Titre : | La constitution de l’hôtel du Roule ou Les cent une propositions de la très-célèbre madame Paris |
Éditeur : | Société des bibliophiles cosmopolites (Neuchâtel) |
Date d'édition : | 1872 |
Type : | text |
Type : | monographie imprimée |
Langue : | français |
Format : | 1 vol. (XV-56 p.) ; in-4 |
Format : | Nombre total de vues : 92 |
Droits : | domaine public |
Identifiant : | ark:/12148/bpt6k11747608 |
Source : | Gallica, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-Z LE SENNE-4054. |
Notice du catalogue : |
(FR-BNF 333243026) |
Provenance : | Bibliothèque nationale de France |
Date de mise en ligne : |
10/12/2012 |
Informations sur cette édition[modifier]
- Voir la note dans la Bibliographie des ouvrages relatifs à l’amour... par le C. d’I*** (J. Gay), Bécour, 1897, T. 1, col. 671 : « Constitution (la) de l’hôtel du Roule, ou les Cent une propositions de la très célèbre madame Pâris. A Condom. l’an des C..., 10007 (vers 1755), pet. in-8 de 144 p. Très rare. — Lefilleul, en 1879, 18 fr ; Cousin, 100 fr.
Recueil de 101 épigrammes, chacune de dix vers de huit syllabes, et qui ne paraissent avoir été réimprimées nulle part ailleurs, si ce n’est dans un volume plus rare encore, intitulé : L’Unigenitus du duc de R.... (Richelieu), l’an des C.., 10007 (1756). Ce dernier volume offre quelques variantes sur le premier, mais peu importantes. À la page 3 de chacun, on trouve en guise de dédicace, un Bref à notre chère fille la duchesse d’..., très fidèle sectatrice de la déesse Vénus :
Connoissant ta dévotion,
C’est à toi, comme à la plus digne,
Que de ma Constitution,
J’adresse le recueil insigne.
Pour le répandre promptement,
Fais don d’un seul à chaque amant
Que dans tes plaisirs tu préferes.
À l’appui de tes actions
Bientôt mes propositions
Couvriront les deux hémisphères.
Dans la Constitution, cette petite dédicace est signée : La Paris et contresignée : la Florence ; dans l’Unigenitus, elle est signée : Le duc de R...., et contresignée : La Montigny. Dans les 101 pages suivantes, viennent les 101 épigrammes. En citerons-nous une pour échantillon ?... elles sont toutes bien libres et bien impies ! Choisissons la plus modérée :
Une veuve, dont la dent creuse
Était faite pour l’esturgeon,
Dans sa pêche malencontreuse
N’attrapa que Cadet-Goujon.
Suivant ta coutume charmante.
Au lever, on la complimente ;
C’est à qui le plus en dira.
Elle avoua la différence :
Ayez, reprit-on, espérance
Avec le temps, il grandira.
À la page 106, commence la Fameuse Messaline, trag. en un acte, par Pgron, dit Prepucius ; et, de la p, 136 à la fin : le Sérail de Délys, ou Parodie d’Alcibiade, com. (3 scènes, en vers). — Réimprimé par Gay, avec Notice : Neuchâtel, 1873, in-46 de xv-56 p. , tiré à 100 ex. (8 fr,). » - Voir Dictionnaire des œuvres érotiques, Mercure de France, 1971 : « CONSTITUTION DE L’HÔTEL DU ROULE (La) ou les Cent une Propositions de la très célèbre Madame Pâris. Recueil d’épigrammes d’un auteur anonyme. Publié en 1755. — Ce recueil raille surtout l’Église et son dogme. La Trinité « n’est que foutaise » ; l’Incarnation : « en ce vit l’Amour s’est fait chair » ; la Rédemption, c’est pucelle tremblant avant l’assaut du fouteur ; l’Espérance, c’est, pour les hommes mal pourvus, que petit poisson deviendra grand ; le baptême, c’est « le foutre qui régénère le con » ; enfin, au Jugement dernier, Dieu reconnaîtra les Juifs en disant : Haut les vits ! Jean-Paul Ponthus. »