Le Massacre des Amazones/Quelques Parasites

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Chamuel, éditeur (p. 171-185).


XI


QUELQUES PARASITES


Il y a deux sortes d’esprits parasites qui avouent : les cabotins et les professeurs.

La femme est plus intelligente que l’homme, plus apte à comprendre la pensée d’autrui, au moins dans son détail infini. Car l’effort de ramener la diversité à l’unité et les conséquences au principe ; l’art de définir, l’art de découvrir le centre d’un être et ses limites ; la création refaite par la synthèse est déjà œuvre virile. La femme n’a guère l’esprit critique ; elle a, merveilleusement, l’intelligence cabotine.

Mais, si la cabotine, cette double réceptivité, essaye de produire, elle se manifeste prodigieusement pauvre, et banale, et impersonnelle. Les plus grands exploits de ce perroquet sont de répéter dans un ordre un peu différent les phrases qu’on lui apprit.

J’ai sous les yeux un acte de Sarah Bernhardt, l’Aveu. Si j’ai bien compris, le neveu du brave général a violé la femme du brave général. Un fils est né de cette brutalité. Le voici malade, entre la vie et la mort, le pauvre petit. Or le papa-cousin est docteur et, comme le brave général n’a confiance qu’en lui, malgré les répugnances de la mère, c’est lui qui soigne l’enfant. Il me semble que nous sommes en plein dans une de ces sottises laborieusement combinées qu’on décore du nom ambitieux de situations dramatiques. Une fois connues les données banales du banal problème, tous les Sarcey du monde vous indiqueront, suivant une méthode aussi infaillible que mécanique, les scènes à faire. Sarah les a faites et je ne m’attarderai pas à conter ces extravagances prévues.

Signalerai-je le romantisme naïf de la phrase. Le général, quand il sait tout, s’écrie en voyant pleurer sa femme, victime bien innocente pourtant, et qu’il devrait consoler : « Ah ! pleurez, pleurez, vos larmes coulant jusque dans l’éternité ne pourront laver la plaie béante de mon cœur arraché. Pleurez et priez pour celui qui va mourir. »

Et la femme — sotte comme on doit l’être au théâtre pour amener dans ce qui sert d’esprit aux spectateurs de frissonnantes indécisions — prend le change.

« Oh ! — crie-t-elle — vous voulez tuer mon enfant ! »

Le brave général proteste, naturellement. Mais, pour faire durer un peu l’angoisse des imbéciles qui s’intéressent à cette histoire, il se fâche avant de protester. Il hurle, blessé à son amour invaincu :

« Le cri de la femelle pour son petit avant le cri de l’épouse ! »

Et tous les Sarcey d’applaudir, sans même se demander en quoi la mère est plus femelle que l’épouse.

Autre sottise d’un genre spécial. Savez-vous comment l’époux apprend l’adultère ? Oh ! c’est bien simple : il entend un monologue très long et qui contient l’aveu.

Certes, aux périodes de paresse intellectuelle où, n’ayant pas le courage de bien lire, je demande au théâtre des joies passives que je puisse croire presque littéraires, j’accepte quelques conventions et je consens à certaines règles sans lesquelles le jeu deviendrait impossible. J’admets que, pour m’en instruire, les personnages disent des choses que dans la vie ils ne diraient point. Je veux bien que l’un d’eux parle seul, longuement, nettement, avec des phrases. Mais il est intolérable que ces invraisemblables procédés d’exposition servent à l’action, deviennent des moyens de nouer ou de dénouer l’intrigue. Dans le monologue, le cabotin fait au spectateur une commission de l’auteur. Les autres personnages n’ont pas le droit d’entendre. Sans quoi, l’invraisemblance n’est plus seulement à la surface, dans la méthode d’exposition, mais au fond même de la pièce et la tue net. Qu’est-ce que cette aventure qui arrive seulement parce qu’on me la raconte ? Il est exorbitant que le brave général écoute aux portes et entende des paroles décisives au moment où en réalité sa femme ne dit rien ; mais où l’auteur nous parle, dans un monde que le général ignore, dans un monde plus lointain qu’une autre planète. Car il ne sait pas, lui, je suppose, que nous sommes là deux mille voyeurs à guetter ses cornes qui poussent et à désirer, comme à une course de taureaux, qu’il en fasse quelque usage meurtrier.

Octave Mirbeau, esprit révolté et caractère bourgeois, commença sa réputation par un violent article contre les comédiens, et sa fortune par un mariage avec une comédienne. Sur les affiches, la future madame Mirbeau s’appelait Alice Regnault ; mais son véritable nom doit être Joséphine Prud’homme. Que dirait Mirbeau de ces pensées et de ces phrases, si elles étaient signées Georges Ohnet, Francisque Sarcey ou même Victor Cherbuliez : « Pour rendre plus limpide le récit qui va suivre, il est nécessaire de remonter quelques années en arrière et de raconter en quelques mots l’enfance faussée de cette femme dont l’éducation première, contrairement à la théorie qu’elle venait de développer, eut une influence si désastreuse sur sa vie entière. Dissimulés par une apparence de bonhomie, les exemples qu’elle eut sous les yeux furent autant, sinon plus pernicieux pour elle, que le spectacle du vice dans tout son cynisme, car, peut-être aurait-elle eu instinctivement la répulsion du mal, si on le lui avait montré dénué d’enjolivements et d’excuses ? » Les subjonctifs de sa femme ne lui semblent-ils point s’avancer aussi importants et gracieux que le ventre du papa Prudhomme : « Dix-huit années passèrent sans que ni l’une ni l’autre ne songeassent à changer la situation ? ».

Les aventures contées dans Mademoiselle Pomme sont aussi admirables que l’écriture. Le livre contient, mêlées assez gauchement, deux histoires. Les bons instincts d’une fille de courtisane luttent contre la contagion du milieu. Hélas ! le combat sublime pour bourgeois n’a pas le temps de s’achever et les questions posées n’obtiennent que des réponses dilatoires : la jeune fille meurt d’un accident au moment où le livre allait devenir difficile à faire et peut-être intéressant à lire. On y trouve aussi les malheurs d’un « garçon, doué d’une intelligence supérieure, qui aurait pu suivre une carrière brillante », mais qu’arrête, au moment où il allait décrocher une ambassade, « la pernicieuse intervention » d’une mauvaise femme. Les mamans bourgeoises permettront ce livre moralisateur à leurs fils quand ils auront vingt ans. Mais qu’est-ce que Mirbeau peut bien penser de cette ridicule réduction de son chef-d’œuvre et s’irrite-il devant la mesquinerie injurieuse de ce Calvaire qui est une taupinée ?

Je me console des inepties que Louise France a publiées dans la Fronde, en me disant que cette puissante tragédienne, que son talent ne tire pas de la misère, a sans doute gagné quelque argent à devenir un ridicule écrivain. Et pourtant ce me fut un chagrin de voir cette expressive interprète essayer un moyen d’expression pour lequel elle n’est point faite et dévoiler son vide intérieur. Mon sourire était triste quand elle me contait ses tournées, sans esprit, remplaçant la verve par des souvenirs livresques et de banales citations. Je ne m’égayais pas non plus à lui voir parodier Musset :

Si vous croyez que je vais dire

         Qui j’ose aimer,
On a bien moins que sous l’Empire

         Droit de parler…


et adresser une déclaration, d’un grotesque inconscient, à Zola « sans le nommer » ! Je ne parvenais même pas à rire quand, voulant être grandiloquente et émouvante, elle imitait les vers de Mlle Couësdon ;

« Une femme, une épouse, mère, — est, en ce moment, conspuée, — honnie par un peuple affolé.

« Son époux, Mme Marie, — tel jadis votre fils aimé, — sans rémission est condamné. »

Mme Carette née Bouvet, — car, malgré ses deux noms campagnards, Mme Carette tient beaucoup à être née, — a écrit sur la cour des Tuileries d’insignifiants papotages. Mlle Mélégari, qui sait probablement le latin, a signé Forsan des romans quelconques et prêcheurs. Elles sont plus connues comme éditrices. La première a publié un « choix de mémoires et écrits des femmes françaises aux xviie, xviiie et xixe siècles, avec leurs biographies » que l’Académie a eu le courage de couronner. À la seconde nous devons le Journal intime de Benjamin Constant et son introduction solennelle.

Mlle Mélégari est une intelligence d’homme de troisième ordre ; la née Bouvet, une intelligence de femme de douzième ordre. Cet homme est un professeur documenté, pédant et ennuyeux ; cette femme est la plus ignorante et la plus sotte des institutrices.

Il arrive à Mme Carette née Bouvet, — eh ! fallait pas te marier, si tu voulais garder le nom de ton papa ! — d’extraire de plusieurs gros tomes de mémoires un tout petit volume. Dans cette besogne, ses ciseaux coupent au hasard, sans patron, sans hésitation, sans discernement. Elle est, naturellement, bien incapable de recoudre ; mais elle ne prend même pas la peine d’indiquer par des notes ou par de faciles signes typographiques les lacunes les plus graves ; elle ne distingue pas les différentes parties. Elle entraîne le troupeau de jeunes filles qu’on lui confie dans des paysages sans route et sans lumière, ne s’aperçoit pas qu’elle marche à l’aveuglette, n’éprouve jamais le besoin de savoir où elle est. Incapable de s’orienter, elle va n’importe où et, les trois cents pages parcourues au petit bonheur, s’arrête où elle se trouve, déclare le voyage fini et son intérêt épuisé.

Et ce guide inepte, déplorablement muet devant les difficultés du parcours, s’amuse avant le départ à de longs bavardages de cicérone. Mme Carette n’est pas seulement née Bouvet, elle est bien élevée, et elle triomphe dans l’art des présentations. Elle annonce Mme Roland, ce stoïcien, avec le même sourire fade que Mademoiselle de Montpensier, cette gamine capricieuse. Je me trompe. Mme Carette est trop née pour oublier que Mademoiselle de Montpensier est de sang royal, et elle ne commettrait pas l’incorrection de montrer autant de respect à la Roland, cette plébéienne.

Le style de ces « biographies » est un excellent modèle pour nos jeunes filles. C’est écrit comme les Souvenirs de la Cour des Tuileries : mêmes images banales réunies dans les mêmes incohérences inconscientes, mêmes incorrections, mêmes pléonasmes inaperçus de qui les commet, même causerie aimable et bébête. Je relis deux pages et je trouve « certains propos amers qui indiquent des rapports fort tendus sinon une véritable aigreur ». Je rencontre « une certaine école philosophique » qui a « voulu infirmer des sentiments religieux de Mme de Lafayette ». J’admire une plume « instrument vibrant et délicat la fantaisie elle-même a toute la force de la réalité ». Et encore j’ai copié trop vite, j’ai laissé perdre une partie de la phrase et quelques-uns des enseignements qu’elle contient. Mme Carette née Bouvet nous apprend aussi que la réalité est vraisemblable, et elle ne s’est point permis d’écrire le mot fantaisie sans le faire suivre d’une épithète puissamment originale ; elle a dit : « la fantaisie imaginaire elle-même ». Je ne m’excuse pas de ces remarques pédantesques. Vous me demandiez, chère madame, de vous confier l’éducation de ma fille ; j’ai tenu à constater d’abord que vous pensez avec précision et que vous écrivez correctement.

L’érudition de Mme Carette, toujours née Bouvet, vaut son talent d’écrivain. À propos de Madame de La Fayette, elle résume de façon bien intéressante l’histoire du roman. Elle signale d’abord « celui des Chevaliers de la Table ronde ». Puis vient le Roman de la Rose où l’on voit « les preux guerroyant en l’honneur de leurs dames ». Ensuite Mme Carette, décidément née Bouvet, suit « le développement des idées et du goût se propageant… sous la forme du fabliau ou de la romance : du roman à proprement parler ». Elle confond tout, cette brave femme, semble ignorer l’existence des homonymes, prend une langue pour un genre littéraire, et signale les troubadours comme des fabricants de romans, sans doute parce qu’ils écrivirent en dialecte roman… Voilà nos jeunes filles bien renseignées.

Mlle Mélégari est un guide sûr et ennuyeux. Elle connaît le sujet dont elle parle et s’est documentée de son mieux. C’est une honnête conscience protestante. Elle professe d’un ton oratoire qui atteint parfois le comique, et nous enseigne pêle-mêle la vie de Benjamin Constant et la morale. Je l’ai appelée « un homme de troisième ordre », et je crois, en effet, en la lisant, entendre un grave pasteur ou un professeur de l’Université de Genève. Écoutez ces nobles considérations à la Guizot sur tout ce qui manqua à ce pauvre Adolphe : « Pas de religion : et Dieu seul aurait pu être la vivante unité de son existence. Pas de patrie : or la patrie aurait discipliné par les devoirs positifs qu’elle impose le vagabondage de cet esprit subtil. Pas de famille, pas d’intérieur… » J’avais l’intention cruelle de répéter jusqu’à la fin l’éloquente période ; un bâillement irrésistible — et dont je vous demande bien pardon, mesdames et messieurs — m’a heureusement interrompu.

Mlle Mélégari ne connaît, elle, ni le bâillement ni le sourire. Elle n’éprouve jamais le besoin de baisser le ton et conte du même accent oratoire et gris, avec la même solennité lente, les plus graves événements et les incidents les plus menus. Elle parle, égale, austère et infatigable, jusqu’à ce que le lecteur édifié médite longuement sur cette religieuse phrase finale : « Dans le monde supérieur où il est parvenu, il lui a été sans doute tenu compte de ce désir du bien qui, durant plus d’un demi-siècle, a tourmenté sa vie et ennobli ses faiblesses. » Je regrette d’ignorer également la musique et l’hymne suisse et de ne pouvoir me jouer quelques mesures après ce beau discours de distribution des prix.

Tous les pédantismes, cette rèche Mélégari les a. Comme les rois, les gardes champêtres et les professeurs de philosophie, elle sait que le moi est haïssable et elle dit toujours nous. Elle ne perd pas une occasion de citer. Elle aime les grands mots abstraits et parvient à prononcer les plus difficiles : elle regrette que des envahis n’aient pas songé assez tôt à « la concrétation d’un plan de résistance » et elle nous démontre la « désidérabilité » d’une ligne de conduite élevée. La circonlocution lui plaît et l’entraîne à des phrases telles : « La sécheresse de cœur dont on a tant accusé cette brillante intelligence. » Elle a peur des mots, n’ose pas dire que le père de Benjamin Constant se maria avec sa servante. Elle avoue seulement, dans un haut-le-corps : « M. Juste de Constant avait épousé une personne attachée à son service ». Ah ! cette haine du mot propre qui nous vint des précieuses, ces bas-bleus de la conversation, et qui affadit deux siècles de notre littérature !

Malgré tous ses défauts, Mlle Mélégari n’atteint qu’au ridicule austère. Elle est une conscience. Elle fait ce qu’elle doit, puisqu’elle fait ce qu’elle peut. En soixante-onze pages in-8, je n’ai relevé qu’une tournure franchement incorrecte. Pour le jour où triompheront les revendications féministes et où les femmes auront obtenu les mêmes jouets grotesques que les hommes, je pose sa candidature à l’Académie. Elle sera sans doute très décorative sous la robe à palmes vertes. Car elle a beaucoup de tenue. C’est un bon professeur ou un parfait clergyman qu’il est juste de respecter et prudent d’éviter.


Lucien Pérey a été cinq fois couronnée par l’Académie française, et j’approuve ces récompenses : car c’est une laborieuse qui fouille toutes les archives imaginables et qui met au jour bien des documents insignifiants. Son érudition est digne de toutes les couronnes de papier doré et sa gaucherie de tous les bonnets d’âne. Cependant quelques verdâtres, historiens ou commentateurs, ont pu admirer chez elle ce qu’ils estiment en eux-mêmes : l’art de faire de gros livres avec peu de chose. Son procédé ordinaire pour entasser de la copie est à la portée de toutes les intelligences : elle conte un petit événement ; puis elle cite en leur intégrité, coupés parfois de commentaires, les documents qui contiennent la même narration ; après quoi elle raconte une troisième fois. Ajoutez les discussions de textes, les rapprochements de témoignages ; songez que les redites ne l’effrayent point et que les anecdotes, même sans rapport avec son sujet, lui semblent de bonne prise. — Son écriture est meilleure que celle de Mme Carette, plus mauvaise que celle de Mlle Mélégari : lâche, banale, incohérente parfois, c’est l’écriture de la plupart de nos historiens et compilateurs.


M. Larroumet, chaussette-rose de la Sorbonne, trouve à Arvède Barine un talent viril. Pour le professeur Larroumet, le grand talent et la grande virilité, c’est de professer. Et Arvède Barine — intelligence ouverte et superficielle, curiosité en éveil, parole facile et égale, sourire spirituel — est un excellent professeur, bien supérieur, certes, au fade Larroumet. Et il est presque aussi difficile d’apercevoir un bout de jupe sous la toge de l’une que de deviner une culotte sous la toge de l’autre. La voix d’Arvède Barine n’a pas plus la grâce musicale d’une voix de femme que celle de Larroumet la sonorité ferme d’une voix virile. Les esprits parasites, professeurs et cabotins, n’ont peut-être que le sexe de l’écho ou du phonographe.

Parmi tous ceux qui professent à la Revue des Deux Mondes, Arvède Barine est un des moins déplaisants. Sans doute, elle paraît uniquement une intelligence, une calme faculté de comprendre, et, par conséquent, elle n’est pas une grande intelligence, ni une intelligence profonde : pour pénétrer une âme, il faut aimer ; et des idées générales personnelles ne se forment point en nous sans une fermentation lyrique. Sans doute, elle parle de sainte Thérèse comme d’un héros picaresque, avec le même sourire amusé et les mêmes plaisanteries de conférencier. Sans doute, comme tous les vulgarisateurs, elle rend vulgaires les choses qu’elle touche, elle traduit les âmes extraordinaires en langue bourgeoise, plus railleuse que sympathique, et ses ricaneuses analyses transforment trop souvent les tragédies en vaudevilles. Mais ce sont là défauts du genre, nécessités des endroits où elle parle, conventions qu’on ne lui permettrait point d’oublier. D’ailleurs, elle les a moins que beaucoup d’autres : comparée à Sarcey, elle devient la distinction même et elle semble souple si on la regarde après Brunetière. Et je suis reconnaissant à son esprit voyageur du choix heureux des contrées à explorer. Elle nous dit des âmes singulières. Parce que son public exige qu’elle rie de leur noblesse ou de leur fantaisie, elle a l’air de s’amuser seulement. Mais, à bien regarder, elle est supérieure à sa besogne et à ses auditeurs : parfois elle se contient pour ne pas être émue, se force pour rire. Je crois qu’elle aime un peu ces êtres dont elle n’ose parler sérieusement puisqu’ils ne sont point catalogués grands sur les listes officielles. Et je ne serais pas étonné qu’elle méprisât en silence les ineptes badauds auxquels elle les présente comme des bêtes curieuses.