait qu’dans l’vieux,
Ell’ turbinait, par ci, par là.
                    Alleluia !
    Alleluia ! Alleluia ! Alleluia !

Elle aperçut un vieux, pas beau :
De loin, on aurait dit du veau,
Ça n’empêch’ pas qu’ell’ l’aborda.
                    Alleluia !
    Alleluia ! Alleluia ! Alleluia !

Vide, Monsieur, vide mes mains,
Vide mes pieds, vide mes seins,
Ma taill’, ma gorge et cœtera.
                    Alleluia !
    Alleluia ! Alleluia ! Alleluia !


Quand le Monsieur eut vu tout ça,
On n’sait pasce qu’il en pensa,
Mais il paraît qu’il s’écria :
                    Alleluia !
    Alleluia ! Alleluia ! Alleluia !

Aussi, voulant juger d’plus près,
Tous ces appas, tous ces attraits,
Avec la belle il se trotta.
                    Alleluia !
    Alleluia ! Alleluia ! Alleluia !

La suit’… je n’la connais pas bien…
Mais je connais un pharmacien
Qui prétend que l’vieux en crèv’ra.
                    Alleluia !
    Alleluia ! Alleluia ! Alleluia !