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Fragments d’histoire/26

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Imprimerie officielle (p. 62).

LE CARÉNAGE


Le quadrilatère compris entre les rues Armand Marrast, le Boulevard de la Levée, la rue Bouillé et une partie de la rue Amiral de Gueydon est appelé « le Carénage », à cause du voisinage du littoral où l’on répare les navires. C’est un quartier de la Ville un peu séparé des autres rues et qui avait, autrefois, comme une existence propre.

Cette partie de Fort-de-France n’a pas été détruite par l’incendie du 22 juin 1899. Mais les quatre cinquièmes de la ville ont été alors consumés et les maisons actuelles ont été édifiées dans les conditions indiquées par un arrêté du Maire, le Docteur Osman Duquesnay, du 12 août de la même année, et par d’autres arrêtés municipaux réglementant le mode de construction dans l’enceinte de la cité, afin d’éviter les catastrophes comme celles qui l’ont détruite en 1839 et 1890[1].

Au carénage sont :

  1. B. O. Martinique, 1890, page 682.