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Les Puritains d’Amérique/Chapitre XVII

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Les Puritains d’Amérique ou la Vallée de Wish-ton-Wish
Traduction par A. J. B. Defauconpret.
Furne, Gosselin (Œuvres, tome 9p. 191-198).

CHAPITRE XVII.


Nous marchâmes tous les deux vers le village, parlant des lieux que nous avions habités, de ceux qui ne s’y trouvaient plus, de ceux qui étaient morts, et de ceux qui habitaient encore la maison de leur père.
Dana.



Nous laissons à l’imagination de nos lecteurs le soin de remplir un intervalle de plusieurs années. Avant de reprendre le fil de notre récit, il sera nécessaire de jeter à la hâte un nouveau coup d’œil sur la situation du pays qui était naguère la scène de notre histoire.

Les efforts des habitants des provinces ne se bornaient plus aux premières tentatives d’une colonie qui commence à exister. Les établissements de la Nouvelle-Angleterre avaient supporté l’épreuve de l’expérience et étaient devenus permanents. Les Massachusetts composaient déjà une population nombreuse, et le Connecticut, colonie dont nous nous occupons plus immédiatement, était assez peuplé pour manifester déjà une partie de cet esprit entreprenant qui depuis a rendu si remarquable cette petite mais active communauté. Les résultats de ses efforts toujours croissants devenaient visibles, et nous nous efforcerons de mettre sous les yeux de nos lecteurs un de ces changements aussi distinctement que nous pourrons le faire.

On ne sait comment tracer le tableau de ce qu’on appelle en Amérique un nouvel établissement, comparé aux progrès de la société dans l’autre hémisphère. Dans cette dernière contrée, les arts ont été les fruits d’une intelligence qui s’est accrue peu à peu en raison des progrès de la civilisation, tandis que, dans nos colonies, toute amélioration est le résultat d’une expérience acquise ailleurs. La nécessité, aidée par le sentiment intime des besoins qu’on éprouve, excitée par un esprit louable d’émulation et encouragée par la liberté, donna naissance à ces changements heureux qui, avec une rapidité presque magique, ont fait d’un désert le séjour de l’abondance et de la sécurité. L’industrie a travaillé avec la confiance de ses forces, et le résultat en a été particulièrement heureux.

Il est à peine nécessaire de dire que, dans un pays où les lois favorisent toute entreprise louable, où elles n’imposent aucune restriction inutile, et où la main de l’homme n’a pas encore épuisé ses efforts, l’aventurier peut choisir avec plus de liberté le champ où doit se développer son esprit entreprenant. Le cultivateur traverse les terres stériles et couvertes de bruyères pour s’établir sur les bords de la rivière ; le commerçant cherche le local où il pourra le plus facilement acheter et vendre, et l’artisan quitte le village qui l’a vu naître, pour aller se fixer dans le lieu où ses travaux seront le mieux récompensés. C’est par suite de cette liberté de choix que, quoique le grand tableau de la société américaine ait été esquissé avec tant de hardiesse, il reste pourtant encore bien des traits à y ajouter pour le rendre parfait. L’émigrant a consulté son intérêt immédiat ; et quoiqu’on n’ait entièrement négligé aucune partie considérable de nos immenses possessions dont il fût possible de tirer parti, cependant aucun canton particulier ne brille encore du vernis de l’amélioration. Même encore à présent, on trouve la cité au milieu du désert, et le désert forme souvent une ceinture autour de la ville, tandis qu’elle envoie des essaims nombreux dans des scènes d’industrie plus éloignées. Après trente ans de soins paternels de la part du gouvernement, la capitale même conserve ses misérables villages, composés de maisons éparses, au centre des vieux champs abandonnés du Maryland[1], tandis que de jeunes et innombrables rivales fleurissent sur ces bords des eaux de l’Occident, dans des endroits où l’on entendait les ours gronder et les loups hurler longtemps après que cette ville portait déjà le nom de cité.

C’est ainsi qu’une civilisation fort avancée, un ordre de choses annonçant l’enfance de la société et un état de barbarie véritable, sont souvent en contact dans l’enceinte de cette république. Le voyageur qui a passé la nuit dans une chambre d’auberge dont le plus ancien pays de l’Europe n’aurait pas à rougir, peut se trouver obligé de dîner dans le shanty[2] d’un chasseur ; la route bien nivelée et couverte de graviers aboutit quelquefois à un marécage impraticable ; les clochers de la ville sont cachés par les branches d’une épaisse forêt, et le canal conduit à une montagne qui semble nue et stérile. Celui qui ne revient pas voir ce qu’une autre année aura pu produire emporte ordinairement avec lui des souvenirs de ces scènes qui l’entraînent dans l’erreur. Pour voir l’Amérique avec les yeux de la vérité, il est indispensable de la voir souvent ; et pour bien comprendre la situation actuelle des États qui la composent, il faut se rappeler qu’il est aussi injuste de croire que tous les points intermédiaires participent à l’amélioration de certains lieux particuliers, que de conclure d’après quelques faits défavorables glanés près du centre, qu’il ne se trouve aucune civilisation dans les établissements plus éloignés. Par un concours accidentel de causes morales et physiques, une grande partie de cette égalité qui distingue les institutions du pays s’étend aux progrès de la société sur toute sa surface.

Quoique l’impulsion donnée aux améliorations ne fût pas aussi forte du temps de Mark Heathcote que dans le nôtre, le principe en existait déjà activement. Nous fournirons une preuve suffisante de ce fait en suivant notre intention de décrire un de ces changements auxquels nous avons déjà fait allusion.

Le lecteur se rappellera que l’époque à laquelle se sont passés les événements que nous rapportons était les vingt-cinq dernières années du dix-septième siècle. Le moment auquel doit recommencer l’action de notre histoire est cette partie du jour où le crépuscule du matin commence à tirer les objets de cette profonde obscurité dont la nuit les couvre. On était dans le mois de juin, et la scène qui se présentait aux yeux mérite peut-être une description détaillée.

S’il avait fait jour, et qu’on eût été placé de manière à pouvoir jouir à vol d’oiseau de l’aspect du lieu dont nous allons parler, on aurait vu une immense forêt, océan de verdure, dont les vagues étaient doucement agitées, dans laquelle les arbres de la Nouvelle-Angleterre, dont les feuilles tombent tous les ans, étaient mêlés çà et là de masses d’arbres toujours verts, dont le feuillage était d’un coloris plus foncé. Au milieu de ces bois, qui s’étendaient à perte de vue, était une vallée située entre trois montagnes peu élevées. Sur ce terrain, et dans un espace de plusieurs milles, on voyait tous les signes d’un établissement qui se trouve dans un état croissant d’amélioration. Les détours d’un ruisseau profond fond et rapide qui dans l’autre hémisphère aurait porté le nom de rivière[3], pouvaient se suivre à travers les prairies, à l’aide des saules et des sumacs qui croissaient sur ses rives. Près du centre de la vallée les eaux du ruisseau avaient été resserrées par une petite digue sur laquelle s’élevait un moulin, dont la roue à cette heure était encore immobile. Tel était le site qu’occupait un hameau de la Nouvelle-Angleterre.

Le nombre des habitations du village pouvait être à peu près de quarante. Elles étaient, suivant l’usage, solidement construites en bois et proprement couvertes en planches. En général, toutes les maisons avaient un air remarquable d’égalité ; et, s’il était question de tout autre pays que le nôtre, on pourrait ajouter que, même dans la plus humble, l’aisance et l’abondance paraissaient régner à un degré peu ordinaire. Elles avaient pour la plupart deux étages peu élevés, le second s’avançant d’un ou deux pieds au-delà du premier ; genre de construction fort en usage dans les premiers jours des colonies orientales. Comme on ne pensait guère à cette époque à peindre les bâtiments, aucune de ces maisons n’avait une couleur différente de celle que le bois prend naturellement après avoir été exposé quelques années à l’air. Chacune d’elles avait sa seule cheminée au centre du toit, et l’on n’en voyait que deux ou trois qui eussent plus d’une fenêtre solitaire de chaque côté de la porte d’entrée. En face de chaque demeure était une petite cour tapissée de gazon, et séparée de la voie publique par une cloison légère en planches de sapin. Un double rang d’ormes jeunes et vigoureux bordait chaque côté d’une rue très-large, au centre de laquelle un énorme sycomore gardait encore le poste qu’il avait occupé dans la forêt avant que l’homme blanc y eût pénétré. C’était sous l’ombre de cet arbre que les habitants se réunissaient fréquemment pour apprendre les uns des autres comment allaient leurs affaires, ou pour s’entretenir de quelque objet d’intérêt général dont la nouvelle était arrivée des villes plus voisines de la mer. Au milieu de cette rue couverte d’herbes on voyait un petit chemin décrivant diverses sinuosités tracées principalement par des brouettes, et qui, se réduisant à un sentier au sortir du village, conduisait dans la forêt à environ deux milles de distance. Çà et là s’échappaient des roses à travers les fentes que laissaient entre elle les planches qui formaient le mur de clôture des cours devant chaque habitation, et des buissons de lilas ornaient les angles de la plupart de ces cours.

Chaque maison isolée s’élevait sur un terrain séparé des autres et avait un jardin par derrière. Les granges, étables et autres bâtiments, servant à l’exploitation des terres, étaient placés à une distance que le bon marché du terrain et le désir de les mettre à l’abri du feu rendaient commode et convenable.

L’église était située à une extrémité du village et au centre de la rue. Le goût du temps avait été consulté avec soin pour la décoration et l’extérieur de ce temple imposant, dont la forme et la simplicité étaient d’accord avec la doctrine d’abnégation et l’humeur bizarre des religionnaires au culte desquels il était consacré. Ce bâtiment, de même que tous les autres, était construit en bois et avait extérieurement deux étages ; il était surmonté d’une tour sans cloches, et c’était la seule marque qui en indiquât le caractère sacré. En construisant cet édifice en avait pris un soin tout particulier pour qu’il n’offrît à la vue que des lignes droites et des angles droits. Sévères dans leurs principes de morale, les habitants de la Nouvelle-Angleterre regardaient ces croisées étroites et cintrées, si communes partout ailleurs, comme ayant quelque rapport mystérieux avec l’Église au manteau écarlate[4]. Le prêtre aurait plutôt songé à paraître devant son troupeau revêtu des vanités de l’étole et de la soutane, que ses ouailles à admettre ces décorations suspectes dans le style grave de leur architecture. Si le génie de la lampe merveilleuse avait opéré tout à coup un changement de place entre les fenêtres de l’église et celles de l’auberge, qui était presque en face, le critique le plus exercé de cet établissement n’aurait jamais pu s’apercevoir de cette liberté, puisque leurs formes, leurs dimensions et leur style étaient exactement les mêmes.

Un petit enclos, situé d’un côté de la rue, à peu de distance de l’église, était destiné à servir de lieu de repos à ceux qui avaient terminé leur carrière terrestre ; il ne s’y trouvait encore qu’un tombeau solitaire.

L’auberge se distinguait des bâtiments qui l’entouraient par son étendue comme édifice, par un hangar destiné aux chevaux, et par une sorte d’air d’importance avec lequel elle s’avançait dans la rue au-delà de l’alignement général des autres maisons, comme pour inviter le voyageur à y entrer. Une enseigne était suspendue à un poteau qui ressemblait à un gibet, et que les gelées de la nuit et les chaleurs du jour avaient fait déjà dévier de la ligne perpendiculaire. L’objet qui y était représenté aurait, au premier coup d’œil, réjoui le cœur d’un naturaliste, en le portant à croire qu’il aurait fait la découverte de quelque oiseau inconnu. L’artiste avait pourtant facilité le moyen de ne pas commettre une pareille bévue, car il avait eu soin d’écrire au-dessous de la production de son pinceau : Ceci est enseigne du Whip-poor-Will, nom que le voyageur le moins lettré sait être celui que l’on donne communément dans ce pays au Wish-ton-Wish, ou Engoulevent d’Amérique.

On ne voyait que peu de restes de la forêt dans le voisinage immédiat du hameau. Les arbres avaient été abattus depuis longtemps, et il s’était passé assez de temps pour faire disparaître la plupart des traces de leur ancienne existence ; mais à mesure qu’on s’éloignait du groupe de bâtiments, les signes d’usurpations plus récentes sur la forêt devenaient évidents, et la vue se perdait dans de larges trouées où des arbres abattus et empilés annonçaient l’activité de la hache.

À cette époque, le cultivateur américain, comme la plupart de ceux de l’Europe, demeurait dans son village. La crainte des actes de violence des sauvages avait donné naissance à une coutume semblable à celle qu’avaient produite dans l’autre hémisphère, bien des siècles auparavant, les incursions des barbares conquérants ; coutume qui, à quelques exceptions près, a privé les paysages champêtres d’un charme qu’il paraît que le temps et un état de société plus prospère ne leur rendent que lentement. Quelques restes de cet ancien usage se retrouvent encore dans la partie de l’Union dont nous parlons, et où, aujourd’hui même, le fermier sort du village qu’il habite pour aller cultiver ses champs épars dans les environs. Cependant, comme l’homme n’a jamais été assujetti, en Amérique, à un système, et que chaque individu y a toujours eu le droit d’agir à sa volonté, des esprits plus hardis ont commencé de bonne heure à se soustraire au joug d’une coutume dont leur sécurité compensait à peine les inconvénients. Même dans l’établissement que nous venons de décrire, dix à douze humbles habitations, se montraient au milieu de défrichements récents, sur la pente des montagnes, dans des situations trop éloignées pour les rassurer beaucoup contre une attaque soudaine de l’ennemi commun.

Cependant pour la protection générale en cas de dernière extrémité, un bâtiment fortifié, à peu près semblable à celui que nous avons déjà eu occasion de décrire, s’élevait sur un site convenable à peu de distance du village. Les fortifications en étaient plus solides et plus soignées que de coutume, les palissades en étant flanquées de forts ; et à tous égards cet édifice semblait en état d’opposer la résistance qui peut être nécessaire au genre de guerre de ce pays. C’était là que le prêtre faisait sa demeure ; et l’on y conduisait à temps la plupart des malades, afin de prévenir la nécessité de les y transporter dans un moment moins commode.

Il est presque inutile de dire aux Américains que de lourdes cloisons en planches subdivisaient la totalité de cet établissement en enclos de huit à dix acres ; qu’on voyait paître çà et là des bestiaux et des troupeaux, sans bouviers ou bergers pour les garder, et que, tandis que les champs les plus voisins des habitations commençaient à montrer une culture intelligente, les terres plus éloignées prenaient graduellement un caractère plus sauvage, jusqu’à ce qu’on arrivât aux nombreux défrichements, où les arbres abattus et dépouillés de leur écorce étaient étendus presque au milieu de la forêt vivante. Tels sont, en plus ou en moins, les accessoires de toute scène rurale dans les districts du pays où le temps n’a encore fait que les deux premiers pas dans la carrière des améliorations.

À la distance d’un demi-mille de la maison fortifiée, ou de la garnison, comme on l’appelait par un étrange abus de ce terme, s’élevait un bâtiment dont les prétentions étaient fort supérieures à toutes les autres habitations du village. Cet édifice, quoique fort simple, couvrait une beaucoup plus grande étendue de terrain, et quoiqu’il ne fût que de nature à pouvoir appartenir à un cultivateur aisé, il se faisait remarquer par un air de prospérité que le temps seul pouvait donner, et qui était peu ordinaire à une famille établie sur la frontière. En un mot, les matériaux dont la maison avait été construite, la main-d’œuvre des bâtiments de basse-cour, et d’autres circonstances innombrables, mais bien connues, prouvaient que tous ces édifices étaient des constructions refaites. Les champs voisins de cette habitation avaient une surface mieux nivelée que ceux qui en étaient à une grande distance ; les planches qui formaient les cloisons étaient plus légères et mieux rabotées ; les souches des arbres abattus avaient entièrement disparu, et les jardins étaient plantés d’arbres fruitiers en plein rapport. Une éminence de forme conique s’élevait à peu de distance derrière le bâtiment principal ; elle était couverte de ce bel ornement particulier à une ferme américaine, un verger régulier planté de beaux pommiers. Le temps n’avait pourtant pas encore donné toute sa beauté à cette plantation, qui ne paraissait avoir que huit à dix ans. Une tour noircie, en pierres, soutenant les ruines brûlées d’un bâtiment en bois qui avait été construit en dessus, s’élevait au-dessus des plus grands arbres, et était un souvenir suffisant de quelque scène de violence dans la courte histoire de cette vallée. On voyait aussi un petit fort près de l’habitation ; mais, d’après l’air de négligence qui régnait tout à l’entour, il était évident que ce petit ouvrage avait été construit à la hâte, et n’avait servi que temporairement. Quelques plantations de jeunes arbres fruitiers se voyaient aussi dans différentes parties de la vallée, qui commençaient à donner beaucoup d’autres preuves d’améliorations en agriculture.

Tous ces changements, produits du travail de l’homme, avaient un caractère anglais ; mais ils rappelaient l’Angleterre également dépouillée de son luxe et de sa pauvreté. Il s’y joignait une vaste étendue de terrain qui donnait à la plus humble habitation un air d’aisance et d’abondance qu’on cherche si souvent en vain autour de la demeure de l’homme comparativement riche, dans ce pays où la population est beaucoup plus nombreuse, en proportion du sol, qu’elle ne l’était alors et qu’elle ne l’est encore à présent dans les régions dont nous parlons.


  1. La culture du tabac épuise la terre en peu d’années, et comme nul bon système d’agriculture n’a encore été adopté pour l’engraisser, il en résulte, qu’une grande partie des anciennes plantations de tabac dans la Virginie et le Maryland restent incultes. La ville de Washington est située au milieu d’un de ces districts presque stériles.
  2. Shanty ou shantee est un mot fort usité dans les établissements les plus modernes. Il signifie strictement une cabane d’écorces et de branches d’arbres, comme on en construit souvent dans la forêt pour s’en servir temporairement ; mais les habitants des frontières l’appliquent souvent aussi à leurs propres habitations. La seule étymologie que l’auteur ait entendu citer de ce mot américain est celle qui le suppose une corruption de chiente, terme qu’on dit employé dans le Canada pour exprimer un chenil.
  3. Il existe une grande négligence et beaucoup d’inexactitude dans la nomenclature des fleuves d’Amérique. Le nom de rivière est donné en général à tous les courants d’eau considérables ; mais plusieurs, qui seraient regardés comme tels en Europe, sont appelés creets, baies, quoiqu’ils soient tout à fait dans l’intérieur des terres, sans nulle communication avec la mer ni avec les lacs. Ainsi la baie du Canada et celle de Schoharic sont toutes deux plus larges que la Tamise à Kew, et versent leurs eaux dans la Mowhawk. Les fleuves de ce genre portent, dans quelques-uns des États, le nom de branches.
  4. L’Église catholique, figure empruntée à l’Apocalypse.