Aller au contenu

Identification anthropométrique, instructions signalétiques/39

La bibliothèque libre.

b) Récapitulation des formes caractéristiques de l’oreille à signaler en tout état de cause (Pl. 56).

103. — BORDURE. L’origine de la bordure AB[1] quand elle est très accentuée, forme un sillon supplémentaire très caractéristique, qui traverse complètement la concavité de la conque dont elle fait deux dépressions séparées. On relève cette anomalie en inscrivant à la suite de l’initiale les lettres trav. (Pl. 56, no 12).

104. — Les parties de la bordure, BC Supérieure et CDE Postérieure, constituent un caractère signalétique digne d’être noté, quand elles sont ou très petites, ou même plates (Ib., nos 1 et 3), ou très inégalement développées l’une par rapport à l’autre comme sur le no 9. On exprime ces particularités en inscrivant le mot plat (abréviation d’aplati), ou t. p. (abréviation de très petit), à la suite des initiales correspondant aux parties absentes ou simplement très peu développées de la bordure, et les lettres t. g. (abréviation de très grand), à la suite de celles qui auraient un développement anormal. La bordure à la fois grande et adhérente dans toutes ses parties est également caractéristique (Ib., nos 2 et 4).

105. — LOBE. Le lobe doit être considéré successivement sous le rapport de son contour, de son modelé et de ses Dimensions. Du contour on note la forme descendante, desc. (Pl. 56, no 5), et le contour à golfe, gf. (Ib., no 6). Le modelé de la surface du lobe est caractéristique, lorsqu’il est profondément traversé, trv., par un sillon en creux ou lorsqu’il forme une éminence mamelonnée em. bien prononcée (Pl. 58, nos 13 et 14). En fait de dimension du lobe, il va de soi qu’on ne notera que les extrêmes : très petits et très grands. En cas d’absence complète du lobe, la rubrique D sera apostillée du mot nul.

106. — ANTITRAGUS. S’attacher spécialement, en ce qui regarde l’antitragus, à l’inclinnaison horizontale de la ligne HI, aux formes caves ou rectilignes de son profil et à son versement en dehors de l’oreille. Dans les cas assez fréquents de l’absence ou du très faible développement de l’antitragus, répondre à la rubrique de la dimension par le mot nul (Pl. 56, nos 9, 10 et 11).

107. — PLI. Le pli inférieur à coupe horizontale concave sera distingué de celui à coupe convexe à l’œil, sans l’aide d’instrument, mais en s’inspirant de la même méthode d’observation prescrite pour la description intégrale. Ainsi on n’appliquera le qualificatif cave qu’en cas d’oreilles manifestement creuses dans leur moitié inférieure, et celui de vexe qu’en cas d’oreilles déprimées et collées fortement contre les côtés de la tête, de telle sorte que la bordure postérieure de l’organe cesse d’être visible sur les photographies de face (Ib., nos 13 et 14).

108. — Quant au pli supérieur, il ne fera l’objet d’une mention que dans les cas, soit d’absence complète, soit de développement exagéré. Ses particularités de conformation n’auront guère à intervenir que pour déterminer la différence entre deux oreilles plus ou moins semblables dans leurs autres parties. — Comparer à ce point de vue les nos 15 et 16 de la planche 58.

109. — PARTICULARITÉS. Les prescriptions relatives à l’écartement et aux particularités de l’oreille sont les mêmes, qu’il s’agisse de la description intégrale ou de la description abrégée. Comme pour les autres rubriques, on ne s’attachera alors qu’aux formes nettement caractérisées.

  1. Sauf avis spécial, se reporter à la figure 27 pour la délimitation des parties désignées par les lettres majuscules AB, BC, etc. On remarquera que les abréviations des anomalies données ci-après sont formées d’après les règles usuellement suivies en pareille matière, tandis que précédemment pour la description plus complète nous avions recommandé l’emploi de la seule initiale du mot, afin, dans les cas embarrassants, de se ménager l’emplacement nécessaire pour la juxtaposition de deux initiales.