La Maison dans l’œil du chat (Crès, 1917)/Pomme d’api
Georges Crès, (p. 63-64).
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POMME D’API
Les pommes sont lourdes à pousser, mais elles sentent bon, une odeur qui évoque le mystère des armoires fermées, où dorment les confitures des années précédentes et le linge des jours de mariage. Allons, du courage ! Voici les trois arbres passés ; il n’y a plus que le sentier du village à monter. Mais le soleil tape sur les bras nus. Cela ne fait rien. On aura une pomme pour goûter, on ira goûter près du lavoir : les peupliers lentement remueront leurs cimes, ce sera le soir.
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