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La Clé du Caveau/Table IV

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TABLEAU DES DIFFÉRENS AIRS

Sur lesquels on peut chanter une même chanson.

Ce Tableau sera principalement utile aux personnes qui ne savent point la musique, et qui ne connaissent qu’un petit nombre d’airs : elles pourront par ce moyen substituer aux airs qu’elles ne sauront point, ceux qui se sont gravés dans leur mémoire. J’ai placé pour cet effet, en tête de chaque genre de coupe, un couplet qui peut être chanté sur tous les airs qui en dépendent.

On conçoit facilement que l’air indiqué par l’Auteur au commencement d’une chanson, est celui que l’on doit chanter de préférence ; et que l’on n’y doit substituer que ceux dont le mouvement paraît être le même. Ce serait ridicule, par exemple, de chanter sur un air de romance une chanson de table ou un vaudeville, comme il le serait de donner à une romance ou à une chanson anacréontique un air de chanson de table. Le goût et l’oreille doivent seuls guider le chanteur dans cette circonstance.

Il existe des coupes dont les airs sont très-abondans ; de ce nombre sont ceux désignés sous les Nos 5 et 6 du Tableau. Je n’ai cité que ceux qui sont le plus en vogue.

On trouvera dans ce Tableau quelques airs uniques : en les plaçant à leur ordre de coupe, j’ai eu en vue de ne faciliter que les recherches des poètes-chansonniers à qui ces différens modèles peuvent être quelquefois très-utiles.

Ce sera m’obliger beaucoup, au surplus, que de m’indiquer les Timbres que j’aurai pu oublier dans cette distribution.


N°. 1.

Airs de 11 vers de 7 syllabes, les rimes placées ainsi qu’il suit :

Si quelqu’auteur, en secret,
Demandait au Vaudeville
Quel est en France l’asile
Qu’il préfère, il répondrait :
« Fils de la Gaîté, je brille
» Aux lieux où l’esprit pétille ;
» Les plaisirs sont ma famille,
» Ainsi que l’a dit Boileau ;
» L’univers est mon empire :
» Partout où l’on aime à rire
» Je retrouve mon berceau.

Timbres des airs :

Une fille est un oiseau (de On ne s’avise jamais de tout).

Un lien triste et bourgeois (d’Amour et Mystère),

ou Traitant l’Amour sans pitié (de Voltaire chez Ninon).

Vers le temple de l’Hymen (d’Amour et Mystère).

N°. 2.

De 10 vers de différentes mesures, ainsi qu’il suit :

En voyant les rochers fameux
Qu’on cite dans l’histoire,
Toujours quelqu’accident fâcheux
S’offre à notre mémoire :

Moi, j’en connais un
Qu’aux yeux de chacun
Plus gaiment je signales
On doit se douter
Que je vais chanter
Le Rocher de Cancale>

Timbres.

Mon père était pot,

ou Voulez-vous savoir les on dit.

Amis, dépouillons nos pommiers (du Val de Vire),

ou Toujours de trinquer avec nous (de Fanchon la vielleuse).

Vaudeville du Voyage à Chambord.

N°. 3.

De 9 vers de 8 syllabes, les rimes placées ainsi qu’il suit :

Une mauvaise tragédie
Qu’ils nous ont fait représenter,
Devait, disaient-ils, me flatter
Comme un ouvrage de génie.
Ce drame, qu’ils trouvai fut charmant,
Devait m’attendrir et me plaire ;
Ils voulaient que j’en fisse autant,
Et ne m’ont renvoyé, vraiment,
Que pour avoir l’ait le contraire.

Timbres.

D’un époux chéri la tendresse (d’Adolphe et Clara).

Une mauvaise tragédie (de Voltaire chez Ninon).

N°. 4.

De 8 vers de 10 syllabes, à rimes croisées, en commençant par une rime féminine, ainsi qu’il suit :

Les moissonneurs abondent au Parnasse ;
Il est si doux d’y cueillir des lauriers !
Mais pour talens combien n’ont que l’audace !
Quel tort aussi de venir les derniers !
Dans les beaux champs qu’arrose l’Hypocrène
Il reste peu de palmes à donner :
Après Boileau, Racine et La Fontaine
L’Institut même est réduit à glaner.

Timbres.

Mon honneur dit que je serais coupable (des Amours d’été),

ou Mon petit cœur à chaque instant soupire.

Contentons-nous d’une simple bouteille.

Muse des jeux et des accords champêtres.

La comédie est une grande salle.

O Mahomet, ton paradis des femmes,

ou Il faut aimer, c’est la loi de Cythère.

Dans nos hameaux la paix et l’innocence.

La jeune Iris, la fleur de ces campagnes,

ou Air du vaudeville de la Danse interrompue,

ou Air du vaudeville des Chevilles de Maître Adam.

Oui, si j’admire un instant la parterre (du Pélerin et le Roi).

ou Ce fut toujours de la simple nature (de la Belle au bois donnant).

N°. 5.

De 8 vers de 8 syllabes, rimes croisées, en commençant par une rime féminine, ainsi qu’il suit :

A l’aimable objet qu’on préfère
On accorde un doux sentiment
L’un pour le bonheur qu’il espère,
L’autre pour le bonheur présent.
Séparé de ce qu’il adore,
Par le chagrin même agité,
Un cœur délicat aime encore
Pour le bonheur qu’il a goûté.

Timbres.

Avec les jeux dans le village (des Amours d’été).

J’ai vu partout dans mes voyages.

Quand l’Amour naquit à Cythère.

A voyager passant sa vie.

Lorsque dans un tour obscure (du Prisonnier).

Il faut quitter ce que j’adore (du Jokai).

Si Pauline est dans l’indigence (de Pauline).

Contre les chagrins de la vie (du Petit Matelot).

Du serin qui te fait envie.

Ainsi jadis un grand prophète (de Piron avec ses amis).

ou Cet arbre apporté de Provence.

Tenez, moi je suis un bonhomme (d’Ida).

Si Dorilas médit des femmes.

Fidèle époux, franc militaire (de l’Officier de fortune).

Jeunes beautés, au regard tendre (de Michel Cen’antes).

Peuple français, peuple de frères (Réveil du peuple).

Ce magistrat irréprochable (de M. Guillaume).

Air du ballet des Pierrots,

ou Vaudeville du Rémouleur et la Meûnière.

Air du vaudeville d’Arlequin Muzard,

ou Aux soins que je prends de ma gloire (des Chevilles de maître Adam)

La douce clarté de l’aurore (de Lodoïska).

Gusman ne connaît point d’obstacle (du Pied de Mouton).

Du partage de la richesse (de Fanchon).

En naissant promis à Thalie (de Dorat).

La foi que vous m’avez promise (des deux Jumeaux de Bergame).

Chaque nuit mon ame abusée (de Cassandre aveugle).

Des simples jeux de son enfance.

De sommeiller encor, ma chère (de Fanchon).

Faut attendre avec patience (des Trois Fermiers).

Je le tiens, ce nid de fauvette.

Mon cœur soupire dès l’aurore.

Que j’aime à voir les hirondelles.

Vous me plaignez, ma tendre amie (de la Soirée orageuse).

Air du vaudeville du Jaloux malade.

Deux enfans s’aimaient d’amour tendre (du Cousin de loue le momie).

Air du vaudeville d’Arlequin tout seul.

Ma peine a devancé l’aurore.

Un page aimait la jeune Adèle (des Pages du duc de Vendôme) sans chœur.

Voulez-vous, charmante Azélie.

Amusez-vous, jeunes fillettes.

Air du vaudeville de Gilles en deuil.

Que ta porte, ô ma tendre amie,

ou C’est à mon maître en l’art de plaire (de Fanchon).

ou L’Amour aura soin de t’instruire (de Gentil Bernard).

Heureux habitans des montagnes,

ou Vaudeville des Petits Montagnards.

Je loge au quatrième étage.

J’aime ce mot de gentillesse,

ou Que n’avons-nous la verve heureuse (d’amour et Mystère).

Fortune long-temps ennemie,

ou Vous avez vu dans cette enceinte (d’une soirée des deux Prisonniers).

En ces lieux à peine arrivée,

ou Demain, au retour de l’aurore.

En acceptant la préférence (du mariage de Scarron).

J’ai vu le Parnasse des dames.

Air du vaudeville du Prétendu de Gisors,

ou Mon ami, combien tu t’abuses (des Chevilles).

Je regardais Madelinette (du Poète satirique).

D’une abeille toujours chérie.

Tout roule aujourd’hui dans le monde,

ou Déployons notre affiche entière.

Si l’on pouvait rompre la chaîne,

ou On peut s’abaisser à surprendre.

Reine des fleurs, charmante rose.

Air de la romance de Joseph,

ou A peine au sortir de l’enfance.

Air des cinq sens,

ou C’est par les yeux que tout s’exprime.

L’Amour courait, cherchant pratique,

ou Voilà l’plaisir, mesdames.

N’on, votre cœur n’est plus le même,

ou J’ignore quelle est ma naissance.

Salut, ô divine espérance.

Permettez, je vous en supplie (de le Jeune Mère).

Air du vaudeville du Secret de Madame.

Air du cabaret,

ou A boira je passe ma vie.

Air du vaudeville du Printemps.

Air du vaudeville de Chanlieu.

N’avoir jamais qu’une pensée.

Petits baisers, que tu demandes.

Airs dont les couplets sont sur le même rhythme que les précédens, mais dont le refrain leur est exclusivement consacré.

Des frelons, bravant la piqûre,

ou Plus on est de fous, plus on rit.

Mon cœur soupire dès l’aurore,

ou Ah ! dis-moi comment on appelle.

D’un’meunier’qui fit trop la fière,

ou Ronde de la queue du Diable.

Pourriez-vous bien douter encore,

ou Si ce n’est pas là comme on aime.

N°. 6.

De 8 vers de 8 syllabes, rimes croisées, en commençant par une rime masculine.

La comédie est un miroir
Qui réfléchit le ridicule,
Et l’homme qui devrait s’y voir
Est aveugle ou bien incrédule.

A critiquer on est enclin
Tous les portraits qu’on voit paraître ;
On y reconnait son voisin,
L’on ne veut pas s’y reconnaître.

Timbres.

Ce fut par la faute du sort.

Ou compterait les diamans.

Air du vaudeville du Jockay,

ou Vous n’êtes pas très-empressé.

Il faut des époux assortis (du Secret).

Air du vaudeville de la Soirée orageuse.

Femmes, voulez-vous éprouver (du Secret).

J’étais bon chasseur autrefois (de Florian).

Trouverez-vous un parlement (de Molière à Lyon).

Fuyant et la ville et la cour (de M. Guillaume).

La comédie est un miroir (d’Arlequin afficheur).

C’est le meilleur homme du monde (de M. Guillaume).

Jeunes amans, cueillez des fleurs (de la jambe de bois).

Je ne veux la mort de personne,

ou En scène je suis un héros,

ou Vaudeville de Lasthénie.

Air de la cinquième édition.

Avec vous sous le même toit (de Fanchon).

Voilà bien ces lâches mortels.

Adieu, je vous fuis, bois charmant.

Prenons d’abord l’air bien méchant (des Deux Prisonniers).

Air du vaudeville de Florian.

Fille à qui l’on dit un secret,

ou Il n’est pas temps de nous quitter (de Voltaire chez Ninon).

Que d’établissemens nouveaux (de l’Opéra comique).

Air du vaudeville de la physionomanie,

ou D’une heure de folie.

De vos bontés, de son amour (de Raoul de Créqui).

Air du vaudeville de la Fille en loterie.

Je ne suis plus de ces vainqueurs (d’Amour et Mystère).

Non, non, Doris, ne pense pas.

Sylvie, à l’âge de quinze ans.

Je voudrais voir à chaque instant (du Jeu, le Vin et les Femmes).

Lorsque vous verrez un amant,

ou A mon mari n’apportant rien (du mariage de Scarron).

Vaudeville de l’Isle des Femmes,

ou Trouver le bonheur en famille.

Air du vaudeville de Voltaire chez Ninon.

Air du vaudeville du Chapitre second.

Air du vaudeville du Fandango.

Dans ce salon où du Poussin.

Air du vaudeville des Deux Veuves,

ou Aimé de la belle Ninon (du Mariage de Scarron).

Pourquoi ces détours superflus (du Mariage de Scarron).

Il m’en souvient, long-temps ce jour (d’Une heure de mariage).

Vous qui souffrez du mal d’amour (du Trompeur trompé).

Un jeune enfant, un casque en main.

Air de la paille.

Ne fais pas un crime à mon cœur.

Air du vaudeville d’Abuzard,

ou D’un époux il faudra tenir (du Mariage de Scarron).

Oh ! oui l’homme le plus parfait (du Mariage de Scarron).

L’un est le fils du sentiment,

ou Tu ne vois pas, jeune imprudent (des Chevilles).

Un homme, pour faire un tableau.

Air du vaudeville des Vélociferes,

ou Faut-il donc tant se récrier (des Pages du duc de Vendôme).

Rions, chantons, aimons, buvons,

ou Songez donc que vous êtes vieux (de Florian).

En deux moitiés, le ciel, dit-on.

Eh ! quoi, tu détournes les yeux.

Deux jeunes gens s’aimaient d’amour (de ma tante Aurore).

Air de la romance de Bélisaire,

ou Un jeune enfant, un casque en main.

Voyez dans les champs d’alentour.

Airs dont les couplets sont sur le même rhythme que les précédens, mais dont le refrain leur est exclusivement consacré.

Je n’ai trouvé que des ingrats,

ou Consolez-vous avec les autres (de l’Histoire universelle).

Conservez bien la paix du cœur (dit Bouffe et le Tailleur).

Chacun avec moi l’avoûra (de Philippe et Georgette).

Je vous comprendrais toujours bien (de l’Opéra comique).

Ce jeune homme depuis deux ans,

ou Et c’est toujours la même chose (de Marcelin).

Prenons d’abord l’air bien méchant (d’Adolphe et Clara).

C’est un agréable jardin (du Locataire).

N°. 7.

De 8 vers de 8 syllabes, en commençant par une rime féminine, les 6e. et 7e. masculines, ainsi qu’il suit :

J’étais gissant à cette place,
Où je tremblais de tout mon cœur.
Pour cette fois je te fais grâce,
M’a dit l’ours, calme ta frayeur ;
Puis va-t-en dire à ton confrère
Qu’un fol espoir trompe toujours,
Et ne vendez la peau de l’ours
Qu’après l’avoir couché par terre.

Timbres.

Vaudeville des deux Chasseurs et la Laitière.

Vaudeville des Visitandines.

Vaudeville de l’Avare et son ami,

ou Faisons ici défense expresse (de Fanchon).

Dans la chambre où naquit Molière,

ou Voulant par ses œuvres complètes (de Voltaire chez Ninon).

Ainsi jadis à Télémaque (de Fanchon).

Des Troubadours, mon ame éprise (des Troubadours).

Souvent la nuit quand je sommeille (du Petit Matelot).

Air du pot de fleurs,

ou Celui dont vous charmiez la vie (d’une Visite à Saint-Cyr).

N°. 8.

De 8 vers de 8 syllabes, les 1er., 4e., 6e. et 7e. masculins, les autres féminins ; ainsi qu’il suit :

Comment goûter quelque repos ?
Ah ! je n’en ai pas le courage,
Et mon triste cœur se soulage
Par le souvenir de ses maux.
Hélas ! dans cet âge prospère
Qui semble fait pour les plaisirs,
Je ne connus que les soupirs…
A quinze ans je perdis ma mère !

Timbres.

Comment goûter quelque repos (de Renaud d’Ast).

Vaudeville des Hasards de la guerre.

Ah ! pour l’amant le plus discret (de l’Opéra comique).

N°. 9.

De 8 vers de 8 syllabes, à rimes doubles, ainsi qu’il suit ;

Je suis né natif de Férare ;
Là, par les soins d’un père avare,
Mon chant s’étant fort embelli,
Ah ! bravo, caro, Calpigi !
J’ai passé du Conservatoire
Premier chanteur à l’Oratoire
Du souverain di Napoli
Ay povero, Calpigi !

Timbres :

Je suis né natif de Férare (de Tarare).

Le Curé de notre village (de la Partie carrée) en répétant le dernier vers.

N°. 10.

De 8 vers de 8 syllabes, les 1er., 3e., 5e. et 8e. masculins, les autres féminins, ainsi qu’il suit :

Il est un dieu pour les auteurs,
Qui leur fait mépriser l’envie ;
Il est un dieu pour les buveurs,
Il est un dieu pour la folie ;

Il est un dieu pour les amans,
Il est un dieu pour la faiblesse ;
Il est un dieu pour la vieillesse,
Il n’en est pas pour les mechans.

Timbres.

Fournissez au canal un ruisseau ( de Rose et Colas).

Il est un Dieu pour les auteurs.

N°. 11.

De 8 vers de 8 syllabes, les 1er., 4e., 6e. et 8e. masculins, les 4 autres féminins ; ainsi qu’il suit.

Un papillon des plus brillans
Voltigeait aux champs dès l’aurore,
Et des tendres filles de Flore
Caressait les appas naissans :
Sémillant et fier de ses ailes
Plus que le paon de ses couleurs,
Il ne trouvait point de cruelles :
Qui plaît aux yeux est sûr des cœurs.

Timbres.

Air de la romance du Papillon,

ou Un Papillon des plus brillans.

N°. 12.

De 8 vers de 8 syllabes, les 2e., 3e., 6e. et 7e. masculins, les autres féminins, ainsi qu’il suit.

Il porte et l’épée et la lyre ;
Il a l’air et brave et galant ;
Il est simple en son vêtement :
Sa bouche exprime un doux sourire.
Du guerrier, respirant la flamme,
S’il aperçoit un malheureux,
La bonté se peint dans ses yeux,
Et ses yeux peignent bien son ame.

Nota. Pour l’harmonie, et même pour la régularité, il est nécessaire que les quatre rimes féminines de ce couplet, soient de la même couleur.

Timbres.

Cupidon, las de ses folies,

ou Il porte et l’épée et la lyre (de la Belle au bois dormant).

N°. 13.

De 8 vers de 8 syllabes, mais dont le dernier n’en a que 6, en rimes croisées, ainsi qu’il suit :

L’autre nuit je réfléchissais
Au doux plaisir de la tendresse ;
Inquiète, je m’agitais,
Du sommeil appelant l’ivresse ;

La lune, à travers mes volets,
De mon lit écartait Morphée :
Soudain j’entendis ces couplets
Chantés sous ma croisée.

Timbre.

Air de la croisée.

Vaudeville d’Arlequin afficheur,

ou Clitie est laide à faire peur (du Faucon).

Vaudeville de l’Opéra comique.

Vaudeville de Frosine.

Vaudeville des Valets de campagne.

Vaudeville de la Pupille.

Les cruels ravages du temps (de la Belle au bois dormant).

N°. 14.

De 8 vers de 8 syllabes, mais dont le dernier n’en a que 7, en rimes croisées, ainsi qu’il suit :

Dans cette maison à quinze ans
Je n’étais que pensionnaire :
Un jeune abbé, des plus charmans,
Logeait au prochain séminaire ;
Un certain jour il vint me voir ;
Il avait un air tout céleste ;
Et, sans la grille du parloir…
Daignez m’épargner le reste.

Timbres.

Ah ! de quel souvenir affreux,

ou Daignez m’épargner le reste (des Visitandities).

Vaudeville d’Angélique et Melcour,

ou L’Amour a gagné sa cause.

N°. 15.

De 8 vers, dont les 7 premiers de 8 syllabes et le 8e. de 4, à rimes croisées ; ainsi qu’il suit :

Un jour Lucas dans la prairie
Rencontra la fille à Thomas ;
Une rose, à peine fleurie,
Décorait encor ses appas.
Donne-la-moi, dit-il, ma belle,
En la pressant entre ses bras.
Monsieur Lucas, répondit-elle,
Ça n’se peut pas.

Timbres.

Un jour Lucas dans la prairie,

ou Ça n’se peut pas.

Vaudeville de Colombine mannequin,

ou C’est un mann’quin.

N°. 16.

De 8 vers alternativement de 8 et de 6 syllabes, en commençant par une rime masculine, ainsi qu’il suit :

Vous m’ordonnez de la brûler
Cette lettre charmante,
Seul bien qui peut me consoler
De vous savoir absente.
Eh bien, au gré de vos désirs,
La voilà consumée,
Et j’ai vu mes plus doux plaisirs
S’exhaler en fumée !

Timbres.

Vous voulez me faire chanter.

Il faut, qu’on aime une fois,

ou Quand je vous ai donné mon cœur,

ou Lisette est faite pour Colin.

Vous m’ordonnez de la brûler.

Air du pas redoublé,

ou Du Corbillard.

Philis demande son portrait,

on Linge bien blanc, rabat bien fin (de Scarron).

J’avais à peine dix-sept ans.

Qui par fortune trouvera.

Air de Joconde.

Nous jouissons dans nos hameaux.

Rendez-moi mon écuelle de bois.

Guillot a des yeux complaisans,

ou Je connais un berger discret.

N°. 17.

De 8 vers de différentes longueurs et à rimes croisées ainsi qu’il suit :

Dans nos bosquets, la simple violette
A l’ombre se plaît à fleurir ;
Elle se cache sous l’herbette,
Son parfum la fait découvrir :
Tel est ce sage au sein d’une campagne ;
Il se cache sous le manteau,
Mais la vertu, qui l’accompagne,
Trahit l’incognito.

Timbres.

Vaudeville de M. Guillaume.

Vaudeville des Fiancés.

Vaudeville de la Partie carrée (du théâtre du Vaudeville).

Ce lieu charmant est un abîme immense (des Fiancés).

N°. 18.

De 8 vers alternativement de 8 et de 4 syllabes, en commençant par une rime féminine, ainsi qu’il suit :

Vous qui de l’amoureuse ivresse
Fuyez la loi,

Approchez-vous, belle jeunesse,
Ecoutez-moi :
Votre cœur a beau se défendre
De s’enflammer ;
Le moment vient, il faut se rendre,
Il faut aimer.

Timbres.

Air de la romance d’Alexis,

ou Pourquoi rompre leur mariage,

ou Quoi, ma voisine, es-tu fâchée ?

ou N’est-il, Amour, sous ton empire,

ou bien enfin Vous qui de l’amoureuse ivresse."

Air des Pélerins de Saint-Jacques.

Air du Négligé (de M. Deschalumeaux),

ou La Nature, guide fidèle (des Epoux de trois jours).

N°. 19.

De 8 vers de 7 syllabes, en rimes croisées, commençant par une rime féminine, ainsi qu’il suit :

Aussitôt que la lumière
A redoré nos coteaux,
Je commence ma carrière
Par visiter, mes tonneaux.
Ravi de revoir l’aurore,
Le verre en main je lui dis :
Vois-tu sur la rive maure
Plus qu’à mon né de rubis ?

Timbres.

Aussitôt que la lumière.

Que ne suis-je la fougère,

ou D’une amante abandonnée.

C’est la fille à Simonette.

C’est la petite Thérèse.

ou Allons donc, mademoiselle.

Jusques dans la moindre chose.

Quand on sait aimer et plaire (du Devin du village).

Ce mouchoir, belle Raymonde.

Dans un verger, Colinette (du Tonnelier).

Dans la paix et l’innocence (du Club des bonnes gens).

Ija plus belle promenade (fanfare de Saint-Cloud).

Air du vaudeville de Claudine (du théâtre Feydeau).

L’amant frivole et volage.

La lumière la plus pure.

Ton humeur est, Catherine.

Air du vaudeville du Mameluck,

ou Ce boudoir est mon parnasse (de Fanchon la vielleuse),

ou Air du doux Nenni (de Gentil Bernard).

Nous n’avons qu’un temps à vivre (Cet air là exige qu’on répète les quatre premiers vers en refrain).

Si des galans de la ville (du Devin du village).

Que chacun de nous se livre.

Air du vaudeville des Rendez-vous bourgeois.

La loterie est la chance (de Sophie Arnouh).

Voici le train de ma vie (d’Amour et Mystère).

Je suis modeste et soumise (de Cendrillon).

Du Temple heureux de Cythère (des Avant-postes).

Tout chacun l’aime et l’admire (d’Ida }.

Air du vaudeville de Lantara,

ou C’est un petit Satellite (de Au feu).

N°. 20.

De 8 vers de 7 syllabes, à rimes croisées, en commençant par une rime masculine, ainsi qu’il suit :

A l’instant même tu peux
Voir remplir ton espérance.
Voici l’objet de tes vœux,
Mérite ma bienveillance.
Tantôt je fus offensé :
Nomme-moi le téméraire,
Tout frère est soudain placé…
— Je vais consoler mon frère.

Timbres.

Des Femmes plus d’un censeur,

ou A l’instant même tu peux (des Pages du duc de Vendôme).

Vaudeville de la Négresse,

ou Jugez d’un soldat français (de la Danse interrompue).

N°. 21.

De 8 vers de 7 syllabes, les 4e. et 8e. masculins, les 6 autres féminins, ainsi qu’il suit :

J’ai su de la boulangère
Que l’amant de la lingère
La quitte pour la bouchère,
Qui n’a plus le tapissier ;
Puis on dit, chez la portière,
Que ce matin la fruitière
A battu la charcutière
Pour avoir le pâtissier.

Timbres.

Air des Trembleurs,

ou Une vieille qui roupille.

On nous dit que l’premier homme (du Diable couleur de rose),

ou Les cris d’la belle évanouie.

N°. 22.

De 8 vers de 7 syllabes, en deux quatrains séparés, le premier se répétant en chœur, ainsi qu’il suit :

Buvons, puisque dans le vin
Tout se noie, hormis la joie[1] ;
Buvons, et, le verre en main,
Sachons noyer le chagrin.

Boire, aimer, c’est être beureux ;
Vive le vin ! la fillette !
Ils enivrent tous les deux,
Tous deux font tourner la tête.
Buvons, etc.

Timbres.

Ah ! le bel oiseau, vraiment.

Pour étourdir le chagrin,

ou Air du branle sans fin (de la Danse interrompue).

N°. 23.

De 8 vers alternativement de 7 et de 5 syllabes, en commençant par une rime féminine, ainsi qu’il suit :

Puisque le Temps, ce vieux reitre,
Qui compte nos jours,
De sa faux demain, peut-être.
En rompra le cours,
Moquons-nous de ses entraves,
Et, le verre en main,
Aujourd’hui vuidons nos caves,
Le reste à demain.

Timbres.

J’arrive à pied de province

Par le grand chemin.

Voulez-vous savoir l’histoire

De Manon Giroux.

C’est aussi comm’ça que pense

Vot’p’tit sarviteur (du Club des bonnes gens).

N°. 24.

De 8 vers, dont 4 féminins de 6 syllabes, et 4 masculins de 2 syllabes, ainsi qu’il suit :

Quoiqu’un docteur censure
Vinum,
Il est, je vous assure,
Bonum ;
Et comme chacun pense
Sibi,
Dès ma plus tendre enfance
Bibi.

Timbres.

Gaîment je m’accommode de tout (du Bouffe et le Tailleur) ;

ou Quoiqu’un docteur censure vinum.

Quittant de la fortune le dieu,

ou Vaudeville de Grégoire, ou Courte et bonne.

N°. 25.

De 8 vers de 6 syllabes, à rimes croisées, en commençant par une rime féminine, ainsi qu’il suit :

Sans la vigne à Claudine
Les vendangeurs y sont ;
On choisit à la mine
Ceux qui vendangeront.
Aux vendangeurs qui brillent
On y donne le pas ;
Les autres y grapillent,
Mais n’y vendangent pas.

Timbres.

Dans la vigne à Claudine.

De mon berger volage.

O ma tendre musette,

ou Gentille boulangère,

ou Il est donc vrai, Lucile.

Il pleut, il pleut, bergère.

Lise, entends-tu l’orage ?

ou Mon jeune cœur palpite.

Dans ma cabane obscure.

Dans les gardes françaises.

Ecoutez l’aventure.

Jeune et novice encore.

Un ingrat m’abandonne.

Linval aimait Arsène.

Partant pour la Syrie.

Vent brûlant d’Arabie.

Bocage, que l’aurore.

Pour que l’hymen m’engage (du Siège de Lille).

C’est la fille à ma tante,

ou Ça fait toujours plaisir.

Sur le déclin de l’âge (d’un quart d’heure de silence).

N°. 26.

De 8 vers de 6 syllabes, en rimes croisées, commençant par une rime masculine, ainsi qu’il suit :

Enseignez-moi qui l’a,
Nommez-moi la friponne,
A celle qui l’aura
D’avance je pardonne.
J’ai perdu ma béquille,
S’écriait Barnaba,
Qu’elle est l’honnête fille
Qui me l’apportera ?

Timbres.

Air de la béquille du père Barnaba,

ou Enseignez-moi qui l’a.

N°. 27.

De 8 vers de 5 syllabes, en rimes croisées, en commençant par une rime féminine, ainsi qu’il suit :

Bacchus, cher Grégoire,
Nobis imperat ;
Chantons tous sa gloire,
Et quisque bibat.
Hâtons-nous de faire
Quod desiderat :
Il aime un bon frère
Qui sœpe libat.

Timbres.

Au clair de la lune.

Déjà dans la plaine.

Vivent les fillettes.

Que le jour me dure.

Bacchus, cher Grégoire,

ou Malgré la bataille.

N°. 28.

De 6 vers de 8 syllabes, les 2e. et 4e. féminins, les 4 autres masculins, ainsi qu’il suit :

Solon, Lycurgue et Pittacus
Ont fait des lois, qu’on dit très-sages ;
Mais Vénus, Comus et Bacchus
En ont fait qui sont moins sauvages ;
Et ces lois sont : qu’il est charmant
D’être gourmand et d’être amant.

Timbres.

Chantez, dansez, amusez-vous (de la Rosière),

ou de Jean-Jacques prenons le ton.

Mon père, je viens devant vous (du Confiteor).

G’ny a que Paris,

ou Vaudeville des Poètes sans souci,

ou bien encore Vive le rond.

Versez donc, mes amis, versez.

Ce fut au temps de la moisson.

Le myrte au Front, le verre en main.

J’avais égaré mon fuseau (du Déserteur).
Nota. Cet air diffère de tous les autres par le refrain qui lui est exclusivement consacré.

N°. 29.

De 6 vers de 8 syllabes, les 2e., 3e., 5e. et 6e. en rimes masculines ; les 1er. et 4e. en rimes féminines, ainsi qu’il suit :

Ce cher objet sommeille encore !
Approchons pour voir de plus près.
Quel charme ajoute à ses attraits
Le feu dont son teint se colore !…
A l’admirer bornons nos vœux,
Amour (bis), c’est tout ce que je veux.

Timbres.

Vous me grondez d’un ton sévère,

ou Maman, grondez-moi pour deux fois.

Ah ! s’il est dans votre village.

Il n’est qu’un pas du mal au bien.

N°. 30.

De 6 vers de 8 syllabes, les 1ee., 2e., 4e. et 6e. en rimes féminines, les 3e. et 5e. en rimes masculines, ainsi qu’il suit :

Je ne suis né ni roi ni prince,
Je n’ai ni ville ni province,

Ni presque rien de ce qu’ils ont ;
Mais, je suis plus content, peut-être ;
Car, en n’étant pas ce qu’ils sont,
Je suis tout ce qu’ils veulent être.

Timbres.

De tous les capucins du monde,

ou Comme un chien dans un jeu de quilles,

ou Je ne suis né ni roi ni prince.

N°. 31.

De 6 vers, les 1er., 2e., 4e. et 5e. de 8 syllabes, en rimes masculines ; les 3e. et 6e. de 6 syllabes, en rimes téminines, ainsi qu’il suit :

J’aurai bientôt quatre-vingts ans :
Je crois qu’à cet âge il est temps
D’abandonner la vie,
Je la quitterai sans regret ;
Gaîment je ferai mon paquet…
Bon soir la compagnie !

Timbres.

Air des Billets doux.

J’aurai bientôt quatre-vingts ans.

C’est ce qui me console (des Dettes).

Air du petit mot pour rire.

Maris jaloux, vous avez tort (du Diable couleur de Rose).

N°. 32.

De 6 vers de 7 syllabes, à rimes croisées, en commençant par une rime féminine, ainsi qu’il suit :

Cœurs sensibles, cœurs fidèles,
Qui blâmez l’amour léger,
Cessez vos plaintes cruelles ;
Est-ce un crime de changer :
Si l’Amour porte des ailes,
N’est-ce pas pour voltiger ?

Timbres.

Cœurs sensibles, cœurs fidèles.

Dans un verger, Colinette (du Tonnelier).

Ce mouchoir, belle Raymonde.

N’avez-vous pas vu l’horloge.

Lon lan la, landerirette (air de Landerirette), en ajoutant une syllabe à chacun des deux derniers vers.

N°. 33.

De 5 vers, les 1er. et 5e. de 4 syllabes, les trois autres de 8, les rimes croisées, ainsi qu’il suit :

Chez son libraire
Un auteur mécontent jurait
De composer, dans sa colère,
Un ouvrage qui resterait…,
Chez son libraire.

Timbres.

Pour la baronne.

O ma Georgette (de Philippe et Georgette).

Bouton de rose.

Dans ma chaumière (de Dalayrac).

Idem (de Doche).

N°. 34.

De 5 vers de 6 syllabes, en rimes croisées, en commençant par une rime féminine ; le dernier vers se répétant quatre fois, ainsi qu’il suit :

Le vin à la vieillesse
Procure de beaux jours ;
Le vin à la tendresse
Offre un puissant secours.
Versez, versez toujours.

Timbres.

Ça n’dur’ra pas toujours,

ou Versez, versez toujours.

N°. 35.

De 4 vers de 12 syllabes, en rimes croisées, en commençant par une rime féminine, ainsi qu’il suit :

Nos plaisirs sont légers, mais ils sont sans alarmes :
Plus bruyans dans le monde, ils en sont plus trompeurs :
J'ai pu croire un moment qu’ils avaient plus de charmes ;
Un seul moment d’espoir doit-il coûter des pleurs ?

Timbres.

Nos plaisirs sont légers, etc. (du Couvent).

N°. 36.

De 4 vers de 12 syllabes, les deux premiers féminins, les deux derniers masculins, ainsi qu’il suit :

Quel visage trompeur ! héla ? mon pauvre Gille,
Comme le dit Gilbias, ou Gilbert, ou Virgile,
« Ah ! ne devrait-on pas à des signes certains
» Reconnaître le cœur des perfides humains ! »

Timbres.

Non, je ne ferai pas ce qu’il faut que je fasse.

N°. 37.

De 4 vers de 12 syllabes, les quatre rimes masculines, ainsi qu’il suit :

Pour la gloire et l’amour, en tout temps partagé,
Le cœur d’un militaire est-il jamais âgé ?
Sous les drapeaux de Mars, quand il est engagé,
Pourrait-il à Cythère obtenir son congé ?

Timbres.

Air de Catinat,

ou Ah ! si j’avais connu monsieur de Catinat.

N°. 38.

De 4 vers de 10 syllabes, en rimes croisées, en commençant par une rime féminine, ainsi qu’il suit :

Rien, tendre Amour, ne résiste à tes armes :
Pour mieux tromper, tu les ornes de fleurs ;
Mais, quand je veux ne chanter que tes charmes,
Amour, pourquoi fais-tu couler mes pleurs ?

Timbres.

Te bien aimer, ô ma chère Zélie.

Femme sensible, entends-tu le ramage (d’Ariodant).

O Fontenai, qu’embellissent les roses (de Gentil Bernard).

Air des folies d’Espagne,

ou On vit sortir d’une grotte profonde.

Daigne écouter l’amant fidèle et tendre (des deux Jumeaux de Bergame).

Rien, tendre Amour, ne résiste à tes armes (de Gulnare).

Le connais-tu, ma chère Eléonore,

ou Triste raison, j’abjure ton empire.

Viendras-tu pas, toi que mon cœur adore ?

L’un de ces jours mes moutons s’égarèrent.

Elle m’aima cette belle Aspasie.

Depuis long-temps j’ai trois mots à vous dire.

Pourquoi vouloir qu’une personne chante.

Je sens combien cet effort est pénible (de la Danse interrompue).

N°. 39.

De 4 vers de 10 syllabes, rimes croisées, en commençant par une rime masculine, ainsi qu’il suit :

Plaignez le sort d’un malheureux amant,
Qui n’éprouva que refus de Julie :
Nature, hélas ! ne créa, cependant
Four les refus bouche fraîche et jolie.

Timbres.

Prenez pitié d’un pauvre malheureux (de Berquin).

ou Plaignez le soit d’un malheureux amant (de la Danse interrompue).

N°. 40.

De 4 vers de 10 syllabes, les 2e. et 3e. masculins, ainsi qu’il suit :

Je suis Lindor, ma naissance est commune,
Mes vœux sont ceux d’un simple bachelier ;
Que n’ai-je, hélas ! d’un brillant chevalier,
A vous offrir le rang et la fortune !

Timbres.

Vous l’ordonnez, je me ferai connaître (du Barbier de Séville).

Air de Paësiello sur les mêmes paroles.

A dix-sept ans la pauvre Coralie.

N°. 41.

De 4 vers de 8 syllabes, en rimes croisées, en commençant par une rime féminine, ainsi qu’il suit :

Je l’ai planté, je l’ai vu naître,
Ce beau rosier où les oiseaux
Tous les matins sous ma fenêtre
Viennent chanter des airs nouveaux.

Timbres.

Tu croyais, en aimant Colette.

Réveillez-vous, belle endormie,

ou Philis, plus avare que tendre.

Je l’ai planté, je l’ai vu naître.

Tout est charmant chez Aspasie.

Dans un bois solitaire et sombre.

Jupiter, prête-moi ta foudre.

En jupon coure, en blanc corset,

ou Sous un saule, dans la prairie.

N°. 42.

De 4 vers de 8 syllabes, en rimes croisées, en commençant par une rime masculine, ainsi qu’il suit :

Morbleu, je suis trop rebuté ;
Mais plus de respect qui m’arrête,
Je vois que pour être écouté,
Il faut faire un coup de ma tête.

Timbre.

Nous sommes précepteurs d’Amour.

Nota. Il existe une foule d’autres timbres qui servent à des couplets de facture : comme ils sont tous uniques, je n’ai pas cru devoir les classer dans ce Tableau, malgré qu’ils fassent tous partie du Recueil.

  1. On coupe quelquefois les deux hémistiches de ce vers, afin de trouver la rime ; dans le cas contraire, le 2e vers rime avec le 3e ; le 1er avec le 4e, pour le premier quatrain seulement.