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Le Coran (Traduction de Savary)/86

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Traduction de Claude-Étienne Savary.
LE CORAN,

traduit de l’arabe, accompagné de notes, précédé d’un abrégé de la vie de Mahomet, tiré des écrivains orientaux les plus estimés.

Seconde partie.
Réédition de 1821 (première édition en 1782).

Publié à Paris et Amsterdam par G. Dufour, Libraire.
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CHAPITRE LXXXVI.
L’Astre nocturne.

donné à La Mecque, composé de 17 versets.

Au nom de Dieu clément et miséricordieux.


Par le ciel et l’étoile nocturne,

2Qui te fera la peinture

3De cet astre dont les feux sont pénétrans ?

4Chacun a un gardien qui l’observe.

5Que l’homme considère de quoi il a été créé :

6D’un peu d’eau répandue,

7Sortie des reins et des os de la poitrine.

8Certainement Dieu peut le ressusciter.

9Le jour où les mystères seront dévoilés,

10Il n’aura ni puissance ni appui.

11Par le ciel qui éprouve une révolution ;

12Par la terre qui renferme le germe des plantes,

13Le Coran distingue le bien du mal ;

14Il ne contient rien de frivole.

15Les infidèles te dressent des embûches ;

16Je leur tends des piéges.

17Souffre-les avec patience ; laisse-les s’endormir quelques instans au sein du repos.