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L’Onanisme (Tissot 1769)/Article 3/Section 9

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SECTION IX.


Moyens de guérison proposés par les autres Médecins.


IL y a quelques maladies dans lesquelles on est presque sûr du succès des remèdes. Celles qui sont les suites des épuisements vénériens, &, à plus force raison de la masturbation, n’entrent pas dans cette classe ; & le pronostic qu’on peut en faire, quand elles sont parvenues à un certain degré, n’a rien que d’effrayant. Hippocrate a annoncé la mort. C’est une misérable maladie, dit M. Boerhaave : je l’ai vu souvent ; je n’ai jamais pu la guérir[1]. M. van Swieten traita sans succès, pendant trois ans, le malade dont il parle. J’ai vu mourir misérablement de cette maladie. Il y a d’autres malades que je n’ai pas même pu soulager. Cependant ces exemples ne doivent pas décourager ; l’on en a de plus heureux. Il s’en trouve dans la collection de l’Onania, dans les observations des Médecins : ma propre pratique m’en a fourni quelques-uns.

Dans le même endroit où Hippocrate donne la description de la maladie, telle que je l'ai rapportée plus haut, il indique la curation. » Quand le malade se trouve dans cet état, dit-il, faites lui des fomentations par tout le corps, ensuite donnez-lui un remede qui le fasse vomir ; après cela un autre qui purge la tête ; ensuite un qui purge par en bas. Il faut entreprendre cette cure, sur-tout au printemps. Après les purgatifs l’on donne le petit lait, ou le lait d’ânesse ; après cela le lait de vache durant quarante jours. Pendant qu’il boira le lait, il ne mangera point de viande, & on lui donnera le soir une bouillie de froment. Après avoir fini l’usage du lait, on le nourrira des viandes les plus tendres, en commençant par une petite quantité, & on le rengraissera par ce moyen. Il évitera pendant un an toute débauche, tout exercice vénérien, & tout autre exercice immodéré ; il se bornera à des promenades dans lesquelles il évitera le froid & le soleil ».

L’on voit qu’Hippocrate commence la cure par un vomitif & par une purgation : son autorité pourroit faire loi ; & cette loi, dans le plus grand nombre des cas, seroit nuisible : il est aisé de se retirer de cet embarras, en remarquant qu’il n’ordonne la purgartion que dans la vue de détourner la fluxion qu’il supposoit se jetter de la tête sur l’épine du dos, & que dans un autre endroit il met ceux qui sont malades après des excès vénériens, dans le catalogue des personnes auxquelles il ne faut donner aucun purgatif, parceque non-seulement ils ne peuvent leur faire aucun bien, mais qu’au contraire ils peuvent leur faire du mal[2]. Ainsi c’est cette derniere regle qui doit être regardée comme générale ; la première forme une exception, & une exception même qui paroit fondée sur une théorie dont l’erreur est reconnue aujourd’hui, & qui ne doit, par-là même y avoir aucune force.

On trouve dans la dissertation d’Hoffman, que j’ai déjà souvent citée, deux observations qui doivent rendre très-circonspect sur l’usage de l’émétique ; je les rapporterai l’une & l’autre. Un homme de cinquante ans s’étant livré pendant long-temps à des excès en femme, tomba dans la langueur, la maigreur, la consomption ; sa vue diminua insensiblement, enfin il ne voyoit les objets que comme à travers un nuage : ce fut à cette époque qu’il prit un émétique, pour prévenir la fièvre qu’il craignoit, après un long usage de viande de cochon fumée : le remède lui fit enfler la tête, & le rendit totalement aveugle. Une prostituée publique, qui éprouvoit une obscurcissement dans la vue toutes les fois qu’elle avoit commerce avec un homme, ayant pris un émétique, perdit entièrement la vue[3].

M. Boerhaave paroît avoir voulu indiquer les difficultés de la guérison plutôt que les moyens de l’obtenir. « Il y a peu d’espérance de guérison ; le lait passe trop facilement ; l’exercice à cheval ne fait aucun bien à ces sortes de malades, & ils se plaignent que ces remèdes les affoiblissent ; effectivement, l’exercice rend, dans l’erreur de leurs songes, l’écoulement de la semence plus abondant, & leur ôte en même temps leurs forces. Lorsque le jour reparoît, ils ne quittent leurs lits que baignés de sueur, & affoiblis par le sommeil même ; ils ne peuvent supporter les aromatiques, dont les effets sont aussi dangereux. La seule ressource, dans ce cas, sont les bons aliments, un exercice modéré du corps, les bains des pieds, & les frictions faites avec précaution[4] ».

Parmi les consultations de ce grand homme, que M. de Haller a ajoutées à l’édition qu’il en a procurée, il y en a une pour un homme qui s’étoit rendu tout-à-fait inepte aux plaisirs de l’amour. » Un homme de trente ans s’est si fort affoiblt les organes de la génération, que le sperme s’écoule toutes les fois qu’il a quelque commencement d’érection, car elle n’est jamais complette[5], & la semence n’est point lancée avec force, mais elle s’écoule goutte à goutte, ce qui le rend impuissant ; il a la mémoire, l’estomac, les reins, les jambes totalement affoiblis ».

M. Boerhaave répondit : » Ces maladies sont toujours extrêmement difficiles à guérir ; elles ne se déclarent presque jamais que lorsque le corps affoibli fait que les remèdes restent sans effet. On peut essayer ce que produiront les suivants : 1°. un régime sec & léger, composé d’oiseaux, de viande de bœuf, de mouton, de veau, de chevreau, rôtie plutôt que bouillie ; d’une petite quantité de bierre excellente ; de peu de vin, mais d’un vin très-fortifiant. 2°. Beaucoup d’exercice, augmenté peu-à-peu jusqu’à commencement de lassitude, & toujours à jeun. 3°. Des frictions, avec une flanelle parfumée de la fumée d’encens, sur les reins, le bas-ventre, le pubis, les aines, le scrotum, faites régulièrement le soir & le matin. 4°. Il faut prendre de deux en deux heures, pendant le jour, une demi-drachme de l’opiat suivant,

« Ƶ. Terrœ jupon, dr. IV. opopanac. dr. V. cort. peruv. dr. VI. conf. rosar. rubr. unc. I oliban. dr. II. succ. acac. unc. ss. syrup. Kerm. q. s. f. l. a. cond.
& l’on boira par dessus demi-once du vin médicinal.

« Ƶ. Rad caryophyll. mont. Pœn. mar. aa unc. I cort. rad. cappar. camirisc. aa unc. I. ss. lign. agalloch. veri unc. I. vin. gall. alb. libr. VI. f. l. a. vin. med. »

J’espere, ajoutoit M. Boerhaave, que le malade sera guéri, après en avoir fait usage deux mois. Mais il ne voulut point s’en servir, & il mourut au bout de quelques semaines d’une dysenterie maligne. Quel eut été l’effet du remède ? c’est ce qu’on ne peut pas deviner. M. Zimmerman m’a écrit, qu’il en avoit fait faire usage à un malade, pendant deux mois, sans aucun succès.

M. Hoffman indique les précautions qu’il faut prendre, & les moyens qu’il faut employer. » Il faut éviter tous les remedes qui ne conviennent pas aux personnes foibles, & qui peuvent affoiblir un corps déjà énervé, tels sont tous les astringents, ceux qui sont trop rafraîchissants, les saturnins, les nitreux, les acides, & sur-tout les narcotiques ; ils nuisent tous dans les cas de cette espece, & malheureusement on ne laisse pas que d’en faire souvent usage.

« Le but qu’on doit se proposer, c’est de rétablir les forces, & de rendre aux fibres le ton qu’elles ont perdu. Les remèdes chauds, volatils, aromatiques, ceux qui ont une odeur forte & agréable, ne conviennent pas ici ; il ne faut que des aliments doux, & propres à réparer cette substance nutritive gélatineuse, que les évacuations immodérées ont détruite : tels sont les bouillons forts de bœuf, de veau, de chapon, avec un peu de vin, de suc de citron, de miel, de noix muscade, & de cloux de girofle. On joint avec succès à cet usage celui des remèdes qui favorisent la transpiration, & qui raniment le ton languissant des fibres.

Dans une autre consultation, pour un masturbateur, il ordonnoit de prendre tous les matins une mesure de lait d’ânesse, coupé avec un tiers d’eau de Selter.

Il seroit inutile de citer les préceptes ou les observations d’autres auteurs. Je me contenterai de rapporter un cas très-utile, tel qu’il se trouve dans une these de M. Weszpremi, qui renferme quatorze observations toutes intéressantes[6].

W. Conybeare, âgé de trente ans, avoit depuis six ans la vue si obscurcie, sans aucun vice apparent dans l’œil, qu’il voyoit tous les objets comme à travers d’un nuage épais. Il avoit été successivement dans les trois hôpitaux les plus célèbres de Londres, S. Thomas, S. Barthelemi & S. Georges : enfin, il y a deux ans qu’il se rendit dans le nôtre. Par-tout, après les autres remèdes, on avoit essayé si la salivation mercurielle pourroit le guérir de cette espece de goutte sereine. Les Médecins étoient lassés, & le malade entièrement découragé. L’interrogeant en particulier, & avec beaucoup de soin sur sa maladie, il me dit que, de temps en temps, il se sentoit mal tout le long de l’épine du dos, surtouc quand il se courboit pour prendre quelque chose ; que ses jambes étoient si foibles, qu’il pouvoit à peine être debout une minute sans s’appuyer, autrement les jambes lui trembloient, & il avoit un vertige & un éblouissement ; que sa mémoire étoit si fort affoiblie, que quelquefois il paroissoit stupide ; & je vis moi-même qu’il étoit extrêmement décharné. Tout cela me fit soupçonner que la goutte sereine pourroit bien n’être qu’un symptôme d’une maladie plus fâcheuse, & que le malade étoit attaqué d’une véritable consomption dorsale.

Je le sollicitai vivement à m’avouer, s’il ne s’étoit jamais souillé de l’abominable crime d’Onan, qui détruit entièrement les parties balsamiques du fluide nerveux. Après bien des délais, il avoua en rougissant. Je lui ordonnai de prendre le soir deux pilules mercurielles, dont chacune contenoit six grains de mercure doux, & le lendemain une once de sel purgatif, & de réitérer quatre fois dans quinze jours. Au bout de ce terme je le fis vivre, suivant l’ordonnance d’Hippocrate dans un cas semblable, uniquement de laitage pendant quarante jours. Dans le même temps il se faisoit frotter deux ou trois fois par semaine, en se couchant. A la fin de cette cure il revint de la campagne en beaucoup meilleur état que quand il étoit parti. Je lui conseillai ensuite le bain froid pendant trois semaines ; il le prenoit à jeun, à huit heures du matin, de deux jours l’un. Pendant deux mois il prit deux fois par jour l’électuaire minéral & le julep volatil, auxquels il joignoit les frictions & les bains de pied. Ces secours rétablirent si bien sa santé, qu’il vouloit reprendre l’exercice de sa profession qui étoit la boulangerie ; mais je lui conseillai de se vouer à quelqu’autre, craignant que l’inspiration de la farine qui s’élève en pêtrissant ne formât, dans un estomac & dans une poitrine encore foibles, une colle dont les effets auroient pu être dangereux.

M. Stehelin soulagea la malade dont j’ai parlé, sect. 2, p. 27, par des bains fortifians, la teinture de Mars de Ludovic, & des bouillons apéritifs.

Les principaux remèdes de l’Onania sont des secrets qu’il s’est réservés. L’on voit en général, & cette observation est importante, qu’il n’employoit aucun évacuant, & que les roborants seuls en étoient la base, sous le nom de teinture fortifiante, the strenthening tincture, & de poudre prolifique, the prolific powder. Ils agissent sans que leur action produise aucun effet sensîble ; mais, ce sont les termes de l’auteur, ils enrichissent, ils fortifient, ils nourrissent les parties génitales de l’un & de l’autre sexe ; ils leur donnent une nouvelle force ; ils favorisent la génération de la semence ; ils relèvent puissamment les forces d’une nature accablée[7] ; en un mot, comme tous les secrets, ils opèrent tout ce qu’on leur demande. Il y a un troisieme remède inconnu, sous le nom de potion restaurante, qui agit aussi très-efficacement ; &, en effet, si l’on doit ajouter foi à tous les témoignages qui déposent en faveur de ces remèdes, ils ont sans doute beaucoup de vertu. Outre ces trois arcanes, il donne quelques formules ; l’une est une potion composée d’ambre, d’aromates, & de quelques autres remèdes de la même classe ; une seconde est un liniment composé d’huiles essentielles, de baumes, de teintures âcres : l’une & l’autre de ces compositions me paroissent trop stimulantes ; & comme elles n’ont pour elles aucune expérience, j’en omets la description : il en indique deux autres qui paroissent plus convenables.


Décoction.

Ƶ. Flor siccat. lamii[8] mpl. VI. radic, cyper. & galang. aa unc. II. rad. bistort. unc. I. rad. osmund. regal, unc. II. flor. ros. rubr. mpl. IV. Ichthyocoll. unc. III.

Scissa tus. mixt. cum aquæ quart. VIII. ad quartæ part, evaporat, coquant. pour en prendre tous les jours un quart[9].


Injection

Ƶ. Saccari Saturni, vitriol, alb. alum. rup. aa dr. 1. aq. chalyb., fabror. pint. 2. ss. per dies decim igne arenæ digerantur : add. spir. vin. camphr. cochl. III.

On trouvera de très sages vues, applicables à la maladie dont je traite, dans un livre qui vient de paroître, intitulé, Précis de médecine pratique, par M. Lieutaud, Médecin des Enfants de France, qui, après s’être fait un nom distingué parmi les Anatomistes & les Physiologistes, vient de s’assurer par cet ouvrage, un des premiers rangs parmi les Praticiens. Les chapitres relatifs à la consomption dorsale, sont ceux qui ont pour titre, calor morbosus, chaleur morbifique ; maladie, pour le dire en passant, très-fréquente, dont personne n’avoit parlé, que l’on traite souvent très-mal, comme je m’en suis plaint ailleurs, & dont M. Lieutaud a développé le premier les symptômes, la nature & le traitement ; vires exhaustœ, l’épuisement ; & anœmia, qu’on peut traduire le manque de sang, chapitre très-intéressant, qui est tout entier à l’Auteur.

M. Lewis dont je n’avois point pu me procurer l’ouvrage avant l’impression de la première édition du mien, est celui de tous qui s’est le plus étendu sur la cure. J’ai eu le plaisir de voir que nous étions parfaitement dans les mêmes idées, & que nous employions les mêmes remèdes, sur-tout le kina & les bains froids ; conformité qui me paroît prouver en faveur de la de que nous avons suivie l’un & l’autre. Je ne rapporterai ici que les deux aphorismes qui renferment la substance de sa doctrine ; je me servirai de quelques passages de l’explication qu’il y ajoute, pour confirmer, dans la section suivante, ma propre pratique.

» La cure de cette maladie, dit cet habile Médecin, dépend de deux articles ; ce qu’il faut éviter & ce qu’il faut faire : & les remèdes n’ont aucune efficace si l’on n’apporte pas une grande attention à tout ce qui regarde les choses non naturelles, ou toutes les branches du régime. Un air sain est de la plus grande importance. La diète doit être fortifiante sans échauffer. Le sommeil ne doit pas être trop long, & il faut dormir à des heures convenables. L’on doit prendre un exercice modéré, sur-tout à cheval. Si les évacuations naturelles se font irrégulierement, il faut les mettre dans l’ordre. Le malade doit chercher à se distraire par la compagnie, ou par les plaisirs innocents.

» Tous les remèdes doivent être tirés de deux classes, les balsamiques & les fortifiants[10] ».

Il recommande beaucoup, au lieu de thé, qui est toujours, dit-il, très-nuisible aux nerfs, l’infusion de mélisse ou de menthe, en mettant dans chaque tasse une cuillerée d’une mixture balsamique composée de crème & de jaunes d’œufs battus ensemble avec deux ou trois gouttes d’huile de cannelle[11], ce qui fait une boisson dont le palais & l’estomac s’accommodent très-bien, comme j’ai eu occasion de le remarquer moi-même ; & ce remède est en effet véritablement balsamique & fortifiant : mais je placerai ici une remarque qui peut être utile, c’est que M. Lewis indique parmi les fortifiants qu’il conseille, les remèdes tirés du plomb[12], & je me fais un devoir d’avertir, que malgré son autorité, & celle de quelques autres Médecins respectables, l’usage intérieur des préparations de plomb est un véritable poison, de l’aveu presque unanime de tous les Médecins ; j’en ai vu les effets les plus tristes ; & l’impudente imprudence des Charlatans ne fournit que trop d’occasions d’en observer de tels. Si on veut le conserver, comme celui de quelques autres poisons, qu’au moins l’administration en soit réservée à ceux qui sont en état de connoître ses dangers & ses vertus, & qu’on ne l’indique pas sans précautions dans des ouvrages destinés au Public.

Je finirai cette section par la méthode que M. Stork emploie dans ces maladies ; elle est très-simple, & très-efficace. En comparant toutes ces méthodes on verra qu’elles sont toutes fondées sur les mêmes principes ; qu’elles tendent au même but, & qu’elles emploient des moyens très-ressemblants les uns aux autres, conformité qui fait l’éloge de la méthode, & inspire de la confiance. » On commence, dit M. Stork, par les nourrir de bouillons succulents. Le ris, les gruaux d’avoine, ceux d’orge cuits avec du bouillon ou du lait, & le lait sont très-utiles ; mais il faut observer d’en faire prendre peu & souvent. Si l’estomac étoit si fort affoibli, comme cela arrive quelquefois quand la maladie a fait de grands progrès, qu’il ne pût pas même soutenir ces aliments sans de grandes angoisses, il faut donner une nourrice au malade, ce qui en a quelle quefois tiré de l’état le plus fâcheux. On redonne de la force & de l’action aux fibres relâchées, par l’usage d’un vin avec le fer, le kina & la cannelle : dès que le malade, a assez de force pour se promener, il lui est extrêmement utile d’aller dans un air de campagne très-pur, ou de montagne[13] ».

  1. Leçons sur ses Instituts, §. 776.
  2. De ratione victûs in morbis acutis. Foes. p. 405, 406.
  3. De morbis à nimiâ vener. §. 24 & 26.
  4. Instit. de Med. t. 7, p. 215.
  5. Ce symptôme est très-fréquent parmi les personnes qui se sont épuisées, & il contribue à entretenir l’épuisement ; la plus petite tentation produit un commencement d’érection, qui est suivi d’un écoulement.
  6. C’est la septieme observation. Cette these, bien digne d’être lue, se trouve, avec un très grand nombre d’autres petits ouvrages presque tous excellents, & introuvables par-tout ailleurs, dans la belle collection de theses pratiques, que M. Haller., qui désire l’avancement de la Médecine avec autant de zèle que de discernement, s’est donné la peine de publier sous ce titre, Disputationes ad morborum historiam & curationem facientes. Lausann. 1758. Le nom de l’éditeur est le garant du mérite de l’ouvrage, qui va devenir une des bases des bibliothèques de pratique. La pièce que je cite est Stephani Weszpremi observationes medicæ, Trajecti 1756, Voyez t. 6, p. 804.
  7. Onani, p. 177.
  8. Il ne désigne point l’espece, ce ne peut être que le lamium album white archangei, ou le lamium maculatum.
  9. Le quart Anglois est la même mesure que la pinte de Paris.
  10. A Practical Essay. p. 20, 25 & 34.
  11. Sect. 10, p. 17. Robuison consompt. p. 98.
  12. Ibid. p. 16, 28.
  13. Medicus annuus, t. 2, p. 216.