Dictionnaire touareg – français/F1
ⴼ ouf ⴼ va. prim. ; conj. 3 « ouf » ; ω (ioŭf, ioûf, éd iouf, our iouf) ‖ être meilleur que ‖ peut avoir pour suj. et pour rég. dir. des p., des an., des ch. ‖ s’emploie unipersonnellement d. le s. « il est meilleur (il vaut mieux, il est préférable) (n.) » ‖ p. ext. « aller mieux (être mieux portant) (n.) » ‖ d. le s. « être meilleur que » diffère d’echchem « valoir mieux (par une qualité qlconque) », bien qu’il en soit syn. quand echchem sign. « valoir mieux (par une qualité qui est réellement un bien) » ‖ d. le s. « être meilleur que », diffère de sessouiem « l’emporter sur (avoir la supériorité sur) par suite d’une bonne qualité qlconque) », bien que, dans certains cas, les 2 verbes puissent être mis l’un pour l’autre ‖ d. le s. « aller mieux » est syn. d’echchem.
— oufou ⴼⵓ va. prim. ; conj. 15 « ouḍou » ; ω (ioufă, ioufâ, éd ioufou, our ioufé) ‖ m. s. q. le pr. ‖ les indicatifs et participes passés et présents positifs et aoristes négatifs de cette conj. ne sont pas us. dans l’Ăh. ; ils sont us. dans l’Ăd. et chez les Ioul.
— souf ⵙⴼ va. f. 1 ; conj. 161 « souf » ; ω (iessoŭf, iessoûf, éd isouf, our iessouf) ‖ préférer à ‖ se c. av. 2 acc. ‖ le rég. dir. exprimant ce qu’on préfère se place avant l’autre ‖ syn. de chouchem et de zennechchem empl. d. le s. « préférer à ».
— soufou ⵙⴼⵓ va. f. 1 ; conj. 168 « sougdou » ; ω (iessoŭfa, iessoûfa, éd isoufou, our iessoufa) ‖ m. s. q. le pr. ‖ les indicatifs et participes passés et présents positifs et aoristes négatifs de cette conj. ne sont pas us. dans l’Ăh. ; ils sont us. dans l’Ăd. et chez les Ioul.
— nioufou ⵏⵉⴼⵓ vn. f. 4 ; conj. 209 « nioufou » ; (inĭafa, ienîafa, éd inioufou, our iniafa) ‖ être meilleur l’un que l’autre (être inégal en bonté) ‖ p. ext. « être mis en parallèle ensemble pour qu’on juge lequel est le meilleur (être comparé l’un à l’autre pour qu’on juge lequel est le meilleur) ; se mettre en parallèle ensemble pour qu’on juge lequel est le meilleur (d. le s. ci. d.) ».
— sennioufou ⵙⵏⵉⴼⵓ va. f. 4.1 ; conj. 215 « sennioufou » ; ω (isniafa, iesîniafa, éd isennioufou, our isniafa) ‖ rendre meilleur l’un que l’autre (rendre inégal en bonté) ‖ p. ext. « mettre en parallèle ensemble pour qu’on juge lequel est le meilleur (d. le s. ci. d.) ; mettre en parallèle ensemble et juger lequel est le meilleur (d. le s. ci. d.) ».
— toûfou ⵜⴼⵓ va. f. 17 ; conj. 259 « toûḍou » ; (itoûfou, our itoufou) ‖ être hab. meilleur que ‖ a t. les s. c. à c. du prim.
— soûfou ⵙⴼⵓ va. f. 1.17 ; conj. 259 « toûḍou » ; (isoûfou, our isoufou) ‖ préférer hab. à ‖ se c. av. 2 acc.
— tînioufou ⵜⵏⵉⴼⵓ vn. f. 4.12 ; conj. 244 « tîmendou » ; (itînioufou, our itenioufou) ‖ être hab. meilleur l’un que l’autre ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 4.
— sînioufou ⵙⵏⵉⴼⵓ va. f. 4.1.12 ; conj. 244 « tîmendou » ; (isînioufou, our isenioufou) ‖ rendre hab. meilleur l’un que l’autre ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 4.1.
— toûfout ⵜⴼⵜ sf. nv. prim. ; (pl. toûfoûtîn ⵜⴼⵜⵏ) ‖ fait d’être meilleur que ‖ a t. les s. c. à c. du prim. ‖ sign. aussi « supériorité en bonté » ‖ p. ext. « ce qui est le meilleur (objet le meilleur ; chose la meilleure) ». S’empl. pour exprimer des p., des an., ou des ch. (Ex. toûfout n Ăhaggar, Moûsa ⁒ la ch. la meilleure de l’Ăh., M. (ce qu’il y a de meilleur dans l’Ăh., c’est M.) = toûfout nekmet, Dâssin ⁒ la ch. la meilleure de vous, D. (ce qu’il y a de meilleur parmi vous, c’est D.) = toûfout neneṛ, Chîkât ⁒ la ch. la meilleure de nous, Ch. (ce qu’il y a de meilleur parmi nous, c’est Ch.) = toûfout en selsa ouî-reṛ, oua-h ⁒ la ch. la meilleure de ces vêtements-ci, celui-là (ce qu’il y a de meilleur parmi ces vêtements, c’est celui-là)) ‖ toûfout neneṛ « ce qui est le meilleur de nous (ce qu’il y a de meilleur parmi nous) » est une expression employée qlqf. pour désigner Mahomet.
— ăsoûfou ⵙⴼⵓ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. isoûfoûten ⵙⴼⵜⵏ), daṛ soûfoûten ‖ fait de préférer à ‖ sign. aussi « préférence ».
— ănioûfou ⵏⵉⴼⵓ sm. nv. f. 4 ; φ (pl. inioûfoûten ⵏⵉⴼⵜⵏ), daṛ ĕnioûfoûten ‖ fait d’être meilleur l’un que l’autre ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 4.
— ăsennioûfou ⵙⵏⵉⴼⵓ sm. nv. f. 4.1 ; φ (pl. isennioûfoûten ⵙⵏⵉⴼⵜⵏ), daṛ sennioûfoûten ‖ fait de rendre meilleur l’un que l’autre ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 4.1.
— toûf-ichkân ⵜⴼⵛⴾⵏ (m. à m. « elle est meilleure que [toutes les autres] plantes ») sf. (s. et pl.) ‖ nom d’une plante non persistante.
ⴼ af ⴼ vn. prim. ; conj. 17 « ar » ; (ioufă, ioufâ, éd iaf, our ioufé) ‖ être libre (d’occupations) (le suj. étant une p.) ; se libérer (d’une occupation, en s’en acquittant) (le suj. étant une p.) ; être vide (le suj. étant une ch.) ‖ d. le s. « être libre (d’occupations) », peut souv. se traduire par « avoir le temps » ‖ d. le s. « se libérer (d’une occupation, en s’en acquittant) », signifie touj. « se libérer (d’une occupation, en faisant en ce qui la concerne tout ce qui est à faire) » ; ne signifie jamais se libérer d’une occupation en la remettant à plus tard, en l’omettant, ou en s’en faisant dispenser ‖ d. le s. « être vide », se dit de toute ch. capable d’être vide, p. ex. d’une maison, d’une tente, d’un sac, d’une outre, d’une bouteille, d’un récipient qlconque ‖ p. ext. « se libérer (de l’occupation de manger, en s’en acquittant) (s’acquitter de l’occupation de manger ; manger) » ‖ ex. ious i-dd ăou Âdem, kâttebeṛ, ennĭṛ âs : « our oufiṛ. A d afeṛ, teḳḳeled-d ». Ious-ed, tâfeṛ, ennĭṛ âs : « our oufiṛ ; żeider anḍerren, a d afeṛ ». A s oufĭṛ, ious-ed, inn i : « sif i hik, our oufiṛ i tăṛîmit ». Essoŭfeḳ ḳ hik, iglă. Ekkĭṛ tămeṭ, ennĭṛ âs : « af hik. A s toufid, tased i-d ». Eḳḳĭmeṛ. Ious-edd ămaġar ; ennĭṛ i tămeṭ : « sif ê hik ; ourdîṛ innîn ielloûż ». Téouĕi âs ămekchi, ioufă, iṭṭĕs ⁒ est arrivée à moi une personne, j’écris hab., je lui ai dit (une pers. est venue à moi, j’étais en train d’écrire, je lui ai dit) : « je ne suis pas libre. Ce que dans je serai libre, reviens ici (je ne suis pas libre. Reviens quand je serai libre). » Elle est arrivée, je me libère hab., je lui ai dit (elle est revenue, j’étais en train de manger, je lui ai dit) : « je ne suis pas libre ; patiente un peu, ce que dans je serai libre (je ne suis pas libre ; patiente un peu, jusqu’à ce que je sois libre) ». Ce que dans j’ai été libre, elle est arrivée, elle m’a dit (lorsque j’ai été libre (ou : lorsque j’ai eu mangé), elle est venue, elle m’a dit) : « libère-moi vite, je ne suis pas libre pour le fait de rester (libère moi vite [en faisant promptement ce pour quoi je viens], je n’ai pas le temps de rester) ». Je l’ai libérée vite, elle est partie (je l’ai libérée vite [en faisant promptement ce pour quoi elle venait], elle est partie). Je suis allé à [ma] femme, je lui ai dit : « libère-toi vite. Ce que dans tu t’es libérée, arrive à moi (acquitte -toi vite de ton occupation (fais vite ce que tu es en train de faire) (ou : mange vite). Lorsque tu te seras acquittée de ton occupation (ou : lorsque tu auras mangé), viens auprès de moi) ». Je me suis assis. Est arrivé un hôte ; j’ai dit à [ma femme] : « fais-le se libérer vite ; je pense qu’il a faim (fais-le manger vite ; je crois qu’il a faim) ». Elle lui a apporté de la nourriture, il s’est libéré, il a dormi (elle lui a apporté de la nourriture, il a mangé, il s’est endormi).
— sif ⵙⴼ va. f. 1 ; conj. 175 « sir » ; ω (iessoŭfa, iessoûfa, éd isif, our iessoufa) ‖ rendre libre (d’occupations) [qlq’un (en faisant ce pour quoi il est là, en faisant la ch. qui entrave sa liberté, en règlant l’affaire pour laquelle il est venu)] ; libérer (d. le s. ci. d.) ; vider ‖ a t. les s. c. à c. du prim. ‖ v. l’ex. du prim.
— tâf ⵜⴼ vn. f. 6 ; conj. 224 « târ » ; (itâf, our itif) ‖ être hab. libre (d. le s. ci. d.) ; se libérer hab. (d. le s. ci. d.) ; être hab. vide ‖ a t. les s. c. à c. du prim.
— sâf ⵙⴼ va. f. 1.6 ; conj. 224 « târ » ; ω (isâf, our isif) ‖ rendre hab. libre (d. le s. c. d.) ; libérer hab. (d. le s. ci. d.) ; vider hab. ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.
— sâfa ⵙⴼⴰ va. f. 1.10 ; conj. 239 « sâra » ; ω (isâfa, our isifi) ‖ m. s. q. le pr. ‖ plus us. que le pr.
— ăf ⴼ sm. nv. prim. ; (pl. ăffen ⴼⵏ) ‖ fait d’être libre (d. le s. ci. d.) ; fait de se libérer (d. le s. ci. d.) ; fait d’être vide ‖ a t. les s. c. à c. du prim.
— tîfit ⵜⴼⵜ sf. nv. prim. ; (pl. tîfîtîn ⵜⴼⵜⵏ) ‖ m. s. q. le pr.
— ăsîfi ⵙⴼⵉ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. isîfîten ⵙⴼⵜⵏ), daṛ sîfîten ‖ fait de rendre libre (d. le s. ci. d.) ; fait de libérer (d. le s. ci. d.) ; fait de vider ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.
— asiaf ⵙⵉⴼ sm. φ (pl. isiâfen ⵙⵉⴼⵏ), daṛ ĕsiaf (ăsiaf), daṛ ĕsiâfen ‖ vaste plaine absolument plate (vaste plaine sans aucune ondulation) ‖ toute vaste plaine absolument plate, avec ou sans végétation, avec ou sans eau, avec ou sans habitants, est un asiaf ‖ les vastes plaines absolument plates connues des Kel-Ăh. sont toutes des plaines hab. désertes, qui n’ont d’eau et d’habitants que temporairement au moment des pluies ; p. suite, asiaf sign. p. ext. « vaste plaine absolument plate et déserte ». Les vastes plaines désertes qui s’étendent à l’W, au SW et au S de l’Ăh., entre l’Ăh. et Tăoudenni, entre l’Ăh. et l’Ăd., et entre l’Ăh. et l’Ăir sont des asiaf ‖ diffère d’éteklel « terrain plat (étendue de terrain absolument plate ayant plus de 100 mètres de diamètre, avec ou sans végétation) » ; tout asiaf est un éteklel, mais non inversement ‖ v. ⵏⵥⵔⴼ tăneżrouft.
ⴼ oufou ⴼⵓ va. prim. ; irr. II ‖ commencer à faire clair pour (commencer à faire jour pour) ‖ oufou n’a que 7 personnes, les 2e p. s. et 3e p. ms. de l’impératif, et les 3es p. ms. des indicatifs passé, présent et futur positifs et des indicatifs aoriste et futur négatifs. Ces 7 pers. sont : oufou, ioufouhît, ieffŏ, ieffô, éd ioufou, our ieffo, our é oufou ‖ oufou présente la particularité suivante dans son emploi avec les pron. af. rég. dir. des verbes : quand les pr. af. rég. dir. des v. i (hi), âneṛ (hâneṛ) suivent immédiatement une des pers. d’oufou terminées par ŏ, ô, on peut ad lib. suivre la règle générale et employer i, âneṛ, ou bien employer hi, hâneṛ. Les 2 manières sont correctes et usitées ; la 2e est plus usitée que la 1ère. (Ex. ieffŏ i ⁒ il a commencé à faire clair pour moi = ieffŏ hi ⁒ m. s. q. le pr. = ieffô âneṛ ⁒ il commence à faire clair pour nous = ieffô hâneṛ ⁒ m. s. q. le pr.) ‖ oufou ne s’emploie qu’en parlant de la clarté du soleil ; il exprime le moment auquel la 1ère lueur blanche parait au ciel le matin ‖ ex. é kai ioufou daṛ ĕṛrem, miṛ kala ? ⁒ il commencera à faire clair pour toi dans le village, ou non ? (seras-tu au village au moment auquel la 1ère lueur blanche paraîtra au ciel le matin, ou non ?).
— toûfou ⵜⴼⵓ va. f. 17 ; conj. 259 « toûḍou » ; (itoûfou, our itoufou) ‖ commencer hab. à faire clair pour ‖ toûfou n’est us. qu’à 9 personnes, les 2es p. s. et 3es p. ms. des impératifs positif et négatif, et les 3es p. ms. des indicatifs passé, présent et futur positifs et des indicatifs aoriste et futur négatifs.
— ifaou ⴼⵓ va. prim. ; irr. III. ‖ syn. d’oufou ‖ ifaou n’a que 7 personnes, les 2e p. s. et 3e p. ms. de l’impératif, et les 3es p. ms. des indicatifs passé, présent et futur positifs et des indicatifs aoriste et futur négatifs. Ces 7 pers. sont ifaou, ifaouît, ieffŏ, ieffô, éd ifaou, our ieffo, our é ifaou ‖ ifaou présente la particularité suivante dans son emploi avec les pr. af. rég. dir. des verbes : quand les pr. af. rég. dir. des v. i (hi), âneṛ (hâneṛ) suivent immédiatement une des pers. d’ifaou terminées par ŏ, ô, on peut ad lib. suivre la règle générale et employer i, âneṛ, ou bien employer hi, hâneṛ. Les 2 manières sont correctes et usitées ; la 2e est plus us. que la 1ère. (Ex. ieffŏ i ⁒ il a commencé à faire clair pour moi = ieffŏ hi ⁒ m. s. q. le pr. = ieffô âneṛ ⁒ il commence à faire clair pour nous = ieffô hâneṛ ⁒ m. s. q. le pr.) ‖ peu us.
— tîfâou ⵜⴼⵓ va. f. 18 ; conj. 260 « toûksâḍ » ; (itîfâou, our itifaou) ‖ syn. de toûfou ‖ tîfâou n’est us. qu’à 9 pers., les 2es p. s. et 3es p. ms. des impératifs positif et négatif, et les 3es p. ms. des indicatifs passé, présent et futur positifs et des indicatifs aoriste et futur négatifs ‖ peu us.
— tăffaout ⵜⴼⵓⵜ sf. nv. prim. ; (pl. tăffaouîn ⵜⴼⵓⵏ) ‖ fait de commencer à faire clair pour ‖ p. ext. « clarté crépusculaire (qui précède le lever ou qui suit le coucher du soleil ou de la lune) » ‖ p. ext. « clarté (qlconque, produite par n’importe quel foyer lumineux, soleil, lune, étoiles, feu, etc.) ». De ce s., est syn. d’ăfa et bien moins us. que lui.
— ăfa ⴼⴰ sm. (s. s. pl.) ‖ clarté (qlconque, vive ou faible, produite par n’importe quel foyer lumineux, soleil, lune, étoiles, feu, etc.) ‖ syn. de tăffaout empl. d. le même sens et beaucoup plus us. que lui.
— toufat ⵜⴼⵜ sf. (pl. toufâtîn ⵜⴼⵜⵏ) ‖ matin ; matinée ; demain ; lendemain ‖ d. le s. « matin », toufat signifie soit le moment du lever du jour, soit un moment qlconque de la matinée ‖ d. le s. « matinée », toufat signifie l’espace de temps compris entre le moment où la 1ère lueur blanche paraît au ciel et l’heure de midi. v. ⴷⵓ adou, tădeggat ‖ ex. toufat teġă, enker ⁒ le matin s’est fait, lève-toi (le jour s’est levé, lève-toi) = ousĭṛ aṛrem animir toufat ⁒ je suis arrivé au village encore la matinée (je suis arrivé au village alors qu’on était encore dans la matinée) = ar toufat ! ⁒ jusqu’à demain ! (à demain !) (formule d’adieu) = as i-d toufat es toufat ⁒ arrive à moi demain dans le matin (viens me trouver demain matin) = ious-ed toufat n ĕhel oua d eglĭṛ ⁒ il est arrivé [au lieu où j’ai été] le lendemain du jour que dans je suis parti (il est arrivé au lieu où j’ai été le lendemain du jour dans lequel j’en suis parti) ‖ ămoud en toufat « prière canonique du matin » sign. p. ext. « prière canonique du « fejer » » ‖ toufat « matin » sign. qlqf. p. ext. « prière canonique du « fejer » ». D. ce s., est syn. d’ămoud en toufat. v. ⵎⴷ ămoud.
— tăfouk ⵜⴼⴾ sf. φ (pl. tifoukkîn ⵜⴼⴾⵏ), daṛ tfoukkîn ‖ soleil ‖ aġmoḍ en tăfouk « sortie du soleil » sign. « lever du soleil » ‖ éġeḍel en tăfouk « chûte du soleil » sign. « coucher du soleil » ‖ elkem i tăfouk « suivre le soleil » sign. qlqf. « aller vers l’Ouest » ‖ ăḍeggâl en tăfouk : v. ⴹⵓⵍ ăḍeggâl.
ⴼ êfi ⴼⵉ sm. (pl. êfaouen ⴼⵓⵏ) ‖ abri (lieu où l’on peut se mettre à couvert ; chose servant à garantir) ‖ se dit de tout lieu où on peut se mettre à couvert du froid, du vent, de la pluie, des intempéries (non du soleil), comme maison, tente, caverne, enfoncement de rocher, bouquet d’arbres, etc., ainsi que de toute ch. servant à garantir contre le froid, le vent, la pluie, les intempéries (non le soleil), comme escarpement, rocher, rideau d’arbres, mur, haie, paravent, couverture ou objet qlconque placés de manière à empêcher le vent ou la pluie de pénètrer dans un lieu.
— éfei ⴼⵉ sm. φ (pl. ifeien ⴼⵉⵏ), daṛ ăfei (ĕfei), daṛ feien ‖ lieu assez étendu boisé de grands arbres ‖ éfei sert à désigner ce qu’en français on appelle « forêt » et « bois » ; mais il n’est pas syn. de ces mots, car il sert aussi à désigner des étendues boisées de grands arbres où ceux-ci sont moins denses que dans les forêts, p. ex. des étendues où les arbres sont aussi espacés ou plus espacés que ne le sont les pommiers dans les champs de Normandie ‖ diffère d’afara « lieu couvert de végétation persistante », qui sign. un lieu couvert d’une végétation persistante qlconque, arbres, arbrisseaux ou herbages ‖ diffère d’amteṛ « lieu assez étendu couvert d’arbres ou d’arbrisseaux assez élevés et denses ».
— téfeit ⵜⴼⵉⵜ sf. φ (pl. tifeiîn ⵜⴼⵉⵏ), daṛ tăfeit (tĕfeit), daṛ tfeiîn ‖ dim. du pr.
— teġafait ⵜⴶⴼⵉⵜ sf. φ (pl. tiġefaîn ⵜⴶⴼⵉⵏ), daṛ tġefaîn ‖ coin abrité (à l’intérieur d’une tente, d’une maison, d’une habitation qlconque) ‖ sign. une petite place aménagée dans l’intérieur d’une habitation, au moyen de voiles ou de paravents, de manière qu’on y soit à l’abri du vent, du froid, ou de la vue ‖ v. ⵗⵏⵙ eṛnes, aṛnes.
— têfit ⵜⴼⵜ sf. (pl. têfâtîn ⵜⴼⵜⵏ) ‖ linceul (étoffe dans laquelle on ensevelit un mort) ‖ à moins d’impossibilité, le linceul est en cotonnade blanche et neuve ; il a 4 à 10 mètres de long et environ 0m,75c de large.
ⴼⵛⴾ toûf-ichkân ‖ v. ⴼ ouf.
ⴼⵛⵔ ăfechchara ⴼⵛⵔⴰ sm. φ (pl. ifechcharâten ⴼⵛⵔⵜⵏ), daṛ fechcharâten ‖ aigreur d’estomac.
ⴼⴷ oufad ⴼⴷ va. prim. ; conj. 85 « oufad » ; (ieffoŭd, ieffoûd, éd ioufad, our ieffoud) ‖ avoir soif de (act.) ; avoir soif (n.) ‖ d. le s. « avoir soif de », s’empl. au pr. le rég. dir. étant un breuvage, et s’empl. au fig. le rég. dir. étant une p., un an., ou une ch. qlconque ‖ p. ext. « souffrir de la soif (n.) » ‖ p. ext. « avoir soif de plaisirs amoureux (n.) ».
— sefed ⵙⴼⴷ va. f. 1 ; conj. 113 « sebeḍ » ; ρ (isfed, iesîfed, éd isefed, our isfed) ‖ faire avoir soif de (donner soif de [qlq. ch.] à) (se c. av. 2 acc.) ; faire avoir soif (donner soif à) (se c. av. 1 acc.) ‖ a t. les s. c. à c. du prim.
— toûfâd ⵜⴼⴷ va. f. 18 ; conj. 260 « toûksâḍ » ; (itoûfâd, our itoufad) ‖ avoir hab. soif de (act.) ; avoir hab. soif (n.) ‖ a t. les s. c. à c. du prim.
— sâfâd ⵙⴼⴷ va. f. 1.7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (isâfâd, our isefid) ‖ faire hab. avoir soif de (se c. av. 2 acc.) ; faire hab. avoir soif (se c. av. 1 acc.) ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.
— fad ⴼⴷ sm. nv. prim. ; (pl. fâden ⴼⴷⵏ) ‖ fait d’avoir soif de ; fait d’avoir soif ‖ a t. les s. c. à c. du prim. ‖ sign. aussi « soif ».
— asfed ⵙⴼⴷ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. isfîden ⵙⴼⴷⵏ), daṛ ĕsfîden ‖ fait de faire avoir soif de ; fait de faire avoir soif ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.
ⴼⴷ effed ⴼⴷ va. prim. ; conj. 27 « eddel » ; (iffĕd, iffâd, éd iffed, our iffid) ‖ prêter [un an. ou une ch. qui doivent être rendus eux-mêmes] ; emprunter (d. le s. ci. d.) ‖ a aussi les s. pas. et pron. « être prêté (d. le s. ci. d.) ; être emprunté (d. le s. ci. d.) » et « se prêter (d. le s. ci. d.) ; s’emprunter (d. le s. ci. d.) » ‖ sign. « prêter [un an. ou une ch. qui doivent être rendus eux- mêmes, com. un cheval, un manuscrit, etc., et dont il ne suffit pas de rendre l’égal com. dans un prêt d’argent, de blé, etc.] ; emprunter (dans le même sens) » ‖ quand effed signifie « prêter », la p. à laquelle le sujet prête se met au dat. ‖ quand effed signifie « emprunter », la p. de laquelle le suj. emprunte se met à l’ablatif et est accompagnée de ṛour « de chez » ‖ quand on veut préciser qu’effed sign. « emprunter », on l’accompagne d’ed (d, id, hid) particule signifiant le rapprochement, l’acquisition ‖ quand on veut préciser qu’ effed sign. « prêter », on l’accompagne d’în (hîn) « là ; là-bas » particule exprimant l’éloignement, la dépossession ‖ ex. effĕdeṛ essin selsa ṛour Moûsa, effĕdeṛ ien i Kenân ⁒ j’ai emprunté 2 vêtements de chez M., j’ai prêté un à K. (j’ai emprunté 2 vêtements de M., j’en ai emprunté un à K.) = effĕdeṛ-edd okkoż ĕmnâs, effĕdeṛ-în ien ⁒ j’ai emprunté 4 chameaux, j’ai prêté un (j’ai emprunté 4 chameaux, j’en ai prêté un) ‖ diffère de serḍel « prêter [une ch. qui ne doit pas être rendue elle-même, mais dont on doit rendre l’égal en quantité et qualité, p. ex. de l’argent, du blé, du beurre, etc.] ; emprunter (d. le s. ci. d.) ».
— soufed ⵙⴼⴷ va. f. 1 ; conj. 163 « soudel » ; ρ (iessoŭfed, iessoûfed, éd isoufed, our iessoufed) ‖ faire prêter (d. le s. ci. d.) ; faire emprunter (d. le s. ci. d.) ‖ se c. av. 2 acc. ‖ a t. les s. c. à c. du prim. au s. act.
— nieffed ⵏⵉⴼⴷ va. f. 4 ; conj. 176 « miellel » ; (inĭeffed, ienîeffed, éd inieffed, our inieffed) ‖ se prêter réc. l’un à l’autre (d. le s. ci. d.) ; s’emprunter réc. l’un à l’autre (d. le s. ci. d.) ‖ ex. enĭeffeden iselsa ⁒ ils se sont prêtés réc. des vêtements (ou : ils se sont empruntés réc. des vêtements).
— nieffad ⵏⵉⴼⴷ va. f. 4 ; conj. 176 « miellel » ; (inĭeffad, ienîeffad, éd inieffad, our inieffad) ‖ m. s. q. le pr.
— tâffed ⵜⴼⴷ va. f. 6 ; conj. 226 « tâddel » ; (itâffed, our iteffed) ‖ prêter hab. (d. le s. ci. d.) ; emprunter hab. (d. le s. ci. d.) ‖ a aussi les s. pas. et pron. ‖ a t. les s. c. à c. du prim.
— soûfoûd ⵙⴼⴷ va. f. 1.18 ; conj. 260 « toûksâḍ » ; (isoûfoûd, our isoufoud) ‖ faire hab. prêter (d. le s. ci. d.) ; faire hab. emprunter (d. le s. ci. d.) ‖ se c. av. 2 acc. ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.
— tînieffîd ⵜⵏⵉⴼⴷ va. f. 4.13 ; conj. 246 « tîdekkoûl » ; (itînieffîd, our itenieffid) ‖ se prêter hab. réc. l’un à l’autre (d. le s. ci. d.) ; s’emprunter hab. réc. l’un à l’autre (d. le s. ci. d.).
— tînieffâd ⵜⵏⵉⴼⴷ va. f. 4.13 ; conj. 246 « tîdekkoûl » ; (itînieffâd, our itenieffad) ‖ m. s. q. le pr.
— é̆ffad ⴼⴷ sm. nv. prim. ; (pl. é̆ffâden ⴼⴷⵏ) ‖ fait de prêter (d. le s. ci. d.) ; fait d’emprunter (d. le s. ci. d.) ‖ a aussi les s. pas. et pron. « fait d’être prêté ; fait d’être emprunté » et « fait de se prêter ; fait de s’emprunter » ‖ a t. les s. c. à c. du prim. ‖ sign. aussi « prêt (fait de prêter) ; emprunt (fait d’emprunter) » ‖ p. ext. « prêt (chose prêtée) ; emprunt (chose empruntée) ».
— ăsoûfed ⵙⴼⴷ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. isoûfoûden ⵙⴼⴷⵏ), daṛ soûfoûden ‖ fait de faire prêter (d. le s. ci. d.) ; fait de faire emprunter (d. le s. ci. d.) ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.
— ănieffed ⵏⵉⴼⴷ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. inieffîden ⵏⵉⴼⴷⵏ), daṛ ĕnieffîden ‖ fait de se prêter réc. l’un à l’autre (d. le s. ci. d.) ; fait de s’emprunter rec. l’un à l’autre (d. le s. ci. d.).
— ănieffad ⵏⵉⴼⴷ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. inieffâden ⵏⵉⴼⴷⵏ), daṛ ĕnieffâden ‖ m. s. q. le pr.
ⴼⴷ ăfoud ⴼⴷ sm. φ (pl. ifadden ⴼⴷⵏ), daṛ fadden ‖ genou (de p. ou d’an.) ‖ p. ext. « articulation [du doigt] » ; se dit de toutes les articulations des doigts ‖ p. ext. « coude moyennement accentué [d’un relief de terrain ; d’un tronc d’arbre ou d’une branche] » ‖ p. ext. « bataille ; combat (important) ». Ce sens d’ăfoud vient, dit-on, de ce qu’au début du combat les guerriers de l’Ăh. « lient le genou (c. à d. lient l’avant-bras contre le canon, près du genou) » à leurs chameaux de selle, pour que ceux-ci restent accroupis pendant qu’eux-mêmes combattent à pied ‖ eḳḳen ăfoud « lier le genou » et ăout ăfoud « frapper le genou (faire genou) », employés en parlant d’un chameau, signifient « lier l’avant- bras contre le canon, près du genou (pour que le chameau reste accroupi) (ar. « ạgel ») » ‖ taġella n ăfoud « pain du genou » sign. « rotule » ‖ d. le s. « coude moyennement accentué [d’un relief de terrain ; d’un tronc d’arbre ou d’une branche] », diffère de taṛmert « angle (qlconque, plan ou dièdre, aigu ou obtu, convexe ou concave, entre 2 ou plusieurs surfaces) », qui se dit de tous les coudes de reliefs de terrain, de troncs ou de branches, qlq. soit leur accentuation.
— tifaddîn ⵜⴼⴷⵏ sf. φ (pl. s. s.), daṛ tfaddîn ‖ bourgeons (d’arbres ou d’arbrisseaux qui perdent leurs feuilles en hiver, com. la vigne, le figuier, etc.) ; fait de mettre les genoux en terre sans s’accroupir (pour permettre à son maître de se mettre en selle) (en parlant d’un chameau de selle) ‖ d. le 1er s., se dit de tous les arbres et arbrisseaux qui perdent leurs feuilles en hiver ‖ d. le. 2d s., ne se dit que des chameaux qui prennent cette position pour que leurs maîtres puissent se mettre en selle ; ne se dit pas de ceux qui la prennent pour une autre cause.
— eḳḳenăfoud ‖ v. ⵗⵏ eḳḳen.
ⴼⴷ ăfoûda ⴼⴷⴰ (Ăd., Ăir) sm. φ (pl. ifoûdân ⴼⴷⵏ), daṛ foûdân ‖ chameau entre 2 âges (chameau qui n’est ni jeune ni vieux) ‖ se dit de tout chameau qui a atteint ou dépassé 7 ans et qui a encore ses forces ‖ ne se dit que des chameaux ; ne se dit pas des chamelles ‖ syn. d’ăreġġan ‖ peu us. dans l’Ăh.
ⴼⴷ tâfîdet ⵜⴼⴷⵜ (Ăd., Ăir) sf. (col. s. n. d’u.) (pl. de div. tâfîdetîn ⵜⴼⴷⵜⵏ) ‖ nom d’une substance gris-jaune qui se trouve sous forme de fragments friables et sert à teindre les peaux en noir (ar. « temla », « cheḥḥîra ») ‖ syn. de tăounkent et de tăneżeżżeft ‖ peu us. dans l’Ăh.
ⴼⴷⴼⵔ tăfîdfert ⵜⴼⴷⴼⵔ⵿ⵜ sf. φ (pl. tifîdfâr ⵜⴼⴷⴼⵔ), daṛ tfîdfâr ‖ pièce de bois plate faisant partie du siège de la selle de méhari pour femme ‖ la selle de fem. a 2 tăfîdfert ; elles sont parallèles entr’elles et au sens du chameau, et à environ 0m,12c ou 0m,15c de distance l’une de l’autre ; elles ont 0m,06c à 0m,08c de large ; elles sont reliées à 2 pièces de bois appelées tămâouait, qui leur sont parallèles et forment le bord droit et le bord gauche du siège, par des cordelettes en peau formant filet : les 2 tăfîdfert, les 2 tămâouait de droite et de gauche, 2 autres tămâouait qui forment le bord de devant et le bord de derrière du siège, et les cordelettes de peau fixées entre les tăfîdfert et les tămâouait composent le siège de la selle ; sur cet ensemble sont placées des couvertures sur lesquelles s’asseoit la fem. ‖ v. ⴾ éké, tékéout.
— tăfoûdfert ⵜⴼⴷⴼⵔ⵿ⵜ sf. φ (pl. tifoûdfâr ⵜⴼⴷⴼⵔ), daṛ tfoûdfâr ‖ m. s. q. le pr.
ⴼⴷⵉ fadei ⴼⴷⵉ vn. prim. ; conj. 60 « mareou » ; (iefĭdei, iefîdei, éd iefadei, our iefadei) ‖ être écorché (avoir une écorchure ; avoir une plaie superficielle de la peau) (le suj. étant une p., un an., ou une partie qlconque du corps) ; s’écorcher (d. le s. ci. d.) ‖ se dit des p. et des an. qui ont une écorchure de n’importe quelles étendue, profondeur et gravité à n’importe quelle partie du corps ‖ lorsqu’on empl. fadei en parlant d’un an. de selle ou de bât, sans exprimer la partie du corps écorchée, on veut presque touj. parler d’écorchures sur le dos.
— seffidi ⵙⴼⴷⵉ va. f. 1 ; conj. 137 « semmirou » ; (isfadei, iesîfadei, éd iseffidi, our isfadei) ‖ écorcher.
— tâfâdâi ⵜⴼⴷⵉ vn. f. 9 ; conj. 237 « tâfâdâi » ; (itâfâdâi, our itefidi) ‖ être hab. écorché ; s’écorcher hab.
— sâfâdâi ⵙⴼⴷⵉ va. f. 1.9 ; conj. 237 « tâfâdâi » ; (isâfâdâi, our isefidi) ‖ écorcher hab.
— tăfâdé ⵜⴼⴷⵉ sf. nv. prim. ; φ (pl. tifâdiouîn ⵜⴼⴷⵓⵏ), daṛ tfâdiouîn ‖ fait d’être écorché ; fait de s’écorcher ‖ sign. aussi « écorchure (qlconque, de p. ou d’an.) » ‖ diffère d’addeṛ « durillon qui se trouve auprès de l’aisselle (chez certains chameaux) » ‖ diffère de takroumt « blessure à l’arête de la partie saillante du dos, dans la partie du dos qui supporte la selle (dans un chameau de selle ou de bât) ». Toute takroumt est une tăfâdé, mais non inversement ‖ diffère d’oummous « très petite écorchure sur le dos (d’un an. de selle ou de bât) ». Tout oummous est une tăfâdé, mais non inversement ‖ diffère de tasmest « écorchure à l’avant-bras du chameau par suite du frottement contre la callosité qui est sous son ventre ». Toute tasmest est une tăfâdé, mais non inversement.
— ăseffîdi ⵙⴼⴷⵉ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. iseffîdien ⵙⴼⴷⵉⵏ), daṛ seffîdien ‖ fait d’écorcher.
— ăseffâdai ⵙⴼⴷⵉ sm. n. d’é. f. 1 ; φ (pl. iseffâdaien ⵙⴼⴷⵉⵏ ; fs. tăseffâdait ⵜⵙⴼⴷⵉⵜ ; fp. tiseffâdaîn ⵜⵙⴼⴷⵉⵏ), daṛ seffâdaien, daṛ tseffâdaîn ‖ hom. qui écorche ses montures (h. qui a l’hab. d’écorcher sur le dos tous les an. qu’il monte, par suite d’une manière défectueuse de monter).
— éfedei ⴼⴷⵉ sm. φ (pl. ifediân ⴼⴷⵉⵏ), daṛ ăfedei (ĕfedei), daṛ fediân ‖ demi-siège de la selle de méhari pour homme ‖ le siège de la selle de méhari pour hom. est formé de 2 demi-disques en bois léger recouverts de peau ; chaque demi-disque s’appelle éfedei ‖ la figure représente le plan d’une selle : α, α sont les 2 éfedei ; β est le pommeau ; γ est la palette.
ⴼⴷⵍ téfedilt ⵜⴼⴷⵍ⵿ⵜ sf. φ (pl. tifedîlîn ⵜⴼⴷⵍⵏ), daṛ tăfedilt (tĕfedilt), daṛ tfedîlîn ‖ sandale à extrémité légèrement repliée sur elle- même (sandale dont la semelle, faite d’un seul morceau de peau, a son extrémité qui se replie sur le bout du pied de manière à le protéger) ‖ cette sandale, très portée dans l’Ăd., l’Ăir et chez les Ioul., n’est presque pas portée dans l’Ăh. ‖ p. ext. « sandale à semelle faite d’un seul morceau de peau (de forme qlconque) ».
— téfedilt ⵜⴼⴷⵍ⵿ⵜ sf. φ (pl. tifedlîn ⵜⴼⴷⵍⵏ), daṛ tăfedilt (tĕfedilt), daṛ tfedlîn ‖ angle inférieur du bouclier et partie flexible et légèrement repliée sur elle-même du bouclier voisine de cet angle ‖ le bouclier des Kel-Ăh. est fait avec la peau d’une antilope d’espèce particulière appelée éhem en tăm. et « ourg » en ar. Chacun de ses 2 angles supérieurs (α, α) s’appelle ăżîr « épaule » ; chacun de ses 2 angles inférieurs (β, β) s’appelle téfedilt ‖ eġ téfedilt « faire téfedilt » sign. p. ext. « se mettre bouclier contre bouclier (tous les boucliers se touchant par les bords latéraux, de manière à former comme une muraille) (le suj. étant des combattants) ». Les Kel-Ăh. adoptent cette formation quand ils combattent des ennemis armés de flèches ‖ poét. i-n-tfedlîn « un des angles inférieurs repliés sur eux-mêmes » s’empl. d. le s. de « bouclier ».
ⴼⴷⵓ ăfedaoua ⴼⴷⵓⴰ (Soudan) sm. φ (pl. ifedaouâten ⴼⴷⵓⵜⵏ), daṛ fedaouâten ‖ courtisan (familier et hom. de confiance d’un roi) ‖ il y a des ăfedaoua au Soudan, où il y a des rois. Il n’y en a pas dans l’Ăh., où il n’y a jamais eu de roi proprement dit ‖ très peu us.
ⴼⴷⵗ tăfoûdeḳ ⵜⴼⴷⵈ sf. φ (pl. tifoûdeṛîn ⵜⴼⴷⵗⵏ), daṛ tfoûdeṛîn ‖ morceau d’écorce de dattier formé par la naissance d’une palme (ar. « kernafa »).
ⴼⴷⵗⵏ ăfedaṛân ⴼⴷⵗⵏ (Ăir, Ăd., Ioul.) sm. φ (pl. ifedeṛnân ⴼⴷⵗⵏⵏ), daṛ fedeṛnân ‖ grand épiploon (masse graisseuse péritonéale à l’intérieur du ventre) (chez les p. et les an.) ‖ syn. d’ăṛefadân (Ăh.) ‖ peu us. dans l’Ăh.
ⴼⴷⵙ téfedest ⵜⴼⴷⵙ⵿ⵜ sf. φ (pl. tifedsîn ⵜⴼⴷⵙⵏ), daṛ tăfedest (tĕfedest), daṛ tfedsîn ‖ ensemble des vassaux (d’une tribu ou d’une p.) ‖ syn. d’eṭṭebel empl. dans ce s.
ⴼⴹ êfeḍ ⴼⴹ sm. (pl. êfḍen ⴼⴹⵏ) ‖ quantité innombrable (nombre qui dépasse tout ce qu’on peut compter).
ⴼⴹⴹ ăfoûḍiḍ ⴼⴹⴹ sm. φ (n. d’u. et col.) (pl. ifoûḍîḍen ⴼⴹⴹⵏ), daṛ foûḍîḍen ‖ petit pou gris de chameau ‖ diffère d’ăġourmel « gros pou gris de chameau » ‖ diffère de tesellouft « petit pou brun-rouge de chameau ».
ⴼⴹⵉ feḍei ⴼⴹⵉ vn. prim. ; conj. 99 « bereġ » ; (iffĕḍei, ieffîḍei, éd ieffeḍei, our iffeḍei) ‖ être percé (avoir un petit trou accidentel) (le suj. étant un récipient) ; se percer (d. le s. ci. d.) ‖ se dit de tous les récipients qui servent à mettre les liquides ou les solides en poudre ou en petits fragments, p. ex. des outres, des vases, des cruches, des sacs, etc. ‖ p. ext. « être percé (avoir un petit trou, accidentel ou non) (le suj. étant une ch. qlconque) ; se percer (dans le même s.) ». Se dit de tout ce qui est percé d’un petit trou par qlq. cause que ce soit, p. ex. de la peau d’une p. ou d’un an., d’un vêtement, d’un toit, d’une ch. qlconque ‖ p. ext. « être dévirginé (le suj. étant une femme) » ‖ fig. « laisser échapper du fondement une exhalaison venteuse et fétide avec un bruit très-faible ». D. ce s., est syn. d’ eġ tăk̤adast ‖ d. le s. « être percé (avoir un petit trou, accidentel ou non) », diffère d’ebeḍ « être troué (d’un trou qlconque, petit ou grand) » et de tebeḍ « être troué (d’un trou qlconque, petit ou grand) » ‖ d. le s. « être dévirgine », est syn. d’ebeḍ et de tebeḍ.
— seffeḍi ⵙⴼⴹⵉ va. f. 1 ; conj. 131 « sebbedi » ; (isfeḍei, iesîfeḍei, éd iseffeḍi, our isfeḍei) ‖ percer ‖ a t. les s. c. à c. du prim.
— tâfeḍâi ⵜⴼⴹⵉ vn. f. 7 ; conj. 231 « tâdenkâi » ; (itâfeḍâi, our itefeḍi) ‖ être hab. percé ; se percer hab. ‖ a t. les s. c. à c. du prim.
— sâfeḍâi ⵙⴼⴹⵉ va. f. 1.7 ; conj. 231 « tâdenkâi » ; (isâfeḍâi, our isefeḍi) ‖ percer hab. ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.
— afḍi ⴼⴹⵉ sm. nv. prim. ; φ (pl. ifḍien ⴼⴹⵉⵏ), daṛ ĕfḍi (ăfḍi), daṛ ĕfḍien ‖ fait d’être percé ; fait de se percer ‖ a t. les s. c. à c. du prim.
— ăseffeḍi ⵙⴼⴹⵉ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. iseffeḍien ⵙⴼⴹⵉⵏ), daṛ seffeḍien ‖ fait de percer ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.
— tăfeṭṭouit ⵜⴼⵟⵉⵜ sf. φ (pl. tifeṭṭouîn ⵜⴼⵟⵉⵏ, tifeṭṭai ⵜⴼⵟⵉ), daṛ tfeṭṭouîn, daṛ tfeṭṭai ‖ petit trou (accidentel, dans un récipient) ‖ p. ext. « petit trou (accidentel ou non, dans une ch. qlconque) ». Se dit des petits trous dans la peau des p. et des an. et dans n’importe quelles choses, p. ex. des petits trous percés dans les oreilles et les narines pour y passer des boucles d’oreilles ou des pendants de narines, des petits trous dans un vêtement, dans une toiture, etc. ‖ diffère de tabôḍé « trou (de dimension qlconque) » ‖ diffère de tăsensiḳ « très petite fente accidentelle (traversant de part en part un objet) ». Toute tăsensiḳ est une tăfeṭṭouit, mais non inversement ‖ diffère d’ăneftouk « fente (petite ouverture en long (naturelle, artificielle ou accidentelle)) [dans la peau d’une p., la peau d’un an., ou une ch.] » ‖ v. ⵂⴱ tăhabbat.
— feḍifeḍi ⴼⴹⴼⴹⵉ vn. prim. ; conj. 45 « ġemiġemi » ; (ifḍeifeḍei, iefîḍeifeḍei, éd ifḍifeḍi, our ifḍeifeḍei) ‖ être percé çà et là (avoir çà et là de petits trous accidentels) (le suj. étant un récipient) ; se percer çà et là (d. le s. ci. d.) ‖ p. ext. « être percé çà et là (avoir çà et là de petits trous, accidentels ou non) (le suj. étant une ch. qlconque) ; se percer çà et là (dans le même s.) ». Peut avoir pour suj. la peau d’une p., ou d’un an., un vêtement, un toit, une ch. qlconque.
— seffeḍifeḍi ⵙⴼⴹⴼⴹⵉ va. f. 1 ; conj. 132 « seddeṛideṛi » ; (isfeḍeifeḍei, iesîfeḍeifeḍei, éd iseffeḍifeḍi, our isfeḍeifeḍei) ‖ percer çà et là ‖ a t. les s. c. à c. du prim.
— tîfḍifeḍi ⵜⴼⴹⴼⴹⵉ vn. f. 12 ; conj. 245 « tîheḍeḍi » ; (itîfḍifeḍi, our itefḍifeḍi) ‖ être hab. percé ça et là ; se percer hab. çà et là ‖ a t. les s. c. à c. du prim.
— sîfḍifeḍi ⵙⴼⴹⴼⴹⵉ va. f. 1.12 ; conj. 245 « tîheḍeḍi » ; (isîfḍifeḍi, our isefḍifeḍi) ‖ percer hab. çà et là ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.
— ăfḍifeḍi ⴼⴹⴼⴹⵉ sm. nv. prim. ; φ (pl. ifḍifeḍien ⴼⴹⴼⴹⵉⵏ), daṛ ĕfḍifeḍien ‖ fait d’être percé çà et là ; fait de se percer çà et là ‖ a t. les s. c. à c. du prim.
— ăseffeḍifeḍi ⵙⴼⴹⴼⴹⵉ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. iseffeḍifeḍien ⵙⴼⴹⴼⴹⵉⵏ), daṛ seffeḍifeḍien ‖ fait de percer çà et là ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.
ⴼⴹⵉⴼⴹⵉ feḍifeḍi ‖ v. ⴼⴹⵉ feḍei.
ⴼⴹⵍ efḍel ⴼⴹⵍ ✳ vn. prim. ; conj. 26 « eksen » ; (ifḍĕl, ifḍâl, éd ifḍel, our ifḍil) ‖ être excellent ‖ très peu us.
ⴼⴹⵍ tăfâḍlé ⵜⴼⴹⵍⵉ sf. φ (pl. tifâḍliouîn ⵜⴼⴹⵍⵓⵏ), daṛ tfâḍliouîn ‖ verrue (petite excroissance de chair).
ⴼⴹⵙ ăfeḍis ⴼⴹⵙ sm. φ (pl. ifḍâs ⴼⴹⵙ), daṛ ĕfḍâs ‖ marteau (outil de fer pour enfoncer les clous ou battre le fer) ‖ tehount n ăfeḍis « grosse pierre de marteau » sign. « enclume ».
— tăfeḍist ⵜⴼⴹⵙ⵿ⵜ sf. φ (pl. tifḍâs ⵜⴼⴹⵙ), daṛ tĕfḍâs ‖ dim. du pr.
ⴼⴼ éfef ⴼⴼ sm. φ (pl. ifefân ⴼⴼⵏ), daṛ ăfef (ĕfef), daṛ fefân ‖ mamelle (de p.) ; pis (bout de mamelle qu’on prend dans la main pour traire) (d’an.) ‖ p. ext. « verge (membre viril) (d’h. ou d’an.) » ‖ diffère de têżé « globe de la mamelle (partie de la mamelle qui renferme le lait) (chez les an.) » ‖ diffère de tâġma « mamelon (bout de la mamelle, par lequel l’enfant suce le lait) (chez la fem. et l’hom.) ».
ⴼⴼⵔ foufferet (Ta. 2) ⴼⴼⵔⵜ va. prim. ; conj. 97 « doubet (Ta. 2) » ; (ieffoŭfferet, ieffoûfferet, éd iffoufferet, our ieffoufferet) ‖ frotter ‖ a aussi les s. pas. et pron. « être frotté » et « se frotter » ‖ peut avoir pour suj. et pour rég. dir. des p., des an., ou des ch. ‖ s’empl. pour exprimer n’importe quel frottement ‖ p. ext. « froisser entre les mains [des épis de céréales] (pour en extraire le grain) » ‖ p. ext. « frotter entre les mains [des peaux tannées] (pour les assouplir) » ; d. ce s., exprime une opération qu’on fait hab. subir aux peaux minces, après les avoir tannées, pour les rendre souples. v. ⴼⵍ afel ‖ diffère d’emri « frotter (avec qlq. ch. de dur) » ‖ diffère de belenbelet (Ta. 2) « enduire (d’une matière en poudre) ».
— seffefferet (Ta. 2) ⵙⴼⴼⵔⵜ va. f. 1 ; conj. 134 « seġġereffet (Ta. 2) » ; (isfefferet, iesîfefferet, éd iseffefferet, our isfefferet) ‖ faire frotter ‖ se c. av. 2 acc. ‖ a t. les s. c. à c. du prim. au s. act.
— nemefefferet (Ta. 2) ⵏⵎⴼⴼⵔⵜ vn. f. 2bis ; conj. 47 « ġereffet (Ta. 2) » ; (inmefefferet, ienîmefefferet, éd inmefefferet, our inmefefferet) ‖ se frotter l’un contre l’autre.
— tîfefferoût (Ta. 8) ⵜⴼⴼⵔⵜ va. f. 16 ; conj. 255 « tîġreffoût (Ta. 8) » ; (itîfefferout, our itefefferout) ‖ frotter hab. ‖ a aussi les s. pas. et pron. ‖ a t. les s. c. à c. du prim.
— sîfefferoût (Ta. 8) ⵙⴼⴼⵔⵜ va. f. 1.16 ; conj. 255 « tîġreffoût (Ta. 8) » ; (isîfefferoût, our isefefferout) ‖ faire hab. frotter ‖ se c. av. 2 acc. ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.
— tînmefefferoût (Ta. 8) ⵜⵏⵎⴼⴼⵔⵜ vn. f. 2bis.16 ; conj. 255 « tîġreffoût (Ta. 8) » ; (itînmefefferoût, our itenmefefferout) ‖ se frotter hab. l’un contre l’autre.
— ăfoufferou ⴼⴼⵔⵓ sm. nv. prim. ; φ (pl. ifefferoûten ⴼⴼⵔⵜⵏ), daṛ fefferoûten ‖ fait de frotter ‖ a aussi les s. pas. et pron. « fait d’être frotté » et « fait de se frotter » ‖ a t. les s. c. à c. du prim.
— ăseffefferou ⵙⴼⴼⵔⵓ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. iseffefferoûten ⵙⴼⴼⵔⵜⵏ), daṛ seffefferoûten ‖ fait de faire frotter ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.
— ănmefefferou ⵏⵎⴼⴼⵔⵓ sm. nv. f. 2bis ; φ (pl. inmefefferoûuten ⵏⵎⴼⴼⵔⵜⵏ), daṛ ĕnmefefferoûten ‖ fait de se frotter l’un contre l’autre.
— ăfeffera ⴼⴼⵔⴰ sm. n. d’é. prim. ; φ (pl. ifefferâten ⴼⴼⵔⵜⵏ ; fs. tăfefferat ⵜⴼⴼⵔⵜ ; fp. tifefferâtîn ⵜⴼⴼⵔⵜⵏ), daṛ fefferâten, daṛ tfefferâtîn ‖ hom. qui a l’hab. de frotter ; hom. (ou an.) qui a l’hab. de se frotter ‖ p. ext. « hom. qui a l’hab. de froisser des épis de céréales entre ses mains (pour en extraire le grain et le manger cru) » ‖ p. ext. le fém. tăfefferat sign. « épi (de céréale) ». Diffère de tăhammart « épi (de plante qlconque) ».
ⴼⴼⵗ éfeffeṛ ⴼⴼⵗ sm. φ (pl. ifeffeṛen ⴼⴼⵗⵏ), daṛ ăfeffeṛ (ĕfeffeṛ), daṛ feffeṛen ‖ feuille de bourre de palmier (morceau de bourre de palmier comprenant un tour de tronc entier) ‖ p. ext. « feuille [de papier] (feuille de papier de la dimension d’une feuille de papier ministre entière) » ‖ diffère d’ăsân « bourre de palmier », qui est un collectif sans nom d’unité.
ⴼⴳ fouggou ⴼⴳⵓ vn. prim. ; conj. 107 « boubbou » ; (ieffoŭgga, ieffoûgga, éd ieffouggou, our ieffougga) ‖ avoir un écart de poitrine (par suite d’effort) (le suj. étant une p. ou un an.) ‖ fig. s’empl., le suj. étant une p. qui s’attache à un mauvais ami, suit un mauvais chef, entreprend un travail audessus de ses forces, etc., pour exprimer qu’elle va audevant d’un désastre ou d’une déception ‖ fig. s’empl., le suj. étant un mensonge, une hypocrisie, une perfidie, etc., pour exprimer qu’ils sont percés à jour.
— seffeggou ⵙⴼⴳⵓ va. f. 1 ; conj. 130 « semmendou » ; ω (isfegga, iesîfegga, éd iseffeggou, our isfegga) ‖ faire avoir un écart de poitrine (donner un écart de poitrine à) ‖ a t. les s. c. à c. du prim.
— tîfeggou ⵜⴼⴳⵓ vn. f. 12 ; conj. 244 « tîmendou » ; (itîfeggou, our itefeggou) ‖ avoir hab. un écart de poitrine ‖ a t. les s. c. à c. du prim.
— sîfeggou ⵙⴼⴳⵓ va. f. 1.12 ; conj. 244 « tîmendou » ; (isîfeggou, our isefeggou) ‖ faire hab. avoir un écart de poitrine ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.
— ăfouggou ⴼⴳⵓ sm. nv. prim. ; φ (pl. ifouggoûten ⴼⴳⵜⵏ), daṛ fouggoûten ‖ fait d’avoir un écart de poitrine ‖ a t. les s. c. à c. du prim. ‖ sign. aussi « écart de poitrine ».
— ăfaggou ⴼⴳⵓ sm. nv. prim. ; φ (pl. ifoggân ⴼⴳⵏ), daṛ foggân ‖ m. s. q. le pr.
— ăseffeggou ⵙⴼⴳⵓ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. iseffeggoûten ⵙⴼⴳⵜⵏ), daṛ seffeggoûten ‖ fait de faire avoir un écart de poitrine ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.
— tefaggit ⵜⴼⴳⵜ sf. φ (pl. tifougga ⵜⴼⴳⴰ), daṛ tfougga ‖ anneau de métal ou de cuir dur (servant à maintenir 2 choses l’une contre l’autre) ‖ se dit de toutes les bagues en métal ou en cuir dur qui servent à maintenir 2 ch. différentes l’une contre l’autre, à consolider une tige fragile, à empêcher de se déformer une tige creuse et flexible, ou à raccommoder une tige cassée. P. ex., les grenadières des fusils, les anneaux de métal ou de cuir dur mis à la tige en bois d’un javelot pour la consolider ou la raccommoder, ceux qu’on met à la bouche ou à l’extrémité d’un fourreau d’épée ou de poignard pour l’empêcher de se déformer, sont des tefaggit ‖ diffère de tébint « garniture métallique [de fourreau d’épée (ou de poignard), à chacune de ses extrémités] » ; toute tébint est une tefaggit, mais non inversement ; une tefaggit peut être mise à une place qlconque d’un fourreau et être soit en métal soit en cuir dur.
ⴼⴶ tafeġa ⵜⴼⴶⴰ sf. φ (pl. tifeġiouîn ⵜⴼⴶⵓⵏ), daṛ tĕfeġa (tăfeġa), daṛ tfeġiouîn ‖ gros tronc d’arbre (d’un mêtre de diamètre ou davantage) ‖ v. ⴷⵍ tédelé.
— ăfeġġaġ ⴼⴶⴶ sm. φ (pl. ifeġġâġen ⴼⴶⴶⵏ), daṛ feġġâġen ‖ perche ‖ se dit des perches de toute espèce et de toute dimension, qu’elles soient des troncs ou des branches.
— fouġġeġ ⴼⴶⴶ vn. prim. ; conj. 95 « doukkel » ; (ieffoŭġġeġ, ieffoûġġeġ, éd ieffouġġeġ, our ieffouġġeġ) ‖ être étendu sans mouvement comme une perche (le suj. étant une p. ou un an. morts, très-malades, ou endormis) ‖ fig. s’empl., le suj. étant une p., pour exprimer qu’elle est très paresseuse et passe son temps à dormir.
— tîfeġġoûġ ⵜⴼⴶⴶ vn. f. 13 ; conj. 246 « tîdekkoûl » ; (itîfeġġoûġ, our itefeġġouġ) ‖ être hab. étendu sans mouvement comme une perche ‖ a t. les s. c. à c. du prim.
— ăfouġġeġ ⴼⴶⴶ sm. nv. prim. ; (s. s. pl.) ‖ fait d’être étendu sans mouvement com. une perche ‖ a t. les s. c. à c. du prim.
ⴼⴶⴶ ăfeġġaġ ‖ v. ⴼⴶ tafeġa.
ⴼⵂⵎ efhem ⴼⵗⵎ ✳ va. prim. ; conj. 26 « eksen » ; (ifhĕm, ifhâm, éd ifhem, our ifhim) ‖ comprendre ‖ syn. d’elmed empl. dans ce s. ‖ très peu us.
ⴼⵉ effi ⴼⵉ va. prim. ; conj. 32 « eġmi » ; (iffĕi, iffâi, éd iffi, our ifféi) ‖ verser [dans qlq. ch.] ; déverser [de qlq. ch.] ‖ a aussi les s. pas. et pron. « être versé ; être déversé » et « se verser ; se déverser » ‖ peut avoir pour suj. une p., un an., ou une ch. Peut avoir pour rég. dir. des liquides qlconques, des matières demi-liquides comme le miel et le beurre fondu, ou des solides en très petits fragments ou en poudre, comme le blé, le riz, les dattes concassées, la farine, etc., qu’on verse n’importe où, ou qu’on déverse de n’importe où ‖ p. ext. « fuir (avoir une fuite ou des fuites, laisser échapper son contenu par une ou plusieurs fuites, être incapable de retenir son contenu par suite d’une ou plusieurs fuites) (le suj. étant un récipient) (n.) ; fuir (s’échapper [d’un récipient] par une ou plusieurs fuites) (le suj. étant un liquide, une matière demi-liquide, ou des solides en très petits fragments ou en poudre) (n.) » ‖ p. ext. « couler (avoir un liquide qui découle de soi) (le suj. étant une p., un an., une partie du corps, une blessure ; le rég. ind. étant un liquide ou une matière demi-liquide) (n.) ; couler (le suj. étant un liquide ou une matière demi-liquide qui découlent d’une p., d’un an., d’une partie du corps, d’une blessure ; le rég. ind. étant la p., l’an., la partie du corps, la blessure desquels découle le sujet) (n.) ». D. le s. « couler (avoir un liquide qui découle de soi) », le liquide ou demi-liquide qui est rég. ind. est à l’abl. et est accompagné d’une prép. qui est hab. s « au moyen de ; avec (au moyen de) ». D. le s. « couler (le suj. étant un liquide ou une matière demi-liquide) », la p., l’an., la partie du corps, la blessure qui est rég. ind. est à l’abl. et accompagné d’une prép. qui est hab. daṛ « de dans ». (Ex. Kenân iffâi s ĕhni ; ibouisen nît effâien s enneġel ; tiṭṭaouîn nît effâinet es meṭṭaouen ⁒ K. coule de sang (K. a du sang qui découle de lui) ; ses blessures coulent de pus (ses blessures ont du pus qui découle d’elles) ; ses yeux coulent de larmes (ses yeux ont des larmes qui découlent d’eux)) ‖ p. ext. « avoir la diarrhée (le suj. étant une p. ou un an.) (n.) » ‖ fig. « déverser de côté et d’autre [une p., une nouvelle, un secret] (divulguer de côté et d’autre [une p. (en racontant ses actes, ses affaires, ses secrets), une nouvelle, un secret]) (act.) » ‖ d. le s. « verser ; déverser », diffère d’enfer « déverser (en projetant) [dans un récipient à large ouverture, sur qlq. ch. de large, ou à terre] ; déverser (en projetant) [d’un récipient qlconque] », bien que, dans certains cas, on puisse se servir indifféremment de l’un ou de l’autre verbe ‖ d. le s. « déverser de côté et d’autre [une p., une nouvelle, un secret] », est syn. d’enfer, de seġġeoui et de setrem.
— soufi ⵙⴼⵉ va. f. 1 ; conj. 164 « soufi » ; (iessoŭfei, iessoûfei, éd isoufi, our iessoufei) ‖ faire verser ; faire déverser ‖ se c. av. 2 acc. ‖ a t. les s. c. à c. du prim. aux s. act. et n.
— neffei ⵏⴼⵉ vn. f. 4 ; conj. 99 « bereġ » ; (innĕffei, iennîffei, éd ienneffei, our inneffei) ‖ être versé réc. l’un dans l’autre (à plusieurs reprises, de manière à être complètement mélangé) (le suj. étant des liquides contenus dans 2 ou plusieurs vases).
— senneffi ⵙⵏⴼⵉ va. f. 4.1 ; conj. 131 « sebbedi » ; (isneffei, iesîneffei, éd isenneffi, our isneffei) ‖ verser réc. l’un dans l’autre (d. le s. ci. d.).
— tâffei ⵜⴼⵉ va. f. 6 ; conj. 227 « tâffei » ; (itâffei, our iteffi) ‖ verser hab. ; déverser hab. ‖ a aussi les s. pas. et pron. ‖ a t. les s. c. à c. du prim.
— soûfoûi ⵙⴼⵉ va. f. 1.18 ; conj. 260 « toûksâḍ » ; (isoûfoûi, our isoufoui) ‖ faire hab. verser ; faire hab. déverser ‖ se c. av. 2 acc. ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.
— tîneffoûi ⵜⵏⴼⵉ vn. f. 4.13 ; conj. 246 « tîdekkoûl » ; (itîneffoûi, our iteneffoui) ‖ être hab. versé réc. l’un dans l’autre (d. le s. ci. d.).
— sîneffoûi ⵙⵏⴼⵉ va. f. 4.1.13 ; conj. 246 « tîdekkoûl » ; (isîneffoûi, our iseneffoui) ‖ verser hab. réc. l’un dans l’autre (d. le s. ci. d.).
— oûfoui ⴼⵉ sm. nv. prim. ; (pl. oûfouien ⴼⵉⵏ) ‖ fait de verser ; fait de déverser ‖ a aussi les s. pas. et pron. « fait d’être versé ; fait d’être déversé » et « fait de se verser ; fait de se déverser » ‖ a t. les s. c. à c. du prim.
— ăsoûfi ⵙⴼⵉ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. isoûfien ⵙⴼⵉⵏ), daṛ soûfien ‖ fait de faire verser ; fait de faire déverser ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.
— ăneffi ⵏⴼⵉ sm. nv. f. 4 ; φ (pl. ineffien ⵏⴼⵉⵏ), daṛ neffien ‖ fait d’être versé réc. l’un dans l’autre (d. le s. ci. d.).
— ăsenneffi ⵙⵏⴼⵉ sm. nv. f. 4.1 ; φ (pl. isenneffien ⵙⵏⴼⵉⵏ), daṛ senneffien ‖ fait de verser réc. l’un dans l’autre (d. le s. ci. d.).
— éseggefi ⵙⴳⴼⵉ sm. φ (pl. iseggefa ⵙⴳⴼⴰ), daṛ ăseggefi (ĕseggefi), daṛ seggefa ‖ entonnoir.
— téseggefit ⵜⵙⴳⴼⵜ sf. φ (pl. tiseggefa ⵜⵙⴳⴼⴰ), daṛ tăseggefit (tĕseggefit), daṛ tseggefa ‖ dim. du pr.
ⴼⵉ foi ⴼⵉ sm. (s. s. pl.) ‖ nord ‖ v. ⵂⵍ ehel, nehel, ănehôl.
ⴼⵉ éfei ‖ v. ⴼ êfi.
ⴼⵉⴼ éfeifé ⴼⵉⴼⵉ sm. φ (pl. ifeifêten ⴼⵉⴼⵜⵏ), daṛ ăfeifé (ĕfeifé), daṛ feifêten ‖ point de chausson quadruple (terme de broderie).
ⴼⵉⴾ feik ⴼⵉⴾ vn. prim. ; conj. 103 « feik » ; (iffĭka, ieffîka, éd ieffeik, our iffika) ‖ être dévalisé (être dépouillé de ce qu’on a sur soi, de ce qu’on porte, sans être enlevé soi-même) (le suj. étant une p. ou un an.) ; être pillé (être dépouillé de ses objets mobiliers par violence ou en l’absence des propriétaires (le sujet étant un village, un campement, une habitation) ; être dépouillé de son contenu par violence ou en l’absence du propriétaire (le suj. étant un récipient) ; être enlevé par violence ou en l’absence du propriétaire (le suj. étant un objet mobilier)) ‖ fig. « être dépouillé de son revêtement intérieur (le suj. étant un puits) » ‖ fig. « être amaigri (être d’épouillé d’une partie de sa graisse) (le suj. étant une p.) ». Se dit d’une p. autrefois grasse qui a perdu de sa graisse. v. ⵍⴱⴾ elbek.
— seffiki ⵙⴼⴾⵉ va. f. 1 ; conj. 128 « seffiki » ; ω (isfeika, iesîfeika, éd iseffiki, our isfeika) ‖ dévaliser ; piller ‖ a t. les s. c. à c. du prim.
— seffik ⵙⴼⴾ va. f. 1 ; conj. 129 « seffik » ; ω (isfeik, iesîfeik, éd iseffik, our isfeik) ‖ m. s. q. le pr.
— tâfeika ⵜⴼⵉⴾⴰ vn. f. 10 ; conj. 238 « târeżża » ; (itâfeika, our itefeiki) ‖ être hab. dévalisé ; être hab. pillé ‖ a t. les s. c. à c. du prim.
— sâfeika ⵙⴼⵉⴾⴰ va. f. 1.10 ; conj. 238 « târeżża » ; ω (isâfeika, our isefeiki) ‖ dévaliser hab. ; piller hab. ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.
— ăfîki ⴼⴾⵉ sm. nv. prim. ; φ (pl. ifîkîten ⴼⴾⵜⵏ), daṛ fîkîten ‖ fait d’être dévalisé ; fait d’être pillé ‖ a t. les s. c. à c. du prim.
— ăseffîki ⵙⴼⴾⵉ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. iseffîkîten ⵙⴼⴾⵜⵏ), daṛ seffîkîten ‖ fait de dévaliser ; fait de piller ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.
— ifeikân ⴼⵉⴾⵏ sm. φ (pl. s. s.), daṛ feikân ‖ objets mobiliers acquis en dévalisant ou en pillant (d. le s. ci. d.) ‖ tous les objets mobiliers qu’on acquiert en dévalisant ou pillant, qu’il n’y en ait qu’un ou qu’ils soient plusieurs, sont appelés ifeikân. (Ex. ifeikân in kerteba ⁒ mes objets mobiliers acquis en dévalisant [sont] un pantalon (ce que j’ai acquis en dévalisant, c’est un pantalon)).
ⴼⵉⵏⵙ ăfeines ⴼⵉⵏⵙ sm. φ (pl. ifînâs ⴼⵏⵙ), daṛ fînâs ‖ place couverte d’un mélange de flaques d’eau, de terre détrempée, d’urine et d’excréments d’animaux (à un lieu qui sert d’abreuvoir habituel à des troupeaux).
ⴼⴾ foukket (Ta. 2) ⴼⴾⵜ va. prim. ; conj. 97 « doubet (Ta. 2) » ; (ieffoŭkket, ieffoûkket, éd iffoukket, our ieffoukket) ‖ purifier (en faisant tomber la bale, ou le son, ou tous les 2, par battage dans un mortier) [des grains de céréales] ‖ a aussi les s. pas. et pron. « être purifié » et « se purifier » ‖ v. ⵓⵍ ăoul, teouilet (Ta. 1).
— seffekket (Ta. 2) ⵙⴼⴾⵜ va. f. 1 ; conj. 134 « seġġereffet (Ta. 2) » ; (isfekket, iesîfekket, éd iseffekket, our isfekket) ‖ faire purifier ‖ se c. av. 2 acc. ‖ sign. aussi « purifier » ; d. ce s. est syn. du prim. au s. act.
— tîfekkoût (Ta. 8) ⵜⴼⴾⵜ va. f. 16 ; conj. 255 « tîġreffoût (Ta. 8) » ; (itîfekkoût, our itefekkout) ‖ purifier hab. ‖ a aussi les s. pas. et pron.
— sîfekkoût (Ta. 8) ⵙⴼⴾⵜ va. f. 1.16 ; conj. 255 « tîġreffoût (Ta. 8) » ; (isîfekkoût, our isefekkout) ‖ faire hab. purifier ‖ se c. av. 2 acc. ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.
— ăfakkou ⴼⴾⵓ sm. nv. prim. ; φ (pl. ifekkoûten ⴼⴾⵜⵏ), daṛ fekkoûten ‖ fait de purifier ‖ a aussi les s. pas. et pron. « fait d’être purifié » et « fait de se purifier ».
— ăseffekkou ⵙⴼⴾⵓ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. iseffekkoûten ⵙⴼⴾⵜⵏ), daṛ seffekkoûten ‖ fait de faire purifier ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.
ⴼⴾ tafekka ⵜⴼⴾⴰ sf. φ (pl. tifekkaouîn ⵜⴼⴾⵓⵏ), daṛ tĕfekka (tăfekka), daṛ tfekkaouîn ‖ corps (partie matérielle d’une p. ou d’un an. vivants ou morts) ‖ diffère de taṛessa « ossature ».
ⴼⴾ téfîkit ⵜⴼⴾⵜ sf. φ (pl. tifîka ⵜⴼⴾⴰ), daṛ tăfîkit (tĕfîkit), daṛ tfîka ‖ coup au pied (produit par le choc d’une pierre ou d’un autre corps dur contre lequel on se heurte en marchant) ‖ ne se dit que des p.
ⴼⴾ tăfouk ‖ v. ⴼ oufou.
ⴼⴾⴼⴾ tefâkfak ⵜⴼⴾⴼⴾ sf. φ (pl. tifâkfâkîn ⵜⴼⴾⴼⴾⵏ), daṛ tfâkfâkîn ‖ partie osseuse et charnue de l’aile (aile sans les plumes) ‖ p. ext. « aile (toute entière, os, chair et plumes) » ; d. ce s. est syn. d’afraou employé en parlant de l’aile d’un oiseau.
ⴼⴾⵍ éfekil ⴼⴾⵍ sm. φ (pl. ifekîlen ⴼⴾⵍⵏ, ifeklân ⴼⴾⵍⵏ), daṛ ăfekil (ĕfekil), daṛ fekîlen, daṛ feklân ‖ sandale grossière (d’une espèce particulière) (sandale grossière dont la semelle, faite de plusieurs vieux morceaux de peau grossièrement cousus les uns audessus des autres de manière à former 8 ou 10 épaisseurs de peau, s’attache au pied par de minces lanières) ‖ syn. d’émerked. v. ⵔⴾⴷ erked, émerked.
— téfekilt ⵜⴼⴾⵍ⵿ⵜ sf. φ (s. s. pl.), daṛ tăfekilt (tĕfekilt) ‖ marche en sandales grossières (fait de marcher ayant aux pieds des éfekil) ‖ ne s’empl. qu’au fig., dans le s. de « fait de marcher à pied (parce qu’on a perdu sa monture ou qu’on a été dépouillé de tout moyen de transport) ».
ⴼⴾⵔ foukker ⴼⴾⵔ vn. prim. ; conj. 95 « doukkel » ; (ieffoŭkker, ieffoûkker, éd ieffoukker, our ieffoukker) ‖ être découvert (être trouvé) (le suj. étant une p., un an., ou une ch. inconnus, perdus, ou cachés) ‖ p. ext. « être connu (le suj. étant une p., un an., une ch. dont le caractère, les qualités, les défauts étaient inconnus, et que l’expérience a fait connaître) ».
— seffekker ⵙⴼⴾⵔ va. f. 1 ; conj. 122 « seddekkel » ; (isfekker, iesîfekker, éd iseffekker, our isfekker) ‖ découvrir ‖ a t. les s. c. à c. du prim.
— tîfekkoûr ⵜⴼⴾⵔ vn. f. 13 ; conj. 246 « tîdekkoûl » ; (itîfekkoûr, our itefekkour) ‖ être hab. découvert ‖ a t. les s. c. à c. du prim.
— sîfekkoûr ⵙⴼⴾⵔ va. f. 1.13 ; conj. 246 « tîdekkoûl » ; (isîfekkoûr, our isefekkour) ‖ découvrir hab. ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.
— ăfoukker ⴼⴾⵔ sm. nv. prim. ; φ (pl. ifekkoûren ⴼⴾⵔⵏ), daṛ fekkoûren ‖ fait d’être découvert ‖ a t. les s. c. à c. du prim.
— ăseffekker ⵙⴼⴾⵔ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. iseffekkîren ⵙⴼⴾⵔⵏ), daṛ seffekkîren ‖ fait de découvrir ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.
— ăseffekkar ⵙⴼⴾⵔ sm. n. d’é. f. 1 ; φ (pl. iseffekkâren ⵙⴼⴾⵔⵏ ; fs. tăseffekkart ⵜⵙⴼⴾⵔ⵿ⵜ ; fp. tiseffekkârîn ⵜⵙⴼⴾⵔⵏ), daṛ seffekkâren, daṛ tseffekkârîn ‖ découvreur (hom. qui découvre ce qui est inconnu, perdu, caché).
ⴼⴾⵔ éfekraou ⴼⴾⵔⵓ (éfekré ⴼⴾⵔⵉ) sm. φ (pl. ifekraouen ⴼⴾⵔⵓⵏ ; fs. téfekraout ⵜⴼⴾⵔⵓⵜ ; fp. tifekraouîn ⵜⴼⴾⵔⵓⵏ), daṛ ăfekraou (ĕfekraou), daṛ fekraouen, daṛ tăfekraout (tĕfekraout), daṛ tfekraouîn ‖ rosse (cheval qui ne vaut rien du tout).
— seffekrou ⵙⴼⴾⵔⵓ vn. f. 1 ; conj. 131 « sebbedi » ; (isfekreou, iesîfekreou, éd iseffekrou, our isfekreou) ‖ devenir rosse ‖ ne s’empl. qu’au fig., pour exprimer qu’une p. qui a été bien intellectuellement, moralement, ou physiquement, devient inintelligente, mauvaise, ou laide. Sign. souv. « devenir laid (le suj. étant une femme) ».
— sâfekrâou ⵙⴼⴾⵔⵓ vn. f. 1.7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (isâfekrâou, our isefekriou) ‖ devenir hab. rosse.
— ăseffekrou ⵙⴼⴾⵔⵓ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. iseffekriouen ⵙⴼⴾⵔⵓⵏ), daṛ seffekriouen ‖ fait de devenir rosse.
— ăseffekraou ⵙⴼⴾⵔⵓ sm. n. d’é. f. 1 ; φ (pl. iseffekraouen ⵙⴼⴾⵔⵓⵏ ; fs. tăseffekraout ⵜⵙⴼⴾⵔⵓⵜ ; fp. tiseffekraouîn ⵜⵙⴼⴾⵔⵓⵏ), daṛ seffekraouen, daṛ tseffekraouîn ‖ rosse (hom. qui ne vaut rien du tout intellectuellement, moralement, ou physiquement) ‖ le fém. sign. souv. « femme laide ».
ⴼⴾⵔ Fâkrou ⴼⴾⵔⵓ ⁂ ✳ sf. (s. s. pl.) ‖ np. de la chamelle du prophète Ṣaleḥ ‖ des impies ayant tué Fâkrou, Dieu les métamorphosa en bêtes sauvages. D’où l’expr. émeṅṛi n Fâkrou « tueur de Fâkrou (meurtrier de Fâkrou) », qui sign. « bête sauvage ». Émeṅṛi n Fâkrou est souv. empl., surtout en poésie, com. injure ou pour exprimer la laideur. (Ex. ikkĕs kai Ialla, émeṅṛi n Fâkrou ! ⁒ que t’ôte [de ce monde] Dieu, meurtrier de F. ! (que Dieu te fasse mourir, bête sauvage !) = tămeṭ tâ-reṛ tessoûkseḍ, témeṅṛit en Fâkrou ⁒ cette femme fait peur, [c’est] une tueuse de F. (cette femme est laide à faire peur, c’est une bête sauvage)).
ⴼⴾⵔ éfeker ⴼⴾⵔ ✳ sm. φ (pl. ifekeren ⴼⴾⵔⵏ), daṛ ăfeker (ĕfeker), daṛ fekeren ‖ serrure en bois (s’ouvrant et se fermant de l’intérieur et de l’extérieur au moyen d’une grosse clef en bois ou en métal) ‖ syn. d’enneṛer (Ăj.) ; éfeker est seul empl. dans l’Ăh. ; enneṛer est seul empl. dans l’Ăj. ‖ diffère de tăḳellabt « verrou de bois (s’ouvrant et se fermant de l’intérieur seulement) » et d’elkoubbet « serrure en fer (de provenance européenne) » ‖ les serrures et verrous, de qlq. genre qu’ils soient, sont très rares dans l’Ăh. ; on y ferme les portes des maisons avec des cadenas ‖ peu us.
ⴼⴾⵔⵓ seffekrou ‖ v. ⴼⴾⵔ éfekraou.
ⴼⴾⵙ éfîkas ⴼⴾⵙ sm. φ (pl. ifîkâsen ⴼⴾⵙⵏ), daṛ ăfîkas (ĕfîkas), daṛ fîkâsen ‖ faible bruit de pas ‖ se dit de tous les bruits de pas de p. et d’an. qui sont faibles et s’entendent à peine ‖ diffère d’érîkas « bruit de pas (fort ou faible, de p. ou d’an.) » ‖ v. ⵂⵜ ăhît.
— seffoukes ⵙⴼⴾⵙ vn. f. 1 ; conj. 138 « sekkeroukeḍ » ; ρ (isfakes, iesîfakes, éd iseffoukes, our isfakes) ‖ marcher d’un pas allongé et silencieux (le suj. étant une p. ou un an.).
— ăseffoûkes ⵙⴼⴾⵙ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. iseffoûkoûsen ⵙⴼⴾⵙⵏ), daṛ seffoûkoûsen ‖ fait de marcher d’un pas allongé et silencieux ‖ sign. aussi « pas long et silencieux (marche consistant en un pas long et silencieux) ».
— ăseffâkas ⵙⴼⴾⵙ sm. n. d’é. f. 1 ; φ (pl. iseffâkâsen ⵙⴼⴾⵙⵏ ; fs. tăseffâkast ⵜⵙⴼⴾⵙ⵿ⵜ ; fp. tiseffâkâsîn ⵜⵙⴼⴾⵙⵏ), daṛ seffâkâsen, daṛ tseffâkâsîn ‖ an. au pas long et silencieux (an. qui marche d’un pas allongé et silencieux) ‖ se dit de nombreux chameaux, de qlq. chevaux, et rarement d’autres an. ‖ syn. d’ălemdeiias.
ⴼⵍ efel ⴼⵍ va. prim. ; conj. 30 « ebeḍ » ; ρ (ifĕl, ifâl, éd ifel, our ifil) ‖ quitter (partir de ; partir de chez) ‖ peut avoir pour suj. et pour rég. dir des p., des an., ou des ch. ‖ efel, accompagné d’ed (d, id, hid) particule signifiant le rapprochement, signifie « venir de ; venir de chez » ; efel, accompagné d’în (hîn) « là ; là-bas » signifie « quitter (partir de ; partir de chez) » et a le même sens qu’efel employé seul. (Ex. Moûsa ifĕl-d Aḍaṛ, ikkă Tăouat ⁒ M. est venu de l’Ădṛaṛ, il est allé au Touat = Dâssin tefĕl i-hîn, tekkă Moûsa ⁒ D. m’a quitté, elle est allée chez M.) ‖ p. ext. « déborder (le suj. étant un liquide qui déborde de ce qui le contient, ou une ch. qui déborde d’un liquide qui la remplit) (n.) ». Se dit d’un liquide qlconque qui déborde de n’importe quoi, et d’une ch. qlconque qui déborde de n’importe quel liquide, p. ex. d’eau qui déborde d’un fleuve, d’un torrent, d’un réservoir, d’une bouteille, d’un verre, d’un récipient qlconque, de lait ou d’un liquide qlconque qui débordent de n’importe quel récipient ; d’un fleuve, d’un torrent, etc. qui débordent d’eau, d’un récipient qlconque qui déborde de n’importe quel liquide. Quand le liquide est suj., si la ch. de laquelle il déborde est exprimée, elle se met à l’abl. et est accompagnée de daṛ « de dans ». Quand ce qui contient le liquide est suj., si le liquide est exprimé, il se met à l’abl. et est accompagné d’s « au moyen de ; avec (au moyen de) ». (Ex. aṅġi ifĕl enḍ ahel ⁒ l’eau courante provenant de pluies récentes a débordé hier = ăkous ifâl ⁒ le vase déborde = âman efĕlen daṛ tăṛezzit ⁒ l’eau a débordé de dans le lit (l’eau a débordé hors du lit) = ăkous ifâl s ăk̤ ⁒ le vase déborde au moyen de lait (le vase déborde de lait)) ‖ efel ayant pour suj. serho « considération (fait d’être honoré) » et pour rég. dir. une p., sign. que la considération quitte cette p., c. à d. que cette p. perd toute considération ; cette expr. est souv. empl. com. terme d’injure ; qlqf. le mot serho y est s. e. (Ex. Kenân, ifĕl t serho ⁒ K., l’a quitté la considération (K. a perdu toute considération) = ifĕl kem serho ! ⁒ que te quitte la considération ! (puisses-tu perdre toute considération !) = ifĕl kem ! ⁒ que te quitte [la considération s. e.] ! (puisses-tu perdre toute considération !) = ifâl kem ⁒ te quitte [la considération s. e.] (tu perds toute considération, tu es déconsidérée)).
— sefel ⵙⴼⵍ va. f. 1 ; conj. 113 « sebeḍ » ; ρ (isfel, iesîfel, éd isefel, our isfel) ‖ faire quitter ‖ se c. av. 2 acc. ‖ a t. les s. c. à c. du prim.
— effâl ⴼⵍ va. f. 5 ; conj. 218 « ebbâḍ » ; (iffâl, our iffil) ‖ quitter hab. ‖ a t. les s. c. à c. du prim.
— sâfâl ⵙⴼⵍ va. f. 1.7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (isâfâl, our isefil) ‖ faire hab. quitter ‖ se c. av. 2 acc. ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.
— éfîl ⴼⵍ sm. nv. prim. ; φ (pl. ifîlen ⴼⵍⵏ), daṛ ăfîl (ĕfîl), daṛ fîlen ‖ fait de quitter ‖ a t. les s. c. à c. du prim.
— asfel ⵙⴼⵍ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. isfîlen ⵙⴼⵍⵏ), daṛ ĕsfel (ăsfel), daṛ ĕsfîlen ‖ fait de faire quitter ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.
— taflout ⵜⴼⵍⵜ sf. φ (pl. tifloûtîn ⵜⴼⵍⵜⵏ), daṛ tĕflout (tăflout), daṛ tĕfloûtîn ‖ porte (pièce mobile qui sert à fermer une ouverture faite pour entrer et pour sortir) ‖ se dit des portes des enceintes, des maisons, des chambres, et de toute porte qui sert à fermer une ouverture faite pour entrer et sortir ‖ p. ext. « porte (pièce mobile qui sert à ouvrir ou à fermer) [d’un meuble à porte verticale] ; battant (vertical) [de fenêtre ; de contrevent] » ‖ syn. de tăhort ; dans l’Ăh. taflout est très us., tăhort peu us. ; dans l’Ăj. c’est l’inverse ‖ diffère d’émi « entrée (lieu d’entrée et de sortie) ; ouverture (orifice ; baie) ». L’ouverture faite pour entrée et sortir est une émi ; la pièce mobile qui sert à fermer cette ouverture est une taflout.
— éfeli ⴼⵍⵉ sm. φ (pl. ifelân ⴼⵍⵏ), daṛ ăfeli (ĕfeli), daṛ felân ‖ canal souterrain de captage et d’adduction d’eau (ar. « feggâra »).
— ătafâla ⵜⴼⵍⴰ sm. φ (pl. itafâlâten ⵜⴼⵍⵜⵏ), daṛ tafâlâten ‖ trou à eau à large bouche et où l’eau est presqu’à fleur de sol (où il suffit de creuser le sol à moins de 0m,50c de profondeur pour trouver de l’eau) ‖ l’ătafâla est un ăbankôr à large bouche et où l’eau est presqu’à fleur de sol. v. ⴱⵏⴾⵔ ăbankôr.
— ăseffil ⵙⴼⵍ sm. φ (pl. iseffîlen ⵙⴼⵍⵏ), daṛ seffîlen ‖ pâturage nouveau et frais (lieu où le pâturage n’a pas encore été brouté) ‖ ahel n ăseffil « jour de pâturage nouveau et frais » signifie « jour où on va dans un pâturage nouveau et frais (jour où on déplace son bivac ou son campement pour aller dans un pâturage nouveau et frais) ».
— settefel ⵙⵜⴼⵍ vn. f. 3bis.1 ; conj. 122 « seddekkel » ; (istefel, iesîtefel, éd isettefel, our istefel) ‖ déborder complètement (dépasser toute mesure dans les paroles ou dans la conduite, en mal) ‖ s’empl. pour exprimer des excès très-graves en paroles ou en actes ‖ sign. aussi « faire déborder complètement (d. le s. ci. d.) (act.) ».
— sâtefâl ⵙⵜⴼⵍ vn. f. 3bis.1.7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (isâtefâl, our isetefil) ‖ déborder complètement hab. (d. le s. ci. d.) ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 3bis.1.
— ăsettefel ⵙⵜⴼⵍ sm. nv. f. 3bis.1 ; φ (pl. isettefîlen ⵙⵜⴼⵍⵏ), daṛ settefîlen ‖ fait de déborder complètement (d. le s. ci. d.) ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 3bis.1.
— hefelfel ⵂⴼⵍⴼⵍ vn. prim. ; conj. 42 « lekeslekes » ; (ihfelfel, iehîfelfel, éd ihfelfel, our ihfelfel) ‖ s’emporter (avoir un brusque accès de colère, être comme un torrent qui déborde et sort avec violence de son lit) (le suj. étant une p.).
— zehhefelfel ⵣⵂⴼⵍⴼⵍ va. f. 1 ; conj. 122 « seddekkel » ; (izhefelfel, iezîhefelfel, éd izehhefelfel, our izhefelfel) ‖ faire s’emporter.
— tîhfelfîl ⵜⵂⴼⵍⴼⵍ vn. f. 13 ; conj. 246 « tîdekkoûl » ; (itîhfelfîl, our itehfelfil) ‖ s’emporter hab.
— zîhfelfîl ⵣⵂⴼⵍⴼⵍ va. f. 1.13 ; conj. 246 « tîdekkoûl » ; (izîhfelfîl, our izehfelfil) ‖ faire hab. s’emporter.
— ăhfelfel ⵂⴼⵍⴼⵍ sm. nv. prim. ; φ (pl. ihfelfîlen ⵂⴼⵍⴼⵍⵏ), daṛ ĕhfelfîlen ‖ fait de s’emporter ‖ sign. aussi « emportement (accès d’emportement) ».
— ăzehhefelfel ⵣⵂⴼⵍⴼⵍ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. izehhefelfîlen ⵣⵂⴼⵍⴼⵍⵏ), daṛ zehhefelfîlen ‖ fait de faire s’emporter.
— ăhefelfal ⵂⴼⵍⴼⵍ sm. n. d’é. prim. ; φ (pl. ihefelfâlen ⵂⴼⵍⴼⵍⵏ ; fs. tăhefelfalt ⵜⵂⴼⵍⴼⵍ⵿ⵜ ; fp. tihefelfâlîn ⵜⵂⴼⵍⴼⵍⵏ), daṛ hefelfâlen, daṛ thefelfâlîn ‖ hom. emporté (hom. d’un caractère emporté).
— tăhefelfelet ⵜⵂⴼⵍⴼⵍⵜ sf. (s. s. pl.) ‖ caractère emporté (caractère prompt aux emportements).
ⴼⵍ afel ⴼⵍ vn. prim. ; conj. 66 « aġer » ; ρ (ioufĕl, ioufâl, éd iafel, our ioufil) ‖ être tanné (être préparé avec du tan) ; se tanner (d. le s. ci. d.) ‖ peut avoir pour suj. n’importe quelle peau ou cuir ‖ fig. « avoir la peau tannée [de coups] (être roué [de coups]) (le suj. étant une p.) » ‖ diffère d’outtaḍ « être assoupli par battage (le suj. étant un cuir ou une peau) ». Diffère de foufferet (Ta. 2) « être frotté entre les mains (le suj. étant une peau tannée) (pour être assoupli) ». Après avoir tanné les peaux, on assouplit hab. celles qui sont épaisses par battage, opération exprimée par outtaḍ, et celles qui sont minces en les frottant entre les mains, opération exprimée par foufferet (Ta. 2) ‖ d. le s. « avoir la peau tannée [de coups] », est syn. d’outtaḍ.
— sifel ⵙⴼⵍ va. f. 1 ; conj. 172 « siġer » ; ρ (iessoŭfel, iessoûfel, éd isifel, our iessoufel) ‖ tanner ‖ a t. les s. c. à c. du prim.
— sessifel ⵙⵙⴼⵍ va. f. 1.1 ; conj. 136 « zekkeniher » ; ρ (issafel, iesîsafel, éd isessifel, our issafel) ‖ faire tanner ‖ se c. av. 2 acc.
— tâfel ⵜⴼⵍ vn. f. 6 ; conj. 228 « tâġer » ; (itâfel, our itifel) ‖ être hab. tanné ; se tanner hab. ‖ a t. les s. c. à c. du prim.
— sâfâl ⵙⴼⵍ va. f. 1.7 ; conj. 233 « sâġâr » ; (isâfâl, our isifil) ‖ tanner hab. ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.
— sâsâfâl ⵙⵙⴼⵍ va. f. 1.1.9 ; conj. 236 « tâhâouâl » ; (isâsâfâl, our isesifil) ‖ faire hab. tanner ‖ se c. av. 2 acc.
— ăffal ⴼⵍ sm. nv. prim. ; (pl. ăffâlen ⴼⵍⵏ) ‖ fait d’être tanné ; fait de se tanner ‖ a t. les s. c. à c. du prim. ‖ sign. aussi « tannage ».
— ăsîfel ⵙⴼⵍ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. isîfîlen ⵙⴼⵍⵏ), daṛ sîfîlen ‖ fait de tanner ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.
— ăsessîfel ⵙⵙⴼⵍ sm. nv. f. 1.1 ; φ (pl. isessîfîlen ⵙⵙⴼⵍⵏ), daṛ sessîfîlen ‖ fait de faire tanner.
— tâfelt ⵜⴼⵍ⵿ⵜ sf. (col. s. n. d’u.) (pl. de div. tâflîn ⵜⴼⵍⵏ) ‖ tan (matière qlconque propre à tanner les cuirs et les peaux) ‖ p. ext. « tannage ». D. ce s., est syn. d’ăffal ‖ dans l’Ăh. on se sert surtout com. tan de l’écorce, des fruits, des feuilles, des galles de certains arbres ; qlqf. on se sert d’alun, etc. ‖ diffère de tiñet « morceaux d’écorce d’arbre servant de tan (morceaux d’écorce d’arbre propres à être employés com. tan) ». Toute tiñet est de la tâfelt, mais non inversement.
ⴼⵍ afella ⴼⵍⴰ sm. φ (pl. ifellâten ⴼⵍⵜⵏ), daṛ ĕfella (ăfella), daṛ fellâten ‖ haut (surface supérieure, dessus) ‖ le sing. afella éprouve la modification du son-voyelle initial dans tous les cas où l’éprouvent les subs. φ, excepté quand il est précédé de la prép. s « à ; pour ; vers, dans, chez, etc. » ; lorsqu’il est précédé de cette prép, il ne l’éprouve pas ‖ afella se dit de tout ce qui a une surface supérieure, relief de terrain, rocher, arbre, maison, mât, meuble, objet qlconque, partie du corps, etc. Il est opposé à érîs « bas (surface inférieure [d’une ch. creuse] ; surface qui s’étend au pied [d’un corps solide]) » ‖ p. ext. « haut (partie supérieure ; partie haute) ». D. ce s., est opposé à érîs « bas (partie inférieure ; partie basse) » ‖ p. ext. « sommet (faîte) [d’une montagne, d’une colline, d’une dune, d’une élévation de terrain qlconque] ; région supérieure (comprenant les plateaux supérieurs et les hautes cîmes) [d’un vaste massif montagneux] ». D. le s. « sommet (faîte) », est syn. d’ăcheffallou. D. le s. « région supérieure », est opposé à ăneġġir et à ăbâda ; v. ⵏⴶⵔ eṅġer, ăneġġir ‖ p. ext. « haut (amont) ». D. ce s., est syn. d’émeineġ et opposé à ătaram « aval » ‖ eddoûnet oui n ĕfella « gens ceux du haut » et kel-ĕfella « gens du haut » sont des surnoms donnés aux Kel-Ăhaggar, par opposition à eddoûnet oui n ătaram « gens ceux d’aval » et kel-ătaram « gens d’aval » surnom des Tăitoḳ et de leurs ămeṛid.
— foull ⴼⵍ pi. prép. μ ‖ sur ; de sur ‖ p. ext. « contre ; pour ; à cause de ; pour que » ‖ ex. ieḳḳîm foull ĕblal ⁒ il est assis sur une pierre = iouḍă foull tăzzait ⁒ il est tombé de sur un dattier (il est tombé du haut d’un dattier) = izhetel foull ĕblal ⁒ il s’est appuyé contre une pierre = rîṛ Hekkou foull thoûsai ennît ⁒ j’aime H. pour sa beauté (j’aime H. à cause de sa beauté) = ekf ê haret ien foull éd isousem ⁒ donne-lui une ch. pour qu’il se taira (donne-lui qlq. ch. pour qu’il se taise) ‖ ma foull « quoi sur ? quoi pour ? » a 2 sens : il sign. « sur quoi ? » et « pourquoi ? (pour quelle cause ?) ». (Ex. ma foull iglă ? ⁒ sur quoi (sur quelle monture) est-il parti ? (ou : pourquoi est-il parti ?)) ‖ oua foull « celui que sur ; celui que pour ; celui que de sur » a 3 sens : il sign. « celui sur lequel », « celui pour lequel » et « depuis que ». (Ex. ma iemoûs ĕmis oua foull iglă ? ⁒ qu’est le chameau celui sur lequel il est parti ? (quel est le chameau sur lequel il est parti ?) = our essineṛ ăoużlou oua foull iglă ⁒ je ne sais pas l’occupation celle pour laquelle il est parti (je ne sais pas pour quelle affaire il est parti) = oua foull iglă, our esliṛ i salân nît ⁒ depuis qu’il est parti, je n’ai pas entendu ses nouvelles (depuis qu’il est parti, je n’ai pas appris de ses nouvelles)) ‖ aoua foull « ce que sur ; ce que pour » a 2 sens : il sign. « ce sur quoi » et « ce pour quoi ». (Ex. our essineṛ aoua foull iglă ⁒ je ne sais pas ce sur quoi (sur quelle monture) il est parti (ou : je ne sais pas ce pour quoi (pour quelle cause) il est parti)) ‖ a foull « ce que sur (la ch. qlq’elle soit que sur) ; ce que pour (la ch. qlq’elle soit que pour) » a 2 sens : il sign. « qlq. soit la ch. sur laquelle » et « qlq. soit la ch. pour laquelle » ‖ mi foull « sur qui ? pour qui ? » a 2 sens : il sign. « sur qui ? » et « pour qui ? ». (Ex. mi foull tenĕied tăkoumboutt in ? ⁒ sur qui as-tu vu ma calotte ? = mi foull teslĭd i aouâ-reṛ ? ⁒ sur qui as-tu entendu ceci ? (sur qui as-tu entendu dire ceci ?) = mi foull d-iousă ? ⁒ pour qui est-il venu ? (à cause de qui est-il venu ?)) ‖ foull âs « pour lui (pour cela) » sign. souv. « parce que » ‖ foull innîn « pour que » sign. « parce que ; pour que » ‖ foull âs innîn « pour lui que (pour cela que) » sign. souv. « parce que » ‖ d. le s. « parce que », foull âs est syn. de foull innîn, de foull âs innîn, d’innîn, de d-innîn, de s-innîn et d’ininnîn. v. ⵏⵏ innîn ‖ d. le s. « pour que », foull innîn est syn. d’innîn, de d-innîn, de s-innîn, d’ininnîn. v. ⵏⵏ innîn ‖ foull accompagnant un nom de temps sign. souv. « au bout de ». (Ex. ousĭṛ-ed d-î-reṛ foull keraḍ haḍân ⁒ je suis arrivé ici sur 3 nuits (je suis arrivé ici au bout de 3 jours (c. à d. le soir du 3e jour ou le matin du 4e)) = tâġġen isem i ăbaraḍ foull essa haḍân ⁒ ils font hab. le nom à l’enfant sur 7 nuits (on donne hab. le nom à l’enfant au bout de 7 jours (c. à d. le matin du 8e jour))).
— tafoult ⵜⴼⵍ⵿ⵜ sf. φ (pl. tifoul ⵜⴼⵍ), daṛ tĕfoult (tăfoult), daṛ tfoul ‖ part (portion [d’une ch. divisée] ; ce qui revient [à chacun]).
— âfoul ⴼⵍ sm. (pl. âfoûlen ⴼⵍⵏ) ‖ corps dur sur lequel on se tient et contre lequel on fait glisser la corde du sceau (en puisant dans un puits) ‖ se dit de tout corps dur, tel que grosse pierre ou pièce de bois, placé au bord d’un puits, et de tout corps dur, tel que pièce de bois, placé en travers d’un puits, sur lesquels on se tient et contre lesquels on fait glisser la corde en puisant.
— chefellet (Ta. 2) ⵛⴼⵍⵜ vn. prim. ; conj. 47 « ġereffet (Ta. 2) » ; (ichfellet, iechîfellet, éd ichfellet, our ichfellet) ‖ monter jusqu’au sommet (monter jusqu’au faîte) [sur une montagne, une colline, une dune, une élévation de terrain qlconque] ‖ le suj. peut être une p., un an., ou une ch. ‖ ne se dit que de la montée jusqu’au sommet de reliefs de terrain ; ne se dit pas de la montée au sommet d’un édifice, d’un arbre, etc. ‖ quand le relief de terrain au sommet duquel monte le suj. est exprimé, il se met à l’abl. et est accompagné d’une prép. qui est hab. foull « sur ».
— chechchefellet (Ta. 2) ⵛⵛⴼⵍⵜ va. f. 1 ; conj. 134 « seġġereffet (Ta. 2) » ; (ichchefellet, iechîchefellet, éd ichechchefellet, our ichchefellet) ‖ faire monter jusqu’au sommet.
— tîchfelloût (Ta. 8) ⵜⵛⴼⵍⵜ vn. f. 16 ; conj. 255 « tîġreffoût (Ta. 8) » ; (itîchfelloût, our itechfellout) ‖ monter hab. jusqu’au sommet.
— chîchfelloût (Ta. 8) ⵛⵛⴼⵍⵜ va. f. 1.16 ; conj. 255 « tîġreffoût (Ta. 8) » ; (ichîchfelloût, our ichechfellout) ‖ faire hab. monter jusqu’au sommet.
— ăchfellou ⵛⴼⵍⵓ sm. nv. prim. ; φ (pl. ichfelloûten ⵛⴼⵍⵜⵏ), daṛ ĕchfelloûten ‖ fait de monter jusqu’au sommet.
— ăchechchefellou ⵛⵛⴼⵍⵓ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. ichechchefelloûten ⵛⵛⴼⵍⵜⵏ), daṛ chechchefelloûten ‖ fait de faire monter jusqu’au sommet.
— ăcheffallou ⵛⴼⵍⵓ sm. φ (pl. icheffalloûten ⵛⴼⵍⵜⵏ), daṛ cheffalloûten ‖ sommet (faîte) [d’une montagne, d’une colline, d’une dune, d’une élévation de terrain qlconque] ‖ ne se dit que du sommet de reliefs de terrain ; ne se dit pas du sommet d’un édifice, d’un arbre, etc. ‖ syn. d’afella empl. dans ce s. ‖ diffère d’ăżeiiakor « cîme (point culminant) [d’un mont, d’une colline, d’une dune, d’un arbre, d’un mât, d’un rocher, etc.] », qui n’est qu’un point, tandis que l’ăcheffallou peut avoir une certaine étendue.
— efel ⴼⵍ vn. prim. ; conj. 30 « ebeḍ » ; ρ (ifĕl, ifâl, éd ifel, our ifil) ‖ être couvert d’un toit (le suj. étant une maison, une hutte, une habitation à toit fixe) ‖ ne se dit que des habitations à toit fixe, ne se dit pas des tentes.
— sefel ⵙⴼⵍ va. f. 1 ; conj. 113 « sebeḍ » ; ρ (isfel, iesîfel, éd isefel, our isfel) ‖ couvrir d’un toit.
— effâl ⴼⵍ vn. f. 5 ; conj. 218 « ebbâḍ » ; (iffâl, our iffil) ‖ être hab. couvert d’un toit.
— sâfâl ⵙⴼⵍ va. f. 1.7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (isâfâl, our isefil) ‖ couvrir hab. d’un toit.
— éfîl ⴼⵍ sm. nv. prim. ; φ (pl. ifîlen ⴼⵍⵏ), daṛ ăfîl (ĕfîl), daṛ fîlen ‖ fait d’être couvert d’un toit.
— asfel ⵙⴼⵍ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. isfîlen ⵙⴼⵍⵏ), daṛ ĕsfel (ăsfel), daṛ ĕsfîlen ‖ fait de couvrir d’un toit.
— asfel ⵙⴼⵍ sm. φ (pl. isfelen ⵙⴼⵍⵏ), daṛ ĕsfel (ăsfel), daṛ ĕsfelen ‖ toit (fixe) [d’une maison, d’une hutte, d’une habitation à toit fixe] ‖ p. ext. « toit (fixe ou mobile, en matière qlconque) [de n’importe quel abri couvert, maison, tente, abri temporaire] ; velum [de tente ou d’ăhennaka] ». L’ăhennaka est une cage en baguettes flexibles, qui s’ajuste sur la selle de méhari pour femme, et sert à supporter des voiles, de manière que la fem. qui est en selle soit à l’ombre.
— foullou ⴼⵍⵓ va. prim. ; conj. 107 « boubbou » ; ω (ieffoŭlla, ieffoûlla, éd ieffoullou, our ieffoulla) ‖ se reposer pour [une p., un an., une ch., un acte, sur une p., un an., une ch.] (compter entièrement au sujet de [une p., un an., une ch., un acte, sur une p., un an., une ch.]) ‖ ce pour quoi le suj. se repose sur une p., un an., une ch., se met à l’acc. La p., l’an., la ch. sur lesquels le suj. se repose pour qlq. ch. se mettent à l’abl. et sont accompagnés d’une prép. qui est hab. foull « sur » ‖ a le même s. que tekkel « se reposer sur [une p., un an., une ch., pour une p., un an., une ch., un acte] (compter entièrement sur [une p., un an., une ch., au sujet d’une p., d’un an., d’une ch., d’un acte]) » ; foullou est le mot d’origine touaregue, tekkel le mot d’origine arabe qui expriment la même idée ‖ diffère de żegżen « s’en remettre entièrement à (se reposer entièrement avec pleine confiance et pleine résignation sur ; compter entièrement avec pleine confiance et pleine résignation sur) [une p., un an., une ch.] », qui exprime une pleine confiance et, s’il s’agit d’une p., une pleine résignation et une pleine acceptation des actes, qui ne sont pas contenues dans foullou.
— seffellou ⵙⴼⵍⵓ va. f. 1 ; conj. 130 « semmendou » ; ω (isfella, iesîfella, éd iseffellou, our isfella) ‖ m. s. q. le pr.
— nefellou ⵏⴼⵍⵓ va. f. 4 ; conj. 49 « medeggou » ; ω (infella, ienîfella, éd infellou, our infella) ‖ se reposer réc. l’un sur l’autre pour ‖ p. ext. s’empl. avec une négation d. le s. de « ne pas se laisser faire seuls [une ch.] réc. (s’entraider réc. pour [une ch.]) ».
— tîfellou ⵜⴼⵍⵓ va. f. 12 ; conj. 244 « tîmendou » ; (itîfellou, our itefellou) ‖ se reposer hab. pour.
— sîfellou ⵙⴼⵍⵓ va. f. 1.12 ; conj. 244 « tîmendou » ; (isîfellou, our isefellou) ‖ m. s. q. le pr.
— tînfellou ⵜⵏⴼⵍⵓ va. f. 4.12 ; conj. 244 « tîmendou » ; (itînfellou, our itenfellou) ‖ se reposer hab. réc. l’un sur l’autre pour ‖ a t. les s. c. à. c. de la f. 4.
— fé̆lla ⴼⵍⴰ sm. nv. prim. ; (pl. fé̆llâten ⴼⵍⵜⵏ) ‖ fait de se reposer pour ‖ p. ext. « fait de pouvoir se reposer pour ».
— ăseffellou ⵙⴼⵍⵓ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. iseffelloûten ⵙⴼⵍⵜⵏ), daṛ seffelloûten ‖ m. s. q. le pr.
— ănfellou ⵏⴼⵍⵓ sm. nv. f. 4 ; φ (pl. infelloûten ⵏⴼⵍⵜⵏ), daṛ ĕnfelloûten ‖ fait de se reposer réc. l’un sur l’autre pour ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 4.
ⴼⵍ téfilt ⵜⴼⵍ⵿ⵜ sf. φ (pl. tifîlîn ⵜⴼⵍⵏ), daṛ tăfilt (tĕfilt), daṛ tfîlîn ‖ pierre plate (de moyenne dimension, ayant au plus un mètre dans sa plus grande dimension) ‖ p. ext. « plaque de métal (de dimension qlconque) ». Se dit des plaques de métal les plus grandes et les plus épaisses comme des plus petites et des plus minces, y compris les lames de métal d’1 ou 2 centimètre de long dont on se sert pour assembler 2 pièces disjointes ou raccommoder un objet fendu ‖ diffère d’ésali « roche lisse (de toute forme, de toute dimension, en n’importe quelle position) », qui est toujours plus grand que la téfilt et se dit de roches lisses détachées du sol, attachées au sol en n’importe quelle position, ou formant des montagnes entières composées d’un seul bloc de roche lisse.
— éfelfel ⴼⵍⴼⵍ sm. φ (pl. ifelfelen ⴼⵍⴼⵍⵏ), daṛ ăfelfel (ĕfelfel), daṛ felfelen ‖ dim. du pr.
— téfelfelt ⵜⴼⵍⴼⵍ⵿ⵜ sf. φ (pl. tifelfelîn ⵜⴼⵍⴼⵍⵏ), daṛ tăfelfelt (tĕfelfelt), daṛ tfelfelîn ‖ dim. d’éfelfel.
ⴼⵍⴷⴷ ăfelledoud ⴼⵍⴷⴷ sm. φ (pl. ifelledad ⴼⵍⴷⴷ), daṛ felledad ‖ coussinet en bourre de palmier recouvert de peau (faisant partie de la selle de méhari pour femme) ‖ la selle de fem. a 4 ăfelledoud ; ils portent sur le dos du chameau et soutiennent le reste de la selle. v. ⴾ éké, tékéout.
— tăfelledout ⵜⴼⵍⴷⵜ sf. φ (pl. tifelledad ⵜⴼⵍⴷⴷ), daṛ tfelledad ‖ coussinet en matière qlconque placé entre le bois du bât de l’âne et les coussins qui le supportent, à la partie du bât qui touche la garrot ‖ la tăfelledout a pour but de protéger le garrot ‖ la figure représente un bât d’âne : α est la tăfelledout ; βηββηβ est le bois du bât, ăroûkou, formé de 2 bâtons recourbés attachés ensemble à leurs extrémités ηη avec de la peau ; εε sont les coussins, tastek, sur lesquels porte le bois.
ⴼⵍⴼⵍ éfelfel ‖ v. ⴼⵍ téfilt.
ⴼⵍⴶⵍⴶ feleġleġ ⴼⵍⴶⵍⴶ vn. prim. ; conj. 42 « lekeslekes » ; (ifleġleġ, iefîleġleġ, éd ifleġleġ, our ifleġleġ) ‖ flamber (jeter de grandes flammes) ‖ fig. « être flambant (être vêtu de très beaux habits) (le suj. étant une p.) ».
— seffeleġleġ ⵙⴼⵍⴶⵍⴶ va. f. 1 ; conj. 122 « seddekkel » ; (isfeleġleġ, iesîfeleġleġ, éd iseffeleġleġ, our isfeleġleġ) ‖ faire flamber.
— tîfleġlîġ ⵜⴼⵍⴶⵍⴶ vn. f. 13 ; conj. 246 « tîdekkoûl » ; (itîfleġlîġ, our itefleġliġ) ‖ flamber hab. ‖ a t. les s. c. à c. du prim.
— sîfleġlîġ ⵙⴼⵍⴶⵍⴶ va. f. 1.13 ; conj. 246 « tîdekkoûl » ; (isîfleġlîġ, our isefleġliġ) ‖ faire hab. flamber.
— ăfleġleġ ⴼⵍⴶⵍⴶ sm. nv. prim. ; φ (pl. ifleġlîġen ⴼⵍⴶⵍⴶⵏ), daṛ ĕfleġlîġen ‖ fait de flamber ‖ a t. les s. c. à c. du prim.
— ăseffeleġleġ ⵙⴼⵍⴶⵍⴶ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. iseffeleġlîġen ⵙⴼⵍⴶⵍⴶⵏ), daṛ seffeleġlîġen ‖ fait de faire flamber.
ⴼⵍⵂ efleh ⴼⵍⵂ va. prim. ; conj. 26 « eksen » ; (iflĕh, iflâh, éd ifleh, our iflih) ‖ fendre (séparer en long, avec une hache ou un instrument analogue) ‖ a aussi les s. pas. et pron. « être fendu » et « se fendre » ‖ ne peut avoir pour rég. dir. que des corps durs, tels que du bois, des os, qu’on sépare en long avec un instrument contondant ‖ fig. efleh ĕṛef « fendre la tête » sign. « casser la tête (ennuyer à l’excès) [par des paroles, des cris, des chants, etc.] » ‖ fig. « fendre (produire de grandes crevasses dans) [la peau d’une p. ou d’un an.] ». D. ce s., efleh est une expression figurée et excessive, comme « mourir d’ennui ; mourir de sommeil » ‖ syn. d’efli et moins us. que lui ‖ diffère de souret (Ta. 2) « fendre (faire une fente dans ; faire des fentes dans ; fendre en long (séparer en 2 parties (ou en plusieurs parties) dans le sens de la longueur)) », qui peut avoir pour rég. dir. une ch. qlconque et se dit des fentes de toute espèce produites par n’importe quelle cause. On peut toujours remplacer efleh par souret (Ta. 2), mais non inversement ‖ diffère d’eftek « fendre (faire une fente dans ; faire des fentes dans ; entrouvrir sur une certaine longueur dans le milieu sans diviser en 2) [la peau d’une p., la peau d’un an., une ch.] » ‖ diffère de senser « déchirer ; faire se déchirer », qui peut avoir pour rég. dir. le sol, le bois, la peau des p. et des an., les étoffes, les cuirs, les murailles, des objets qlconques, et qui s’emploie pour exprimer les déchirures, les fentes, les crevasses, les gerçures de toute espèce produites par n’importe quelle cause, divisant les ch. en 2 ou non, entr’ouvrant les ch. en leur milieu ou à partir de leur bord.
— zefleh ⵣⴼⵍⵂ va. f. 1 ; conj. 150 « seksen » ; (izzĕfleh, iezzîfleh, éd izefleh, our izzefleh) ‖ faire fendre ‖ se c. av. 2 acc. ‖ a t. les s. c. à c. du prim. au s. act.
— fâlleh ⴼⵍⵂ va. f. 5 ; conj. 220 « kâssen » ; (ifâlleh, our ifelleh) ‖ fendre hab. ‖ a aussi les s. pas. et pron. ‖ a t. les s. c. à c. du prim.
— zâflâh ⵣⴼⵍⵂ va. f. 1.7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (izâflâh, our izeflih) ‖ faire hab. fendre ‖ se c. av. 2 acc. ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.
— ăfalah ⴼⵍⵂ sm. nv. prim. ; φ (pl. ifelâhen ⴼⵍⵂⵏ), daṛ felâhen ‖ fait de fendre ‖ a aussi les s. pas. et pron. « fait d’être fendu » et « fait de se fendre » ‖ a t. les s. c. à c. du prim.
— ăzefleh ⵣⴼⵍⵂ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. izeflîhen ⵣⴼⵍⵂⵏ), daṛ zeflîhen ‖ fait de faire fendre ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.
— efli ⴼⵍⵉ va. prim. ; conj. 32 « eġmi » ; (iflĕi, iflâi, éd ifli, our ifléi) ‖ syn. d’efleh ‖ plus us. qu’efleh.
— sefli ⵙⴼⵍⵉ va. f. 1; conj. 153 « seġmi » ; (issĕflei, iessîflei, éd isefli, our isseflei) ‖ syn. de zefleh.
— fâllei ⴼⵍⵉ va. f. 5 ; conj. 222 « ġâmmei » ; (ifâllei, our ifelli) ‖ syn. de fâlleh.
— sâflâi ⵙⴼⵍⵉ va. f. 1.7 ; conj. 231 « tâdenkâi » ; (isâflâi, our isefli) ‖ syn. de zâflâh.
— ăfalai ⴼⵍⵉ sm. nv. prim. ; φ (pl. ifelaien ⴼⵍⵉⵏ), daṛ felaien ‖ syn. d’ăfalah.
— ăsefli ⵙⴼⵍⵉ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. iseflien ⵙⴼⵍⵉⵏ), daṛ seflien ‖ syn. d’ăzefleh.
ⴼⵍⵂⵍⵂ éfelehleh ⴼⵍⵂⵍⵂ sm. φ (n. d’u. et col.) (pl. de div. ou p. n. ifelehlehen ⴼⵍⵂⵍⵂⵏ), daṛ ăfelehleh (ĕfelehleh), daṛ felehlehen ‖ jusquiame (« hyoscyamus falezlez Cosson » (B. T.)) ‖ la jusquiame de l’Ăh. est vénéneuse. Ses fleurs sont blanches ou roses.
ⴼⵍⵉ efli ‖ v. ⴼⵍⵂ efleh.
ⴼⵍⵈ tăfeleḳḳat ‖ v. ⴼⵍⵗ tăfeleḳḳat.
ⴼⵍⵍ tefâlelt ⵜⴼⵍⵍ⵿ⵜ sf. φ (pl. tifoûlal ⵜⴼⵍⵍ), daṛ tfoûlal ‖ muscle du cou (à la naissance du cou, entre le cou et l’épaule) ‖ toute p. et tout an. a 2 tefâlelt, l’une à droite, l’autre à gauche ‖ es tfoûlal « au moyen des muscles du cou », accompagné d’un verbe signifiant « regarder », sign. « regarder pardessus l’épaule (regarder avec dédain) ».
ⴼⵍⵍ éfelêli ⴼⵍⵍⵉ sm. φ (pl. ifelêlân ⴼⵍⵍⵏ), daṛ ăfelêli (ĕfelêli), daṛ felêlân ‖ oignon.
— téfelêlit ⵜⴼⵍⵍⵜ sf. φ (pl. tifelêlîtîn ⵜⴼⵍⵍⵜⵏ), daṛ tăfelêlit (tĕfelêlit), daṛ tfelêlîtîn ‖ dim. du pr. ‖ sign. aussi « oignon sauvage (plante non persistante ayant l’odeur de l’oignon et une racine ressemblant un peu à celle de l’oignon, mais non comestible) ».
ⴼⵍⵍⵉ felelli ⴼⵍⵍⵉ vn. prim. ; conj. 43 « melelli » ; (iflellei, iefîlellei, éd iflelli, our iflellei) ‖ être fixe et grand ouvert (le suj. étant un œil) ‖ p. ext. « être fixe et grand ouvert d’une manière menaçante (le suj. étant un œil) » ‖ peut avoir pour suj. un œil de p. ou d’an.
— seffelelli ⵙⴼⵍⵍⵉ va. f. 1 ; conj. 131 « sebbedi » ; (isfelellei, iesîfelellei, éd iseffelelli, our isfelellei) ‖ rendre fixe et grand ouvert (d. le s. ci. d.) ‖ a t. les s. c. à c. du prim.
— tîflelli ⵜⴼⵍⵍⵉ vn. f. 12 ; conj. 245 « tîheḍeḍi » ; (itîflelli, our iteflelli) ‖ être hab. fixe et grand ouvert (d. le s. ci. d.) ‖ a t. les s. c. à c. du prim.
— sîflelli ⵙⴼⵍⵍⵉ va. f. 1.12 ; conj. 245 « tîheḍeḍi » ; (isîflelli, our iseflelli) ‖ rendre hab. fixe et grand ouvert (d. le s. ci. d.) ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.
— ăflelli ⴼⵍⵍⵉ sm. nv. prim. ; φ (pl. iflellien ⴼⵍⵍⵉⵏ), daṛ ĕflellien ‖ fait d’être fixe et grand ouvert (d. le s. ci. d.) ‖ a t. les s. c. à c. du prim.
— ăseffelelli ⵙⴼⵍⵍⵉ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. iseffelellien ⵙⴼⵍⵍⵉⵏ), daṛ seffelellien ‖ fait de rendre fixe et grand ouvert (d. le s. ci. d.) ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.
— ăfelellai ⴼⵍⵍⵉ sm. n. d’é. prim. ; φ (pl. ifelellaien ⴼⵍⵍⵉⵏ ; fs. tăfelellait ⵜⴼⵍⵍⵉⵜ ; fp. tifelellaîn ⵜⴼⵍⵍⵉⵏ), daṛ felellaien, daṛ tfelellaîn ‖ hom. (ou an.) qui a hab. les yeux fixes et grands ouverts.
— ăseffelellai ⵙⴼⵍⵍⵉ sm. n. d’é. f. 1 ; φ (pl. iseffelellaien ⵙⴼⵍⵍⵉⵏ ; fs. tăseffelellait ⵜⵙⴼⵍⵍⵉⵜ ; fp. tiseffelellaîn ⵜⵙⴼⵍⵍⵉⵏ), daṛ seffelellaien, daṛ tseffelellaîn ‖ m. s. q. le pr.
ⴼⵍⵏⵙ ăflensi ⴼⵍⵏⵙⵉ sm. φ (pl. iflensiouen ⴼⵍⵏⵙⵓⵏ), daṛ ĕflensiouen ‖ moitié de la corne du pied (d’an. à pied fourchu) ‖ se dit de tous les an. dont le pied, divisé en 2, a à sa partie antérieure 2 cornes juxtaposées, comme les vaches, moutons, porcs, chèvres, gazelles, antilopes, girafes, chameaux, etc.
ⴼⵍⵓ felououet (Ta. 1) ⴼⵍⵓⵜ vn. prim. ; conj. 48 « geḍiiet (Ta. 1) » ; (ifleououet, iefîleououet, éd iflououet, our ifleououet) ‖ scintiller (briller vivement d’un éclat tremblant) ‖ se dit de tout ce qui brille d’un éclat vif et tremblant, p. ex. des étoiles, des éclairs, d’un feu, d’un objet de métal poli ou d’un miroir assez brillants pour jeter un éclat vif et ayant un certain mouvement qui rend leur éclat tremblant ‖ syn. de melououet (Ta. 1) ‖ v. ⵎⵍ imlal, meloumelou.
— seffelououet (Ta. 1) ⵙⴼⵍⵓⵜ va. f. 1 ; conj. 135 « seggeḍiiet (Ta. 1) » ; (isfeleououet, iesîfeleououet, éd iseffelououet, our isfeleououet) ‖ faire scintiller.
— tîflououît (Ta. 7) ⵜⴼⵍⵓⵜ vn. f. 16 ; conj. 254 « tîtreġġît (Ta. 7) » ; (itîflououît, our iteflououit) ‖ scintiller hab.
— sîflououît (Ta. 7) ⵙⴼⵍⵓⵜ va. f. 1.16 ; conj. 254 « tîtreġġît (Ta. 7) » ; (isîflououît, our iseflououit) ‖ faire hab. scintiller.
— ăfleououi ⴼⵍⵓⵉ sm. nv. prim. ; φ (pl. ifleououîten ⴼⵍⵓⵜⵏ), daṛ ĕfleououîten ‖ fait de scintiller ; scintillement.
— ăseffeleououi ⵙⴼⵍⵓⵉ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. iseffeleououîten ⵙⴼⵍⵓⵜⵏ), daṛ seffeleououîten ‖ fait de faire scintiller.
— feloufelou ⴼⵍⴼⵍⵓ vn. prim. ; conj. 45 « ġemiġemi » ; (ifleoufeleou, iefîleoufeleou, éd ifloufelou, our ifleoufeleou) ‖ miroiter (réfléchir la lumière en produisant des reflets tremblants) ‖ se dit de tout ce qui réfléchit la lumière en produisant des reflets tremblants, p. ex. d’un miroir, de l’eau, du mirage, de verre, de métal poli, d’une étoffe satinée, d’un objet verni, d’une surface luisante d’étoffe, de peau, de papier, de ch. qlconque, des cheveux ou de la peau d’une p. quand ils sont luisants, du poil des chevaux quand il est luisant, etc. ‖ syn. de meloumelou, de meloulou, de meleṛleṛ et de semeṛmeṛ ‖ v. ⵎⵍ imlal, meloumelou.
— seffeloufelou ⵙⴼⵍⴼⵍⵓ va. f. 1 ; conj. 132 « seddeṛideṛi » ; (isfeleoufeleou, iesîfeleoufeleou, éd iseffeloufelou, our isfeleoufeleou) ‖ faire miroiter.
— tîfloufelou ⵜⴼⵍⴼⵍⵓ vn. f. 12 ; conj. 245 « tîheḍeḍi » ; (itîfloufelou, our itefloufelou) ‖ miroiter hab.
— sîfloufelou ⵙⴼⵍⴼⵍⵓ va. f. 1.12 ; conj. 245 « tîheḍeḍi » ; (isîfloufelou, our isefloufelou) ‖ faire hab. miroiter.
— ăfloufelou ⴼⵍⴼⵍⵓ sm. nv. prim. ; φ (pl. ifloufeliouen ⴼⵍⴼⵍⵓⵏ), daṛ ĕfloufeliouen ‖ fait de miroiter ; miroitement.
— ăseffeloufelou ⵙⴼⵍⴼⵍⵓ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. iseffeloufeliouen ⵙⴼⵍⴼⵍⵓⵏ), daṛ seffeloufeliouen ‖ fait de faire miroiter.
— felious ⴼⵍⵓⵙ vn. prim. ; conj. 51 « keriri » ; (iflaoues, iefîlaoues, éd iflious, our iflaoues) ‖ être brillant de verdeur et ondoyant (le suj. étant un végétal de 0m,20c de hauteur ou davantage) ‖ diffère d’eḍlou « être vert et pousser vigoureusement (le suj. étant un végétal) » ‖ diffère de heleggen « être brillant de fraîcheur (le suj. étant un végétal de plus de 0m,10c de hauteur) » ‖ v. ⴹⵍ eḍlou.
— seffelious ⵙⴼⵍⵓⵙ va. f. 1 ; conj. 137 « semmirou » ; (isfelaoues, iesîfelaoues, éd iseffelious, our isfelaoues) ‖ rendre brillant de verdeur et ondoyant.
— tîfliouîs ⵜⴼⵍⵓⵙ vn. f. 13 ; conj. 246 « tîdekkoûl » ; (itîfliouîs, our itefliouis) ‖ être hab. brillant de verdeur et ondoyant.
— sîfliouîs ⵙⴼⵍⵓⵙ va. f. 1.13 ; conj. 246 « tîdekkoûl » ; (isîfliouîs, our isefliouis) ‖ rendre hab. brillant de verdeur et ondoyant.
— ăflious ⴼⵍⵓⵙ sm. nv. prim. ; φ (pl. ifliouîsen ⴼⵍⵓⵙⵏ), daṛ ĕfliouîsen ‖ fait d’être brillant de verdeur et ondoyant.
— ăseffelious ⵙⴼⵍⵓⵙ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. iseffeliouîsen ⵙⴼⵍⵓⵙⵏ), daṛ seffeliouîsen ‖ fait de rendre brillant de verdeur et ondoyant.
ⴼⵍⵓⴼⵍⵓ feloufelou ‖ v. ⴼⵍⵓ felououet (Ta. 1).
ⴼⵍⵓⵙ felious ‖ v. ⴼⵍⵓ felououet (Ta. 1).
ⴼⵍⵗ tăfeleḳḳat ⵜⴼⵍⵈⵜ sf. φ (pl. tifeleḳḳâtîn ⵜⴼⵍⵈⵜⵏ), daṛ tfeleḳḳâtîn ‖ lâcheté (manque complet de courage) ‖ syn. d’oulṛen, d’elleṛân et de terreza ; à peu près syn. de tăhedalt « poltronnerie », dans certains cas ‖ très peu us.
— ăfeleḳḳa ⴼⵍⵈⴰ sm. φ (pl. ifeleḳḳâten ⴼⵍⵈⵜⵏ ; fs. tăfeleḳḳat ⵜⴼⵍⵈⵜ ; fp. tifeleḳḳâtîn ⵜⴼⵍⵈⵜⵏ), daṛ feleḳḳâten, daṛ tfeleḳḳâtîn ‖ hom. (ou an.) lâche ‖ syn. d’ămelṛoun ; a peu près syn. d’ămâhdal « hom. (ou an.) poltron », dans certains cas ‖ v. ⴾⵙⴹ ouksaḍ, ămâksaḍ ‖ très peu us.
ⴼⵍⵗⵍⵗ feleṛleṛ ‖ v. ⴱⵍⵗⵍⵂ beleṛleṛ.
ⴼⵍⵗⵗ tăfelṛiḳ ⵜⴼⵍⵗⵈ sf. φ (pl. tifelṛaṛ ⵜⴼⵍⵗⵗ), daṛ tfelṛaṛ ‖ indécence (acte, geste, propos, ou parole indécents) ‖ p. ext. « inconvenance (acte inconvenant, incongru) » ‖ p. ext. « vent sortant du fondement » ‖ v. ⵆⵍⴳ k̤elegget (Ta. 1), tăk̤eleggat ; v. ⵔⴹ ereḍ, tourriṭ.
— seffelṛeṛ ⵙⴼⵍⵗⵗ vn. f. 1 ; conj. 122 « seddekkel » ; (isfelṛeṛ, iesîfelṛeṛ, éd iseffelṛeṛ, our isfelṛeṛ) ‖ commettre une indécence (faire un acte indécent, un geste indécent, tenir un propos indécent, dire une parole indécente) ‖ p. ext. « commettre une inconvenance (faire un acte inconvenant, incongru) » ‖ p. ext. « produire un vent (ou des vents) sortant du fondement » ‖ v. ⵔⴹ ereḍ.
— sâfelṛâṛ ⵙⴼⵍⵗⵗ vn. f. 1.7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (isâfelṛâṛ, our isefelṛiṛ) ‖ commettre hab. des indécences ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.
— ăseffelṛeṛ ⵙⴼⵍⵗⵗ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. iseffelṛîṛen ⵙⴼⵍⵗⵗⵏ), daṛ seffelṛîṛen ‖ fait de commettre une indécence ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.
— ăseffelṛaṛ ⵙⴼⵍⵗⵗ sm. n. d’é. f. 1 ; φ (pl. iseffelṛâṛen ⵙⴼⵍⵗⵗⵏ ; fs. tăseffelṛaḳ ⵜⵙⴼⵍⵗⵈ ; fp. tiseffelṛâṛîn ⵜⵙⴼⵍⵗⵗⵏ), daṛ seffelṛâṛen, daṛ tseffelṛâṛîn ‖ hom. qui commet des indécences.
ⴼⵍⵙ efles ⴼⵍⵙ va. prim. ; conj. 26 « eksen » ; (iflĕs, iflâs, éd ifles, our iflis) ‖ avoir foi en [une p., un an., une ch.] ; avoir confiance en [une p., un an., une ch.] ‖ s’empl. pour exprimer toute espèce de foi et de confiance, la foi religieuse, la foi et la confiance qu’on a en Dieu, dans les p., les an. et les ch.
— sefles ⵙⴼⵍⵙ va. f. 1 ; conj. 150 « seksen » ; (issĕfles, iessîfles, éd isefles, our issefles) ‖ faire avoir foi en ; faire avoir confiance en ‖ se c. av. 2 acc.
— tefles ⵜⴼⵍⵙ vn. f. 3bis ; conj. 99 « bereġ » ; (ittĕfles, iettîfles, éd iettefles, our ittefles) ‖ inspirer foi ; inspirer confiance.
— nefles ⵏⴼⵍⵙ vn. f. 4 ; conj. 99 « bereġ » ; (innĕfles, iennîfles, éd iennefles, our innefles) ‖ avoir réc. foi l’un dans l’autre ; avoir réc. confiance l’un dans l’autre.
— fâlles ⴼⵍⵙ va. f. 5 ; conj. 220 « kâssen » ; (ifâlles, our ifelles) ‖ avoir hab. foi en ; avoir hab. confiance en.
— sâflâs ⵙⴼⵍⵙ va. f. 1.7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (isâflâs, our iseflis) ‖ faire hab. avoir foi en ; faire hab. avoir confiance en ‖ se c. av. 2 acc.
— tâteflâs ⵜⵜⴼⵍⵙ vn. f. 3bis.7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (itâteflâs, our iteteflis) ‖ inspirer foi hab. ; inspirer confiance hab.
— tîflâs ⵜⴼⵍⵙ vn. f. 3bis.13 ; conj. 247 « tîksân » ; (itîflâs, our iteflis) ‖ m. s. q. le pr.
— tâneflâs ⵜⵏⴼⵍⵙ vn. f. 4.7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (itâneflâs, our iteneflis) ‖ avoir hab. foi réc. l’un dans l’autre ; avoir hab. confiance réc. l’un dans l’autre.
— taflest ⵜⴼⵍⵙ⵿ⵜ sf. nv. prim. ; φ (pl. tifellâs ⵜⴼⵍⵙ), daṛ tĕflest (tăflest), daṛ tfellâs ‖ fait d’avoir foi en ; fait d’avoir confiance en ‖ sign. aussi « foi ; confiance » ‖ p. ext. « foi (promesse constituant un engagement, assurance donnée constituant un engagement) [de faire ou de ne pas faire qlq. ch.] ». D. ce s., est syn. d’elṛahed.
— ăsefles ⵙⴼⵍⵙ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. iseflîsen ⵙⴼⵍⵙⵏ), daṛ seflîsen ‖ fait de faire avoir foi en ; fait de faire avoir confiance en.
— ătefles ⵜⴼⵍⵙ sm. nv. f. 3bis ; φ (pl. iteflîsen ⵜⴼⵍⵙⵏ), daṛ teflîsen ‖ fait d’inspirer foi ; fait d’inspirer confiance.
— ănefles ⵏⴼⵍⵙ sm. nv. f. 4 ; φ (pl. ineflîsen ⵏⴼⵍⵙⵏ), daṛ neflîsen ‖ fait d’avoir réc. foi l’un dans l’autre ; fait d’avoir réc. confiance l’un dans l’autre.
— ănâflas ⵏⴼⵍⵙ sm. n. d’é. prim. ; φ (pl. inâflâsen ⵏⴼⵍⵙⵏ ; fs. tănâflast ⵜⵏⴼⵍⵙ⵿ⵜ ; fp. tinâflâsîn ⵜⵏⴼⵍⵙⵏ), daṛ nâflâsen, daṛ tnâflâsîn ‖ hom. confiant (h. qui a confiance) ; hom. de confiance (h. en qui on peut avoir confiance).
ⴼⵍⵙ felles ⴼⵍⵙ ✳ vn. prim. ; conj. 99 « bereġ » ; (iffĕlles, ieffîlles, éd ieffelles, our iffelles) ‖ n’être bon à rien ‖ peut avoir pour suj. une p., un an., ou une ch. ‖ syn. de bouddel ‖ v. ⴱⴷⵍ bouddel.
— seffelles ⵙⴼⵍⵙ va. f. 1 ; conj. 122 « seddekkel » ; (isfelles, iesîfelles, éd iseffelles, our isfelles) ‖ rendre bon à rien ‖ p. ext. « traiter com. n’étant bon à rien ; considérer com. n’étant bon à rien ».
— tâfellâs ⵜⴼⵍⵙ vn. f. 7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (itâfellâs, our itefellis) ‖ n’être hab. bon à rien.
— sâfellâs ⵙⴼⵍⵙ va. f. 1.7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (isâfellâs, our isefellis) ‖ rendre hab. bon à rien ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.
— ăfelles ⴼⵍⵙ sm. nv. prim. ; φ (pl. ifellîsen ⴼⵍⵙⵏ), daṛ fellîsen ‖ fait de n’être bon à rien.
— ăseffelles ⵙⴼⵍⵙ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. iseffellîsen ⵙⴼⵍⵙⵏ), daṛ seffellîsen ‖ fait de rendre bon à rien ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.
— éneffilles ⵏⴼⵍⵙ sm. n. d’é. prim. ; φ (pl. ineffoullâs ⵏⴼⵍⵙ ; fs. téneffillest ⵜⵏⴼⵍⵙ⵿ⵜ ; fp. tineffoullâs ⵜⵏⴼⵍⵙ), daṛ ăneffilles (ĕneffilles), daṛ neffoullâs, daṛ tăneffillest (tĕneffillest), daṛ tneffoullâs ‖ hom. (an., ou ch.) qui n’est bon à rien ‖ syn. d’énebbiddel ‖ v. ⴱⴷⵍ bouddel, énebbiddel.
ⴼⵍⵜⵗ felteṛ ⴼⵍ⵿ⵜⵗ vn. prim. ; conj. 93 « beideġ » ; π (feltĕṛ, feltâṛ, éd ieffelteṛ, our felteṛ) ‖ être large et plat ‖ se dit de tout ce qui est large et plat, de la manière qui convient à la chose ; se dit des mouvements du sol, plaines, vallées, plateaux, de tous les objets les plus grands et les plus petits, des parties du corps des p. et des an., etc. ‖ v. ⵍⴼⵙ elfes.
— seffelteṛ ⵙⴼⵍ⵿ⵜⵗ va. f. 1 ; conj. 122 « seddekkel » ; (isfelteṛ, iesîfelteṛ, éd iseffelteṛ, our isfelteṛ) ‖ rendre large et plat.
— tâfeltâṛ ⵜⴼⵍ⵿ⵜⵗ vn. f. 7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (itâfeltâṛ, our itefeltiṛ) ‖ être hab. large et plat.
— sâfeltâṛ ⵙⴼⵍ⵿ⵜⵗ va. f. 1.7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (isâfeltâṛ, our isefeltiṛ) ‖ rendre hab. large et plat.
— teffelteḳ ⵜⴼⵍ⵿ⵜⵈ sf. nv. prim. ; (pl. teffelteṛîn ⵜⴼⵍ⵿ⵜⵗⵏ) ‖ fait d’être large et plat ‖ p. ext. « partie large et plate » ‖ p. ext. « largeur (étendue dans le sens opposé à la longueur) ». D. ce s., se dit de tout ce qui a une largeur, des mouvements du sol, des objets grands et petits de toute nature, des parties du corps des p. et des an., etc. (Ex. teffelteḳ n ĕdrar ou-în deroṛ tăkellaout, tezzeġret ennît ahel ⁒ la largeur de cette montagne-là bientôt une matinée de marche, sa longueur un jour de marche (la largeur de cette montagne-là est de près d’une matinée de marche, sa longueur est d’une journée de marche) = teffelteḳ n ăselsou hin essin ṛallen, tezzeġret ennît semmous ⁒ la largeur de mon vêtement [est de] 2 coudées, sa longueur [est de] 5) ‖ d. le s. « largeur », est syn. d’é̆geouîr ; diffère d’ăġoûlmous « largeur (étendue dans le sens opposé à la longueur) [d’une étoffe ou d’une peau] », dont le sens est le même mais l’emploi plus restreint.
— ăseffelteṛ ⵙⴼⵍ⵿ⵜⵗ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. iseffeltîṛen ⵙⴼⵍ⵿ⵜⵗⵏ), daṛ seffeltîṛen ‖ fait de rendre large et plat.
— seffeltes ⵙⴼⵍ⵿ⵜⵙ sm. (pl. seffeltesen ⵙⴼⵍ⵿ⵜⵙⵏ) ‖ plat (d’une lame) ‖ se dit du plat de n’importe quelle lame d’épée, de poignard, de couteau, etc.
— seffeltes ⵙⴼⵍ⵿ⵜⵙ vn. f. 1 ; conj. 122 « seddekkel » ; (isfeltes, iesîfeltes, éd iseffeltes, our isfeltes) ‖ frapper du plat de la lame ‖ le suj. ne peut être qu’une p. ou une lame ‖ ce que le suj. frappe du plat de la lame se met au datif ; cela peut être une p., un an., ou une ch. ‖ fig. « adoucir les paroles [à qlq’un] (dire des paroles vagues qui ne peinent ni ne blessent (au lieu de dire les paroles précises et exactes qui peineraient ou blesseraient) [à qlq’un]) ». Signifie dire à qlq’un des paroles qui, au lieu de le blesser com. un coup de tranchant d’épée, ne l’atteignent que légèrement comme un coup du plat de la lame. P. ex., qlq’un, au lieu de dire à un autre « ton fils est mort », lui dit « il y a longtemps que nous sommes sans nouvelles de ton fils ; je souhaite qu’il aille bien, mais je crains qu’il ne soit malade » ; qlq’un, au lieu de dire à un autre « tu mens », lui dit « rien ne vaut la vérité. Mon ami, soyons toujours des gens véridiques ».
— sâfeltâs ⵙⴼⵍ⵿ⵜⵙ vn. f. 1.7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (isâfeltâs, our isefeltis) ‖ frapper hab. du plat de la lame ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.
— ăseffeltes ⵙⴼⵍ⵿ⵜⵙ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. iseffeltîsen ⵙⴼⵍ⵿ⵜⵙⵏ), daṛ seffeltîsen ‖ fait de frapper du plat de la lame ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.
— seffeltas ⵙⴼⵍ⵿ⵜⵙ sm. (pl. seffeltâsen ⵙⴼⵍ⵿ⵜⵙⵏ) ‖ nom d’un serpent venimeux (ar. « ḥench el-lefạ ») ‖ le seffeltas a, dit-on, 0m,75c à 1m de long ; sa morsure passe pour mortelle ; on dit qu’il se dresse tout droit sur sa queue. Il se trouve dans l’Ăh., surtout dans les parties montagneuses.
— tăfeltast ⵜⴼⵍ⵿ⵜⵙ⵿ⵜ sf. φ (n. d’u. et col.) (pl. tifeltâsîn ⵜⴼⵍ⵿ⵜⵙⵏ), daṛ tfeltâsîn ‖ nom d’un arbre ‖ la tăfeltast se rencontre dans l’Ăh. surtout aux altitudes dépassant 2.000 mètres ; sa feuille sert de médicament ; elle produit de petits fruits noirs comestibles appelés ăfeltas.
— ăfeltas ⴼⵍ⵿ⵜⵙ sm. φ (pl. ifeltâsen ⴼⵍ⵿ⵜⵙⵏ), daṛ feltâsen ‖ fruit de l’arbre appelé tăfeltast.
ⴼⵍⵜⵙ seffeltes ‖ v. ⴼⵍⵜⵗ felteṛ.
ⴼⵏⴷ tăfendit ⵜⴼⵏ⵿ⴷⵜ sf. φ (pl. tifendai ⵜⴼⵏ⵿ⴷⵉ), daṛ tfendai ‖ tube à « koḥel » (petit tube dans lequel on met le « koḥel » et le style avec lequel on se l’applique aux yeux) ‖ dans l’Ăd., l’Ăir et chez les Ioul., tăfendit sign. « verge (membre viril) » ; il n’a pas ce s. dans l’Ăh.
ⴼⵏⴹⴼⵔ fanḍefér ⴼⵏ⵿ⴹⴼⵔ sm. (pl. fanḍefîren ⴼⵏ⵿ⴹⴼⵔⵏ) ‖ maladie du nez consistant en boutons qui se forment à l’intérieur des narines (chez les p.).
ⴼⵏⴹⵍⵉ ăfanḍaloi ‖ v. ⴹⵍⵉ ăḍaloi.
ⴼⵏⴼⵏ ăfounfan ⴼⵏⴼⵏ sm. φ (pl. ifounfânen ⴼⵏⴼⵏⵏ), daṛ founfânen ‖ museau ; mufle ; nez (d’animal) ‖ se dit de tous les quadrupèdes ; ne se dit pas des oiseaux, des poissons, ni des reptiles ‖ le pl. ifounfânen s’empl. qlqf. com. syn. du sing. ‖ p. ext. le sing. ăfounfan sign. « mâchoire supérieure entière (de p. ou d’an.) ; demi-mâchoire supérieure (de p. ou d’an.) », le pl. ifounfânen sign. « mâchoire supérieure entière (de p. ou d’an.) » ‖ v. ⵎⴷⵍ ămâdel.
ⴼⵐⵂⵉ feñhouiet (Ta. 2) ⴼⵐⵂⵉⵜ vn. prim. ; conj. 110 « beżoutet (Ta. 2) » ; (iffĕñhaiet, ieffîñhaiet, éd iffeñhouiet, our iffeñhaiet) ‖ être franc (être ouvert, sans déguisement, sans détours) (le suj. étant une p., un caractère, un acte, des paroles).
— zeffeñhouiet (Ta. 2) ⵣⴼⵐⵂⵉⵜ va. f. 1 ; conj. 148 « seddoubet (Ta. 2) » ; (izfeñhaiet, iezîfeñhaiet, éd izeffeñhouiet, our izfeñhaiet) ‖ rendre franc.
— tîfeñhoûioût (Ta. 8) ⵜⴼⵐⵂⵉⵜ vn. f. 16bis ; conj. 257 « tîdoûboût (Ta. 8) » ; (itîfeñhoûioût, our itefeñhouiout) ‖ être hab. franc.
— zîfeñhoûioût (Ta. 8) ⵣⴼⵐⵂⵉⵜ va. f. 1.16bis ; conj. 257 « tîdoûboût (Ta. 8) » ; (izîfeñhoûioût, our izefeñhouiout) ‖ rendre hab. franc.
— tăfeñhaiat ⵜⴼⵐⵂⵉⵜ sf. nv. prim. ; φ (pl. tifeñhaiâtîn ⵜⴼⵐⵂⵉⵜⵏ), daṛ tfeñhaiâtîn ‖ fait d’être franc ; franchise.
— ăzeffeñhouiou ⵣⴼⵐⵂⵉⵓ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. izeffeñhouioûten ⵣⴼⵐⵂⵉⵜⵏ), daṛ zeffeñhouioûten ‖ fait de rendre franc.
— ăzeffeñhaia ⵣⴼⵐⵂⵉⴰ sm. n. d’é. f. 1 ; φ (pl. izeffeñhaiâten ⵣⴼⵐⵂⵉⵜⵏ ; fs. tăzeffeñhaiat ⵜⵣⴼⵐⵂⵉⵜ ; fp. tizeffeñhaiâtîn ⵜⵣⴼⵐⵂⵉⵜⵏ), daṛ zeffeñhaiâten, daṛ tzeffeñhaiâtîn ‖ hom. franc (h. qui rend francs ses paroles et ses actes, h. qui dit et fait franchement ce qu’il dit et fait).
— feñhit ⴼⵐⵂⵜ pi. adv. ‖ franchement (ouvertement, sans déguisement, sans détours).
ⴼⵐⵂⵔ fouñher ‖ v. ⵐⵂⵔ té̆ñhert.
ⴼⵏⵉ seffenni ‖ v. ⵏⵉ eni « voir ».
ⴼⵏⴾⵔ éfenker ⴼⵏ⵿ⴾⵔ sm. φ (pl. ifenkeren ⴼⵏ⵿ⴾⵔⵏ), daṛ ăfenker (ĕfenker), daṛ fenkeren ‖ massif rocheux escarpé au bord du lit d’une vallée ou au bord d’une plaine.
ⴼⵏⵗ tăfîneḳ ⵜⴼⵏⵈ sf. φ (pl. tifînaṛ ⵜⴼⵏⵗ), daṛ tfînaṛ ‖ caractère d’écriture touaregue ‖ p. ext. le pl. tifînaṛ sign. « écrit en caractères touaregs » ‖ v. ⴾⵜⴱ ekteb.
ⴼⵏⵗⵜⵜ ăfeṅṛatout ⴼⵏⵗⵜⵜ sm. φ (pl. ifeṅṛetât ⴼⵏⵗⵜⵜ), daṛ feṅṛetât ‖ grosse pièce de bois mort (gisant sur le sol) ‖ se dit de toute grosse branche morte et de tout gros tronc mort qui gisent sur le sol ; ne se dit pas du bois mort qui est debout ou attaché à un tronc vivant ‖ s’empl. au fig. en parlant des p. com. terme de mépris.
ⴼⵏⵙ tăfensout ⵜⴼⵏⵙⵜ sf. φ (pl. tifensa ⵜⴼⵏⵙⴰ), daṛ tfensa ‖ angle saillant (angle convexe) [d’un corps solide] ‖ se dit des angles convexes de tous les corps solides. Ne se dit pas des angles concaves, ni des angles des surfaces ‖ syn. de tămouht ‖ employé pour exprimer un angle saillant de montagne, de falaise, de colline, de dune, de relief de terrain qlconque, est syn. d’ăṅġour et de tiñhâr ‖ diffère de taṛmert « angle (qlconque, plan ou dièdre, aigu ou obtu, convexe ou concave, entre 2 ou plusieurs surfaces) » ‖ diffère d’ăżîr « angle saillant supérieur (d’une ch. qlconque qui est debout) » ‖ la figure représente un angle saillant de montagne : l’angle dièdre dont l’arête est AB s’appelle, sur toute la longueur AB, tăfensout, tămouht, ăṅġour, tiñhâr, taṛmert. Le point A seul s’appelle ăżir.
ⴼⵏⵥ efneż ⴼⵏⵥ va. prim. ; conj. 26 « eksen » ; (ifnĕż, ifnâż, éd ifneż, our ifniż) ‖ diminuer (amoindrir) (en quantité, en grandeur, en qualité, en valeur) (act.) ‖ a aussi les s. pas., pron. et n. « être diminué », « se diminuer » et « diminuer (n.) » ‖ peut avoir pour suj. et pour rég. dir. des p., des an. et des ch. ‖ peut qlqf. se traduire par « faire baisser (en qualité, en valeur) » ‖ syn. d’ektem.
— żefneż ⵥⴼⵏⵥ va. f. 1 ; conj. 150 « seksen » ; (iżżĕfneż, ieżżîfneż, éd iżefneż, our iżżefneż) ‖ faire diminuer (faire amoindrir) ‖ se c. av. 2 acc.
— nefneż ⵏⴼⵏⵥ vn. f. 4 ; conj. 99 « bereġ » ; (innĕfneż, iennîfneż, éd iennefneż, our innefneż) ‖ être diminué au moyen l’un de l’autre (par la mise d’une partie du contenu du plus plein dans le moins plein) (le suj. étant des récipients inégalement pleins ou leur contenu) ‖ se dit de récipients qlconques, sacs, outres, bouteilles, vases, etc. contenant n’importe quoi ‖ ex. ibiaṛ ennĕfneżen ⁒ les outres ont été diminuées au moyen les unes des autres (on a fait passer une partie du contenu des outres les plus pleines dans les moins pleines) = êred innĕfneż daṛ belbâḍ ⁒ le blé a été diminué au moyen l’un de l’autre dans les petits sacs (on a fait passer une partie du blé des petits sacs les plus pleins dans les moins pleins).
— żennefneż ⵥⵏⴼⵏⵥ va. f. 4.1 ; conj. 122 « seddekkel » ; (iżnefneż, ieżînefneż, éd iżennefneż, our iżnefneż) ‖ diminuer au moyen l’un de l’autre (d. le s. ci. d.) (act.).
— fânneż ⴼⵏⵥ va. f. 5 ; conj. 220 « kâssen » ; (ifânneż, our ifenneż) ‖ diminuer hab. (act.) ‖ a aussi les s. pas., pron. et n.
— żâfnâż ⵥⴼⵏⵥ va. f. 1.7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (iżâfnâż, our iżefniż) ‖ faire hab. diminuer ‖ se c. av. 2 acc.
— tânefnâż ⵜⵏⴼⵏⵥ vn. f. 4.7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (itânefnâż, our itenefniż) ‖ être hab. diminué au moyen l’un de l’autre.
— żânefnâż ⵥⵏⴼⵏⵥ va. f. 4.1.7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (iżânefnâż, our iżenefniż) ‖ diminuer hab. au moyen l’un de l’autre (act.).
— ăfanaż ⴼⵏⵥ sm. nv. prim. ; φ (pl. ifenâżen ⴼⵏⵥⵏ), daṛ fenâżen ‖ fait de diminuer (act.) ‖ a aussi les s. pas., pron. et n. « fait d’être diminué », « fait de se diminuer » et « fait de diminuer (n.) ».
— ăżefneż ⵥⴼⵏⵥ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. iżefnîżen ⵥⴼⵏⵥⵏ), daṛ żefnîżen ‖ fait de diminuer.
— ănefneż ⵏⴼⵏⵥ sm. nv. f. 4 ; φ (pl. inefnîżen ⵏⴼⵏⵥⵏ), daṛ nefnîżen ‖ fait d’être diminué au moyen l’un de l’autre.
— ăżennefneż ⵥⵏⴼⵏⵥ sm. nv. f. 4.1 ; φ (pl. iżennefnîżen ⵥⵏⴼⵏⵥⵏ), daṛ żennefnîżen ‖ fait de diminuer au moyen l’un de l’autre (act.).
ⴼⵓ faouet (Ta. 3) ⴼⵓⵜ vn. prim. ; conj. 94 « dalet (Ta. 3) » ; π (faouĕt, faouât, éd ieffaouet, our faouet) ‖ être gris pigeon avec ventre blanc (le suj. étant un âne).
— tâfaouât (Ta. 5) ⵜⴼⵓⵜ vn. f. 11bis ; conj. 242 « tâharġât (Ta. 5) » ; (itâfaouât, our itefeouit) ‖ être hab. gris pigeon avec ventre blanc.
— teffaouet ⵜⴼⵓⵜ sf. nv. prim. ; (pl. teffaouetîn ⵜⴼⵓⵜⵏ) ‖ fait d’être gris pigeon avec ventre blanc ‖ sign. aussi « gris pigeon avec ventre blanc (couleur gris pigeon avec ventre blanc) (en parlant d’un âne) ».
— ăfaoua ⴼⵓⴰ sm. n. d’é. prim. ; (s. s. pl.) (fs. tăfaouat ⵜⴼⵓⵜ) ‖ âne gris pigeon avec ventre blanc.
ⴼⵓ ifaou ‖ v. ⴼ oufou.
ⴼⵓ fô ⴼⵓ pi. adv. ‖ absolument ; complètement ; vraiment ‖ s’emploie pour fortifier une affirmation ou une négation, ou pour exprimer que qlq. ch. est fait complètement ou est vraiment fait ‖ ex. Koûka touġĕi fô ⁒ K. a absolument refusé = ăk̤ immĕnda fô ⁒ le lait est entièrement fini complètement (le lait est complètement épuisé) = tellĕfed âs fô ? – ellĕfeṛ âs fô ⁒ tu l’as absolument répudiée. – je l’ai absolument répudiée (ou : tu l’as vraiment répudiée ? – je l’ai vraiment répudiée) ‖ peut qlqf. se traduire par « tout à fait » quand il accompagne une affirmation, et par « du tout » quand il accompagne une négation ‖ d. le s. « absolument », est syn. de gedgat ; diffère de gedgat en ce que celui-ci ne sign. ni « complètement » ni « vraiment ».
ⴼⵓ effô ⴼⵓ pi. interj. ‖ pouah ! (interj. exprimant le dégoût) ‖ exprime un dégoût plus grand qu’êḳ et que terd, qui sont syn. et signifient « fi ! ».
ⴼⵔ effer ⴼⵔ va. prim. ; conj. 27 « eddel » ; (iffĕr, iffâr, éd iffer, our iffir) ‖ cacher (mettre en un lieu secret ; couvrir ; soustraire aux regards ; céler) ‖ a aussi les s. pas. et pron. « être caché » et « se cacher » ‖ peut avoir pour suj. et pour rég. dir. des p., des an., des ch., des actes, des paroles, n’importe quoi ‖ diffère de settenkel « dérober aux regards ; faire se dérober aux regards », bien qu’il en soit syn. d. le s. « dérober aux regards » ‖ iffĕr imân nît « il s’est soustrait aux regards » est syn. d’ioukĕr imân nît empl. d. ce s.
— soufer ⵙⴼⵔ va. f. 1 ; conj. 163 « soudel » ; ρ (iessoŭfer, iessoûfer, éd isoufer, our iessoufer) ‖ faire cacher ‖ se c. av. 2 acc. ‖ sign. aussi « faire se cacher (se c. av. 1 acc.) ». D. ce s., est syn. de settenkel.
— nieffer ⵏⵉⴼⵔ va. f. 4 ; conj. 176 « miellel » ; (inĭeffer, ienîeffer, éd inieffer, our inieffer) ‖ se cacher réc. l’un à l’autre (se faire réc. l’un à l’autre un secret de).
— nieffar ⵏⵉⴼⵔ va. f. 4 ; conj. 176 « miellel » ; (inĭeffar, ienîeffar, éd inieffar, our inieffar) ‖ m. s. q. le pr.
— tâffer ⵜⴼⵔ va. f. 6 ; conj. 226 « tâddel » ; (itâffer, our iteffer) ‖ cacher hab. ‖ a aussi les s. pas. et pron.
— soûfoûr ⵙⴼⵔ va. f. 1.18 ; conj. 260 « toûksâḍ » ; (isoûfoûr, our isoufour) ‖ faire hab. cacher ‖ se c. av. 2 acc. ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.
— tînieffîr ⵜⵏⵉⴼⵔ va. f. 4.13 ; conj. 246 « tîdekkoûl » ; (itînieffîr, our itenieffir) ‖ se cacher hab. réc. l’un à l’autre.
— tînieffâr ⵜⵏⵉⴼⵔ va. f. 4.13 ; conj. 246 « tîdekkoûl » ; (itînieffâr, our itenieffar) ‖ m. s. q. le pr.
— oûfoûr ⴼⵔ sm. nv. prim. ; (pl. oûfoûren ⴼⵔⵏ) ‖ fait de cacher ‖ a aussi les s. pas. et pron. « fait d’être caché » et « fait de se cacher » ‖ peut souv. se traduire par « secret ». (Ex. ăouâl n oûfoûr, aoua-h ⁒ des paroles de secret, cela (ce sont là des paroles secrètes)) ‖ s oûfoûr sign. souv. « en secret ». (Ex. ikk ê s oûfoûr ⁒ il est allé chez lui en secret). D. ce s., s oûfoûr est syn. d’es tikra.
— ăsoûfer ⵙⴼⵔ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. isoûfoûren ⵙⴼⵔⵏ), daṛ soûfoûren ‖ fait de faire cacher ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.
— ănieffer ⵏⵉⴼⵔ sm. nv. f. 4 ; φ (pl. inieffîren ⵏⵉⴼⵔⵏ), daṛ ĕnieffîren ‖ fait de se cacher réc. l’un à l’autre.
— ănieffar ⵏⵉⴼⵔ sm. nv. f. 4 ; φ (pl. inieffâren ⵏⵉⴼⵔⵏ), daṛ ĕnieffâren ‖ m. s. q. le pr.
— ăseggeffer ⵙⴳⴼⵔ sm. φ (pl. iseggeffâr ⵙⴳⴼⵔ), daṛ seggefâr ‖ cachette (endroit secret servant de magasin pour cacher et conserver les choses) ‖ depuis l’occupation française, la plupart des Kel-Ăhaggar conservent leurs provisions, objets précieux, réserves de toute sorte dans des maisons des villages élevés aux points de culture ; avant l’occupation française, ils les conservaient dans des cachettes difficiles à découvrir ; maintenant encore, ceux qui n’ont pas de maisons se servent de ces cachettes : elles sont de 3 espèces principales : les 1ères sont des cavernes naturelles où on suspend ce qu’on veut cacher (tesâlit) ; les 2des sont des trous dans le sol où on enterre les choses et qu’on recouvre de simulacres d’édebni « sépulture préhistorique » ou d’aġror « enclos en pierres sèches (d’environ 1m de diamètre et 0m,75c de hauteur, servant à enfermer les chevreaux) », afin de les retrouver et de dépister les voleurs ; les 3es sont des amas de pierres appelés tăddat qu’on fait sur les provisions, effets, etc., après avoir entassés ceux-ci sur le sol, de manière à les presser, recouvrir et cacher complètement sous les pierres. Ces 3 espèces de cachettes sont des ăseggeffer.
— afraou ⴼⵔⵓ sm. φ (pl. ifraouen ⴼⵔⵓⵏ), daṛ ĕfraou (ăfraou), daṛ ĕfraouen ‖ plume (d’oiseau) ‖ p. ext. « feuille (plate et ayant une largeur appréciable) (de végétal) ; aile (toute entière, os, chair et plumes) (d’oiseau ou d’insecte) » ‖ d. le s. « aile (toute entière, os, chair et plumes) (d’oiseau) », est syn. de tefâkfak ‖ n’a jamais le s. « partie osseuse et charnue de l’aile (aile sans les plumes) » qu’a tefâkfak. Dans une phrase com. « il a mangé une aile d’oiseau », on emploie toujours tefâkfak, jamais afraou ‖ les Kel-Ăh. distinguent 3 espèces de feuilles : l’afraou « feuille (plate et ayant une largeur appréciable) », nom des feuilles d’olivier, de figuier, de vigne, de blé, d’orge, etc. ; l’éla « feuilles minuscules (d’abseṛ, de tămat, d’ahtes, de taġġart, ou d’autres arbres ayant des feuilles minuscules) », nom collectif qu’on donne aux feuilles de certains arbres qui sont extrêmement petits ; l’ăloubbou « aiguille (d’arbre dont le feuillage consiste non en feuilles un peu larges et plates, mais en aiguilles) », nom des aiguilles des tamarix et des autres arbres à aiguilles.
— tăfaraout ⵜⴼⵔⵓⵜ sf. φ (pl. tiferouîn ⵜⴼⵔⵓⵏ), daṛ tferouîn ‖ pièce de peau servant d’auge portative (pour faire boire les an.) ‖ la tăfaraout se pose à terre, ses bords étant exhaussés et soutenus par des pierres ou du sable, ou bien elle est cousue à un cerceau et placée sur un pied portatif fait de bâtons assemblés ‖ p. ext. « auge (qlconque, de n’importe quelle matière et dimension, portative ou maçonnée) » ‖ p. ext. « petite plaque de verdure (petite place couverte de végétation) ». Se dit de toute petite plaque de végétation persistante ou non, que la verdure soit une herbe rase ou qu’elle consiste en grands arbres.
— afer ⴼⵔ sm. φ (pl. iferren ⴼⵔⵏ), daṛ ĕfer (ăfer), daṛ ferren ‖ pan (d’un vêtement qui a 2 extrémités pendantes) ‖ se dit des 2 extrémités pendantes d’un burnous, d’un k̤aiki, d’un abroṛ, et de tous les vêtements qui ont la forme d’une couverture ou d’un manteau et présentent 2 extrémités pendantes ‖ p. ext. « vêtement consistant en une pièce d’étoffe rectangulaire (de matière et couleur qlconques, de 2 à 3 mètres de long et d’1 à 2 mètres de large) ». Ce vêtement est porté par les h. et les f. pardessus leurs autres habits ; ils s’en couvrent la tête et s’en entourent le haut du corps ; les h. le portent hab. court et étroit, les fem. long et large ‖ p. ext. « aile (extrémité de droite ou de gauche) [d’une armée, d’une troupe rangée en bataille, d’une collection de p. rangées com. une troupe en bataille) » ‖ p. ext. « longueur (étendue dans le sens opposé à la largeur) [d’une étoffe ou d’une peau] ». D. ce s., est opposé à ăġoûlmous « largeur (étendue dans le sens opposé à la longueur) [d’une étoffe ou d’une peau] ». v. ⵂⴶⵔ heġret (Ta. 3), tezzeġret. (Ex. élem ouâ-reṛ, afer ennît essin ṛallen, ăġoûlmous ennît ien ⁒ cette peau-ci, sa longueur [est de] 2 coudées, sa largeur [est d’]une) ‖ il afer d ăġoûlmous sign. « il a de la longueur et de la largeur (il est long et large ; il est considérable) (le suj. étant une armée, une troupe de p., une ville, un campement) ». (Ex. aṛrem ouâ-reṛ il afer d ăġoûlmous ⁒ cette ville a de la longueur et de la largeur (cette ville est longue et large ; cette ville est considérable)).
— afara ⴼⵔⴰ sm. φ (pl. iferouân ⴼⵔⵓⵏ), daṛ ĕfara (ăfara), daṛ ferouân ‖ lieu couvert de végétation persistante ‖ se dit de lieux de dimension qlconque couverts de n’importe quelle végétation persistante, arbres, arbrisseaux, ou herbages ‖ p. ext. « campagne (terrain qui n’est ni ville ni village) » ‖ p. ext. i n ĕfara « un de la campagne » sign. qlqf. « bâtard ». Toutes les phrases analogues, dans lesquelles on dit qu’un enfant est « de la campagne » signifient souv. qu’il est bâtard. D. ce s., i n ĕfara est syn. d’i n ĕġăma « un de la campagne » et d’i n tĕnéré « un de la plaine ». (Ex. ăbaraḍ ouâ-reṛ i n ĕfara ⁒ cet enfant un de la campagne (cet enfant est un bâtard)) ‖ p. ext. oua n ĕfara « celui de la campagne » et oua n ferouân « celui des campagnes » sign. qlqf. « chacal ». v. ⴱⴳ ébeggi ‖ d. le s. « lieu couvert de végétation persistante », diffère d’éfei « lieu assez étendu boisé de grands arbres » et d’amteṛ « lieu assez étendu couvert d’arbres ou d’arbrisseaux assez élevés et denses ». v. ⴼ êfi, éfei ‖ d. le s. « campagne », est syn. d’aġăma.
— afert ⴼⵔ⵿ⵜ sm. φ (pl. iferten ⴼⵔ⵿ⵜⵏ), daṛ ĕfert (ăfert), daṛ ferten ‖ demi-boitier (d’un miroir) ‖ les Kel-Ăh. se servent de petits miroirs ronds en verre de 5 ou 6 centimètres de diamètre, de fabrication européenne, enfermés dans des boitiers en métal ou en bois ; les boitiers sont composés de 2 disques de métal ou de bois ; dans l’un est encastré le miroir, l’autre sert de couvercle ; chacun de ces 2 disques s’appelle afert.
— ăfarra ⴼⵔⴰ sm. φ (pl. ifarrân ⴼⵔⵏ), daṛ farrân ‖ clôture (enceinte formée d’une haie, d’un mur, etc., de n’importe quelles matière et dimension) ‖ p. ext. « haie sèche (formant ou non clôture) » ‖ p. ext. « enclos (espace fermé par une clôture) » ‖ d. les 3 s. « clôture », « haie sèche », « enclos », est syn. d’afaraġ ; n’a pas les autres sens d’afaraġ ; d. le s. « clôture », est syn. d’afreġ et d’afrouġ.
— tâfré ⵜⴼⵔⵉ sf. (pl. tâfriouîn ⵜⴼⵔⵓⵏ) ‖ petit mur en pierres sèches (entourant partiellement une tente ou un abri qlconque pour les protéger du vent) ‖ les tâfré ont 0m,50c à 1m,25c de haut ; on les fait autour des tentes, ou quand on n’a pas de tente, autour de la place où on couche, pour se protéger du vent.
— té̆ffart ⵜⴼⵔ⵿ⵜ sf. (pl. tifrîn ⵜⴼⵔⵏ), daṛ tifrîn ‖ entrave (pour membres antérieurs, en corde) ‖ la té̆ffart est une corde en peau, bourre de palmier, poil, laine, etc., qui s’attache d’une part à une jambe de devant, de l’autre à l’autre, et dont la longueur est calculée de manière que l’an. ne puisse faire que de très petits pas. La té̆ffart se met surtout aux chameaux, chevaux, ânes et bœufs ‖ p. ext. « paturon (partie située entre le boulet et le pied) (chez les quadrupèdes) ; partie de la jambe située immédiatement audessus de la cheville (chez les p.) » ‖ diffère d’ămahous « entrave (pour bipède latéral ou bipède diagonal, en corde) » ‖ diffère de tihebeġiouîn « entraves en fer (formées de 2 anneaux de fer s’ouvrant et se fermant au moyen d’une clef réunis par une tige ou une chaine de fer) ».
— tăfereouit ⵜⴼⵔⵓⵜ sf. φ (pl. tifereouîtîn ⵜⴼⵔⵓⵜⵏ), daṛ tfereouîtîn ‖ licol en cuir avec sa longe (ensemble formé par un licol en cuir et sa longe) ‖ ne se dit que des licols formés de courroies plates en cuir ou de bandes de peau un peu larges ‖ diffère de terêouit « licol en corde avec sa longe (ensemble formé par un licol en corde avec sa longe) » ‖ hab., les Kel-Ăh. ne mettent de tăfereouit qu’aux chevaux ; aux autres an. ils mettent des terêouit ‖ v. ⴶⵔⴹ éġereḍ.