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Le Livre des mères et des enfants/I/Les mains blanches

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LES MAINS BLANCHES.

Adrien était un enfant soigneux. Il tenait ses habits en ordre, il avait une brosse pour les brosser lui-même. Aussi, tout le monde lui disait souvent — Adrien, tu as donc un habit neuf ! sa mère l’aimait, elle en était fière : car un enfant qui aime la propreté est un bien bel enfant ! Il ne courait point exprès dans la boue. Personne ne se rappelle avoir jamais vu une tache sur les vêtements ou sur les mains d’Adrien qui avait alors quatre ans. Donc sa mère avait un plaisir infini quand il les passait à son cou, dans un transport caressant. Le plus beau collier d’or lui eut semble moins précieux que les petites mains toujours blanches et bien lavées d’Adrien !


La propreté est la parure de tous les âges.